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Guillaume Villeneuve (Éditeur scientifique)Piercarlo Foddis-Boï (Illustrateur)
EAN : 9782842051099
55 pages
1001 Nuits (01/07/1997)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :

" La seule suggestion que je puisse faire est que le conteur d'histoires surnaturelles devrait être lui-même effrayé par son récit... " Née à New York en 1862, amie de Henry James et d'André Gide, l'auteur d'Ethan Frome et du Temps de l'innocence était fascinée par le surnaturel. Ses histoires de fantômes se placent d'emblée sous le signe de Stevenson, de Sheridan Le Fanu et de Fitz James O'Brien. >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Un cercle d'hommes prolonge la soirée en racontant leurs expériences de fantôme. L'hôte prend la parole et évoque une étrange apparition, sous la forme de deux yeux qui le fixaient au coeur de la nuit. « Ce n'était pas que les yeux fussent atroces ; ils n'avaient pas la majesté des puissances des ténèbres. Mais ils exhalaient – comment dire ? – un effet physique équivalant à la puanteur : leur regard laissait une trace baveuse d'escargot. » (p. 24) Effrayé par ces spectres en suspension, l'homme a cherché à comprendre : chaque fois qu'il croyait rendre service à quelqu'un en allant contre son intérêt, les yeux apparaissaient. « Ils semblaient tellement prospérer sur le goût de la bonne conscience. » (p. 34) Et, chaque fois, le regard se fait plus mauvais, plus pervers : « je comprenais que ce qui les rendait si mauvais, c'était qu'ils l'étaient devenus lentement. » (p. 34) Cet homme est-il fou ? Que disent de lui ces yeux accusateurs et moqueurs ? C'est en cessant de chercher une cause extérieure qu'il comprendra ce qui cause cette apparition.

Je découvre une nouvelle corde à l'arc d'Edith Wharton. On est loin, très loin, des mondanités new-yorkaises. Ici, on parle de l'âme des hommes et il est facile d'en dresser un terrifiant portrait. J'ai largement préféré cette nouvelle à celles du recueil Une affaire de charme. Edith Wharton est très convaincante dans le registre fantastique, voire horrifique.
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Les yeux est un petit conte fantastique, bien sympathique, d'Edith Wharton. Et même très sympathique !
Mais pourquoi est-il sympathique ? D'abord parce qu'il est rempli de personnages intéressants, qui permettent de donner une vision de la haute société anglaise, qui est elle aussi intéressante.
Et puis ensuite, il y a l'histoire de fantômes… Où le plus célèbre fantôme de Canterville m'avait déçu, les yeux m'a bien plu ! En effet, ce petit conte supporte plutôt bien le vieillissement ( on ne peut vraiment dire que ce soit le cas du Fantôme de Canterville ) et en plus, il est bien raconté, ce qui lui permet d'être assez immersif ( ce n'est pas non plus le cas du fantôme de Cantervillle ). Et en plus, c'est rondement mené.
Vraiment sympathique !
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
« Je comprenais que ce qui les rendait si mauvais, c’était qu’ils l’étaient devenus lentement. » (p. 34)
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« Ce n’était pas que les yeux fussent atroces ; ils n’avaient pas la majesté des puissances des ténèbres. Mais ils exhalaient – comment dire ? – un effet physique équivalant à la puanteur : leur regard laissait une trace baveuse d’escargot. » (p. 24)
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« Les yeux se précisaient de plus en plus ; ils émettaient leur propre lumière. » (p. 20)
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« Ils semblaient tellement prospérer sur le goût de la bonne conscience. » (p. 34)
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Videos de Edith Wharton (33) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Edith Wharton
https://www.laprocure.com/product/1525906/chevaillier-louis-les-jeux-olympiques-de-litterature-paris-1924
Les Jeux olympiques de littérature Louis Chevaillier Éditions Grasset
« Certains d'entre vous apprendrez que dans les années 1912 à 1948, il y avait aux Jeux olympiques des épreuves d'art et de littérature. C'était Pierre de Coubertin qui tenait beaucoup à ces épreuves et on y avait comme jury, à l'époque, des gens comme Paul Claudel, Jean Giraudoux, Paul Valéry et Edith Wharton. Il y avait aussi des prix Nobel, Selma Lagerlof, Maeterlinck (...). C'était ça à l'époque. C'était ça les années 20. Et c'est raconté dans ce livre qui est vraiment érudit, brillant et un vrai plaisir de lecture que je vous recommande. » Marie-Joseph, libraire à La Procure de Paris
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