Qu'est-ce que la mort?
Depuis que j'ai pris conscience que je n'étais faite que de poussières flottant dans du vide, unies simplement par l'idée que je me fais de moi-même, la mort me semble juste une "autre" organisation de ces particules.
Ayant compris cela, pourquoi aurais-je peur de changer d'état? Mourir, après tout, n'est qu'un changement d'organisation de l'infime quantité de matière qui me compose.
Nous sommes tous des véhicules qui aidons la vie à circuler à travers nous pour se répandre.
Être instruite me semble le plus grand des privilèges et je plains ceux qui vivent dans l'ignorance.
-Celui qui ne possède rien n'a rien à perdre. Je n'ai qu'une peur, c'est d'être possédé. Donc je me prive de tout et je survis sans dépendre de rien ni personne.
Etre heureux c'est apprécier ce que l'on a. Etre malheureux c'est vouloir ce que l'on a pas.
Je me lèche. J'adore me lécher (ma mère m'a toujours dit que "l'avenir appartient à ceux qui se lèchent tôt").
- A mon avis, toutes les violences sont issues de vieux réflexes entre prédateurs et gibier. Au commencement, ce besoin de destruction servait à nous défendre et à survivre. Il y avait les forts et les faibles, les dominants et les dominés, et puis la violence a perdu ses raisons d'exister, maintenant elle n'est plus que défoulement. Je pense qu'après ils [les humains] se sentent "soulagés", comme s'ils avaient uriné.
(p. 117-118)
Le chien pense: "Les hommes me nourrissent, me protègent m'aiment, ils doivent être des dieux.
Le chat pense: "Les hommes me nourrissent, me protègent, m'aiment, je dois être leur dieu.
Je crois que tous les actes que nous effectuons entraînent forcément la satisfaction des uns et la contrariété des autres. Vivre et agir c'est forcément déranger les ordres établis.
C'est le drame de toute ma vie. Quand je réussis, personne n'est là pour le voir, quand j'échoue il y a toujours des témoins.