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Lax (Adaptateur)
EAN : 9782203384019
92 pages
Casterman (30/04/2008)
3.58/5   37 notes
Résumé :
New York, 1970. John Dortmunder, cambrioleur génial mais malchanceux, retrouve à sa sortie de prison son ancien complice Andy Kelp, qui lui propose évidemment un nouveau coup : voler une émeraude pour le compte d'un pays africain. Mais ce casse, Dortmunder ne le sent vraiment pas, surtout quand ladite pierre se trimbale, elle aussi, la poisse !
Premier épisode des aventures de Dortmunder, Pierre qui roule contient déjà tous les ingrédients qui ont fait leur s... >Voir plus
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New-York, juin 1969. John Dortmunder vient tout juste de sortir de quatre ans de prison. Son vieil ami et complice Andy Kelp vient le chercher, les bras ouverts. Et il ne trouve rien de mieux à faire que de lui proposer un nouveau coup! Sûr de son plan, il espère l'aide de ce dernier. le commanditaire n'est autre que le Major Iko, ambassadeur du Talabwo. En bisbille avec l'Akinzi, celui-ci tient à récupérer une magnifique émeraude que ce pays a en sa possession. Très vite, les deux hommes se mettent en quatre et réussissent à réunir autour d'eux trois autres malfrats, plus ou moins des bras cassés. Ce bijou se trouve actuellement dans un musée où il est exposé. Munis des plans et de tout un attirail pour tromper la vigilance des gardes, ils arrivent très rapidement à s'introduire dans le musée et récupèrent le bijou. Malheureusement, tout ne se passe pas comme prévu et un des acolytes qui détient la pierre se fait choper... Direction le commissariat! Les quatre malfrats n'ont alors pas d'autres choix que d'aller braquer le commissariat...

Adapté du roman de Donald Westlake, cet album fleure bon les années 70 aux Etats-Unis. On suit le parcours de Dortmunder, héros récurrent de son auteur, dans ses plans plus ou moins foireux. Il faut dire qu'il a tout l'air d'avoir la poisse, ce type! N'ayant pas lu le roman, je ne saurais dire si l'adaptation est fidèle ou non, mais je ne me suis pas ennuyée une seule seconde dans ce polar déjanté. La narration est parfaite, tantôt en voix off tantôt avec des dialogues. le rythme est soutenu, les dialogues sont de qualité, l'action est bien présente et l'humour décapant. Tout est sublimement mis en image par Lax, ayant réussi à rendre cette ambiance noire et loufoque. Les planches sont impressionnantes de réalisme, la colorisation assez sombre, les couleurs brumeuses et le dessin original.

Pierre qui roule... n'amasse pas flouze!
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John Dortmunder, tout juste sorti de prison, ne pense qu'à s'enfiler un casse de plus, reléguant au second plan une possible réinsertion sociale. Andy Kelp, un pote à lui, prétend avoir trouvé le bon filon : une émeraude convoitée par un dignitaire africain et qu'il faudra aller dérober à une exposition d'art africain à New York City.
Une prémisse alléchante qui donne le ton à cette BD adaptée d'un roman de Donald Westlake. le dessin aux teintes sépia reproduit les rues de NYC au début des années 1970, bagnoles et consorts. C'est expressif et évocateur. Toutefois, j'ai trouvé que le récit tournait les coins ronds, jusqu'à cette fin un peu abrupte.
C'est une adaptation en images d'un roman, donc une certaine indulgence s'impose.
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Lax qui adapte Westlake, c'est un peu la dream team polaro-BD :wink:. Nous suivons les (més-)aventures de John Dortmunder, cambrioleur jamais à court d'idée, sur la piste d'une émeraude aussi évasive que convoitée... de chapitre en chapitre, l'équipe de Dortmunder, mandatée par le Major Iko, se retrouve à monter un nouveau coup pour mettre enfin la main sur le fameux caillou. Les rebondissements sont nombreux, cocasses et la cambriole osée.

Graphiquement Lax est au top et nous propose un travail très poussé (acrylique, couleurs directes et textures travaillées aux couteau et à la brosse) presque trop dense pour le format. Ce traitement rend le New-York de Lax grouillant et presque vivant.

Malgré tout cet album me laisse un petit goût d'inachevé, les chapitres (appelée phase) et donc les "coups" de Dortmunder se succèdent un peu trop rapidement, presque machinalement : phase I, rencontre avec Iko, montage du coup, plantage du coup, phase II rencontre avec Iko, montage du coup, etc. Quelques passages de transition n'auraient pas de trop pour donner un peu de respiration au récit.

Pierre qui roule reste une bonne BD de polar, le traitement graphique et l'histoire sont très bons : humour, action et rebondissements. Il ne lui manque pas grand chose (plus de pages, un plus grand format) pour qu'elle ne soit une grande BD tout court.
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1970 - New York. Sortie de prison pour John Dortmunder, cambrioleur jouissant de l'aura de ses pairs. Il se voit immédiatement sollicité pour un nouveau coup : le vol d'une émeraude pour le compte d'un pays africain. le Talabwo est en effet en bisbille avec le pays voisin propriétaire dudit caillou, l'Akinzi, conséquences d'une partition périlleuse lors de l'obtention des indépendances.

Les tronches sont caricaturales : l'officier de police Steen, intellectuel aux sourcils broussailleux, à la barbe jaurésienne, aux petites lunettes rondes posées sur un appendice nasal qu'Edmond Rostan n'aurait jamais imaginé ; Andy Kelp, l'associé binoclard hirsute, aux RayBan cerclées et au nez protubérant ; le major Iko, ambassadeur du Tlabwo dont nos parangons actuels auraient interdit la reproduction ethnicisée.

Le dessin reproduit les codes des bas-fonds New Yorkais. Un clin d'oeil à l'enfant de Big Apple Edward Hopper à travers le fameux tableau « Nightawks » (oiseaux de nuit) alors que notre héro Dortmunder fait halte dans le café « chez Hopper » pour un « Bourbon-double-sans-glace » p66.

La qualité du dessin n'est plus à souligner s'agissant de Lax. C'est beau, précis dans les détails bien qu'onirique et brumeux. Les couleurs sont de toute beauté avec une attention particulière portée à l'harmonie de celles-ci.

Le séquençage du polar est calé en six phases, aidé en cela par un texte truculent mâtiné d'humour noir propre à ce milieu de petites frappes.

Voiture bélier, hélicoptère, locomotive à vapeur comme sortie des dépôts de l'Union Pacific... les moyens mis en oeuvre pour l'effraction augmentent à chaque tentative infructueuse dans une surenchère loufoque et déjantée que Quentin Tarantino pourrait revendiquer.

Donald Westlake n'aurait-il pas écrit son roman policier pour que Lax puisse une nouvelle fois démontrer l'étendue de son talent artistique ? Force est de constater l'osmose parfaite entre ces deux-là !

Magnifique polar à 4 mains.
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Ce one-shot fait partie des quatre albums ("Pauvres Zhéros", "Pierre qui roule", "Sur les quais", "Nuit de fureur") venus inaugurer cette nouvelle collection chez Casterman, née de l'association des éditions Rivages et Casterman. Cette collection Rivages/Casterman/Noir dirigée par Matz se concentre sur l'adaptation de polars noirs par des auteurs de bandes dessinées de renommée tels que Baru, Matz, Rodolphe ou Christian Lax, pour ce récit tiré de la première aventure du cambrioleur John Archibald Dortmunder, écrite par Donald Westlake et initialement parue en 1970.

La première partie du récit raconte l'histoire d'un type qui sort de taule et planifie un coup qui devrait le mettre financièrement à l'abri. L'histoire est classique et débute par la constitution de l'équipe qui va perpétrer le vol. Les personnages, de l'ex-taulard qui dirige la bande au pro du volant qui doit organiser la fuite, en passant par le roi de la serrure, sont très attachants. L'histoire de ce premier coup est assez prenante, bien menée et non dénuée d'humour.

La suite du récit est par contre moins emballante. La poisse va pousser les acteurs à recommencer plusieurs fois leur braquage, donnant ainsi un côté répétitif assez lassant à l'ensemble. L'aspect rocambolesque et amusant qui découle de cette répétition ne parvient malheureusement pas à compenser cette lassitude. La travail de Lax au niveau du graphisme est par contre assez réussi et colle parfaitement à l'ambiance seventies newyorkaise du scénario.

Au sein de cette collection Rivages/Casterman/Noir, ce one-shot divertissant n'atteint pas le niveau de l'excellentissime "Shutter Island".
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En plein coeur du Haut-Jura, un tueur à gage prend la soutane comme couverture. Les locaux n'ont qu'à bien se tenir... Un pur polar dans les codes du genre, entre la série Fargo des frères Coen et les romans de Donald Westlake, mais à la sauce française avec Jacky Schwartzmann au scénario et Sylvain Vallée au dessin ! En librairie : https://www.dargaud.com/bd/habemus-bastard/habemus-bastard-letre-necessaire-bda5407350
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