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EAN : 9782841728626
528 pages
L’Atalante (21/06/2018)
3.21/5   12 notes
Résumé :
1921-1922 POST DIASPORA.
L’Alignement mesan a plus d’un fer au feu.
À l’origine du long conflit entre Manticore et Havre, la puissante secte eugéniste dresse désormais la Ligue solarienne contre les ennemis réconciliés.
C’est aussi l’objectif de l’opération Janus : noyauter les mouvements de résistance aux gouvernements corrompus et au pillage des transstellaires dans les mondes aux marges de la Ligue ; leur faire miroiter l’assistance d’une pui... >Voir plus
Que lire après Saganami, tome 4 : L'ombre de la victoire (2/2)Voir plus
Autour d'Honor, tome 1 : Autour d'Honor par Drake

Autour d'Honor

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3.50★ (144)

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De haut bord, tome 1 : Coeurs d'acier   par Honsinger

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3.74★ (571)

4 tomes

Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Nettement meilleur que le tome 1, mais….

Suite et fin dans le même temps que l'orage gronde et l'ombre de la liberté.
Rien de neuf donc, toujours sous le soleil du conflit opposant désormais la grande alliance (Manticore et Havre) aux Solariens et à l'alignement Mesan.

La déclaration de guerre a été faite et nous aurons quelques escarmouches bien déséquilibrées (au profit de la FRM) dans une seconde partie bien plus intéressante (à défaut d'être passionnante) que la désastreuse première.
A défaut d'histoire, (les autres romans « dérivés » en racontaient au moins une, d'histoire), on retrouve la flotte et ses personnages de l'univers d'Honor Harrington qui faisaient cruellement défaut au premier tome. Et c'est ce qui sauve ce livre du naufrage intégral pour moi.

Pour l'avancée de l'histoire, la FRM arrive à Mesa à la page 504 sur 521. Autant dire que ceux qui attendaient des informations en seront pour leurs frais.

Franchement, et à tout prendre, on peut allègrement faire l'impasse sur cet opus et attendre le suivant.
Désolé Mr Weber mais c'est vraiment la première fois que je suis déçu par un de vos bouquins. Presque 4 ans à attendre la suite pour ça ?
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Attention, s'agissant pour moi d'un seul et même tome (la coupure étant purement marketing / éditoriale), cette chronique porte sur les volume 1 et 2. Ce qui n'a pas réellement d'importance puisque je ne spoile pas.

Comme d'habitude avec cette série, et de manière générale avec l'Atalante, les couvertures sont, je trouve, superbes.
Comme d'habitude avec cette série, le livre anglais a été découpé en 2 tomes. Cette politique éditoriale est bien dommage.e.

Ici nous sommes dans un tome de géopolitique pur et dur. Les conséquences des agissements de chacun des partis et le développement des politiques ou opérations de chacun sont le thème de cet opus.
Ça c'est le côté fun du livre. Voir comment tout ce qui a été mis en place s'ajuste dans un ensemble préparant une jolie apothéose pour quand sortira le tome 14 de la série principale.

Mais le côté beaucoup moins fun c'est qu'il ne se passe pas grand chose de nouveau dans ce tome. La plupart des évènements impactant l'histoire de ce tome ont été relatés dans les autres livres de la série.
Alors c'est très bien d'avoir voulu limiter les redites. J'applaudis bien fort. Par contre les références sous-entendues aux évènements sans rappel succin de ce qui s'est passé (ni, et surtout, comment ça s'est terminé), c'est hard quand même, surtout quand la lecture des évènements concernés date d'il y a plus de 5 ans, temps du lecteur.

Ajoutons à cela que dans l'ensemble, ce livre ne fait que gérer les conséquences de ce qui s'est passé dans les autres tomes, on a le résultat d'un livre où il se passe pas mal de chose certes, mais où quasi toutes sont déjà connues (ou peu s'en faut), et dont la nature et la résolution a dû être extraite de la mémoire pour faire le lien. En effet, l'auteur ne se donne pas la peine de le faire pour vous.

Rajoutons à l'ensemble que ce livre étant bâti comme une étude des conséquences géopolitiques, il s'ensuit que sans être des redites, la situation sur nombre de secteurs présentés est quand même très ressemblante, surtout au début. Cela apporte une lourdeur et un sentiment de déjà vu et un catalogue à la Prévert qui est assez pesant sur toute la partie préparation des soulèvements politiques.
Leur traitement, en termes d'actions et de déroulement, ne possède évidemment pas ce grief, mais cela implique d'attendre que les choses s'agitent, et cela intervient relativement tard dans le récit (i.e. après le début du second volume).

Petit point sympathique, on en apprend quand même un peu plus sur la structure de l'Alignement mesan, et surtout la vision côté Alignement du traitement des conséquences de l'attentat de la Pinède et ce qui s'y rapporte.
C'est très sympathique, surtout quand on voit le pragmatisme dont ils savent faire preuve.

Au final un opus qui ne pèche pas par le scénario et son traitement en tant que tel, mais par un sentiment d'étude clinique d'une situation menant à des impressions de déjà vu pendant la phase de préparation des évènements.
Rajoutons l'absence d'aide au lecteur concernant la nature et le résultat d'un certain nombre d'évènements ayant eu lieu dans les tomes précédents (des sous-cycles principalement), et cela en fait un tome difficile à lire et peu prenant dans sa lecture.

Il apporte toutefois un regard sympathique (mais stratégiquement sans réelle plus value) sur ce qui se passe dans le Talbot et aux alentours . Ça ne suffit pas pour en faire un bon tome.

Chronique complète : https://plume-etoiles.blogspot.com/2019/07/Honor-Harrington--ombre-de-la-victoire--T04-Saganami.html
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Dans cette seconde partie, rien de nouveau non plus, les mouvements de libération armés par Damien Harahap (l'agent de l'Alignement mesan qui se fait passer pour un agent de Manticore et promet l'assistance de la flotte) passent à l'affrontement armé, pour certains ça ne se passe pas trop mal, pour d'autres c'est la cata, surtout lorsqu'arrive la flotte des frontières solarienne qui n'a pas l'habitude de faire dans le détail - Comme les contacts fournis par l'Alignement sont évidemment bidons, pas de risque que la flotte Impériale arrive à la rescousse, à moins qu'un messager n'arrive dans le Quadrant de Talbot pour essayer de contacter directement la flotte - L'amirale de la dixième flotte n'est pas réputée pour sa pondération, et en envoyant une force soutenir les mouvements de libération elle retourne l'opération Janus si minutieusement montée contre ses initiateurs - une occasion de se faire des amis et éventuellement de rattacher de nouveaux mondes à l'Empire … et une occasion aussi pour l'auteur de nous livrer une petite bataille spatiale ou la tactique est mise à l'honneur.
Pendant ce temps sur Mesa l'Alignement poursuit l'opération Houdini, un plan destiné à exfiltrer ses membres en dissimulant leur départ à l'aide d'une hécatombe atomique qu'il attribue au Théâtre et faisant des millions de victimes civiles sur Mesa.
Le livre se termine, au même moment que le troisième tome de la série de "Torche", lorsque arrive la dixième flotte, maintenant composée de vaisseaux de Manticore et de la République de Havre …


Ceux qui espérait une évolution devront attendre (quelques années) un prochain tome, ce quatrième opus de "Saganami" ne nous livre une fois de plus que du réchauffé pendant un millier de page. J'ai terminé mon marathon "Honorverse" commencé il y a plus de deux mois, un total de 36 livres en broché, en faisant l'impasse sur les quatre livres traduits en français de la série "Autour d'Honor", j'ai démarré ces séries en croyant en voir le bout - mais j'ai l'impression qu'il me faudra encore attendre quelques années ou décennies pour pouvoir conclure … "To End in Fire", le quatrième tome de "Torche" m'a été offert en anglais, aussi est-il possible que je continue ma lecture dans l'édition originale, une occasion de faire des économies et d'éviter les années d'attente pour les traductions …


En entamant ce dernier livre traduit en français, j'espérais un peu de nouveauté, j'ai été obligé de déchanter, l'écriture de Weber est toujours aussi agréable, à son habitude des centaines de nouveaux personnages sont mis en scène, souvent seulement pour quelques lignes, le seul intérêt pour les habitués étant de retrouver les personnages côtoyés depuis tant de livres - une lecture de délassement finalement, rien de plus …
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Salut les Babelionautes
Comme dans le premier tome de l'Ombre de la Victoire ce tome deux ne fait que ressasser des événements que l'on a lu dans les tomes précédant.
A part la Fin, ou l'alliance du Havre et de Manticore, se dirige vers la planète Mesa ou se déroule l'opération Houdini, censée évacuer les Membres principaux de l'Oignon.
Il y a quelques affrontements Spatial, mais la supériorité des Manticoriens en thermes de portés de Missiles couplé a tous leur autres avantages, oblige les Solariens a se rendre sans combattre.
Merci a Michel Pagel qui a remplacé Florence Bury a la traduction de la Saga.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Quand un gouvernement interdit toute expression publique de mécontentement, cela signifie deux choses. Primo, qu’il a perdu la capacité de répondre efficacement aux causes de ce mécontentement. Une réponse ne consiste pas forcément en concessions, mais il faut s’attaquer aux causes et relâcher la pression ; s’il en est incapable, il est dans le pétrin. Mais secundo – et c’est le plus important - , cela signifie qu’il opère avec ce qu’on appelle une mentalité de forteresse : il a tracé ses lignes, et tout ce qui menace sa position doit être anéanti. Et cela ne fait que produire des martyrs.
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Si nous ne nous unissons pas, nous finirons tous unis dans la mort.*
* If we don’t hang together, we will all hang separately.
Citation de Benjamen Franklin, intraduisible littéralement puisqu’elle repose sur le jeu de mots entre hang together, se serrer les coudes et hang, être pendu (N.d.T).
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« C’est à moi de faire ça, je crois », dit-elle, avant de tendre la main devant son subordonné pour appuyer sur la dernière touche.
Un voyant rouge clignota docilement sur le terminal sécurisé au moment où quatre explosions supplémentaires de l’ordre de la kilotonne éliminaient 17 327 membres respectés de l’Alignement mesan. 43 612 passants innocents les accompagnèrent dans leur incinération, et Janice Marinescu sentit courir en elle une sensation d’accomplissement proche du sublime.
Puis un autre voyant s’alluma, et le bip d’un message entrant résonna dans son oreillette.
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Ce qu’il y avait de bien, avec les archives informatiques, c’était que même les enquêteurs les plus soupçonneux les acceptaient comme parole d’évangile à moins que quelque chose – ou quelqu’un – ne leur suggère qu’elles pouvaient être discutables. Il faudrait donc éliminer le personnel de gestion humain qui supervisait le département auquel appartenait nominalement la division fictive avant que quiconque ne pose des questions à ce sujet, en quête de surhommes génétiques disparus. Par chance, il suffirait d’éliminer sept ou huit cents personnes – au pire mille, selon l’estimation actuelle – afin d’atteindre toutes celles qui seraient susceptibles de lever un drapeau rouge. Les bureaux en question se trouvaient cependant dans la tour Bedeau, au centre-ville de Miescher, si bien que les atteindre demanderait du travail… et une très grosse bombe. Les pertes seraient donc sans doute plus proches de six ou sept mille morts une fois que les décombres arrêteraient de rebondir.
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Elle se couvrit le visage de ses mains, les yeux fermés, en refoulant ses sanglots. Si seulement ils avaient pu percer le dernier carré de Lombroso. S’ils les avaient tenus en otages, lui et ces putain de cadres de Trifecta, quand Yucel et ses bouchers étaient arrivés ! Mais non. Tout ce qu’ils avaient, c’était le soutien des trois quarts de la population, le droit d’hommes et de femmes de mourir pour leur cause. Quand les vaisseaux de guerre de Yucel s’étaient employés à détruire des villes de leur position en orbite, cela n’avait pas suffi.
Ils en avaient annihilé six en une rapide succession de frappes à énergie cinétique. Près d’un demi-million de morts en moins de quinze minutes. Il n’y avait pas eu de demande de capitulation, pas d’avertissement pour évacuer les non-combattants. Il n’y avait eu que des lignes incandescentes fondant du ciel nocturne, et les boules de feu soulevées par leur baiser, flamboyant de vies et d’espoirs vaporisés.
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