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4,07

sur 4394 notes
Depuis le précédent tome, je commence à comprendre l'engouement que suscite les livres de Fred VARGAS. le personnage d'Adamsberg, qui il faut le dire m'horripilait au début, évolue vraiment vers un type qui devient plus humain, plus attachant. L'enquête m'a complètement entraînée, je suis tombée dans tous les pièges que l'auteure a tendu, toutes les hypothèses m'ont semblé crédibles, c'était vraiment bien ficelé, jusqu'au dénouement que je n'avais absolument envisagé. Et vu le nombre de polars que je lis, ça devient plutôt rare qu'on réussisse à m'embrouiller. Je suis désormais certaine de continuer à lire cette série et j'en attends beaucoup. J'espère ne pas être déçue par la suite.
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Un Vargas de mon point de vue moins inspiré. J'ai glissé sur l'intrigue alambiquée comme un papillon sur une goutte de rosée : selon sa taille, il s'y désaltère ou il y meurt... Il y a pourtant matière à réjouissance, notamment grâce à ces toujours aussi formidables dialogues entre Danglard et Adamsberg. Mais quelque chose est un peu surjoué dans cette intrigue qu'un esprit habile et habitué aurait vite fait de découdre. En effet Vargas utilise de grosses ficelles dans cet opus. Un peu de lassitude ? Un peu du métier qui pousse à produire ? Je ne me risquerai pas à condamner l'envie de Vargas pour un livre, surtout quand on sait combien de ses romans sont infiniment précieux.
Mais ici je dois avouer que je me suis ennuyé. Ca arrive, mais c'est pesant.
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N°1001– Décembre 2015

DANS LES BOIS ÉTERNELS – Fred Vargas – Viviane Hamy.

Elle est bizarre cette histoire qu'il est difficile et sûrement inutile de résumer tant elle est compliquée. D'ordinaire, on se débarrasse volontiers d'une affaire délicate en la refilant à un autre. Ici, le commissaire Adamsberg insiste lourdement pour se faire attribuer le meurtre de deux petits dealers parfaitement inconnus mais que revendique la « Brigade des Stups ». C'est oublier un peu vite qu'il est têtu, mais têtu comme un Béarnais, ce qui n'est pas peu dire et ce d'autant plus qu'il vient de croiser un peu par hasard Ariane, la médecin légiste qu'il a connue dans une autre vie, il y a bien longtemps. Il a décidé qu'elle serait une adjointe précieuse dans cette affaire et elle lui livre effectivement des indices intéressants sur ces deux victimes. Elle réussit même à le convertir à sa théorie sur les meurtriers « dissociés » dont pourrait bien faire partie une vieille infirmière, récemment échappée d'une prison allemande, et qui, selon la légiste, ferait une coupable très présentable. Il la mettrait bien dans son lit, cette Ariane, mais ses relations avec les femmes sont compliquées, un peu comme celles qu'il a avec Camille, son épouse, la mère de son enfant mais dont il est actuellement séparé. Elle prend de plus en plus la forme et la consistance d'une ombre, un peu comme celle qui hante la maison que le commissaire a choisi d'habiter et que tout le monde évite à cause justement de ce fantôme. Obnubilé par cette idée, il ira pour autant la rechercher bien loin de Paris, cette silhouette grise qui est liée à cette affaire, à tout le moins le pense-t-il, mais toujours dans des cimetières, à déterrer des cercueils de femmes vierges.
Comme rien n'est simple, cette enquête emmène toute la brigade au cimetière de Montrouge, à la recherche de petits cailloux et de terre logée sous les ongles des deux victimes, ce qui se traduit par l'ouverture d'une tombe et des hypothèses qui paraissent bien légères ! C'est que le commissaire Adamsberg est comme un père pour chaque membre de cette brigade qui le suit aveuglement sans poser aucune question. Les liens qui les unissent son très forts et notamment ceux qui lient le lieutenant Retancourt, une jeune femme imposante mais indispensable au commissaire depuis une aventure canadienne constamment rappelée dans ce roman. C'est aussi sans compter aussi sur le commandant Danglard, érudit alcoolique dont les connaissances étonnent toujours le commissaire et qui lui aussi à un rôle de protecteur. D'ailleurs dans cette brigade comme dans une véritable famille les agents sont solidaires et chacun protège l'autre. Comme dans chaque brigade, il y a toujours le nouveau, celui qu'il faut former et qui bien souvent entrave la bonne marche des choses par ses questions. Ici le Nouveau (avec une majuscule) c'est Veyrenc, un Béarnais lui aussi qui n'est pas exactement un nouveau puisqu'il est policier depuis quelques années déjà, a été enseignant, semble égaré dans la police avec ses cheveux bicolores, cette passion pour Racine et cette manie bien étrange de ne s'exprimer qu'en alexandrins. Est-ce une coïncidence, mais sa présence ici ne doit rien au hasard et il réveille par sa seule présence des souvenirs d'enfance que Adamsberg croyait évanouis et en tout cas qu'il aurait bien voulu oublier.

On va de fausses pistes en histoires abracadabrantesques, empruntées au présent, au passé ou à l'imagination comme ces palabres incertains et apparemment inutiles sur l'os du groin de porc, l'os pénien du chat, le pillage des reliquaires religieux, la recette de la vie éternelle quêtée dans des grimoires, les bois de cerf, la recherche d'hypothétiques femmes vierges dans le département de l'Eure, l'inspiration que trouve le commissaire dans le vol des mouettes sur la Seine ou en pelletant les nuages… Bref l'enquête s'enlise chaque jour un peu plus et les policiers de la brigade doutent ! Mais après tout ce n'est pas autre chose que la réalité avec son droit imprescriptible à l'erreur. Peut-être pas tant que cela cependant puisqu'il est vrai que la vengeance se nourrit de la mémoire et la fausse piste de la mystification !

On ne s'ennuie vraiment pas dans un roman de Fred Vargas et quand c'est fini ça recommence, les impasses ne sont qu'apparentes et l'auteur tient son lecteur en haleine jusqu'à la fin. C'est bien écrit et c'est passionnant.
Hervé GAUTIER – Décembre 2015 - http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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Adamsberg est désormais séparé de Camille ; il constate amèrement que la situation est irrémédiable. Pourtant, le Commissaire reste investit auprès de cette femme d'autant qu'elle le sollicite régulièrement pour garder Thomas, leur fils âgé de 9 mois. Depuis la rupture, Adamsberg a emménagé dans la maison parisienne dont il vient de faire l'acquisition et a fait la connaissance avec son nouveau voisin – Lucio, un vieil espagnol – qui lui apprend que la demeure est hantée par une religieuse assassinée en 1771.

Côté professionnel, Adamsberg se démène pour conserver une affaire que les Stups tentent de s'accaparer. L'enquête s'intéresse aux corps de deux gars sans réels démêlés avec les services de police mais quelques coïncidences laissent penser que cela relève de la Criminelle. Grâce à cette nouvelle enquête, il retrouve Ariane Lagarde, médecin légiste avec laquelle il avait travaillé 23 ans auparavant. le temps leur est compté. Adamsberg est certain que ces assassinats ont été maquillés pour fausser les pistes. Il ne dispose que d'une poignée de jours pour rendre ses premières conclusions.

En parallèle, la Brigade d'Adamsberg accueille un nouvel agent dans la brigade. Ainsi, Veyrenc vient compléter les rangs de l'équipe d'enquêteurs aux côtés de l'imposante Retancourt, de l'érudit lieutenant Danglard, du dévoué Estalère et des autres, aussi atypiques soient-ils dans leurs manies respectives. Pour Adamsberg, ce nouvel équipier vient troubler sa quiétude puisqu'il s'agit d'un béarnais – comme lui- et il semble que ce gars-là a l'intention de trouver quelques réponses à l'agression dont il a été victime durant son enfance.

Un bon divertissement. Pas le meilleur opus de la série Adamsberg.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Mon tout premier roman de Fred Vargas choisi ici, dans Babelio, suite aux critiques des membres est une bonne surprise. Après un début un peu déroutant, ne connaissant pas du tout les personnages, c'est avec grand plaisir que j'ai apprécié ce récit aux méandres compliqués : meurtres, mort de cerfs, profanation de tombes, vierges, vieilles reliques et une histoire vieille de 34 ans entre deux policiers béarnais. le style de l'auteur qui est dynamique et vivant sait captiver le lecteur grâce au suspense grandissant et des dialogues incisifs. Et les vers que le lieutenant Veyrenc récite régulièrement rajoute un plus à l'ensemble.
Pour ma part, je l'ai trouvé excellent dans le genre roman policier.
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J'ai lu Fred Vargas à l'instigation de mon épouse, étant peu attiré par les auteurs français de romans policiers. Il s'agit là pour moi du 3ème ouvrage que j'ai lu de cette autrice. C'est toujours très bien écrit et les intrigues sur fond historique sont toujours très originales, même si dans cet ouvrage, j'ai trouvé que cela s'essoufflait un peu. Mais surtout, je ne supporte pas le commissaire Adamsberg, ses intuitions bizarres, son histoire d'amour évanescente, tout cela est trop farfelu pour moi et sans intérêt.
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Le titre tout d'abord. Convenons qu'il ne s'agit pas d'un polar forestier.
Les différents éléments constitutifs de l'ensemble sont sans aucun doute originaux et distrayants, mais on peut se demander s'ils n'éparpillent pas la concentration légitimement due à l'enquête, qui devrait être plus condensée, plus centrée sur le suspense et la stratégie ?
C'est vraisemblablement la raison pour laquelle Fred Vargas a inventé la catégorie du rompol : mi-roman mi-polar où on peut se permettre des digressions et des descriptions plus nombreuses. Cela en fait la particularité de l'autrice, que j'apprécie par ailleurs. Mais pour le coup et bien que j'en aie goûté l'humour subtil et la critique empathique, "Dans les bois éternels" ne m'ont pas convaincue outre mesure. Lire plus sur http://anne.vacquant.free.fr/av/index.php/2022/10/27/fred-vargas-dans-les-bois-eternels/
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J'ai relu ce roman après avoir lu "le messager sans visage' de Nicolas Beuglet. Changement de rythme des personnages, mais quand l'action s'anime, le suspense est là et bien là/
Une équipe improbable dirigée par un commissaire tout autant improbable se lance dans une enquête qui semble ne pas en être une au départ. Des cerfs assassinés dans les bois normands, des femmes dont la sépulture es profanée, le cadavre d'un chat émasculé, un nouveau lieutenant qui vient de la vallée voisine de celle où a grandi d'Adamsberg, Retancourt qui disparait, une légiste hyper performante et un voisin à un seul bras, tels sont les ingrédients à première vue complètement décousus de cette enquête. Je l'avais déjà lue et connaissait donc l'assassin, mais rien ne nous prépare à la scène finale.
Vargas = une valeur sûre !
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On retrouve le commissaire Adamsberg flanqué de sa brigade hétéroclite qui enquête sur deux meurtres commis Porte de la Chapelle.Deux fiers à bras égorgés de manière similaire et qui ont chacun de la terre sous les ongles.Alors que des cerfs sont mystérieusement massacrés dans la forêt d'Haroncourt ,le commissaire s'emploie à relier les deux affaires .Un bon polar comme souvent avec Fred Vargas.
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Encore une enquête avec Adamsberg. Cette fois-ci il est confronté à une ombre, un fantôme de nonne tueuse, un fantôme d'infirmière tueuse, des cerfs morts, un subordonné qui parle en vers et est hanté par une vieille histoire... Pas de meurtres en série mais une sacrée machination qu'on ne voit pas venir. Un peu d'humour noir. L'idéal.
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