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4,07

sur 4387 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Adamsberg le lunatique, la virile Retancourt, la Boule, un gros chat apathique qui vit au commissariat et qui saura nous surprendre, Danglard, l'érudit alcoolique, Mercadet l'hypersomniaque, et un nouveau (le loup dans la bergerie?), Veyrenc, le versificateur... tous ces personnages improbables et captivants nous entraînent dans une intrigue qui a pour noyau la recette de la vie éternelle...
J'ai ri, j'ai été subjuguée, intriguée et vraiment surprise à la fin... que peut-on demander de plus à un roman policier?
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Un élixir créé à partir d'un vieux grimoire trouvé chez un curé de campagne. Des cadavres, des exhumations, des massacres de cerfs...

Dit comme ça, ça parait un peu raide !

Mais l'intrigue est super bien menée, on saute de surprise en surprise. Toujours avec cette écriture d'une grande fluidité, concise et directe.

Un excellent bouquin !
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Deux hommes ont eu la gorge tranchée dans le même quartier parisien. Une affaire qui intéresse les Stups car le quartier est un haut lieu du deal de drogue. Mais le commissaire Adamsberg sent une ombre sur ces deux morts. Une ombre qu'il va devoir traquer en composant avec l'arrivée d'un nouveau. Un Béarnais tout comme lui. Mais de la vallée d'à coté.
Avec Fred Vargas, le roman policier est toujours différent de ce à quoi on s'attend.
Il y a des longueurs mais à bon escient.
Il y a de la poésie distillée par petites touches pertinentes dans les dialogues.
Il y a aussi un peu de surnaturel mais la nature même de l'homme et de ce qui l'entoure ne l'est-elle pas !
C'est ainsi que le commissaire Adamsberg résout ses enquêtes , avec patience, poésie et un peu de fabuleux.
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Février 2020.
Voilà un moment que je cherchais Dans les bois éternels. J'avais lu les suivants, Temps glaciaires et Un lieu incertain, j'étais donc très curieuse de découvrir Adamsberg dans cet opus de Fred Vargas. Je n'ai pas été déçue.

Comme d'habitude, mais avec une once de suspense ou plutôt de sentiment en sus. Il me semble avoir atteint un sommum pour l'auteur, à mon goût, car tout est affaire de goûts et de moments.

Ici, une ancienne connaissance du commissaire se mêle à l'enquête. Adamsberg découvre les joies de la paternité et on fait connaissance avec Verenq, (mon personnage préféré), Danglard se rebelle et les traditions séculaires font écho au présent.

Quel écheveau inextricable, quelle déambulation fantastique dans les méandres de l'esprit humain. Fred Vargas nous promène avec bonheur.

Nul autre ne peut dépeindre l'ambiance d'un village normand, les gosses et leurs cruauté sans tomber dans la caricature.

Impossible de lâcher ce livre avant la fin.
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J'avais beaucoup entendu parler de Fred Vargas en bien et je n'ai pas été déçue par celui-ci qui fut mon premier. Les personnages sont attachants, l'histoire bien ficelée (mais tordue) et les références aux autres livres de l'auteur donnent envie de les lire. On a envie de continuer à partager la vie de ces flics quelque peu étranges mais vivants. En résumé, ce fut une belle surprise.
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Le premier Vargas qu'il m'a été donné de lire... C'est bon, c'est même très bon
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Fred Vargas continue, rompol après rompol (rom-an pol-icier) à s'éloigner du polar classique.
*
Ce dixième roman est certainement le plus étrange, le plus improbable et le plus attirant.
*
Dans les enquêtes d'Adamsberg, son flic fétiche au profil singulier qui lui permet de prendre toutes les tangentes rêveuses, rien ne se passe comme prévu car il travaille en dehors de toute logique.
*
Dans les bois éternels, pas moins de huit assassinats, trois tentatives de meurtre et deux exhumations l'attendent.
*
Adamsberg, c'est tout un poème et tout le charme des romans de Fred Vargas.
Le fin fond de sa tête est si compliqué qu'il s'y perd la nuit, et parfois le jour.
Il a une voix lente, douce et souple, tiède et mouvante.
Un regard flou, des gestes ralentis. C'est un libre-penseur qui marche, jamais effleuré de superstition.
Un excellent passeur d'obstacles, se faufilant au coeur des résistances des autres avec la puissance perfide d'un filet d'eau.
Il aurait fait un formidable curé, accoucheur, purgeur d'âmes et il nous régale.
*
Il est entouré de ces personnages tout aussi décalés que l'on retrouve avec plaisir, tel Danglard qui évolue avec lui dans un rapport dépouillé de pudeur et de précautions, qui travaille l'élégance, la maîtrise de soi assortie d'un certain culte du dérisoire.
*
Fred Vargas fait appel aux souvenirs des êtres qui hantent ses précédents romans.
On retrouve donc la mouche qui volette de page en page, la brebis George Sand de L'Homme à l'envers et Camille qui chamboule toujours le coeur de ce fameux pelleteur de nuages, Sous les vents de Neptune.
*
L'originalité de cet ouvrage vient de sa construction placée encore sous le signe de la mythologie et des légendes mais où la tragédie racinienne réveille les vieilles rivalités théâtrales, à l'image de celles de Corneille dans les temps anciens.
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Le lieutenant Veyrenc, nouveau venu dans la brigade pour régler d'anciens comptes remontant à l'enfance béarnaise d'Adamsberg, déclame des alexandrins à longueur de journée.
C'est de famille, comme tout ce qui est curieux.
Ce héros racinien est pris dans les tempêtes de la haine et de l'ambition, organisant l'entrée en scène de la mort des autres et l'arrivée de son propre couronnement.
Veyrenc, un sceptique, une force indélogeable lovée dans une matière compacte.
Il y a Noël aussi, un gars brutal qui ne trouve personne à son goût.
*
Ariane, la médecin légiste, reine de la théorie de la dissociation, à laquelle il s'était opposé quelques vingt-cinq ans auparavant et qui est chargée de dérouler le fil de l'intrigue.
*
Le fils de Camille et d'Adamsberg aussi, qui permet de dévoiler une tendresse paternelle pleine de déviations et d'échappatoires oniriques.
Puis les autres personnages, dits secondaires, tiennent bien leur place, équilibrant ainsi une pièce à suspense extravagante très aboutie.
*
L'audacieuse et originale Vargas se distingue encore dans le « noir » avec une histoire en clair obscur.
Elle ravira les rêveurs, les philosophes, les patients qui écouteront d'une oreille heureusement légère ses anticonformistes érudits voguant entre digressions et fausses pistes, dérapages et saugrenu.
À l'image des philosophes chinois, lunaires et curieux, elle emprunte les chemins de traverse, flâne et contourne. Jouant avec les symboles, elle atteint son but à chaque fois : elle enthousiasme ses lecteurs.
*
Dans la littérature policière française très balisée, elle ose prendre la poudre d'escampette et le chemin des écoliers, éclairant d'un regard avisé et humoristique la vie sous tous ses angles carrés.
Le destin rattrape ses personnages habités de haine vengeresse, de guerre, de trahison et de trépas.
Elle ne court pas pour autant après le vent mais dégage et révèle, livre après livre, les filets de lumière qui émergent des trous les plus noirs.
Comme dans la vie, « -ça se tient mais il arrive souvent que le mensonge tienne debout, et pas la vérité. »
Attention à la contagion, Vargas, c'est un plaisir tenace qui ne vous lâche pas
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J'ai pensé à Scoubidou, parfois à Frédéric Dard, parce qu'il y a un côté drôle dans l'horreur et dans la violence, mais il y a une ou des intrigues assez fortes aussi. Et tout ça est bien divertissant. Au-delà, Fred Vargas fait vraiment du bon travail. C'est bien plus plaisant, intéressant et écrit que plein d'autres du-de ces genre-s.
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Je n'aime pas prendre une "série" en cours, c'est donc assez exceptionnel pour moi. Ici c'est le Fred Vargas préféré de Ludivine, une copine du Club de Lecture L'île aux Livres, alors, je me suis lancée ! Il fallait bien que je découvre ^^ Alors, même s'il y a bien des allusions aux livres précédents (il y a même des notes en bas de page pour dire de quel livre il s'agit), il ne s'agit de quelques bribes, de petites choses, sans rentrer dans le détail. du coup, même si je n'aime pas "prendre le train en marche", ça ne m'a pas trop dérangée, ça m'a même donné envie de lire Sous les vents de Neptune (histoire se passant juste avant Dans les bois éternels) !

Les chapitres sont très courts et l'auteure creuse vraiment beaucoup ses personnages et notamment Adamsberg. Ce qui est quand même, vachement bien quand il s'agit d'un héros récurrent, c'est ce qu'attendent les lecteurs, et je pense qu'ils ne doivent pas être déçus. J'ai découvert la Brigade, un personnage à part entière. C'est comme une famille où tous les membres sont différents mais complémentaires, qui s'acceptent et s'engueulent, qu'on ne peut pas séparer. J'ai passé mon temps à me demander comment elle tenait debout cette Brigade, surtout avec un commissaire comme Adamsberg mais au final, il ne pourrait en être autrement. Cette façon s'être constamment en équilibre, prête à s'effondrer, c'est ce qui fait tout son charme.

Le commissaire est spécial, il a des moments de déconnexion, un côté mélancolique très prononcé, un côté perdu. Il est terriblement attachant ! Ses bizarreries le rendent encore plus attachant d'ailleurs. On le perçoit à travers les membres de son équipe comme le pilier fragile. Il est assurément loin d'être parfait mais il a les qualités de ses défauts. Dans l'équipe, il est essentiel même si on se rend vite compte que chaque membre est important et à son rôle à jouer même mineur. Dans la Brigade, chaque membre a sa lubie, son caractère, sa façon d'être, … plein de spécificités qu'il est si plaisant de découvrir.

L'intrigue est diablement bien construite. Sous une impression de grosses ficelles et de facilité, le lecteur est en fait embarqué dans un imbroglio et ressort finalement assez voire complètement surpris du dénouement. Rebondissements, fausses pistes … Fred Vargas a réussi à me séduire, je n'en menais souvent pas plus large qu'Adamsberg. J'aime beaucoup les différents morceaux de l'intrigue, qui s'emboitent au fur et à mesure, avec en fond de tout ça, le quotidien du commissaire et ses relations difficiles avec les autres. Je n'en dirai pas plus sur l'histoire, parce qu'il est préférable de garder de la surprise, sans aucun doute ^^

J'ai beaucoup apprécié, la façon dont le récit est construit, jusqu'aux métaphores utilisées par le commissaire (les bouquetins tout ça). On recueille des indices, on cherche vraiment, on s'inquiète pour les personnages, on essaie de trouver le lien, on réussit ou on échoue, peu importe. La trame est vraiment réussie, c'est détaillé, imagé, avec un rythme propre à l'auteure et c'est, je pense, ce qui fait le charme de ce livre et de cette série très certainement. le gros plus de Dans les bois éternels, et de la série entière sans doute, c'est le commissaire et son monde. C'est le microcosme crée par l'auteure : la Brigade, son fonctionnement, ses membres, son chef. La psychologie des personnages est bien développée. Comme le commissaire, les membres de la Brigade sont attachants, presque tous aussi barrés et bizarres qu'Adamsberg, sans oublier le chat le plus spécial du monde :p. Et comme la brigade compte presqu'une trentaine de membres, nul doute qu'il y ait matière à se renouveler de livre en livre ! Il a ceux qu'on adore, ceux qui intriguent, ceux qu'on déteste, ceux qui ne sont pas ce qu'ils laissent transparaitre…, vraiment il y a de quoi faire ^^

Je retiendrai entre autres que Fred Vargas réussit à me faire aimer des bizarreries et des attitudes qui dans la réalité m'agaceraient très certainement ^^ Elle a une façon bien à elle se surprendre son lecteur, une manière de retranscrire "l'imaginaire du quotidien" grâce à un héros différent avec les pieds sur Terre mais la tête dans les nuages.

J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman, un vrai polar et j'ai envie de lire d'autres titres de l'auteure avec le commissaire Adamsberg, et si pour une fois, je ne cherchais pas à "lire dans l'ordre" ? Je pense que c'est faisable, parce que l'auteure ne spoile rien ou si peu des autres intrigues et donc, je risque de lire Sous les vents de Neptune prochainement.
Lien : http://lesdecouvertesdedawn...
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Depuis le précédent tome, je commence à comprendre l'engouement que suscite les livres de Fred VARGAS. le personnage d'Adamsberg, qui il faut le dire m'horripilait au début, évolue vraiment vers un type qui devient plus humain, plus attachant. L'enquête m'a complètement entraînée, je suis tombée dans tous les pièges que l'auteure a tendu, toutes les hypothèses m'ont semblé crédibles, c'était vraiment bien ficelé, jusqu'au dénouement que je n'avais absolument envisagé. Et vu le nombre de polars que je lis, ça devient plutôt rare qu'on réussisse à m'embrouiller. Je suis désormais certaine de continuer à lire cette série et j'en attends beaucoup. J'espère ne pas être déçue par la suite.
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