Sur la dalle

Et voilà terminée la lecture des dix volumes de la Série: Commissaire Jean-Baptiste Adamsberg , de l'étonnante Fred Vargas.
Sur la Dalle, 10é opus donc, publié six ans après Quand Sort la Recluse, est un très très grand Vargas, un petit chef d'oeuvre, un excellent Rompol ! Un peu familier maintenant de ce commissaire « pelleteur de nuages » j'ai traqué le coupable durant ces 509 pages, j'ai soupçonné absolument tout le monde sauf… le véritable assassin…! Magistral! Une enquête plus « sérieuse » que d'habitude -ou un peu moins exotique- mais avec un hérisson un âne un fantôme un boiteux et beaucoup de puces, nous sommes plus que jamais chez Vargas! L'enquête ou plutôt les enquêtes qui s'enchevêtrent sont fortes, inattendues, étranges, elles nous tiennent en haleine d'un bout à l'autre de ce livre attachant, saisissant et touchant à la fois. Car le commissaire Adamsberg est calme, détendu, rêveur, pacifique, tendre et sympathique, mais terriblement efficace comme peut-être l'autrice qui l'a fait naître sous sa plume! A lire absolument pour tous les amateurs du genre!

Drôle de titre pour le dixième polar de la série Adamsberg, une suite agréable pour les amateurs heureux de retrouver la folle équipe du lunatique commissaire.

L'histoire démarre tranquillement avec Adamsberg qui recueille un hérisson victime d'un « hit-and-run ». Il a conduit la pauvre bête chez le véto en s'informant régulièrement de son état par la suite.

L'intrigue se déplace ensuite en Bretagne, dans un village fictif qui abrite un descendant De Chateaubriand et toutes sortes de superstitions. On aura un tueur revanchard, des histoires de harcèlement scolaire et même une bande de malfrats aux multiples talents.

Et on aura les enquêteurs, dont ce commissaire qui divague, on dit même qu'il extravague et a de la difficulté avec les mots, une policière tellement forte qu'elle peut casser de menottes ou battre tout le monde au sprint et un informaticien doux mais hypersomniaque.

Un polar où il faut accepter que ce soit improbable, loufoque sans être vraiment drôle, comme d'éviter de marcher sur les lignes du trottoir pour ne pas attirer le malheur peut être considéré comme loufoque.

C'est aussi un livre où on trouve des remarques subtiles et un joli plaidoyer pour la rêverie et la méditation.

Malgré les crimes sanglants, une plaisante lecture estivale.

Quel bonheur de retrouver Adamsberg et toute son équipe tellement disparate mais au final, tout ce petit monde s'assemble pour former un groupe homogène et efficace. Et Violette ! Je suis "in love" avec elle. Elle est tellement exceptionnelle et je trouve toujours qu'on ne la voit pas assez...
Comme d'habitude, tous les personnages (principaux, secondaires et même tertiaires) sont hyper travaillés. Chacun avec leurs qualités et leurs défauts. Très humains au final et donc tellement attachants ou détestables. Et les romans de Fred Vargas ont cette particularité qu'à la fin, on regrette presque que le coupable aille derrière les barreaux.
L'écriture reste truculente, parfois très lente et la page d'après, elle nous emporte au fil des rebondissements.
L'enquête est tortueuse. On a parfois l'impression de s'embourber mais heureusement, notre cher commissaire est là et c'est avec reconnaissance qu'on s'allonge sur un dolmen avec lui.
Encore un excellent moment de lecture, mais vraiment dommage qu'il faille attendre si longtemps entre 2 tomes.

Lire Vargas c'est accepter implicitement un pacte de lecture qui peut se résumer en quelques phrases : une histoire absolument pas crédible qui a quelque chose à voir avec le conte, la légende, le mythe même ; des personnages qui ont tous une caractéristique particulière : le narcoleptique (Mercadet), la surpuissante (Violette Retancourt), le gars d'une humanité hors norme qui a l'air complètement à côté de la plaque : il ne sait pas prononcer certains mots, dit constamment « je ne sais pas », aime dessiner, s'allonger sur un dolmen, mettre les pieds dans l'eau et s'attache à un hérisson (Adamsberg bien sûr), le cultivé : lettres, histoire, architecture (le chef Danglard) …
Il se trouve que l'histoire se passe à notre époque mais franchement, si on enlevait les téléphones portables et les ordis, elle pourrait très bien se passer au 19e siècle voire au Moyen-Age…
Ajoutez à cela des bestioles (puces ici, araignées ailleurs…) Bref, si l'on accepte toutes ces bizarreries qui à mon avis font précisément tout le charme des romans de Vargas, on adore. Et je fais partie de ces gens qui adorent tout en comprenant parfaitement ceux qui détestent.
Alors ce dernier Vargas ? J'ai beaucoup aimé. de toute façon, il suffit que je retrouve tous ces personnages, je me laisse porter, peu importe l'intrigue (je me suis comme d'habitude paumée dans les personnages mais c'est sans importance), peu importe le lieu (ici un bled près de Combourg, où l'on retrouve trois quatre clichés bretons pour planter le décor : le dolmen, le chouchen et... le sosie De Chateaubriand…)
Voilà, je vous aurai prévenus…
Un flic qui propose à un autre flic mal dans sa peau d'acheter un âne parce que ce dernier a toujours adoré les ânes… moi je succombe … Franchement, je dois être aussi déjantée que Vargas…
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/

6 ans sans Adamsberg, et j'ai dévoré ce livre en 3 jours, j'aurais aimé le faire durer, savourer ces retrouvailles, mais le besoin de savoir a été le plus fort. Plongée au coeur de ce petit village breton, avec des personnages extrêmement attachants, je n'ai pas vu le temps passer.
Encore une fois, le commissaire va pelleter des nuages, allongé sur un dolmen cette fois, et creuser ses idées qui le démangent, comme une puce, encore une fois mise à l'honneur. Car qui s'intéresserait à quelques piqures si ce n'est Adamsberg?Retancourt et sa formidable puissance sont ici très bien employées, et ses exploits feront date dans les annales policières. Si Danglard est assez absent de ce roman, malgré ça le charme reste intact pour moi.
Dans ce village, où le descendant De Chateaubriand exerce la profession de sosie de son ancêtre, un meurtre est commis et celui-ci devient le suspect principal. Adamsberg, croyant à un coup monté, va faire son possible pour découvrir le véritable assassin. Toutefois c'est une véritable série de meurtres qui vont se dérouler. Et cette traque leur fera croiser le chemin d'une bande sans scrupule. Deux types de criminels vont tenter d'abattre Adamsberg. Les durs, caïds aux méthodes américaines, et le discret, plein de fêlures, celui qu'on ne soupconne pas.
Et puis tous ces personnages qui ont chacun leur grain de folie, tellement humains, qu'il est impossible de ne pas les aimer.
J'ai passé un excellent moment avec ce roman et j'espère pouvoir lire encore de nombreuses aventures de la brigade d'Adamsberg.

Adamsberg et son équipe habituelle de collaborateurs se retrouvent en Bretagne près de Combourg pour élucider un meurtre et disculper l'ancêtre De Chateaubriand.
Aidés par le commissaire Mathieu et son équipe avec qui il a déjà collaboré , nous les suivons dans leur tumultueuse et sanguinaire enquête, ponctuée de repas copieux et d'amitié naissante.
Un long roman bien mené avec des rebondissements à chaque chapitre sans temps mort ni digressions inutiles.

Du polar romanesque, quasi poétique.
C'est pas noir, c'est nocturne.
C'est Vargas.
On l'attendait depuis si longtemps, le retour du commissaire Adamsberg. Allongé sur son Dolmen, je ne l'ai pas trouvé vieilli (ouf), presque plus bavard qu'à l'accoutumée (j'ai aimé), nouvellement entouré d'un petit jeune Mathieu (j'ai apprécié). le regard neuf de cet acolyte sur Adamsberg est bien mené, il nous emporte dans une ambiance qu'on avait (un peu) oublié. Quel talent cette Fred Vargas, que ses personnages soient taillés dans le roc ou dans la glaise, on ne peut pas les confondre, on les reconnait immédiatement, on les adore toujours. Et cette atmosphère … à lire d'une traite ! Vous l'aurez compris, je suis fan …

Sur la dalle (n°15)
Quand sort la recluse (n°14)
Temps glaciaires (n°13)
L'armée furieuse (n°12)
Un lieu incertain (n°11)
Dans les bois éternels (n°10)
Sous les vents de Neptune (n°9)
Coule la Seine (n°8)
Pars vite et reviens tard (n°7)
L'homme à l'envers (n°6)
Sans feu ni lieu (n°5)
Un peu plus loin sur la droite (n°4)
L'homme aux cercles bleus (n°3)
Debout les morts (n°2)
Ceux qui vont mourir te saluent (n°1)

Un très bon moment de lecture. Contrairement aux autres livres policiers que j'ai pu lire récemment, ici, l'auteur se concentre davantage sur ses personnages, sur l'histoire de l'enquête et le paysage qui entoure le commissaire Adamsberg.
Impossible, bien sûr de deviner qui est le meurtrier avant la fin, mais au fur et à mesure des pages, j'étais plus absorbée par le passé de Louviec.
Très belle lecture.

Je suis une fan presque inconditionnelle d'Adamsberg et j'ai beaucoup plus apprécié ce tome que le précédent (dans le précédent Adamsberg était en conflit ouvert avec son équipe alors que là tout est rentré dans l'ordre et la coopération est efficace et dans la bonne humeur.)
Bonne humeur relative quand même car la Team Adamsberg se coltine un serial Killer, qui plus est loin de sa base car 90% de l'intrigue se passe près de Rennes.
Les grands moyens sont déployés, Adamsberg s'installe près d'un dolmen et sent des bulles remonter à la surface, Retancourt pique des sprints invraisemblables mais j'y ai cru quand même, Mercadet hacke le système d'info du ministère, Johan, l'aubergiste, s'occupe de restaurer tout ce petit monde.
J'avoue avoir repris du chouchen….

J'étais contente de retrouver Adamsberg et son équipe cette fois appelés en Bretagne mais j'ai eu du mal à rentrer dans le récit tout comme le commissaire semblait chercher une piste...
Un village à l'aubergiste dévoué, au sosie De Chateaubriand fatigué, au Bossu malheureux, à la langue de vipère, gourou d'une troupe d'Ombreux, est le siège de meurtres suspects.
En enquêtant, Adamsberg et son collègue local qui contrebalance par son efficacité le flou du héros, vont trouver des piqures de puces, des embryons écrasés dans l'oeuf, un faux gaucher, une ancienne troupe d'enfants tortionnaires, l'héritage d'un milliardaire américain... sans aucun lien apparent sauf que...