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EAN : 9782253003106
215 pages
Le Livre de Poche (01/01/1967)
3.99/5   1003 notes
Résumé :
Sous l'Occupation, une famille française est contrainte de loger Werner von Ebrennac, un officier allemand : c'est un homme de grande culture, souriant, sensible et droit.

Pourtant, soir après soir, le nouveau maître du pays ne trouvera que le silence obstiné de ses hôtes, un silence au creux duquel apparaît toute "la vie sous-marine des sentiments cachés, des désirs et des pensées qui luttent".

Le Silence de la mer, devenu un classiq... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (78) Voir plus Ajouter une critique
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Une magnifique foire aux livres dans un des plus beaux villages de France... Robila m'offre le silence de la mer de Vercors, que je n'ai encore jamais lu...
J'ai de la chance : "ce livre est devant moi". Je comprends maintenant pourquoi.
Ce petit texte, intense, plonge le lecteur dans le désarroi. Ici, en effet, ce ne sont pas les mots mais c'est le silence qui parle. Tout se joue dans un non-dit, dans un ce qui ne peut pas se dire... Les désirs et des pensées se heurtent à l'implacable réalité de la guerre.
Trois personnages. Un même lieu. Un même lieu pour trois personnages dont le regard de chacun peut être une inquiétude, une sérénité, et aussi, une confidence...
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Vercors est le nom de guerre (de résistance) de Jean Bruller , qui a écrit cet ensemble de nouvelles entre 1941 et 1945.
Ce sont huit textes relatifs à la guerre, bien sûr, mais surtout aux sentiments, aux comportements pendant ce genre période pour le moins trouble.
Il n'est pas question ici de raconter ou résumer ces nouvelles. Il faut les découvrir.
Vercors rend en quelque sorte un hommage à l'honneur, quelle que soit sa forme ou sa patrie.
Ce livre est devenu un classique mais je ne crois pas qu'il soit encore beaucoup étudié aujourd'hui.
Ce sont pourtant des nouvelles qui pourraient être la base d'une transmission aux jeunes générations de ce que sont ces périodes de guerre. Partant d'exemples précis, on pourrait généraliser la situaton pour expliquer ce que ressentaient les différentes parties à l'époque.
Tout cela est de plus, extrêmement bien écrit. J'avais lu ce texte il y a bien trente ans et cette relecture m'a fait du bien.
C'est un incontournable assez facile. Conseillez-le à tous.
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« Vercors » n'est autre que le nom de résistant et le pseudonyme de Jean Bruller, illustrateur. Il fonde en 1941, une maison d'édition clandestine avec Pierre de Lescure. Une petite maison d'édition qui deviendra grande : il s'agit rien moins que « Les Editions de Minuit »…
Les Editions de Minuit, qui publient en 1942, un premier texte de Jean Bruller/Vercors : « le silence de la mer ».

Nous sommes au bord de la mer en 1941, au début de l'occupation. Dans la maison d'un village comme il y en eut tant dans la France occupée vivent un vieil homme et sa nièce. La maison est réquisitionnée : un officier allemand, Werner von Ebrennac, occupera une chambre au grand dam des habitants du lieu.
Le vieil homme et sa nièce s'enferment alors dans un mutisme forcené, malgré les tentatives de l'officier ; un officier élégant tant dans la forme que dans le fond : il est cultivé, francophone et francophile…et plaide en faveur du retour de l'Allemagne à ses vraies valeurs ; celles de la culture...

Dans le « Chanteur du silence » , Julos Beaucarne évoque « le va-et-vient du silence dans le spectre duquel se cachent toutes les musiques »… il y a fort à penser qu'ici le silence du vieil homme et de sa nièce contient toutes les formes de réprobation et de résistance face à l'occupant. Au même titre que le blanc n'est autre qu'un mélange invisible de toutes les couleurs visibles, ce silence pourrait bien être, ici, le fruit du mélange inaudible de tous les cris de révolte …

Bref, un petit opuscule à lire et à relire quand on est convaincu que la culture partagée reste et restera le ciment de l'entente entre les peuples.
Quelques adjectifs ; un texte : court, très court, élégant, émouvant, poignant…
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Plus que tout autre livre, le Silence de la Mer m'a amenée au coeur de la deuxième guerre mondiale et de la Résistance... d'où une lecture oppressante, et même désagréable, désagréable non pas par le style ou la qualité mais par tout ce que cette écriture ressasse et agite d'indignation et de violence.
A ma grande surprise, le Silence de la Mer n'est qu'une nouvelle parmi quelques autres ici; j'en imaginais la lecture facile et rapide mais ce recueil, finalement, m' a paru indigeste et je suis heureuse de l'avoir - rapidement- fini.
Non pas que les thèmes soient soporifiques, au contraire. Un Allemand sensible, musicien, s'impose -malgré lui - dans la maison de deux Français, comprend leur silence tout en croyant au bien de cette guerre. Un enfant est confronté à la déportation de ses parents sans vraiment rien y comprendre. Un homme ne supporte plus les tortures et les massacres commis sur ses contemporains...
Les thèmes sont âpres et l'écriture tellement ancrée dans le présent de cette guerre qu'on y plonge tête la première... le choc est dur, l'expérience est rude.
Le Silence de la Mer est le premier roman - et le plus grand succès - des Editions de Minuit, créées dans la clandestinité pendant l'Occupation. Vercors, nom de résistant de Jean Bruller, a écrit ces nouvelles dans les années 40, à vif. On se demande ce qu'il a pu ressentir et vivre pendant les cinquante années restantes de sa vie après guerre, comme tant d'autres...
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LE SILENCE DE LA MER
VERCORS 1942
Vercors, de son vrai nom Jean Bruller, est avant-guerre un dessinateur, graveur et illustrateur très réputé. Son premier texte le Silence de la mer est publié en 1942 sous le manteau, dans la clandestinité. C'est à cette occasion que sont créées les éditions de minuit. Démobilisé à l'été 1940, il se réfugie dans sa maison De Villiers sur Morin; en 1941 Bruller devient Vercors et grâce à Pierre de Lescure entre en contact avec l'Intelligence Service. Leur groupe est assez rapidement anéanti .C'est alors qu'il se tourne vers l'écriture. Les éditions de minuit permettront la publication de textes littéraires dans un esprit de résistance civile permettant à de nombreux écrivains restés sur le sol français de continuer à écrire dans la dignité. Paul Eluard, entre autres, joua un rôle important dans la direction littéraire des éditions de minuit.
Cette nouvelle, symbole d'une résistance à l'occupation allemande, prône un Pacte du silence. Traduite dans plus de 7O langues, adaptée de très nombreuses fois au cinéma, elle est un condensé de tout ce que Vercors souhaitait.
Pas de fatalité, chacun doit rester digne, ce pacifiste convaincu, homme de gauche, a dès le départ été convaincu de la nécessité absolue de s'opposer à Hitler et à sa vision d'un monde nouveau !
Werner von Ebrennac, officier de l'armée allemande, est logé dans une maison bourgeoise. Y vivent l'oncle et sa nièce. Quand l'officier arrive et se présente à eux, c'est un silence absolu qui l'accueille. Au lieu de s'énerver et de s'insurger sa réaction est à l'inverse pleine de respect voir d'admiration .Chaque soir il va venir se réchauffer auprès de leur cheminée et monologuer. Il parle de lui, de la musique qu'il veut composer, de son amour de la France qui grandit chaque jour. Sa première permission lui permet enfin de monter sur Paris. Plein de rêves, il s'y rend le coeur joyeux et en revient meurtri désabusé,, je dirais même désespéré.
Un texte court mais d'une telle force que vous en restez sonné. Cette nouvelle fait partie des 200 plus grands textes du XXème siècle.

LA MARCHE A L'ÉTOILE.
25 décembre 1943 12ème volume des éditions de minuit

Dans cette nouvelle, 2 parties : la première raconte comment, poussé par son amour inconditionnel de la France, Thomas Muritz a quitté sa Moldavie natale pour venir à Paris voir enfin le pont des Arts. A travers cette aventure c'est à son père Louis Bruller que Vercors rend un vibrant hommage ; la seconde est une dénonciation sans équivoque de l'antisémitisme et de la responsabilité du régime de Vichy dans l'application des décisions de l'occupant.
Presque deux années séparent la publication de ces deux nouvelles et la seconde est beaucoup plus dénonciatrice dans le ton, dans la forme et surtout dans le fond. Fidèle à lui-même Vercors refuse de mentir à ceux qui le lisent et en dévoilant clairement le rôle actif de la gendarmerie française dans l'exécution de nombreux juifs il pointe du doigt la politique du Maréchal Pétain et de ses sbires mettant ainsi en évidence sa responsabilité pleine et entière.


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Citations et extraits (66) Voir plus Ajouter une citation
Il était devant les rayons de la bibliothèque. Ses doigts suivaient les reliures d’une caresse légère.

- « …Balzac, Barrès, Baudelaire, Beaumarchais, Boileau, Buffon… Chateaubriand, Corneille, Descartes, Fénelon, Flaubert… La Fontaine, France, Gautier, Hugo… Quel appel ! » dit-il avec un rire léger et hochant la tête. « Et je n’en suis qu’à la lettre H !… Ni Molière, ni Rabelais, ni Racine, ni Pascal, ni Stendhal, ni Voltaire, ni Montaigne, ni tous les autres !… » Il continuait de glisser lentement le long des livres, et de temps en temps il laissait échapper un imperceptible « Ha ! », quand, je suppose, il lisait un nom auquel il ne songeait pas. « Les Anglais, reprit-il, on pense aussitôt : Shakespeare. Les Italiens : Dante. L’Espagne : Cervantès. Et nous, tout de suite : Goethe. Après, il faut chercher. Mais si on dit : et la France ? Alors, qui surgit à l’instant ? Molière ? Racine ? Hugo ? Voltaire ? Rabelais ? ou quel autre ? Ils se pressent, ils sont comme une foule à l’entrée d’un théâtre, on ne sait pas qui faire entrer d’abord.

69 – [Le Livre de poche n° 25, p. 28]
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L’impuissance

La nouvelle se déroule durant la seconde guerre mondiale. Le narrateur se rend chez son meilleur ami, Renaud, pour lui annoncer la mort de Bernard Meyer, un homme pour lequel ils avaient beaucoup d’estime. En colère contre l’humanité, Renaud s’apprête à bruler tous ses livres.

- Renaud, Renaud, m’écriai-je, tu n’as pas ton sang-froid. Attends. Ecoute-moi. Que vas-tu faire ? A quoi rime cet holocauste ? Qui donc vas-tu punir ? Toi, une fois de plus, et quand...
Il m'interrompit et cria
- Non ! Il secoua la tête. Moi ? Me punir moi ? D'une main il sembla balayer ces mots et tout à coup se pencha vers mon visage. Non, non... cria-t-il et il me lança dans la figure : Le mensonge ! Il répéta, il hurla du plus fort qu'il pouvait : Le men-son-ge !
Je crus qu'il m'accusait.
- Qui ? protestai-je. Quel mensonge ?
Prit-il garde à ma question ? Probablement pas tout de suite. Il continuait sur le même ton de colère furieuse
- Le plus grand, le plus sinistre mensonge de ce monde sinistre ! Mensonge ! Mensonge ! Mensonge ! Lequel dis-tu ? Tu ne sais pas, vraiment ? Oui, oui, je vois ce que c'est. Tu en es, toi aussi, tu en es comme j'en étais. Mais je n'en suis plus, c'est fini. Adieu, n-i-ni fini, j'ai compris ! cria-t-il dans un éclat de rage exaspérée et il se détourna vers le bûcher et fit un pas.
Je le rattrapai par la manche. Mais ce fut lui qui m'entraîna et en trois sauts nous fûmes auprès de l'amoncellement. Il y donna un coup de pied et je vis voler en l'air la Chartreuse de Parme. Et tout à coup il agrippa mon épaule, et m'obligeant à me pencher sur ces trésors accumulés
- Mais regarde-les, cria-t-il, et salue-les donc, et bave-leur donc ton admiration et ta reconnaissance ! A cause de ce qu'ils te font penser de toi-même. Puisque te voici, grâce à- eux, un homme si content de soi ! Si content d'être un homme ! Si content d'être une créature tellement précieuse et estimable ! Oh ! oui : remplie de sentiments poétiques et d'idées morales et d'aspirations mystiques et tout ce qui s'ensuit. Nom de Dieu, et des types comme toi et moi nous lisons ça et nous nous délectons et nous disons : « Nous sommes des individus tout à fait sensibles et intelligents. » Et nous nous faisons mutuellement des courbettes et nous admirons réciproquement chacun de nos jolis cheveux coupés en quatre et nous nous passons la rhubarbe et le séné. Et tout ça qu'est-ce que c'est ? Rien qu'une chiennerie, une chiennerie à vomir ! Ce qu'il est, l'homme ? La plus salope des créatures ! La plus vile et la plus sournoise et la plus cruelle ! Le tigre, le crocodile ? Mais ce sont des anges à côté de nous ! Et ils ne jouent pas de plus au petit saint, au grave penseur, au philosophe, au poète ! Et tu voudrais que je garde tout ça sur mes rayons ? Pour quoi faire ? Pour, le soir, converser élégamment avec Monsieur Stendhal, comme jadis, avec Monsieur Baudelaire, avec Messieurs Gide et Valéry, pendant qu'on rôtit tout vifs des femmes et des gosses dans une église ? Pendant qu'on massacre et qu'on assassine sur toute la surface de la terre ? Pendant qu'on décapite des femmes à la hache ? Pendant qu'on entasse les gens dans des chambres délibérément construites pour les asphyxier ? Pendant qu'un peu partout des pendus se balancent aux arbres, aux sons de la radio qui donne peut-être bien du Mozart ? Pendant qu'on brûle les pieds et les mains des gens pour leur faire livrer les copains ? Pendant qu'on fait mourir à la peine, qu'on tue sous les coups, qu'on fait crever de labeur, de faim et de froid mon doux, mon bon, mon délicieux Bernard Meyer ? Et que nous sommes entourés de gens (des gens très bien, n'est-ce pas, cultivés et tout) dont pas un ne risquerait un doigt pour empêcher ces actes horribles, qu'ils veulent lâchement ignorer, ou dont ils se fichent, que quelques-uns même approuvent et dont ils se réjouissent ? Et tu demandes « quelle folie encore... ? » Nom de Dieu, qui de nous est fou ? Dis, dis, où est la folie ? Oseras-tu prétendre que tout ce fatras que voilà est mieux qu'une tartuferie, tant que l'homme est ce qu'il est ? Un sale soporifique, propre à nous endormir dans une satisfaction béate ? Saloperies ! s'écria-t-il d'une voix si aiguë qu'elle s'enroua de colère. Je n'en lirai plus une ligne ! Plus une, jusqu'à ce que l'homme ait changé, mais d'ici là, plus une ligne, tu m'entends ? Plus une, plus une, plus une !

Extrait de « L’Impuissance », Le Silence de la mer, Vercors.

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Telle est la force de la passion, - telle en est la limite aussi et c'est pourquoi je ne l'aime pas. La passion est une terrible destructrice. Elle détruit dans la tête de qui la loge tout ce qui n'est pas son idée fixe. Elle fait une effroyable consommation d'impulsions et de concepts dont elle nourrit son insatiable cancer. Et quand, par fortune bonne ou mauvaise, elle vient à disparaître (comblée ou consumée), elle laisse dans la maison de qui l'a nourrie une vacance dévastée, et son hôte privé de désirs, - hormis la soif de devenir esclave de nouveau.
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Il y a un très joli conte pour enfants, que j'ai lu, que vous avez lu, que tout le monde a lu. Je ne sais si le titre est le même dans les deux pays. Chez moi il s'appelle: Das Tier und die Schöne, la Belle et la Bête. Pauvre Belle ! La Bête la tient à merci, impuissante et prisonnière, elle lui impose à toute heure du jour son implacable et pesante présence... La Belle est fière, digne, elle s'est faite dure... Mais la Bête vaut mieux qu'elle ne semble. Oh! elle n'est pas très dégrossie ! Elle est maladroite, brutale, elle paraît bien rustre auprès de la Belle si fine !... Mais elle a du coeur, oui, elle a une âme qui aspire à s'élever. Si la Belle voulait !... La Belle met longtemps à vouloir. Pourtant, peu à peu, elle découvre au fond des yeux du geôlier haï une lueur, un reflet où peuvent se lire la prière et l'amour. Elle sent moins la patte pesante, moins les chaînes de sa prison... Elle cesse de haïr, cette constance la touche, elle tend la main... Aussitôt la Bête se transforme, le sortilège qui la maintenait dans ce pelage barbare est dissipé : c'est maintenant un chevalier très beau et très pur, délicat et cultivé, que chaque baiser de la Belle pare de qualités toujours plus rayonnantes... Leur union détermine un bonheur sublime. Leurs enfants, qui additionnent et mêlent les dons de leurs parents, sont les plus beaux que la terre ait portés...
N'aimiez-vous pas ce conte ? Moi je l'aimai toujours. Je le relisais sans cesse. Il me faisait pleurer. J'aimais surtout la Bête, parce que je comprenais sa peine. Encore aujourd'hui, je suis ému quand j'en parle.
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Le petit garçon aurait bien voulu demander pourquoi, mais papa lui serrait la main trop fort, il n'arrivait pas à le demander. Était-ce à cause de ça, il avait de plus en plus de mal au cœur. Tellement qu'il aurait voulu se jeter par terre, comme le jour de la purée de marrons, mais papa lui serrait la main tellement fort, et pourtant on allait trop vite, et maintenant il avait mal au cœur et pas seulement au cœur, mais mal au cœur partout, au ventre, dans les jambes, si ce n'était pas bête de dire qu'on a mal au cœur dans les jambes.
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