De Vienne à Shanghai : Les Tribulations d'un cinéaste

Ayant vu récemment un film avec Marlene Dietrich, je me suis précipité sur le chapitre 9 de ces mémoires. Josef von Sternberg et Marlene Dietrich, une histoire en sept films, de 1929 à 1935 - Pygmalion et sa muse.

Voici l'avis de Michel Ciment sur ce bouquin dans le recueil d'essais Les conquérants d'un nouveau monde : « Il ne s'agit pas à proprement parler d'un livre de souvenirs, des pans entiers de vie étant absents, la chronologie ignorée, [ ]. Sternberg nous offre un livre de réflexions, une méditation esthétique [ ...].
Le dernier chapitre du livre nous laisse sur la vision d'un homme seul [ ] luttant sans cesse au milieu d'activités secondaires pour imposer sa vision intérieure. » (p109, texte datant de 1966).

A mon avis, c'est plutôt un livre pour cinéphiles mordus : c'est un texte inégal. le metteur en scène se livre par bribes uniquement et semble s'adonner à un jeu de masques. Peut-être c'est justifié, car la création et l'inspiration ne s'expliquent pas, elles restent un mystère.

Deux thèmes présents dans ces mémoires : le travail avec les acteurs ; le manque de liberté du créateur, dû aux contraintes spécifiques à la production. En refermant le livre, je regrette de ne pas avoir appris grand-chose ; mais je vais continuer à m'interroger sur les films de Sternberg et aussi sur l'âge d'or hollywoodien.

Ce livre est incroyable tellement il sert de repoussoir envers son auteur. Il est si imbu de lui-même ! Un complexe de supériorité gigantesque ! Si parfois, il consent à apprécier quelqu'un, il va lui trouver deux phrases plus loin quelques critiques pour le diminuer. Un être ignoble, détestable et ne plongez pas un regard vers lui, il risque de vous contaminer. de plus, pour une bio, on apprend rien de ces films (enfin avant que je jette le livre au feu !)