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La trilogie Chromozone tome 1 sur 3
EAN : 9782070357727
432 pages
Gallimard (04/09/2008)
3.72/5   67 notes
Résumé :
Chromozone est un virus électronique militaire qui a dévasté le monde il y a quinze ans. Les hommes se sont depuis repliés en microcommunautés ethnico-politico-fumeuses, au sein de conforteresses inviolables. Mais les grands consortiums comme Karmax refont surface, pour exploiter de nouveaux protocoles de communication phéromoniques. A l'abri dans leurs laboratoires et leurs citadelles modernes, chercheurs et financiers affirment avoir trouvé le moyen de rendre aux ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Chromozone est un virus électronique militaire qui a dévasté le inonde il y a quinze ans. Les hommes se sont depuis repliés en micro-communautés ethnico-politico fumeuse, au sein de conforteresses inviolables. Mais les grands consortiums comme Karmax refont surface, pour exploiter de nouveaux protocoles de communication phéromoniques. A l'abri dans leurs laboratoires et leurs citadelles modernes, chercheurs et financiers affirment avoir trouvé le moyen de rendre aux populations désemparées le lustre d'antan. Et tous de jurer en choeur : Il n'y a plus de place en ce monde pour la bêtise... Roman noir grinçant, anticipation cannibale, Chromozone assène une vision prophétique et cataclysmique de notre société de Marseille à Ouessant, en passant par Berlin. le pire n'est pas toujours sûr, mais celui-là paraît probable


« Chromozone » est donc un roman marqué par l'actualité, les virus informatiques et le repli communautariste de ce début du XXIème, montrant l'homme selon son plus mauvais profil. La bêtise est maintenant encore plus présente qu'avant, et ce n'est pas une petite apocalypse qui lui enlèvera sa place dans le monde !

Donc, comme nous dit l'éditeur, Mathias ECHENAY : « Propagez Chromozone ! ».

Stéphane BEAUVERGER ne fait pas dans la philanthropie avec "Chromozone", même s'il nous change volontiers en fourmis avec sa technologie des phéromones. Au niveau de la lecture, quelques petits désagréments nous attendent, alors que nous ne savons pas si c'est par jeu ou si c'est involontaire, le parfum de Dune saupoudre certaines scènes, alors que dans d'autres c'est celui d'une révélation ou d'une réunification qui n'a pas lieu qui est présent, BEAUVERGER nous fait languir alors que finalement, il semble tout conclure, la suite ne pointe pas son bout du nez, nous laissant choisir convenablement si nous désirons le tome de la fin d'année ou pas, fermant l'opportunité de réponses à certaines questions, même si d'autres sont toujours ouvertes...

Après mettre régamlé à la lecture que fut le Déchronologue, (son 4 roman)je m'étais promis de lire davantage de Stéphane Beauverger. Or, davantage de Stéphane Beauverger, à l'heure actuelle, cela veut en gros dire la « trilogie Chromozone », composée de Chromozone, Les Noctivores et La Cité nymphale. Va donc pour ce premier volume, récemment ressorti en poche chez Folio-SF.

Chromozone, donc. Un univers passablement glauque, au carrefour du post-apo et du cyberpunk. La Terre a été balayée par un virus informatique (Chromozone, donc...), qui a foutu un sacré bordel, en anéantissant en gros tous les processus de communication informatiques. Les États-nations et autres centres traditionnels du pouvoir, a fortiori dans les pays dits développés, se sont balkanisés et repliés dans un enfer communautariste, basé sur l'appartenance ethnique, la religion ou l'idéologie ; un sacré cauchemar en ce qui me concerne, au-delà, bien sûr, des simplifications médiatiques se cantonnant à la paranoïa ethnocentrique obsédée par « l'envahisseur » supposé menacer « l'identité » ; le vrai problème, à mes yeux, est bien celui du repli sur soi, du retour de bâton national ou local (identitaire, donc...) contre toute velléité cosmopolite ou simplement fédérative. Et étrangement, mais je dis peut-être des bêtises, je n'ai pas l'impression que ce thème ait été si traité que ça en SF (empreinte de « l'État mondial » des origines, et des méga-corporations du cyberpunk ?) ; c'est à n'en pas douter en ce qui me concerne un des gros points forts du roman.

Dans ce cadre terriblement pas glop (où, paraît-il, « il n'y a plus de place pour la bêtise », mais on est en droit d'en douter...), nous suivons essentiellement trois personnages dans trois villes.

Marseille. le colosse Teitomo est, étrangement (ou pas) si l'on prend en compte son passé révolutionnaire, un flic. Il gère les choses à sa manière, et c'est pas évident. Surtout à l'heure actuelle, alors que les communautés s'affrontent, ce qui pourrait bouleverser la carte politique locale (tout est envisagé du point de vue local). Et puis il y a Khaleel, l'ancien mentor de Teitomo, devenu à peu de choses près un ordinateur vivant (et un prophète...), dans ce monde où les anciens réseaux informatiques infestés par le Chromozone ont été remplacés par la communication par phéromones...

Ouessant. Pardon, Enez Eussa. L'île bretonne est un camp de réfugiés sous la coupe des Keltiks, d'infects nazillons celtillons dirigés par le Tore. Mais le jeune Gemini ne reconnaît pas cette autorité (et il a de très bonnes raisons pour ça...). Avec la bande de la maison-tortue, il entend constituer une alternative ; même si, dans l'immédiat, leur préoccupation essentielle est la simple survie. Quel qu'en soit le prix.

Berlin. Justine est un ponte de Karmax (aha), un de ces grands consortiums qui refont surface, grâce au génie de son époux Peter Lerner. Mais d'autres consortiums, et notamment Zentech, sont à l'affût...

Évidemment, ces trois trames sont amenées à se rejoindre... plus ou moins bien. J'aurais en effet tendance à dire que le roman ne rattrape pas tous ses boulons, ce qui donne à l'occasion un léger sentiment d'artifice, et qu'il peut laisser un tantinet sur sa faim... Mais ce n'est après tout que le premier tome d'une trilogie, on verra bien si la suite permettra de revenir sur ces défauts (EDIT : non).

Mais, au-delà de cette critique globale, le fait est que c'est pas mal du tout. On se laisse volontiers prendre par la plume débutante de Stéphane Beauverger (pas exempte de défauts dans ce premier roman, cela dit : il en fait parfois un peu trop, et a un usage déconcertant du point d'exclamation ; mais le style est dans l'ensemble fluide et intéressant), et c'est avec plaisir qu'on tourne les pages de ce Chromozone. Si certains pans de l'intrigue sont largement prévisibles, si le postulat technologique n'est pas spécialement intéressant ou inventif, on adhère pourtant à cet univers finalement plus original qu'il n'y paraît, et à ces personnages plutôt bien campés.

Avec ses défauts, Chromozone n'en est pas moins un roman de SF tout à fait recommandable, à la fois prenant et intelligent, et où fond et forme sont également travaillés. Certainement pas un chef-d'oeuvre, mais néanmoins quelque chose de fort intéressant. L'émergence d'une « voix », très personnelle. Et c'est à bon droit que l'on pouvait voir en Stéphane Beauverger, à la seule lecture de Chromozone, un auteur « prometteur ».
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Dans ce roman, premier tome d'une trilogie, on découvre différents personnages dans un monde renvoyé dans le passé par la grâce d'un virus informatique ayant détruit absolument toutes les infrastructures électroniques. La quatrième couverture nous parle (faussement) d'un monde où la communication passe maintenant par le biais d'envoi de phéromones codées (comme les fourmis et autres insectes). Je dis faussement car, même si cet aspect est évoqué, il est anecdotique par rapport à l'histoire. L'histoire, en réalité, est celle de trois ou quatre personnes dans un monde en ruine : un ancien alter-mondaliste devenu flic par sens des responsabilités, son ex-copine maintenant à la tête de l'équivalent phéronomique des méga-corpos de l'ère cyberpunk, et un petit chef de bande minable. Ils vont vivre des aventures bizarres dans ce monde étrange, et se retrouver à la fin du premier tome, laissant clairement entrevoir que la lecture de la suite est absolument nécessaire. J'ai un avis extrêmement mitigé sur ce roman. Au début, j'ai pensé que la SF francophone, avec son obsession de l'apocalypse, était au moins aussi chiante que la SF américaine. Parce qu'il ne faut pas se leurrer, dans [b:La brigade de l'oeil|6011646|La Brigade de l'Oeil|Guillaume Guéraud|http://ecx.images-amazon.com/images/I/51ZcguHOOEL._SL75_.jpg|6186845], l'apocalypse est présente, mais contenue derrière les murs de cette dystopie. Et puis, peu à peu, les choses ont évolué. D'abord parce que les images que faisaient naître certains passages en moi m'évoquait furieusement la chute du faucon noir (ou du moins les quelques images que j'en ai vu). C'était notamment le cas lorsque Teitomo se baladait dans les rues d'un Marseille transformé par un groupe musulman. Ensuite, et surtout, parce que ce roman ne semblait pas décrire tant l'apocalypse qui est arrivée que la façon dont les gens semblent s'en sortir, avant de replonger à nouveau dans le ventre de la bête dans sa dernière partie, et d'une manière terriblement spectaculaire. Néanmoins, plusieurs choses m'ont terriblement gêné. Comme par exemple cette espèce de faux rythme plutôt, comment dire ... naturaliste, là où une narration plus nerveuse aurait pu m'aider à comprendre l'urgence de ce récit (je pense en particulier à toute la partie se passant dans la clinique de Gaïa, lorsque Teitomo et Gemini semblent errer dans un enfer de la transplantation d'organes, poursuivis par les tueurs de la faction orage). L'air de rien, ce faux rythme m'a complètement isolé de personnages dont les fêlures et les interrogations sont autant de preuves d'humanité face à la menace planant sur eux. Ou comme aussi ces espèces de celtes bretonisants d'opérette, qui sont trop théatraux et pas assez menacants pour que la partie se passant sur Ouessant (oui, Enez Eussa, c'est joli, mais ça n'est pas vraiment nécessaire, sauf pour perdre le lecteur). En fait, à bien y réfléchir, toute la partie concernant Gemini manque de cohérence avec le reste, car semblant viser un public plus "jeune" que les interrogations de Teitomo et de son ex (dont j'ai oublié le nom). Maintenant, la question clé, à laquelle je n'ai pas encore de réponse : vais-je lire la suite ? Vais-je même vous conseiller de le lire ? Je vous laisse en fait seuls juges de vos lectures, parce que moi, je ne sais absolument pas quoi en penser.
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Chromozone est le nom d'un virus militaire surpuissant qui a anéanti il y a quinze ans tous les systèmes informatiques et électroniques. le confort technologique a disparu et le chaos s'est installé. Les populations se sont dispersées en groupes ethnico-militaro-religieux et les faibles sociétés occidentales ont été évincées par leurs concurrentes du Sud. Toutefois, bien à l'abri dans leurs grandes tours, les consortiums repartent à la conquête du Monde grâce aux nouveaux systèmes de communication phéromoniques.

C'est dans ce théâtre post-apocalyptique que le récit évolue autour de quatre personnages : Teitomo, un flic schizophrène qui, la nuit venue, devient Ogre, l'impitoyable justicier des rues de Marseille. Justine, l'ambitieuse numéro deux de Karmax. Gemini, adolescent prisonnier d'un groupe de fondamentalistes celtico-bretons, qui font régner la terreur sur leur microcosme de l'île d'Ouessant. Et Khaleel, le nouveau prophète mi-homme, mi-récepteur phéromonique.

L'auteur nous offre la vision d'un monde après la tempête dévastatrice nommée Chromozone. Une humanité qui ne court plus vers la mondialisation mais qui se replie sur elle-même en versant dans le communautarisme exacerbé. C'est ainsi que Marseille se retrouve fief d'un puissant groupe d'islamistes progressistes aux côtés de pauvres tribus noires désorganisées. La Bretagne est désormais terre des adeptes de la religion rastas et dont les anciens autochtones ont été expulsés vers les nombreuses îles du large. Berlin, est le siège de la très puissante Karmax, leader de la communication phéromonique, qui promet le retour au confort occidental d'antan grâce à de nouvelles formes de technologies. Pourtant, la folie s'empare soudain des hommes ; de véritables bêtes assoiffées de sang.

C'est un roman sombre et violent où l'enchaînement des scènes angoissantes et des affrontements sanglants fait indéniablement penser au scénario d'un jeu vidéo. Un récit dans lequel le suspense et les rebondissements sont bien dosés. L'auteur ne fait pas dans la philanthropie et expose les noirceurs et la bestialité humaines au milieu de décors malsains et misérables autant que dans des tours de verre d'une indécente opulence.
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En 2009, Stéphane Beauverger sortait un roman captivant, original et étonnamment construit : le Déchronologue, une petite perle de l'imaginaire francophone à conseiller à tout le monde. Pourtant, ce n'est pas là une raison de négliger les précédents livres du bonhomme. Son premier roman, Chromozone, est sorti en 2005 et constitue le premier épisode de la trilogie du même nom.

L'histoire commence une quinzaine d'année après qu'un virus informatique aussi rapide que dévastateur (le fameux Chromozone) ait anéanti tout moyen de communication évolué et jeté aux oubliettes toutes les institutions qui allaient avec. Après une période de joyeux chaos, le monde s'est réorganisé autour de communautés pas plus grandes que des villes, fondée tantôt sur une identité forte tantôt sur la religion, qui assurent la protection de leurs habitants tout en se livrant à des guérillas incessantes. Au dessus de tout ça, de puissantes entreprises, sortes de vestiges des multinationales de notre temps, tentent de contourner le virus en concevant des technologies originales qu'elles vendent aux pouvoirs locaux, en s'assurant des profits conséquents. Bref, un monde charmant que le lecteur découvre via des personnages qui se débattent comme ils peuvent, à Marseille, en Bretagne ou encore à Berlin, alors que nouveaux bouleversements dramatiques s'annoncent.

Il n'est donc pas question de zombies ni de robots tueurs ici, mais d'un monde à peine reconstruit, composé de fragiles sociétés violentes et repliées sur elles-mêmes. Contrairement à un livre comme ravages (de Barjavel), Chromozone débute des années après un cataclysme initial dont on ne sait finalement que peu de choses ; le propos n'est d'ailleurs pas là. L'auteur s'attaque plutôt directement aux dérives de ce nouvel univers dans lequel la bêtise n'a pas fini de faire des dégâts. Globalement linéaire, le roman ne s'embarrasse pas de constructions complexes mais réserve tout de même une ou deux surprises au lecteur qui, trimballé d'une ville à l'autre, n'est pourtant jamais perdu. Quant aux personnages principaux, ils ont ce petit quelque chose qui les rend attachants. Ni héros ni salauds, ils se débrouillent comme ils peuvent avec leurs obsessions, qualités et faiblesses.

Individuellement, Chromozone est donc un roman très sympathique qui ne demande qu'à être complété par ses deux suites (Les Noctivores et La Cité nymphale). Comme toute histoire SF qui se respecte, celle-ci interroge les tendances de notre monde actuel (allant de la dépendance aux technologies jusqu'aux replis identitaires) et tente d'y répondre en le retournant dans tous les sens. On pourrait débattre sur la crédibilité d'un tel scénario, mais l'essentiel est justement là : faire fonctionner notre cerveau. « Il n'y a plus de place en ce monde pour la bêtise », répète d'ailleurs sans arrêt un des personnages du livre. Sur ce, je vais mettre à jour mon antivirus.
Lien : http://nonivuniconnu.be/?p=2..
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Le monde n'est plus. Ses chefs, ses organistaions, ses systèmes financiers, militaires, logistiques et d'infrastructures, tout cela a explosé avec le chromozone, ce virus tentaculaire qui a réduit à zéro la moindre parcelle electronique du monde connu. Plus rien n'est plus, et tout est donc comme avant, mais avec ce soupçon d'ultra-communautarisme qui fait se replier les gens sur leurs semblables. Ce monde est ultra-violent, ségmenté par les communautés, les rapports de force changeant au gré des alliances avec de nouvelles multinationales : GaIa, Zentech... Une technologie du sensible est née des cendres de l'electronique en remplaçant un mal par un autre. Qui détient telle technologie est plus fort que l'autre et lui fait mordre la poussière inéluctablement.
Voilà Stéphane Beauverger qui imagine ce monde impossible à la lueur de trois pesonnages clef : Teitomo, Justune et Gemini. Trois éclairage dans un ciel obsurément plombé par la violence des rapports sociaux. le roman est dense, alletant, livrant une barbarie démeusurée à ces personnages tout aussi implacables. Ce futur est à honnir !
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Pour mémoire, tracez un repère orthonormé, d'abscisse chronologique et d'ordonnée colonisatrice. Constatez les pics de douleurs et les maigres plaines de compassion. Sauvegardez le motif, déclinez sa couleur, insufflez-lui la vie et lâchez-le dans le monde.
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Sur le sol, seule une flaque de sang rappelait qu'un homme était tombé là. Si on creusait, se dit-il, le sang de combien d'hommes morts à travers les âges pourrait-on trouver sur ce mètre carré ?
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Car, ici plus qu'ailleurs, il n'y avait plus de place pour la bêtise.
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Videos de Stéphane Beauverger (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Stéphane Beauverger
Extrait de "Le Déchronologue" de Stéphane Beauverger lu par Jean Christophe Lebert. Parution le 29 avril 2020.
Pour en savoir plus : https://www.audiolib.fr/livre-audio/le-dechronologue
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