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EAN : 9782246814658
Grasset (05/09/2018)
3.61/5   179 notes
Résumé :
Jane Chisolm vient au monde en 1915, dans une petite ferme du Mississippi. Quelques instants après sa naissance, le Dr Thompson saisit un carnet et commence à prendre des notes. Jane est née avec une malformation  : un handicap qu'elle devra surmonter sa vie durant. Les premières années à la ferme, au milieu d'une nature éblouissante, sont joyeuses et innocentes. Ce n'est qu'à l'approche de ses six ans que la petite Jane prend conscience de sa singularité. Mais sa s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (78) Voir plus Ajouter une critique
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Jane est la petite dernière de la famille Chisolm. Conçue « par accident », elle naît avec une malformation dont on apprend très vite qu'elle la prive du contrôle de ses sphincters et de la possibilité d'avoir plus tard des relations sexuelles et donc, des enfants. Parce qu'en 1915, la médecine n'est pas encore suffisamment avancée pour réparer ce handicap physique. Jane et sa famille doivent donc apprendre à vivre avec ce problème et faire en sorte que, justement, il n'en soit plus un, ou le moins possible. Dans leur ferme du Deep South rural, dans le Mississippi, Jane et ses parents tentent de mener une vie normale, et la petite grandit sans trop réaliser qu'elle est différente. Elle le comprendra quand elle entrera à l'école à l'âge de six ans. Elle qui était si enthousiaste à l'idée de se faire des amis, elle déchantera vite et ne restera pas longtemps en classe, constatant avec déception qu'elle ne pourra jamais être comme les autres enfants. Les années passent, pendant lesquelles Jane travaille à la ferme avec ses parents, puis plus tard en ville, auprès de sa soeur qui tient une blanchisserie. En dehors de sa famille et du Dr Thompson, le médecin de famille qui la suit depuis sa naissance et qui restera son meilleur ami et confident, Jane fréquente peu les gens, et repousse même ceux qui tentent de l'approcher, trop consciente que personne n'est prêt à partager sa vie avec elle.
Il ne faudrait pas croire pour autant que Jane se pose en victime et s'apitoie sur son sort. Elle est forte et courageuse, déterminée à vivre intensément dans les limites de son handicap. Elle prouve qu'il est parfaitement possible pour une femme, même à cette époque, d'être indépendante et de vivre sans la protection d'un homme. N'empêche, difficile de ne pas avoir le coeur brisé à la lecture de ce roman : une vie dont on sait dès le départ qu'elle sera faite de solitude (assumée, certes, mais quand même) dans ce contexte rural, avec très peu d'espoir que la science évolue assez rapidement pour améliorer la situation de Jane. Tout cela est triste et déchirant, même si on nous présente Jane comme une petite fille joyeuse et pleine de vie, puis comme une femme tenace.
Miss Jane est un roman doux-amer, qui me laisse un sentiment mitigé. Oui, c'est touchant, on se sent impuissant, on s'interroge sur le sens de la vie dans de telles conditions. En même temps, cela manque de consistance. le livre s'attarde longuement sur l'enfance et l'adolescence de Jane, détaillant la construction de sa psychologie et la façon dont elle fait face à son handicap, tandis que le reste de sa vie est évoquée très rapidement. Bien sûr, elle mène une existence monotone où il se passe peu de choses, mais j'ai surtout eu l'impression que l'auteur n'avait plus rien à dire, en dehors de quelques envolées lyriques qui tombent plus ou moins à plat. Il semble s'être inspiré de la vie de sa grand-tante pour écrire ce roman, mais hormis cet hommage, je n'ai pas vraiment compris où cela menait.

En partenariat avec les éditions Grasset via Netgalley.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Miss Jane est une bien courageuse petite personne !
Elle est née avec une malformation bien encombrante ... Gros problème d'absence de sphincters.
Mais elle bénéficie d'un caractère accommodant (elle en a bien besoin avec une mère acariâtre, un père alcoolique et taciturne et une grande soeur qui rue dans les brancards). Elle est soutenue aussi par le bon docteur Thompson qui voudrait tellement que la médecine progresse et trouve une solution à ce handicap.
Elle avance donc dans la vie à petits pas. Elle profite du soleil, des champs de coton, du bétail, des oiseaux, de la nature, enfin. Nous sommes dans le Mississipi, et le 20e siècle est déjà entamé depuis quelques années. Nous assistons au déroulement assez paisible de son enfance, puis de la découverte de l'amour à l'adolescence. Celui-ci pourra-t-il se concrétiser ? Rien n'est moins sûr ! Et quid de sa vie adulte ?


Vous l'avez compris, il ne se passe pas grand-chose dans ce roman. Enfin, si l'on peut traiter de « pas grand-chose » une vie humaine quelle qu'elle soit !
La vie quotidienne, les faits marquants, les rencontres faciles, l'avenir plus difficile, la solitude...
Le handicap évidemment est au centre de tout puisque c'est lui qui rythme la vie de Jane et qui lui autorise ou pas les relations avec les autres.


S'agit-il d'un roman contemplatif, alors ? Pas vraiment. Plutôt d'un roman où les petites choses sont mises en valeur. La couture, la promenade, les repas, les conversations, les relations familiales, les premiers émois, les consultations médicales.
C'est charmant, c'est quelquefois poignant, c'est lent, c'est souvent assez ennuyant. La monotonie nous guette au coin des pages, même si l'héroïne elle-même est tout sauf banale.


Cette lecture a au moins le mérite de faire prendre conscience de tous ces gens qui, envers et contre tout, envers et contre leur handicap quel qu'il soit, continuent à vivre « normalement », à vouloir surfer sur cette grande vague qui nous transporte tous et qui nous emporte tous au même endroit, finalement.
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Jane Chisolm naît au début du vingtième siècle dans une ferme de l'état du Mississippi. Tout serait dans l'ordre des choses de la vie, si Jane ne naissait pas avec un handicap qui fera obstacle à une vie normale en société, qui fera obstacle à une vie de femme tout simplement, si ses parents ne se reprochaient pas la culpabilité de ce handicap, oubliant, par là même, de lui prodiguer les marques d'affection dont elle a besoin, si ce handicap n'était pas à l'origine d'une amitié affectueuse qui va se tisser entre cette petite fille et le médecin qui l'a mise au monde.

Autant de chapitres comme autant de moments de la vie de Jane, comme autant de faits marquants dans son quotidien, ou dans L Histoire ( nous sommes au début du siècle : les habitudes de vie sont bousculées, les guerres et la la crise de 1929, le racisme omniprésent sont autant de tragédies qui obligent Jane et sa famille à parvenir à s'adapter pour continuer à vivre dans la ferme).
Autant de chapitres comme autant d'années qui passent et nous font côtoyer cette petite fille , cette adolescente, et enfin cette jeune femme avec une affection qui rejoint celle de ce médecin qui ne cesse d'espérer que les progrès de la science s'accélèrent et permettent un jour à Jane de mener une vraie vie de femme, de se marier, d'être mère si elle le décide.
Présent au premiers moments de sa vie, il ne cessera d'être toujours disponible pour elle, comme un confident, un ami, celui qui sait prêter l'oreille à tous les questionnements...


Jane, à cause de la remise en cause de toute forme d'intimité avec les autres - même l'école ne saura l'accueillir comme une enfant à part entière, porte un regard aigu sur ceux qui l'entourent et ressent plus intensément que quiconque, les émotions que la vie va lui faire éprouver. La pureté et la violence de ses élans n'ont d'égale que la force de caractère dont elle fait preuve, essayant en toute chose et à tout moment, de donner et de prendre le meilleur de ce qui est disponible.

Une vie en retrait, toute en observation, en écoute du silence, riche de la présence d'animaux comme autant de refuges, proche d'une nature rédemptrice. Une vie de solitude rassurante, quand vivre aux côtés des autres est source de trop de contraintes, trop de retenue, trop d'obligations qui finissent par en chasser toute couleur.

le regard d'une fille pour un père silencieux, portant une culpabilité qu'il ne sait comment faire pardonner, qui saura aimer, plus que tout, cette fille dont il se reproche d'être le seul responsable de ses difficultés.

Une mère absente qui se retranche de ses émotions derrière le souvenir de son petit garçon mort avant la naissance de Jane et qui a épuisé toute forme d'amour dans cette absence qu'elle refuse d'accepter.

Des frères plus âgés partis vivre leur vie, loin de la ferme des parents, une soeur qui ne songe qu'à quitter sa famille dans un rêve d'émancipation.



C'est finalement le récit très fort d'une vie toute en différence, délibérément acceptée comme telle, dans laquelle le courage de Jane lui permet de se réjouir pleinement des bonheurs qu'elle sait accueillir et du regard plein de compassion qu'elle porte sur ceux qui lui sont proches.



Un très beau portrait d'une belle âme dont on se prend à croire qu'elle nous accompagnera désormais sur le sentier escarpé de l'existence.
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Est-ce le hasard? Est-ce la conjonction d'un état d'ébriété pour l'un et l'inconscience chimique pour l'autre , qui ont permis que malgré son âge, la sévère Mme Chisolm mette au monde une enfant que l'on sait d'emblée différente. Et pourtant, les années qui passent confirment qu'elle est jolie, intelligente. Alors qu'est-ce que qui la met en marge de la communauté des gens ordinaires? On le sait d'emblée, une malformation la prive du contrôle de ses sphincters, à une époque , la première moitié du vingtième siècle, où la chirurgie n'est pas encore capable de corriger les erreurs de la nature . Elle devra sa vie entière vivre avec cette infamie qui l'isole dans un monde d'odeurs infamantes.

Centré sur la vie intime de Jane, le roman se déroule dans le Mississipi, et Jane naît en 1915.
Outre la subtile analyse de la construction psychique de cette jeune fille différente, Brad Watson dépeint une Amérique profonde, isolée de l'agitation citadine, et pourtant impactée elle-aussi par les balbutiements d'une économie dont le fragile modèle expose les plus démunis aux risques de la faillite.

C'est avec beaucoup de pudeur que l'auteur aborde ce sujet délicat. Il parvient ainsi à nous la rendre éminemment attachante, et l'on regrette que la hasard qui la fait naître à cette époque la prive d'une existence parfaitement normale.
C'est dans une famille blessée que grandit la fillette, auprès d'une mère froide et d'un père intempérant.
C'est donc aussi un état des lieux de la médecine , incarnée par le Dr Thompson , le médecin de famille qui compense sa solitude et ce que l'on appelait pas encore la charge de travail, à l'aide de breuvages fermentés artisanaux et donc hautement délétères.

Il se dégage de ce roman une bienveillance amène, malgré un sujet difficile, que l'auteur parvient à traiter avec subtilité.

Merci à Netgalley et aux éditions Grasset pour leur confiance .
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Ce n'est pas du tout un roman d'aventure ou d'action, c'est à peine l'histoire d'une vie.
Contemplation, délicatesse, mélancolie, empathie… voici les couleurs de ce livre.

La mère de "Miss Jane" ne croyait pas à sa grossesse, pourtant en cette année 1915, dans l'état du Mississippi, elle met bien au monde une petite fille.
L'enfance de Jane Chelson est d'abord insouciance sous les soins de sa grande soeur …

Grâce : "Aujourd'hui, malgré son extrême jeunesse, elle ressentait la nostalgie d'une enfance disparue, et réfléchissait une fois de plus à comment s'enfuir. Mais elle ne parvenait plus à se cuirasser complètement contre les sentiments qu'elle éprouvait pour cette fillette, sa petite soeur et le seul membre de la famille dont elle appréciait ne serait-ce qu'un peu la compagnie. Avec ses cheveux devenus blonds et ses yeux bleus, on aurait cru un enfant échangé à la naissance et laissé devant la porte de cette femme acariâtre et de cet homme si sombre, et pourtant cette fillette insolite et affligée d'une malformation était bel et bien là, le teint mat comme ses parents, mais avec des yeux bleus, plus bleus que les siens. Elle ne voulait pas l'aimer, pas aimer "ça" comme elle l'appelait parfois, mais elle songeait, il faut bien que j'aime quelque chose." p60 et 61

En grandissant, Jane commence à prendre conscience de sa différence. le docteur Thompson qui la suit depuis sa naissance, l'aide à comprendre.
Jane est jolie et surtout intelligente, elle s'accommode de son handicap. Son premier amour sera son premier renoncement, d'autres suivront… ainsi, toujours ira la vie de Jane… entre douceur et amertume, entre résignation et volonté.
Souvent solitaire mais déterminée à trouver le bonheur là où il se trouve, le plus simple soit-il… Miss Jane nous donne une leçon.

Là où on ne peut rien changer, faire avec, et des petits riens agréables en faire son bonheur !
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critiques presse (1)
Liberation
20 septembre 2018
Le second roman de l’Américain Brad Watson, Miss Jane (après le Paradis perdu de Mercury , Editions des Deux Terres, 2005) brille par ce qu’il choisit de taire, comme si l’auteur avait tourné sept fois sa plume à chaque phrase, par crainte de peut-être blesser son héroïne éponyme, par délicatesse envers elle.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
À la fin du printemps, l'année de ses six ans, une conscience plus complexe d'être différente des autres avait commencé à se former dans son esprit, telle la racine d'une plante étrange au plus profond des bois. À certains moments, elle avait l'impression d'être une créature étrange et silencieuse, un être invisible, davantage un fantôme qu'une personne, un enfant, une petite fille. Plus souvent qu'à son tour, elle sentit la tape légère de la main de sa mère derrière sa tête et entendit sa voix lui dire, Réveille-toi, est-ce que tu serais devenue sourde, muette et aveugle maintenant ? L'espace d'une seconde, c'était comme si quelque chose d'aussi immatériel qu'elle-même, un ange gardien malveillant, l'avait brutalement ramenée au monde contre sa propre nature avant de s'éloigner dans un souffle à la force d'invisibles ailes.
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Cette Hattie, fille d'Emmalene, la sage-femme, avec son enfant illégitime, il l'avait prise en pitié et l'admirait pour sa remarquable dignité, sa maturité précoce. Un de ses patients avait un jour repéré la présence de son fils, Mister, qui jouait tout seul dans le jardin, et il avait déclaré que ces gens de couleur ne savaient décidément pas s'occuper de leur famille. Il s'étonnait parfois de la facilité avec laquelle, il oubliait combien les gens étaient cruels et ignorants, des paysans jamais sortis des petits hameaux où ils étaient nés, où ils avaient grandi et où ils mourraient sans doute.
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Jamais on n'aurait cru qu'une personne affligée d'une telle malformation fût ou pût être joyeuse, qu'elle ne se laissât pas aller à la mélancolie ou qu'elle n'eût pas le goût du malheur. Très tôt, elle s'était trouvé des façons de composer avec sa vie, la vie en général. Et en grandissant, il devint évident qu'elle ne craignait pour ainsi dire rien - seuls les chevaux peut-être, et quelque chose qu'elle ne parvenait pas à définir, qu'elle ne parvenait pas à définir, une présence insolite qui n'était pas, ou pas entièrement en tout cas, de ce monde.
Elle ne redoutait pas ces fièvres qui avaient emporté son frère William à l'âge de trois ans, avant sa propre naissance. Dans son esprit, pareil destin était celui de cet enfant-là, pas le sien.
Elle ne craignait pas les serpents, pas même les venimeux, persuadée qu'ils ne la mordraient jamais si elle les laissait tranquilles.
Les moustiques, pour une raison qui leur appartenait, ne la piquaient pas, bien qu'elle ne prît contre eux aucune protection.
Elle n'avait pas peur des poules, parce qu'elle les jugeait d'une sagesse comique, en dépit de leur stupidité proverbiale.
De même pour les cochons, malgré leurs affolements fréquents et inattendus ou leurs assourdissants concerts de panique étrangement orchestrés qui l'effrayaient au début, jusqu'à ce qu'elle en perçût le caractère burlesque. Ces mouvements de frayeur étaient intempestifs, ils disparaissaient aussi vite qu'ils étaient venus. Les vaches, à l'évidence, ne présentaient aucun danger, sauf si on menaçait leurs petits. Le taureau quant à lui était soigneusement tenu à l'écart dans un petit enclos réservé.
Elle n'avait pas peur des coyotes qui jappaient la nuit dans les champs, ni des panthères dont les feulements montaient parfois du plus profond des bois. Elle adorait s'agenouiller devant la fenêtre ouverte pour écouter le chœur des coyotes et imaginer ce qu'ils pouvaient bien se chanter, et l'importance que revêtait pour eux cet échange. Cela ne la dérangeait nullement qu'ils déchiquettent mulots, lapins et écureuils, ni qu'ils pourchassent les faons nouveau-nés. Ni que les panthères emportent parfois un petit veau. L'étrange peur qu'elle éprouvait d'un animal inconnu, voire légendaire, née la nuit où elle s'était imaginé en entendre grogner un à proximité de la maison et où elle avait été terrifiée.
...
Elle avait peur des chevaux...
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« Toutes les choses de cette nature, apparemment sans rapport les unes avec les autres – les pluies torrentielles, le liquide salé qui jaillit d’une huître charnue et glacée, la peau douce des champignons des bois, la mort soudaine et violente d’une poule, le bouton plissé d’une fleur avant qu’elle s’ouvre, une meute de chiens sauvages efflanqués qui trottinent dans un champs, le grincement d’une ligne à pêche qui se tend sous les assauts d’une brème, le moment où l’on détache de ses arêtes la chair blanche et fine du poisson, une coquille de noix lisse et dure dont la forme ovale vous roule au creux de la paume, la sensation presque palpable que la lumière décline – tout, pour Jane, avait quelque chose de sexuel. Non que ce fût ainsi qu’elle l’aurait exprimé ou aurait pu le faire, en particulier à cet âge (6 ans). Mais elle le sentait en elle aussi profondément et aussi fort qu’un amant. Elle se laissa tomber dans les herbes hautes du bosquet et dans l’obscurité, une sorte de courant électrique la traversant, pareil aux délicieuses palpitations de l’extase. »
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Jane apprit à essuyer les mots sombres et violents, comme une brise néfaste dans un univers traversé de vents d'intensités variables, mais éphémère et sans grandes conséquences.
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