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EAN : 9782344013571
48 pages
Glénat (06/01/2016)
3.83/5   39 notes
Résumé :
Il existe des solutions au dérèglement climatique, mais personne ne semble vouloir les entendre. Fidèle à ses méthodes d’activiste, Paul Watson dégaine un manifeste. Cet opuscule uppercut qu’il remettra aux différents gouvernants participant à la COP 21 s’adresse à chacun d’entre nous.
Objectif de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques à Paris : maintenir la hausse des températures en deçà de 2 degrés. Percutant, dramatiquement réalis... >Voir plus
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« Ce livre ne tourne pas autour du pot. Il a l'intérêt de présenter un bilan et une analyse lucides de la situation et de proposer des solutions, sans faux-semblants. Ça ne plaira donc sans doute pas à tout le monde, mais là n'a jamais été l'ambition de Paul. Pour faire des choses importantes, il faut commencer par renoncer à faire l'unanimité. » prévient Lamya Essemlali, co-fondatrice et présidente de Sea Shepherd France, dans sa préface.
Dans ce manifeste coup de poing, écrit et distribué aux gouvernements en amont de la Cop21, Paul Watson va effectivement droit au but : aimons-nous suffisamment nos enfants pour leur épargner une catastrophe ou sommes-nous trop attachés « au confort que nous procurent la pollution, la surexploitation et le consumérisme » ?
(...)
Malgré quelques réserves, ce livre apporte des informations de façon extrêmement synthétique, faute de solutions nouvelles. Sa conclusion est très habile puisqu'elle retourne l'argumentation de ses contradicteurs : « Les climats-sceptiques nous traitent de Cassandres alarmistes et pessimistes. Mais ils oublient que Cassandre avait raison ! Si elle était maudite, c'est parce que personne ne la croyait. »

Article complet en suivant le lien.
Lien : https://bibliothequefahrenhe..
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Je suis vraiment admirative du travail qu'accomplissent Paul Watson et tous les bénévoles, de Sea Shepherd en général et je suis vraiment de tout coeur avec eux. C'est grâce à eux, à leurs combats perpétuels pour préserver la vie marine que j'ai pu comprendre la réelle importance de celle-ci et c'est aussi grâce à eux si j'ai pu ouvrir les yeux sur les atrocités, les horreurs que l'homme peut faire, dont j'étais loin de m'imaginer.

Mon but n'est pas de me lancer dans un débat, ni de critiquer ce qui est (au début) une critique de la société, du monde. Pour moi, c'est plus un cri du coeur, un état de fait, une mise au point. Ce petit livre a été fait pour interpeller les gens et les gouvernements à l'aube de la Cop21 sur ce qu'il se passe réellement dans le monde. Un cri d'alarme des écologistes pour l'océan. Et donc Sea Shepherd n'a pas peur de dire les choses, l'organisation utilise des mots forts parce qu'il le faut, il faut dire la vérité et interpeller le plus grand monde. Sea Shepherd insiste sur le fait que ce n'est pas que l'océan dont il est question, c'est la Nature toute entière, la Terre qu'il faut à tout prix protéger et donc on nous démontre l'importance de chaque espèce, de la biodiversité, des végétaux, des animaux, du microorganisme jusqu'à la baleine.

On y retrouve des chiffres, des données scientifiques, des faits réels, des explications, plein d'expressions imagées pour nous faire réaliser et comprendre.
On nous livre des solutions, tout ce qui est souhaitable, beau, magnifique, qui serait parfait mais... c'est un bien grand rêve, surtout à l'heure actuelle (certaines choses voulues sont un peu extrêmes à mon sens) mais c'est bon de les poser, de les émettre.

Ce n'est pas une lecture indispensable sans compter que chacun peut avoir son propre avis sur la question mais elle a le don de nous faire prendre conscience de l'importance des océans.

Je terminerais par ceci. On dit que les forêts sont les poumons de la Terre. C'est vrai. Mais ce sont les océans qui fournissent la plus grande majorité de l'oxygène. Alors imaginez un peu un monde sans océans... (indice: tout est dans le titre!)
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J'avoue avoir une certaine sensibilité écologique et je me réjouissais de découvrir ce livre. Ma première déception vint lorsque j'ai découvert le format. Il s'agit ni plus ni moins qu'un carnet de par ses dimensions et son épaisseur, composé par quarante-sept pages. Un parcours rapide visuel et je constate qu'il est constitué par endroits de seulement quelques lignes.

Le Capitaine Paul Watson est un homme engagé. J'admire ce courage et ce combat qu'il livre contre les braconniers. Ses actions contre les baleinières l'ont contraint de trouver refuge en France. Il est recherché par Interpole et les autorités japonaises.

Passons au contenu. Si on excepte un préambule de Lamya Essemlali relativement intéressant, le reste très scolaire. Paul Watson nous a écrit un exposé sur l'évolution – ou plutôt l'impact – de l'homme sur l'environnement en s'appuyant sur des chiffres. Tout cela ne se focalise pas que sur les océans – comme pourrait suggérer le titre – mais il étale sa thèse avec la disparition des abeilles et sur un plan large de l'écosystème.
Je peux comprendre son cri de colère, mais tout cela reste bien peu développé. Il s'agit davantage de décharger son impuissance face aux puissances mondiales par des phrases laconiques. Il s'insurge par exemple contre la culture du quinoa (Chenopodium quinoa) devenu un produit réservé aux « bobos (Bourgeois-bohèmes)» soucieux de leur santé, alors que cette céréale est devenue une denrée de luxe pour ceux qui la cultivent.
Les pages se tournent rapidement et je constate ma deuxième déception. J'ai l'impression d'être pris pour un pigeon car au final, on a peu d'éléments et de solutions. Sa suggestion pour éviter ce pillage océanique est de devenir végétalien et de boire de l'eau du robinet (ou mieux, d'un puits), car le plastique reste un véritable fléau.

Je suis frustré de ne pas avoir une analyse plus approfondie, que ce soit sur l'impact de l'être humain sur la Terre, mais aussi sur les solutions. J'aurais bien aimé en savoir plus sur ces étendues d'eau qui constituent notre planète. Ces contrées abyssales restent un mystère pour moi. Je suis un peu déçu. Toutefois, je remercie Babelio et la maison d'édition Glénat pour la masse critique.
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Paul Watson fondateur de Sea Shepherd et aujourd'hui de la Fondation Paul Watson a toujours défendu les mers et les océans de manière active et sans rester derrière un bureau. Il a su armer des bateaux et former une équipe internationale pour défendre la vie des océans sur tout le globe.

Dans ce livre de 47 pages écrit très rapidement et sous forme de fiches devait servir à sensibiliser les participants de la COP 21. Il a ensuite été rendu accessible au public pour sensibiliser les populations au risque que nous faisons courir à notre survie en détruisant le monde marin.

Ce livre est ne rentre pas dans les détails mais il invite à découvrir les actions de l'auteur, leur but et les fondements d'une écologie. F"une vraie écologie et pas le terme détourné par les politiques.

A lire !
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Allez, on ne présente plus Paul Watson, pirate écolo, fondateur et président de l'ONG Sea Shepherd, dont chaque combat médiatisé permet d'attirer un peu l'attention sur un écosystème fragile, que nous malmenons : l'océan.

Ce tout petit livre a été publié dans un contexte particulier : Paul Watson l'a en effet distribué à tous les gouvernants présents à la COP 21 de Paris. Il espérait que ce livre-choc permettrait de réveiller un peu tous ces politiciens. On connait la suite hélas…

L'écologiste martèle son message à l'aide de phrases simples et percutantes, histoire de rappeler quelques faits scientifiques : la santé des écosystèmes est liée à la nôtre et nous avons besoin des autres espèces pour vivre et survivre.

Paul Watson étant ce qu'il est, il ne se prive pas de quelques formules qui paraitront choquantes aux yeux de certains, qui le qualifieront de misanthrope, mais flûte, si la planète se meurt, ce n'est pas à cause des vers de terre, mais bien à cause de nous !

Un ouvrage à prêter, diffuser pour réveiller les consciences endormies, uniquement préoccupées par les deux credo de notre triste époque : profiter et consommer.

PS : il existe une antenne française, si vous voulez la soutenir….
Lien : https://labibliothequedefolf..
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Les germes, les vers, les abeilles, les arbres peuvent vivre sans nous.
Nous ne pouvons vivre sans eux.
Nous avons besoin d'eux, ils n'ont pas besoin de nous.
C'est aussi simple que ça.
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Imaginez un monde sans vers, sans phytoplancton, sans zooplancton, sans abeilles mellifères, sans bactéries, sans baleines, sans herbe, sans arbres, sans poissons. Imaginez un monde sans hommes. Car sans les autres, l'homme ne peut exister. Nous avons besoin d'eux. Ils n'ont pas besoin de nous.
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Aucun gouvernement ne veut assumer la responsabilité du changement climatique, mais tous les gouvernements tirent profil de ses causes.
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Les climats-sceptiques nous traitent de Cassandres alarmistes et pessimistes. Mais ils oublient que Cassandre avait raison ! Si elle était maudite, c’est parce que personne ne la croyait.
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La hausse du niveau de la mer et les inondations. L'avancée ou le retrait des glaciers. La pollution de l'air et de l'eau. Les extinctions d'espèces. C'est la planète eau. Toute vie est eau. Sans eau, pas de vie.
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Vidéo de Paul Watson
Interview de Paul Watson
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