AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,82

sur 5221 notes
Dans ce roman apparaît pour la première fois le très atypique, limite vaporeux, commissaire Jean-Baptiste Adamsberg ainsi que le tout aussi atypique inspecteur Danglard.

Des personnages finalement très attachants, improbables sinon surréalistes. On aime ou on n'aime pas. Personnellement j'adore, ça nous change des personnages d'un polar classique.

Le cadavre d'une femme égorgée est découvert dans un cercle bleu. Et puis deux autres cadavres sont également découverts dans des cercles bleus.

Un commissaire qui devine plus qu'il ne déduit et qui digresse sur la "renaissance métaphorique des trottoirs". Sa méthode est toute simple, cet insupportable commissaire se laisse imprégner par les sensations qui l'entourent en souhaitant que la lumière jaillisse.

Rien dans ce roman n'est banal. C'est un roman d'ambiance. La complexité des individus est au premier plan.
L'intrigue est bien ficelée, complexe à souhait, tricotée crescendo. Nous sommes déroutés et oublions que l'action est lente pour s'attacher qu'aux personnages.

Je recommande. Laissez-vous guider par l'incroyable intuition de ce commissaire. Vous sortirez de votre lecture avec un large sourire.
Commenter  J’apprécie          230
C'est confirmé, je suis accroc aux polars de Fred Vargas.
J'ai retrouvé avec plaisir le commissaire Adamsberg perdu dans de pertinentes divagations, Danglard l'intello alcoolique père de famille, et toute la bande. Il y a aussi dans celui-ci un aveugle beau, une océanologue, un byzantiniste, une vieille dame qui cherche l'amour dans les petites annonces.
Dans le polar en général, et dans les séries réussies en particulier, le plaisir vient de la surprise dans la répétition: répétition des signes disséminés dans la ville (comme dans Pars vite et reviens tard), répétition des attitudes des flics atypiques, surprise des suspects successifs et du dénouement. Un agréable divertissement.

Commenter  J’apprécie          232
Première et passionnante enquête du commissaire Jean-Baptiste Adamsberg. Fraîchement arrivé dans son commissariat, il surveille de son oeil pensif et avec méfiance, des cercles bleus tracés dans tous Paris autour d'objets abandonnés, ces cercles sont accompagnés d'une petite phrase bien intrigante. Il part en quête de cet « artiste » des rues pour le moins interpellant ? Mais qui suit qui et pour quels motifs ? La curiosité, l'ennui, la rêverie, l'amour, l'argent, la reconnaissance, une déviance maniaque pure et dure …. Errances et poursuites parisiennes nous voici.
Commenter  J’apprécie          230
Avec ce livre commence les aventures du commissaire Adamsberg, après avoir découvert son univers, l'ambiance on devient facilement "accro".
Commenter  J’apprécie          233
De mystérieux cercles bleus apparaissent sur des trottoirs de Paris. Tracé à la craie, chaque cercle entoure un objet anodin et s'accompagne de la phrase "Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ?". Et puis un cercle entoure un cadavre… Voici la première enquête du commissaire Adamsberg. le dénouement alambiqué tombe un peu du ciel. C'est surtout la personnalité du commissaire qui m'a procuré un grand plaisir de lecture.

J'ai découvert l'originalité, l'intelligence et l'humour de Fred Vargas avec « Pars vite et reviens tard », qui m'a donné l'envie de la garder en bonne place sur ma pile. J'étais donc tristounet en pensant avoir lu tous ses romans policiers, car il semble qu'elle va maintenant consacrer son énergie à la cause climatique (je rappelle qu'elle a également mené une brillant carrière scientifique). Je me suis donc réjouis quand, par hasard, j'ai constaté que je n'avais pas lu « L'homme aux cercles bleus ».

Il s'agit de l'un des premiers livres de Fred Vargas, le premier de sa série d'enquête du commissaire Adamsberg. Dans la plupart de ses romans, elle introduit un thème ésotérique, une vieille légende ou autre mythe issue d'un autre temps. Dans cette histoire-ci, ce sont des cercles bleus tracés à la craie qui sont au centre du récit. Les premiers entourent un objet, comme si l'on avait voulu attirer l'attention sur un déchet que l'on aurait négligé de mettre à la poubelle. Pour ajouter au mystère, le cercle est bordé d'un « Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ? ». Les cercles finiront par entourer des cadavres, qu'Adamsberg finira par démasquer.

L'ambiance est prenante. On voit les policiers patiner, suivre de fausses pistes, avant d'arriver au coupable. Mais cette arrivée est, comment dire… précipitée. Adamsberg sort de son chapeau une explication tellement sophistiquée qu'elle aurait bluffé Hercule Poirot ! le meurtrier est d'une intelligence démoniaque. Ça, c'est plausible. Mais qu'Adamsberg ait pu le démasquer par sa seule intuition, ça l'est beaucoup moins.

Donc, j'aurais dû être déçu. Mais le fait est que j'adore la personnalité d'Adamsberg ! Vraiment ! Pour certains aspects (je ne détaille pas…), je voudrais être comme lui quand je serai grand. Et si je me suis régalé, sans doute, c'est parce que je suis déjà grand. J'avoue qu'en sortant de ma lecture, j'aurais été incapable de vous en expliquer le dénouement. Il aurait fallu que je relise les derniers chapitres, mais j'avais la flemme… le gros de mon plaisir de lecture de ce roman-ci de Fred Vargas est venu d'Adamsberg. le reste, je m'en moque un peu. C'est dire combien ce commentaire est subjectif.
Commenter  J’apprécie          213
« Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ? »
Eh bien, moi, j'adore ! J'adore la poésie que Fred Vargas met dans les mots, les phrases et les personnages. L'intrigue est extrêmement bien ficelée.
J'ai décidé de lire les Fred Vargas dans l'ordre pour suivre les aventures de ces flics pas comme les autres…
J'avais découvert cette auteure en lisant son dernier livre, « L'armée furieuse » (des fois, je fais les choses à l'envers). J'avais été conquise par son style.
Pour les retardataires comme moi qui ne connaissent pas encore ce livre, quelques petits mots sur l'intrigue :
Adamsberg, nouvellement affecté à Paris, enquête sur un individu qui trace la nuit des cercles bleus dans les rues de Paris autour d'objets hétéroclites, accompagnés de cette phrase : « Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ? ». le commissaire, aidé de sa célèbre intuition et de Danglard, fait alors la connaissance de personnes qui pourraient toutes être impliquées dans cette affaire qui tourne au drame...
Lien : http://caromleslivres.canalb..
Commenter  J’apprécie          210
Je n'ai pas suivi l'ordre mais je découvre avec plaisir la première enquête du commissaire Adamsberg, un personnage bien à part, rêveur, peu organisé, qui dessine au lieu de prendre des notes pendant les interrogatoires et qui aime marcher sans réfléchir. Réfléchir = zéro idées!
On découvre notre commissaire hors norme sur la piste d'un homme étrange qui laisse des cercles bleus tracés à la craie autour d'objets disparates. Rien de bien grave jusqu'à ce que ce ne soit plus un objet mais un cadavre.
Une enquête très agréable, au rythme lent mais pleine de poésie.
Commenter  J’apprécie          202
Le commissaire Adamsberg a l'habitude d'être un peu dans les nuages mais là il atteint les sommets. Pire, il semble contaminer les autres. L'enquête menée à un rythme lent est néanmoins intéressante avec quelques fausses pistes. Mais qui pourra se plaindre qu'on ait parfois l'impression de tourner en rond quand on cherche un homme qui fait des cercles...
Commenter  J’apprécie          190
Depuis quatre mois, des cercles bleus surgissent la nuit, tracés à la craie sur les trottoirs de Paris. Au centre de ces cercles, un débris, un déchet, un objet perdu : trombone, bougie, pince à épiler, patte de pigeon… le phénomène fait la Une des journaux et intrigue quelques psychiatres qui théorisent un maniaque, un joueur.

Le commissaire Adamsberg (dont c'est la première apparition dans un roman de Vargas), lui, ne rit pas. Ces cercles et leur étrange contenu sont de mauvais augure. Il le sait, il le sent : bientôt, de l'anodin saugrenu on passera au tragique. Il n'a pas tort.

Fred Vargas est une fabuleuse conteuse, elle nous entraîne dans une langueur qui n'est que d'apparence. Elle balade le lecteur et doucement, les petites histoires rejoignent l'intrigue générale.
Une atmosphère inimitable.
Commenter  J’apprécie          180
Pourquoi celui-là et pas un autre ? Je ne sais pas, ils se valent tous de toute façon. Car Fred Vargas écrit avec un talent rare et constant. Ses personnages sont tous uniques et chacune de ses phrases a du style, elles ont été longuement mâchées avant leur expulsion. Dans le monde protéiforme du roman noir, avouez que ça nous change des sempiternels auteurs anglo-saxons, handicapés qu'ils sont, les pauvres, par leur pauvre langue de mécaniciens ou d'épiciers. Il faut choyer et vénérer Fred Vargas pour l'ensemble de son oeuvre, des comme elle, il n'en reste guère, hélas...
Commenter  J’apprécie          181




Lecteurs (18895) Voir plus




{* *} .._..