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3,82

sur 5222 notes
Livre du CDI.
Lu en deux jours de janvier 2020, dans une période où décidément seule Fred Vargas me dépayse.
Lecteurs de la Comtesse aux pieds nus, c'est ici qu'on rencontre pour la première fois le commissaire Adamsberg. Nous faisons sa connaissance en même temps que l'inspecteur Danglard et le personnage est pour le moins déroutant. Adamsberg. L'énigme qui résoud les énigmes.
Fred Vargas a donné vie à un personnage vraiment étrange, j'ignore s'il pourrait exister. En tout cas, il est loin de moi. Finalement, malgré le suspens bien ficelé et l'histoire intéressante et mystérieuse de l'individu, mauvais pour notre commissaire, qui trace des cercles bleus autour d'objets insignifiants sur les trottoirs et au coeur des rues sombres de la nuit parisienne, finalement ce sont surtout les portraits des personnages ainsi que leurs trajectoires qui rendent L'homme aux cercles bleus si particulier.
J'ai aimé, la Reine Mathilde cette océanographe passionnée et paumée à terre, cette scientifique capable d'étudier les humains comme des poissons. Elle est profonde et si bien décrite qu'on la voit prendre forme sous nos yeux.
Danglard, également, se dessine magnifiquement, une encyclopédie un brin teintée d'ivresse et de mélancolie. On a presque l'impression de partager sa table et son verre de blanc avec ses cinq enfants dont deux paires.
Camille, la petite chérie d'Adamsberg, manque un peu de consistance, mais c'est sans doute volontaire. Elle fait écho à son étrange amour.
Adamsberg ? Je ne l'ai jamais compris et c'est bien le but. Cependant, ce livre me parait le seul où on l'approche véritablement. Je ne parviens pas à décider s'il me plait ou s'il me gêne...
Bravo Madame Vargas, vous créez exactement le même sentiment de trouble dans le personnage et chez le lecteur. Une belle prouesse de littérature !
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Première apparition du commissaire Jean Baptiste Adamsberg. le style de Fred VARGAS éclate à travers ce roman policier.
On se sent dans la vie de tous les jours et l'on pourrait s'inclure dans l'histoire.

On y retrouve la complexité du personnage qu'est Jean Baptiste et on ne peut qu'être attaché à ce commissaire avec toutes ses interrogations sur la vie, ses pensées, ses rêveries.

Outre l'intrigue qui se déroule dans les rues de Paris, le mélange entre la dureté de la réalité et l'aspect "fantasmagorique" du fil de l'intrigue. On y retrouve des personnages hors du commun et paradoxalement , avec une vie tout à fait normale et quotidienne. Une grande réussite. A lire absolument.
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J'avais un souvenir de Pars vite et reviens tard comme une lecture agréable mais un peu fastidieuse ; j'ai voulu redécouvrir Fred Vargas par le début de sa série Adamsberg.
L'homme aux cercles bleus a confirmé le même ressenti : agréable mais un peu fastidieux.
Danglard trouve que la personnalité d'Adamsberg, nonchalant, sibyllin et charmant à la fois contamine l'ambiance du commissariat : pour le coup, elle contamine aussi le roman, sa narration et son écriture véhiculant les mêmes nonchalance et charme. Pendant qu'Adamsberg ne mène pas tant l'enquête qu'il se laisse mener, l'histoire se promène à travers une mosaïque de personnages excentriques et lunaires, aux dialogues qui empruntent à la théâtralité, et dont l'originalité les rend un peu tous suspects, et parfois un peu tous surfaits. le narrateur a une omniscience fluctuante, tantôt au fait des pensées décousues des uns ou des autres, tantôt à distance. Les digressions et les détails, insignifiants ou au contraire déterminants, sont autant éparpillés dans le récit que le commissaire est débraillé. En se laissant porter par le courant et en renonçant à chercher à trouver les cheminements des conclusions tortueuses d'Adamsberg avant lui, le charme de l'écriture et du personnage lancinants opèrent ; mais le fil étant souvent décousu, il peut se perdre cependant facilement.
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Un polar bien mené, une ambiance entre noirceur et ésotérisme, des personnages tourmentés, du rythme.

Que demander de plus ? Un Adamsberg un peu plus normal ? Je crois que ça ne le ferait pas même si je l'ai trouvé caricatural. En tout cas, Fred Vargas est dans ma playlist.
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Faire connaissance avec le commissaire Adamsberg quand on a déjà lu ses histoires dans le désordre est assez troublant.
C'est un peu comme entamer une analyse en croyant que le passé avait peu d'importance dans nos choix de vie !
Le personnage est insaisissable et déjà perspicace, son équipe a bien du mal à le comprendre, mais on sent déjà dans ce premier roman respect et émulation naître de ces personnages attachants.
Quant à l'enquête elle est menée avec psychologie et finesse sans effusion de sang/
L'autrice favorise la noirceur des êtres en apparences ordinaires et s'avère fine analyste.
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Le commissairre Adamsberg arrive a Paris pour prendre son poste, un homme distille des cercles bleus dans toute la capitale, Jean-Baptiste Adamsberg as tout de suite un mauvais pressentiment, en ce qui concerne ce fait, il sait très bien que cet individu va finir par commettre des meurtres.

J'ai tout de suite été envoutée par le flegme de l'énigmatique commissaire Adamsberg ou le flair est exceptionnel, de plus l'enquête est assez inhabituelle, un homme qui dessine des cercles bleus et qui laisse toujours une maxime " Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ?"
C'est une investigation assez tranquille, ou peu à peu les indices sont distillés, mais j'ai été très vite embarquer dans cette histoire peu commune, ou on se demande si vraiment ce commissaire est dans le vrai, car cet homme qui dessine des cercles bleus au premier abord n'est pas dangereux, plutôt un original qui as envie qu'on s'intéresse à lui.
On fait connaissance avec plusieurs autres personnages secondaires qui peu à peu nous fait rentrer dans la danse de l'intrigue, j'ai trouvé que c'était remarquablement amener on en à faire à une écriture qu'on pourrait détecter comme calme mais très incisive.
Le rythme est indolent, mais on est prise par la trame de l'investigation, qui est aussi assez hilarante par moment.
C'est mon deuxième titre de cet auteur, et encore c'est une excellente lecture, ou j'ai vraiment apprécié cette lecture qui n'est addictive et pleins de suspens mais justement une action lancinante mais qui monte en pression, au fur à mesure qu'on tourne les pages.
La fin est remarquable, dans les livres de cette auteure, il y a toujours une ambiance particulière, ou on est tout de suite impliquée dans l'univers qu'il nous amène à avancer à petit pas mais intensément.
Je n'hésiterais à continuer la découverte de cette auteure avec les autres livres que je possède dans ma pal.
Lien : https://www.nathlivres.fr/l/..
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Des personnages singuliers et toujours un commissaire époustouflant. Adamsberg est excellent sans être parfait, il sait s'entourer pour combler ses lacunes et c'est pour ça que je l'aime, il fait intervenir d'autres personnages, il a le contact facile même s'il est sylvestre.

Avoir du crime à Paris fait du bien, l'action plus proche le rend moins fictif à mes yeux, d'autant plus quand c'est bien écrit. Je veux du faux qui fassent vrai et c'est ce que j'ai eu. Ayant l'habitude de séries et livres US, ça fait du bien de retourner dans le pays. Les codes en devenaient parfois irritants, Fred Vargas a su les utiliser à bon escient pour me faire redécouvrir le polar à la française.

Des évènements banals s'intensifiés jusqu'à un premier meurtre, des destins se croisent faisant avancer l'intrigue au fil de leur rencontres fortuites ou voulues. Pas de précipitations ni de conclusions hâtives, quelques révélations personnelles pour rendre l'inspecteur plus attachant, plus torturé et surtout plus crédible, pas de fioriture non plus, pas le temps. La priorité d'Adamsberg c'est son travail au dépend de ses relations, on a quand même un peu plus d'indices que lui sur certaines personnes, l'avantage du lecteur.

Le noeud se dénoue délicatement, les secrets ressurgissent et le point final arrive. Comme pour Pars vite et reviens tard, ma précédente lecture, quand je le commence je le fini rapidement, je savoure chaque pages.
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De Fred Vargas : l'homme aux cercles bleus.

_Le commissaire Adamsberg après ses bons résultats dans les Pyrénées est muté à Paris dans le 5é arrondissement.
_D'intrigants cercles bleus, avec objets divers en leur centre sont dessiné la nuit.
Mais tout devient plus obscur quand des corps de victimes s'y trouve à leurs tours.
_Et voici notre commissaire à l'oeuvre avec sa lenteur et ses déductions surprenantes.

Bien mené ce petit thriller de 200 pages est sympathique à lire.
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Ecrit en 1991, c'est le premier des neuf romans policiers dans lesquels le commissaire Adamsberg mène ses enquêtes.
C'est la génèse ! Avec ses défauts et ses longueurs
Les débuts de ce personnage atypique si attachant et de celui, non moins bizarre, qui deviendra son adjoint, l'inspecteur Danglard.
J'aime cette ambiance des grandes enquêtes à la française.
L'écriture minutieuse de Fred Vargas, son humour et sa culture font de chacun de ses romans, une gourmandise à consommer sans modération !
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Après lecture, j'ai appris qu'il s'agissait de l'un de ses premiers romans... ceci explique probablement un style très spécial qui m'a dérangée : des phrases très longues, avec peu de ponctuation qui m'ont parfois obligée à relire à 2 ou 3 reprises pour être sûre d'en avoir saisi le sens !
Dommage ! car l'intrigue est recherchée et originale, avec toujours son commissaire fétiche dont la (fausse) bonhommie croisée avec sa nonchalance en fait un personnage attendrissant :-)
En Adamsberg, je vois un mélange de Colombo et de Hugo Boloren, le personnage de Victor Guilbert dans Douve, dont je trouve les circonvolutions du jugement (avec sa « bille ») assez proches de celles de Jean-Baptiste.
Dans cette enquête, les personnages secondaires totalement déjantés et improbables feraient presque trouver notre commissaire « normal » !
Je poursuivrai ma découverte de Fred Vargas dont les romans m'apparaissent assez « paisibles » en comparaison d'autres auteurs… 😉
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