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3,73

sur 678 notes
Déçue par ce roman dont les seuls qualificatifs qui me viennent pour en parler sont noir, déprimant, glauque, pathétique et surtout, dérangeant... Je n'ai pas compris et surtout pas du tout adhéré au fait que l'auteur "récupère" un des personnages principaux de son précédent roman (Sukkwan Island). Ici ce personnage est plus jeune que dans Sukkwan island et j ai trouvé ça perturbant, voyeur et malsain de decouvrir sa personnalité en amont, sachant ce qu'il va devenir. Bien sûr il faut avoir lu Sukkwan island pour pouvoir suivre mon délire mais j'insiste, cela m'a beaucoup gênée et a sûrement nui à mon intérêt pour ce livre.
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Encore du grand David Vann , avec une fin bouleversante . Une écriture brute et juste.

un roman à lire d'urgence ! vous ne verrez plus jamais l'alaska de la même façon!

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Telerama
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Pas de critique particulière. Beaucoup de descriptions comme d'habitude avec David Vann et une impression d'inachevé au bout du compte. Mon intérêt dans cette histoire de fracture familiale n'a eu de cesse que de baisser, jusqu'à ne rien ressentir de particulier la dernière page tournée.
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Désolations porte très bien son nom. Non pas que ce livre soit désolant par son écriture. Mais les thèmes abordés et le huit clos sous ce ciel gris et cette pluie permanente plonge le lecteur dans une ambiance pesante. Livre à éviter en période de dépression hivernale...
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Indifférence, mépris, jalousie, haine prennent tour à tour le masque de l'amour. Différentes relations vont se déployer dans ces lignes, en implosion et en explosion, éprouvant une fois de plus le lecteur.

Relations entre amants, vies de couple en construction, en décomposition ou en pleine illusion. Relations entre mari et femme, où la tension est habillement dosée et distillée, offrant un poison implacable. Relation parent-enfant offrant comme solution la fuite - y compris dans la drogue -, ou bien de devenir otage de l'amour que l'on porte à ses géniteurs, faisant de nous un yoyo où chaque va-et-vient est comme un rasoir en plein coeur. Relation frère soeur où l'égoïsme sert de meilleur défense, et où on pratique l'amour vache comme solution de survie.
Relation mère-fille, où le suicide de la première, traumatisant, va déteindre sur une vie entière et devenir comme une malédiction. On craint qu'elle puisse se transmettre comme on transmet un gène. L'amour est ici une gueule bouffie par l'habitude, la fatigue ou la maladie.

David Van, avec une sensibilité à fleur de peau, nous plonge dans l'enfer de la famille ; un enfer situé en Alaska : froideur
métallique de la glace, paysages de plomb où l'hiver est de plus en plus conquérant, donnant l'impression qu'il va tout balayer sur son passage.
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magnifique portait d'une famille et de ses proches dans cette région terrible de l'Alaska, une réflexion terrible sur la vie de couple, sur les ambitions déçues des portait terribles et sans concession, le couple de quinquagénaire est terrible dans leur solitude, les rancunes, les silences et la haine
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Avec un titre pareil, il fallait s'y attendre ! « Désolations » est aussi captivant que déroutant. Captivant pour les descriptions sublimes de l'Alaska, l'analyse fouillée des sentiments et la montée en puissance de la tension. Déroutant car le sentiment d'angoisse habilement crée par l'auteur nous incite presque à vouloir vite en terminer avec ce roman plein de suspense. Ames sensibles s'abstenir ! A lire pour découvrir la belle plume de David Vann, mais pas à relire sinon, bonjour l'angoisse.
Lien : http://www.mesbonsromans.blo..
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Voici un couple qui décide d'aller construire une cabane sur une île pour tenter de recoller les morceaux. Il fait froid, il pleut, Irene a de terribles maux de tête, et Gary est tellement convaincu de bien faire qu'il fonce dans son projet sans se préoccuper de sa femme ni de sa fille, Rhoda (qui vit elle aussi une histoire d'amour chaotique). Bref l'atmosphère est des plus sombres, rien ne se passe comme prévu, chacun semble mettre de la mauvaise volonté, si bien que la fin semble inévitable.
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David Vann avait connu le succès avec son premier livre, « Sukkwan island » qui avait obtenu le prix Médicis étranger (lire l'article sur ce site).

Il revient cette année avec un nouveau roman portant sur les froides îles d'Alaska. le titre original est d'ailleurs « Caribou island » et prolongeait donc ce cycle insulaire, où ses personnages sont en quête d'eux-même dans ces étendues glacés, espérant que la rigueur de la nature les emmènera au plus près d'eux-mêmes.



Gary et Irene sont arrivés en Alaska en poursuivant cet idéal de nature et d'aventure. Mais l'aventure est devenu une vie familiale, et un quotidien. Une fois leurs deux enfants grands, Gary se reprend à rêver d'une cabane dans la déserte Caribou island, et d'un hiver solitaire au milieu du lac gelé. Mais Irene se met a ressentir des douleurs terribles et incompréhensibles, dans l'appréhension d'un projet utopique où elle ne trouve pas sa place.



Leur fille Rhoda a grandit dans cette Alaska austère. Elle attend avec impatience son mariage avec Jim, dentiste et homme fortuné. Mais Jim court aussi après un rêve et et devant sa frustration, il s'éprend de la belle Monique, aventurière intéressée et égoïste qui abandonne sans délicatesse son petit ami Carl.



Désolations…C'est l'histoires de ces parcours d'errance, de ces hommes et femmes qui se débattent avec leurs rêves fanés. L'Alaska, avec ces paysages désolés justement, offre un terrain à ces quêtes désespéré d'une vie meilleure, ou d'une révélation mystique. Mais ces plaines gelés restent imprenables pour ces rêveurs perdus, ces « ratés » qui ne peuvent qu'échouer d'avantage. On ne se trouve pas en Alaska, où ne survivent que les gens véritables.

Et Jim d'avoir ce moment de lucidité:

« En cet instant, l' Alaska lui semblait le bout du monde, une terre d'exil. Ceux qui ne trouvaient pas leur place ailleurs venaient ici, et s'ils ne s'ancraient nulle part en Alaska, ils basculaient dans l'océan. Ces villes minuscules dans l'espace immense, ces enclaves de désespoir ».



L'égoïsme est souvent l'entrave qui aveugle les personnages de David Vann. Gary pense mériter une vie meilleure et détruit la vie de sa femme qu'il associe à son désastre. Jim attend d'aventures sans lendemain de lui donner le goût de supporter sa vie de couple. Monique cherche à tuer son ennui entre les voyages et le luxe.



Mais on ne se trouve pas dans le vide, on s'y perd.



La maladie mystérieuse d' Irene est l'image de cette angoisse sourde qui parcours tout le roman, et la crainte de chacun « et si finalement je ne m'en sortais pas? Et si tout cela ne devait pas changer? ».



David Vann décrit donc avec talent cette Alaska où il a grandit, ce mirage où tant d'aventuriers s'égarent dans les immensités glacés. Une terre pour les hommes durs des neiges, et non pour les rêveurs. On apprécie d'autant plus l'oeuvre du romancier.


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