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3,73

sur 2964 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Houlala ...
430 pages, j'te jure, la prof elle abuse!

J'avais bien senti que le défi allait être difficile à relever pour ma petite ado.
J'allais donc essayer de l'aider un peu et me voilà donc absorbé dans la lecture du premier volet de "Uglies" de Scott Westerfeld.

"Dans le monde de l'extrême beauté,
Les gens normaux sont en danger."

Hhmmm?
C'est quoi au fait des "gens normaux"?

Le livre est truffé de belles intentions. Des sujets qui forcément nous interpellent en tant que parents : le difficile rapport à l'image, l'estime de soi, les dictats de la mode, le poids des codes et des normes, les injonctions sociales... Ajoutez un soupçon d'écologie et tout y est.

Tous ces sujets sont abordés, effleurés par l'auteur mais le traitement me semble totalement loupé et rate son objectif. C'est lourd, c'est long. Plein de chapitres inutiles qui ne servent qu'à perdre le lecteur et n'apportent rien à l'intrigue.
Quatre ou cinq chapitres à apprendre à faire du skateboard volant sans tomber, pas sûr que ça amène à la réflexion.

Et l'ensemble est saupoudré de quelques magnifiques fulgurances :

"Tally ferma les yeux, ce qui ne fait aucune différence dans le noir complet."

Ben oui. Mais c'est bien sûr !!!

Clairement, les dystopies ont la cote dans les lectures jeunesse. Il n'y a qu'à voir les succès de Divergente ou Hunger Games.

Je reste à croire que nos adolescents sont tout à fait capables de lire et de comprendre Aldous Huxley et "Le meilleur des mondes" ou encore "La ferme des animaux" de George Orwell pour ne citer que ceux-là, quitte à les aider à contextualiser un peu mais là se trouve aussi le rôle de l'enseignant.

Pas besoin de passer par des niaiseries tel que ce "Uglies". Ils sont déjà entourés par tant de bêtises, autant essayer de les tirer un peu vers le haut.

Pour finir, j'avais envie de vous partager un petit article du psychopédagogue Bruno Humbeeck qui aborde ces thèmes bien mieux et sans en faire tout un roman.

"Si à 10 ans, 3 petites filles sur 4 aiment leur reflet dans le miroir, elles ne sont déjà plus que 1 sur 3 à 13 ans. Pire, entre 13 et 15 ans, 1 fille sur 3 a honte de son apparence. Des chiffres qui ont de quoi sérieusement inquiéter, mais qui n'étonnent pas les spécialistes.
Chaque individu se bâtit en trois phases: l'image de soi, la connaissance de soi et l'amour de soi. Les réseaux sociaux permettent de modifier ce processus sans avoir encore pu développer les deux dernières étapes. On est loin d'être construit à 10 ans à peine... Pour jouer avec son image, il faut de la maturité et être conscient qu'il s'agit d'une mise en scène. Instagram, TikTok, Facebook... ce sont davantage des outils de marketing et de design de soi que de réelle communication. On y crée un soi sur mesure, sorte d'avatar fabriqué de toutes pièces, avec plus ou moins de vrai dedans...
L'émergence des réseaux sociaux et leur omniprésence dans la vie quotidienne à un âge bien trop précoce contribuent à accentuer de façon drastique les injonctions à correspondre à une image stéréotypée chez les petites filles. Au lieu de jouer avec une Barbie, relation qui permet de distinguer la poupée de soi et du réel, on devient sa propre Barbie. La mésestime de soi peut alors prendre des proportions inquiétantes, sous prétexte qu'on n'est pas suffisamment suivie, likée ou aimée par sa communauté. C'est comme si on ne pouvait plus vivre sans être validé par le regard des autres.
C'est pour cela que les parents doivent prendre le temps de dire et de montrer à leurs enfants qu'ils apprécient davantage l'image réelle qu'ils ont d'eux que l'avatar qui, en multipliant les filtres, finit par ne plus leur ressembler que très vaguement pour correspondre à l'image idéalisée que l'adolescent voudrait donner de lui-même... parce qu'on grandit mieux, quand on est adolescent ou adolescente, dans le regard inconditionnellement aimant que les parents portent sur soi que dans les yeux, qualifiants ou disqualifiants, que les internautes portent les uns sur les autres dans un univers qui fait de l'image arrangée, sublimée et trafiquée de soi un argument de compétition..."



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Bon scénario ,original mais le style d'écriture n'a pas su me faire chavirer je n'ai pas ressenti les émotions des personnages . Ils ne sont même pas attachant . le rythme est trop lent
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Tally est une jeune Uglies. Comme tous les jeunes vivant à Uglieville, elle n'attends qu'une chose : le jour de ses 16 ans pour devenir une Prettie. Une jeune femme belle et mature. Seulement, peu de jours avant son anniversaire, elle va faire la connaissance de Shay, une autre Uglies, qui elle, ne veux surtout pas subir l'Opération qui doit la rendre belle. Celle-ci va faire découvrir à Tally un monde qu'elle n'avats jamais soupçonné, un monde où l'on reste moche par choix et où l'on est heureux de cette situation.
J'ai trouvé l'histoire originale. Les beaux contre les moches. Même si j'ai un peu de mal avec le fait que pour eux, ne pas être parfaitement symétrique veux dire que l'on est moche, mais bon, pourquoi pas. Je vois ça comme une critique du monde actuel où tout ou presque est basé sur les apparences.
Lien : https://labibliothequedeceli..
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En ouvrant ce livre, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. Je n'avais jamais lu de dystopie et ce fut donc une découverte qui ne m'a pas passionnée du tout.

Dès le début, j'avais des sensations étranges, ce livre me laissait perplexe, déjà à cause des noms donnés aux différents personnages qui font très clichés (Uglies, Pretties, Specials, Fumants, Rouillés...) et je pense même au style propre de l'écriture, qui ne m'a pas séduit.

L'histoire est construite sur de très courts chapitres, non numérotés mais chacun ayant un nom, un thème en relation avec ce qui va suivre.

Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, ni à leur histoire. Certes, les messages principaux sont importants (la beauté se trouve surtout à l'intérieur et le monde des Rouillés (cad nous) a été détruit à cause de nous même et par l'absence d'écologie), mais l'histoire ne m'a pas touché. Je n'ai même pas lu le premier chapitre du tome 2 offert dans le livre.

Comme je vous l'ai dit, ne sachant pas à quoi m'attendre, je ne peux pas dire que j'ai été déçue, mais cette lecture ne restera pas longtemps dans ma mémoire.
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Déjà le livre débutait mal avec cette affreuse métaphore de « couleur de vomi de chat », mais bon j'ai continué malgré que je trouvais ça superficiel et niais au départ, séparer les « beaux » et les « moches » un grand n'importe quoi. Puis il commence à y avoir de l'action avec l'aventure de Tally jusqu'à la Fumée. Et ça devient intéressant lorsque la révélation se fait : l'opération permet de rendre les gens beaux et stupides comme ça ils ne peuvent se rebeller préférant à faire la fête sans arrêt.
Ce livre aborde le sujet de la beauté, ça nous fait réfléchir sur : qu'est-ce que la Beauté ? Et la beauté n'est pas objective mais dans ce livre si, donc ça paraît étrange.
Tally est un personnage qui au premier abord m'a paru superficielle et niaise, mais elle a de la réflexion lors de la révélation, heureusement ! (Mais pourquoi pas avant ?!) J'ai aimé l'insouciance de Shay, son brin de folie. Et David semble plus ‘intelligent' que les autres personnages dû à sa différence.
L'univers d'Uglies est très différent du notre, les personnages sont séparés en deux villes : la ville des moches et celle des beaux, ils utilisent des planches magnétiques permettant de voler à l'aide du métal, des aérocars. Notre univers connu est, lui, dévasté.
En bref un livre divertissant, je lirais la suite plus tard (pas pressé).
Lien : http://novelenn.wordpress.co..
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Tally, bientôt seize ans, s'apprête à vivre le changement le plus important de sa vie : passer du statut peu enviable d' "Ugly" (laide) à celui de "Pretty" (belle). Tally rêve depuis des années de cette opération qui enfin lui permettra de vivre à New Pretty Town, la ville où la fête ne s'arrête jamais, et où tous les habitants sont sublimes. Alors que le grand jour approche, Tally fait par hasard la connaissance de Shay, bientôt seize ans elle aussi. Or Shay rejette fermement cette dictature de la beauté idéale, imposée par les autorités. À la veille de leur anniversaire, Shay fera un choix radical, celui de partir rejoindre l'univers clandestin des rebelles aux Pretties, tandis que Tally choisira de rester. Mais à quel prix ?

L'avis de Thibaud, 11 ans : Je n'ai pas apprécié ce livre, tant par les personnages que par l'histoire.

L'avis de la rédaction : Ce roman d'anticipation donne à réfléchir sur certaines dérives de notre propre société, entretenues et véhiculées par de nombreux médias. Mais il pose aussi, au-delà de son histoire, une réelle question : donnée à tous, la beauté nous rendrait-elle égaux, ou bien ferait-elle de nous de superficiels prisonniers de notre apparence ?
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j'ai eu quelques aprioris au début de cette lecture concernant le monde dans lequel les personnages évoluent. Il m'a semblé que le thème beauté/mocheté était un peu simplet, d'autant plus que l'action arrive tardivement. La deuxième partie est un peu plus intéressante, on découvre ce que cache cette opération pour passer de Ugly à Pretty. J'espère que la fin du livre présage un deuxième tome plus intéressant...pour confirmer mon envie de lire la suite.
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Mal écrit. L'aspect philosophique du sujet n'est pas approfondi et reste en surface. Les personnages sont fades sans aucune forme de complexité. Ils changent rapidement de vision du monde sans quel'on puisse trop comprendre leur cheminement. Décevant, car le sujet aurait pu être beaucoup mieux exploité. Tout l'effort est mis à l'intrigue. Il y a les TRÈS méchants contre les TRÈS gentils. Pas de zone de gris. Je ne suis pas encore certaine où veut en venir l'auteur, car je n'ai pas lu le deuxième, mais tout porte à croire que le propos va à l'encontre des sociétés communistes centralisantes et que l'on souligne les bienfaits d'une société libre et capistaliste telle... les États-Unis!
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Ce livre me tentait depuis un moment mais j'en suis déçue. Je ne m'attache pas du tout à Tally, le personnage principal, que je trouve un peu bête et nunuche. Shay, n'en parlons même pas. J'aime les dystopies, mais celle-ci ne me fait vraiment pas entrer dans son univers. le livre ne m'a pas du tout fait le même effet que Hnger Games ou Dievrgent et encore moins que le dernier Jardin.. Dans ces livres, j'avais envie que les personnages réussissent. Mais ici, je trouve qu'il n'ont pas vraiment une raisons valables. Je préférerais qu'ils ratent tout parce que je trouve que leurs villes n'est pas si dystopique que ça. Dans leurs ville, même si le système est spécial, ils ont réussis à luter contre le racisme et la discrimination physique! Tout les gens sont heureux. Ils ont une ou deux lésions, et alors? Leurs santé n'est pas en danger et tout le monde s'en porte bien. Je lirais les autres tomes mais pas tout de suite? Ca n'a pas beaucoup d'interet de lire le livre alors qu'on est pour la société et non contre
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L'idée de départ est intéressante, parce que l'auteur tente de faire ressortir les mauvais côtés du formatage. C'est une bonne idée, car il est toujours surprenant de voir le nombre de gens qui n'ont pas l'esprit critique, et avalent tout rond ce qu'on leur dit, seulement parce qu'on le leur a dit avec conviction, ou parce que celui qui le leur a dit est Untel ou Unetelle. En outre, il est intéressant, à la fin, de voir une confrontation entre une ugly qui prône l'esprit critique et une pretty qui préfère rester formatée mais contente de sa vie.

Malgré cela, j'ai trouvé ce premier tome un peu fade. Si l'idée est bien exploitée, l'histoire traîne beaucoup. le récit est bien trop lent.
L'histoire d'amour est tellement clichée que j'ai été étonnée que l'auteur ose s'en servir. de plus, elle survient alors que les deux protagonistes ne se connaissent pas plus que ça.
L'auteur créé un univers inconnu, et en général, je suis contente de toutes les découvertes qu'occasionne ce genre de créations. Ici, à part les planches, les gilets, et les bracelets anti-crash, il n'y a rien de bien palpitant. Et encore, ces objets et leur utilisation sont prévisibles. le lecteur n'est pas vraiment immergé dans un univers qui le dépayserait.
[...]
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Lien : http://www.lalivrophile.net/..
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