Dans les bois éternels

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans cette lecture. Je n'ai pas accrocher à l'histoire dès les premiers chapitres. Ça m'a pris pas mal de temps avant de vraiment me plonger dans l'intrigue. J'ai d'ailleurs mis un temps fou à lire ce livre. Mais une fois vraiment lancée dedans, j'ai dévoré le reste d'une traite.

L'intrigue est vraiment très intéressante. Les personnages aussi, surtout Adamsberg, qui est le personnage central de cette histoire. C'est d'ailleurs le personnage central d'une série de roman que Fred Vargas a écrit. Apparemment, celui-ci serait le cinquième "tome".

J'ai trouvé le tout très cohérent, très intriguant, on ne se doute pas du tout de comment va se terminer l'histoire. C'est rafraîchissant de pouvoir être surprise jusqu'au tout dernier chapitre. La révélation à donc plus d'impact. En tant que lecteur, c'est quand même un point très important, surtout dans un polar. On suit l'enquête policière, on nous emmène sur différentes pistes, mais sans jamais nous perdre. On ne nous fournit pas cinquante mille indices, avec la moitié qui ne serve à rien. C'est vraiment très bien mené, et l'ensemble est très bon. Et puis la petite touche de mysticisme est assez sympa.

J'ai également été très intriguée par l'intrigue personnelle autour de Adamsberg et du petit nouveau dans sa brigade. Ne connaissant pas du tout cette série de livres et ses personnages, je ne savais pas du tout quoi penser de cette histoire. En tout cas, c'était intéressant de plonger dans une sale histoire vieille d'une trentaine d'années.

En bref, j'ai passé un excellent moment avec Adamsberg et toute son équipe et j'ai d'ailleurs très envie de lire plus d'histoires sur ce personnage. Et pour ne rien gâcher, j'ai beaucoup aimé le style de Fred Vargas.
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J'ai beaucoup aimé cette enquête mêlée de fantastique, de croyance millénaire et psychologie.

Fred Vargas nous emmène dans cette équipe très particulière, on s'attache a ses personnages un peu fou. Je l'ai lu en quelques jours avec beaucoup de mal a le lâcher.

Je le conseille fortement.

Je suis fan d'Adamsberg depuis ''Debout les morts'' et j'ai aimé retrouver l'un des 3 ''saints' dans ce roman dans lequel le commissaire navigue entre Paris et la Normandie et renvoie l'ascenseur à son lieutenant Violette Rétancourt. On le voit également en proie à la jalousie, s'exercer au rôle de papa et affronter les ombres de son passé à travers un nouveau venu dans sa brigade.

Fred Vargas nous étonne une fois de plus avec ce roman. On y retrouve une enquête qui emmène le commissaire Adamsberg sur les taces d'un curieux tueur en série, "l'Ombre". Entre fausses pistes et rivalités de collègues, l'arrivée d'un nouveau lieutenant qui déclame des vers de douze pieds à la manière de Racine ("c'est de famille" ) et Adamsberg qui va à la rencontre de normands pour une affaire de cerfs tués, l'histoire n'a jamais le temps de s'essoufler et nous tient en haleine.
Et même si j'ai été quelquefois perdue dans ma lecture au vu de la multitude des faits, j'ai trouvé particulièrement agréable la lecture de ce roman.
Entre Danglard l'érudit, Rétancourt la protectrice,,Veyrenc le poète et Adamsberg dont le cerveau ne cesse de cogiter, cohésion et amitié règnent dans ce commissariat. Les personnages sont riches d'émotions et de compassion les uns envers les autres malgré quelques jalousies présentes au sein de l'équipe mais qui vont composer la trame de l'enquête.
Et pour résumer le thème récurrent de l'enquête, on peut conclure par cet adage bien connu : "LA VENGEANCE EST UN PLAT QUI SE MANGE FROID".

Je ne pouvais attendre plus longtemps, j'ai donc acheté le dernier Vargas, pour suivre les aventures du commissaire Adamsberg...
Je n'ai pas été déçue, même si je le trouve un léger cran au-dessous des 2 précédents livres de la série.
L'histoire est intrigante, juste ce qu'il faut, mais ce sont surtout les portraits de personnages qui me plaisent dans ces livres. Chacun d'entre eux est ciselé à souhait, même les plus secondaires d'entre eux (le ponctueur du café d'Haroncourt, simple exemple...). Ces personnages loufoques font tout le sel des romans de Fred Vargas, et moi, j'adore!

La fameuse recette de Vargas (personnages et dialogues détonnants au service d'une intrigue atypique) convainc une fois de plus. Même si, à mon sens, Vargas abuse un peu de son style métaphorique et que la scène de la ''quête du chat'' frise le ridicule, ce roman reste dans la lignée de ses prédécesseurs et nous permet une fois de plus d'apprécier et de savourer le style inimitable de l'auteure.

Le commissaire Adamsberg emménage dans une nouvelle maison soit disant "hantée". Il est séparé de Camille et de son très jeune fils, et, se retrouve en plus avec le nouveau lieutenant Veyrenc dans son équipe. Ce dernier, un béarnais parlant en vers, aurait des reproches d'enfance en vers Adamsberg. Avec cela, il est saisi d'une enquête sans véritable piste, le menant en Normandie. Va t il pouvoir tout mener de front ?
Ce n'est pas mon livre préféré de Fred Vergas, mais on a le plaisir d'en apprendre un peu plus sur l'enfance du commissaire Adamsberg. le suspense de l'histoire est bien gardé et surprenant même. Un bon polar, mais pas un coup de coeur comme "L'homme à l'envers" ou "Pars vite et reviens tard".

un excellent Vargas avec comme toujours des personnages attachants tant par leurs défauts que part leurs qualités. Des dialogues savoureux et une analyse psychologique très fine.Délicieux aussi les échanges entre normands au comptoir du bar. Je me suis régalée

Quel plaisir de retrouver le commissaire Adamsberg, taciturne et détaché, un peu torturé et presque poétique ainsi que son équipe, qui s'entend plus ou moins bien, qui est plus ou moins réceptive à l'instinct de son commissaire.

Dans cette histoire, plusieurs faits arrivent en même temps : un nouvel inspecteur arrive au commissariat. Il a passé sa jeunesse dans le village voisin de celui d'Adamsberg et a été victime d'une attaque qui l'a transformé. Une vieille dame, infirmière tueuse qui en veut à Adamsberg s'est échappée de sa prison. Elle est soupçonnée d'avoir tué deux hommes. le médecin légiste -une femme qu'Adamsberg a connu à ses débuts dans la police- spécialiste de la psychologie des tueurs dissociés (c'est à dire à double personnalité), s'intéresse à l'affaire car l'infirmière en question souffre de cette pathologie. Et puis il y a ces cerfs retrouvés morts, sans raison dans une forêt...Et une ombre qui plane...

Des crimes, des histoires qui se trouvent petit à petit liées, des mystères, des tombes ouvertes puis refermées, des touches médiévales, une formule ancienne, "magique" ou plutôt "diabolique", à élaborer, des morts pour une vie éternelle... Beaucoup de fils qui se tissent entre les différents personnages, d'autres qui se brisent...

J'ai aimé ce roman, même s'il y a quelques exagérations (le pouvoir olfactif des chats est sans doute surfait et la capacité à survivre de certains un peu miraculeuse) mais ça ne m'a pas enlevé mon plaisir de lecture.

Le lecteur Thierry Janssen a une voix qui se prête très bien à ce roman, j'ai beaucoup aimé sa lecture. Je trouve d'ailleurs que les romans de Fred Vargas sont parfait pour l'écoute.

Et pour la blague, Valérie et moi écoutions ce livre audio en même temps et nous avons pensé l'une à l'autre au même moment quand un personnage dit que les hauts-normands sont les vrais normands mais qu'il ne faut pas écouter les bas-normands qui soutiendront le contraire... Je vis en Basse-Normandie et Valérie en Haute-Normandie et la notion de "vraie" Normandie est devenue une private joke entre nous ;-) Pas mal pour une lecture commune!
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C'est le premier roman de Fred Vargas que je lis. Je sors de cette lecture les sentiments partagés, éparpillés comme du verre cassé à même le sol. le style ampoulé m'a souvent fait perdre le fil conducteur de l'histoire, heureusement que les rouages restent conventionnelle pour un roman policier. Mention spéciale pour "la boule", personnage on ne saurait plus attachant et pièce maîtresse de l'issue.