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3,82

sur 5222 notes
Je peux enfin l'ajouter à ma panoplie de livres. Après en avoir entendu parler depuis tellement longtemps, je me sentais presque fautive de ne pas l'avoir lu.
Je comprends maintenant pourquoi tant de gens aiment : des idées drôles, des personnages finement observés et une construction suffisamment alambiquée pour ne pas nous donner en pâture le criminel dès le départ. Un langage fleuri et une prose qui s'amuse. Ceci dit, pour moi, c'est un peu trop construit, trop tarabiscoté, sans pour autant apporter des éléments réellement enrichissants. Je dois avouer de préféré les romans policiers de Henning Mankell, mais je vais en lire d'autres de Fred Vargas, afin de pouvoir me faire une idée plus précise.
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L' homme aux cercles bleus est le tome 1/10 de la série : Commissaire Jean-Baptiste Adamsberg. L'histoire est un peu lente à démarrer et le livre est plus court que les autres titres de la série que l'on peut bien sûr lire dans le désordre. Alors assurément des ronds étranges dessinés sur le sol à la craie “encerclants“ des objets hétéroclites et incongrus et ceci nuitamment, un personnage aveugle quelque peu agressif et déroutant, des personnages féminins surprenants et plutôt hors norme, la nonchalance ou la lenteur du commissaire, l'étonnement ou l'incrédulité de son second l'inspecteur Danglard-ils ne se connaissent pas bien encore mais il reviendra dans chaque aventure-tout cela va nous intriguer mais le rythme demeure un peu… lent, même quand un premier cadavre va se retrouver inscrit dans un nouveau cercle bleu…
Soyons rassurés le commissaire monte en puissance dès le 2é tome (L'homme à l'envers), plus encore dans le formidable tome 3 (Pars vite et reviens tard), et quant au tome 4 ( Sous les vents de Neptune) -que je n'ai pas lu encore mais c'est le prochain sur ma liste- il semble prometteur et les critiques sont excellentes!!! En tout cas un bon Rompol quand même qui démarre par une petite enquête rapide comme une mise en bouche et chemine doucement vers le dénouement ramassé dans les 50 dernières pages. A lire en se disant que les épisodes suivants seront plus denses plus forts plus spectaculaires! Début très prometteur donc et un 4 pour Fred Vargas, grâce à la fin éblouissante et vraiment extrêmement ingénieuse !!
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Des personnalités intrigantes, notamment Adamsberg et Mathilde !

J'ai été absorbée par les individualités et les liens entre elles, plus que par l'histoire de l'enquête qui est presque secondaire, j'ai dit presque car ce livre est tout de même un roman policier. le point fort de l'histoire est le relationnel entre les personnes et leurs particularités font d'eux des singularités. le commissaire Adamsberg est atypique, il me fait penser à Colombo. Mon personnage préféré est la chercheuse sous-marine Mathilde, folle, rêveuse, hors codes sociétaux. Si je l'a rencontre au premier abord elle me ferait peur mais deviendrait une amie boute-en-train.
La résolution de l'enquête est un peu tirée par les cheveux mais tous les liens entre les personnages sont fluides. Dommage que la phrase qui sert de fil conducteur aux meurtres n'est pas expliquée en conclusion de l'investigation.
Le récit se lit facilement et rapidement. Ce fut mon premier livre de cette auteure.

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Depuis plusieurs mois, des cercles bleus sont tracés à la craie sur les trottoirs de Paris. Ils entourent des débris, des déchet ou des objets perdus et sont accompagnés d'une phrase : « Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ? ». Si les Parisiens sont intrigués ou amusés, le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg, arrivé depuis peu au commissariat du 5ème arrondissement, sent que ces traits annoncent une catastrophe. Un matin, on retrouve une femme égorgée au coeur d'un cercle...

Je souhaitais faire un premier pas dans l'univers de Fred Vargas, une auteure qui connait un grand succès critique et public. Elle vient notamment d'être désignée comme l'écrivain francophone le plus lu en 2017. J'ai choisi le premier roman où apparaît le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg : "l'Homme aux cercles bleus". J'ai opté pour la version audio du roman et heureusement, sans quoi le livre m'aurait vraisemblablement déçu. La voix de Jacques Frantz offre un rythme et une intonation qui collent parfaitement à l'ambiance du récit. J'ai donc "plongé" dans l'histoire et je me suis moins arrêté sur certains aspects qui m'auraient déplus à la lecture. Ce roman de "genre" manque d'originalité, c'est un panachage entre Simenon et Pennac. Adamsberg est un policier peu ordinaire qui se fie à ses facultés intuitives. Sa méthode empirique est longuement décrite, contrairement à celle d'un Maigret qui est suggérée en quelques mots. Pour épaissir le trait, son collège Danglard est son contraire, il ne croit qu'aux faits et aux preuves et se méfie de l'intuition. le côté Pennac, c'est cette foule de personnages baroques et cette intrigue croquignolesque dans laquelle il ne faudra chercher aucune vraisemblance. Mais il faut avouer que le roman a de nombreux atouts : des traits d'humour, des trouvailles, des personnages pittoresques et des rebondissements Si ce n'est pas un livre transcendant, je le considère comme la première pièce d'un univers qui mérite d'être exploré.
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Challenge plumes féminines 2023 – n°2

Cet item m'a permis des retrouvailles avec le commissaire Adamsberg dont c'est le 1er tome de ses enquêtes. Ne l'ayant pas en papier, j'ai pu le « lire » via youtube.

Ça a été un grand plaisir de le retrouver et de le découvrir dans sa 1ère enquête parisienne après sa nomination de commissaire. On y rencontre également Danglard et ses enfants, Camille et sa mère, ainsi que certains personnages emblématiques de cette série. Je lis enfin le 1er tome de celle-ci alors que le dernier vient de sortir. Ce tome et cette enquête sont très originaux. le titre aurait pu laisser présager cela mais j'étais loin de m'imaginer une enquête pareille. Danglard découvre son commissaire dessinateur et rêveur pour résoudre l'énigme proposé par l'homme aux cercles bleus. Adamsberg découvre son 1er adjoint cultivé mais n'aimant pas les cadavres et inapte au boulot à partir de 15h. Ils forment néanmoins une bonne équipe, ils vont mettre un peu de temps à s'accorder pour cette 1ère enquête où les faux-semblants sont de rigueur. J'étais loin de me douter de sa résolution malgré quelques indices laissés par Adamsberg, comme d'autant de petits cailloux laissés par le petit Poucet. Difficile d'en dire plus sur cette étrange enquête sans en dévoiler trop car celle-ci est très courte (moins de 300p).

comme vous l'aurez compris, ce 1er tome a été un gros coup de coeur comme les 2 précédents écoutés l'an dernier. Je commence vraiment à apprécier la tournure d'esprit d'Adamsberg et sa façon de résoudre des enquêtes atypiques et épineuses. Dès que je peux, je me lance dans la suite de cette série que l'on peut prendre dans n'importe quel sens et ce, sans aucun problème par rapport aux relations entre Adamsberg et les membres de son équipe. Ça ne gêne pas du tout pour la compréhension de l'ensemble. Malgré un raté pour ma part, je conseille très fortement de découvrir ce commissaire hors norme et son auteure française.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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" Douze capsules de bière, une cagette de légumes, quatre trombones, deux chaussures, une revue, un sac en cuir, quatre briquets, un mouchoir, une patte de pigeon, un verre de lunette, cinq carnets (...) " : le début d'un long inventaire à la Prévert – les ratons-laveurs en moins – Tout ces objets découvertes pêle-mêle , un à la fois, sur le pavé parisien dans des cercles de craie bleue, portant la mention : " Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ".
Mais là où le poète et le titi parisien voit Prévert, le Commissaire Jean-Baptiste Adamsberg, nouvellement nommé à Paris, voit Shakespeare – ou Bradbury pour ceux qui suivent mes critiques et que je remercie - " grand maleurté est à nos trousses ". Car un jour au centre du cercle c'est le cadavre d'une femme que l'on trouve. S'est-on servi du travail de l'artiste pour lui faire endosser le crime ou s'est-il donner la peine de se concocter une sorte d'alibi fantasgoriquement alambiquée ?
Un autre inventaire s'inscrit dans cette intrigue : " Un flic qui aurait dû être pute, un aveugle mauvais comme une teigne mais caressant, un byzantiniste cercleur (...) ", une célèbre océanographe qui suit les gens dans les rue de la capitale, un inspecteur alcoolique et ses deux paires de jumeau plus un qui n'est pas de lui et moins une épouse partie avec un autre... Une histoire simple en perspective.

Jean-Baptiste Adamsberg m'énerve. Il poursuit ses enquêtes sans les mener. Il griffonne de petits dessins, il fait de longues balades, il laisse à ses subordonnés des consignes sibyllines... Il est indéfinissable – on le dit " sylvestre " qu'en penser ? - incompréhensible, débraillé. Presque schizophrène, ne l'admet-il pas lui-même : " Ils étaient trois : Jean-Baptiste d'un côté, Adamsberg de l'autre et l'homme public Jean-Baptiste Adamsberg. " Entouré de personnages originaux en diable. Tous engoncés dans le même costume de demi-vérités. le Commissaire nous mène à la conclusion a priori sans efforts,sans doutes, ni certitudes. Même le temps ne semble pas avoir de prise sur lui – n'est-il pas amoureux d'un jeune femme qu'il n'a pas vu depuis presque dix ans ? -

Je ne connaissais pas Fred Vargas. Je pensais que sa célébrité et celle de son Commissaire m'assurait de passer un bon moment. Mais le style tout en détour et l'insaisissabilité de son héros ne m'ont pas permis de réellement adhérer à l'intrique. La conclusion ne m'ayant tiré aucune réactions : stupéfaction, félicitation, déception...
Adamsbergesque finis-je. Peut-être est-ce tout le talent de Fred Vargas. Alors ce sera sans moi...

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Lorsque j'ai trouvé ce roman dans une boite à livres, je l'ai saisi sans hésiter, car j'avais déjà lu des ouvrages de Fred Vargas et en était satisfaite. Alors, ma déception est grande à la lecture de "L'homme aux cercles bleus", je n'ai pas été captivée, trouvant l'histoire assez brouillonne, compliquée en plus par une histoire sentimentale du commissaire en charge de l'enquête policière. Un commissaire brouillon, lent, pas soigné, un inspecteur carburant au vin blanc, une scientifique déphasé, un aveugle désagréable, une vieille fille qui cherche l'homme de sa vie dans les petites annonces, un inconnu qui parcourt Paris pour tracer des cercles sur le sol avec une craie bleue... Drôle de cocktail, pour une histoire qui traîne en longueur et que je n'ai pas trouvée passionnante.
Déception.
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Mon premier Fred Vargas.
Découvert grâce à ma Belle Maman. :)
Sans doute pas le dernier.
Au début j'ai pensé être tombée dans une maison de fous. Mais non, pas du tout...
Le commissaire Adamsberg, un ovni dans lequel j'ai visualisé le frère de Columbo ( lent, mou, toujours à penser mais pas fort....) Il arrive à faire perdre pied à son adjoint, Danglard. Lui il raisonne, Adamsberg, .... heu on sait pas.
Mathilde, une insolite personne, qui découpe les semaines en tranches. (y'en a 3 selon elle, selon moi... plus :D)
Et j'en passe.
J'ai adoré. Même si les lentes pensées et reprensées du commissaire m'ont mises sur les dents pour trouver l'assassin!!!! Encore un auteur qui me mène par le bout du nez...
A lire si vous êtes fans, ou non!
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❤️ 📜𝕸𝖔𝖓 𝖗𝖊𝖘𝖘𝖊𝖓𝖙𝖎📜 ❤️


« Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ? »
c'est la phrase écrite à la craie dans un cercle bleu sur le trottoir de Paris ,dans divers arrondissements .Dans ce cercle il y a toujours un objet hétéroclite,,ou un petit animal mort, une souris , ou autres , ensuite un chat!! eh eh !! eh!!
Puis vient ce qu'il faut s'attendre , un corps humain !!!
Voila un peu la trame de l'histoire que le commissaire Adamsberg doit résoudre avec son acolyte Danglard (toujours un peu alcolo dommage) et bien d'autres personnages , qui sont dans la brigade de police .
Qui est celui qui trace ces cercles à la craie ,la nuit ? la chasse commence.
Bien sur vous avez compris !il y a un premier meurtre,une femme qui se retrouve
égorgée au milieu du cerle . Ouf!! quelle chaleur!!
Comme à chaque fois les personnages :Adamsberg ,Danglard,camille, Mathilde, etc... ont des traits de caractères très forts qui se répercutent dans des joutes verbales ,des réflexions ,des silences intenses
Et dans tout ça , ah!! si il n'était pas là , notre fameux Adamsberg avec son flgemme , ses idées fixes
sa nonchalance qui gribouille toujours sur du papier, ,ses interrogations inutiles ses méandres dénuès de sens.
Il fonctionne au flair , aux odeurs.Il semble toujours hors course !
mais ce n'est que une sensation que nous lecteur l'on se fait!,Car Adamlsberg est un homme du silence constructifs
le petit truc qui va tout foiré pour l'assassin , il le cherche , il le sent et le découvre .
Tout cela agace ses collaborateurs ,le pauvre Danglard ! il désespère! donc il boit.! zut!
Tout cela forment une ambiance rocambolesque, pleine d'humour, de poésie parfois, sur un fond d'évènements macabres.
Puis d'un coup !! Alors que moi lecteur je baille un peu! par la lenteur de l'enquête!
Patatrac !tournicoti,tournicota!!le Commissaire se reveille ,donne des ordres brefs , mets en marche ses hommes
allez tous aux voitures on fonce et ,moi aussi ,je remonte mon oreille!et je les suis,(oui car depuis le premier meurtre il se passe pas mal de temps )
on s'embarque dans ses pages qui défilent à présent.
Tout est dans le style , très spécial de Fred Vargas Rentrer lentement, dans l'histoire avec ses petites anecdotes ,
s'imprégner de tout et laisser migoter le lecteur , donc moi ! qui n'arrive pas à trouverle dénouement . Jamais !
C'est Adamsberg ,noblesse oblige qui nous diras qui ? quoi ? Pourquoi ?
et l'amour dans tout ça ?vous verrez bien après la lecture ,il viendra ! il viendra.
Tiens je sens comme une odeur de vinaigre ? ou de pomme pourri ? tiens! tiens! tiens.
Vous la sentirez vous aussi!!
allez bonpolar!! un livre qu'il faut lire .
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Des cercles tracés à la craie bleue fleurissent depuis quelques mois sur les trottoirs de la capitale, attisant la curiosité des médias et des habitants qui semblent plutôt s'en amuser. Mais lorsqu'en lieu et place des traditionnels objets abandonnés, on retrouve un corps de femme sauvagement égorgée, la plaisanterie tourne court.
Cet opus voit l'arrivée du commissaire Adamsberg, fraîchement muté sur Paris et encore auréolé de ses récents succès. Un flic atypique, rêveur et intuitif qui devra collaborer avec Danglard, inspecteur cartésien accroc au vin blanc, tentant d'élever comme il peut une ribambelle de gosses.
Avec l'association de ces deux héros, Vargas franchi un cap: en sus de l'intrigue originale et des personnages décalés caractéristiques de son univers, l'enquête est un formidable prétexte aux joutes verbales de haute volée, dialogues surréalistes et autres "saillies drolatiques".
Un roman bien mené, porté par un duo qui fonctionne à merveille et un portrait tout en nuances d'un héros éthéré, qui, de par sa personnalité et ses zones d'ombre, emporte d'emblée l'adhésion du lecteur.
Vivement le prochain.
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