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Denise Van Moppès (Traducteur)
EAN : 9782757812600
256 pages
Points (02/04/2009)
3.79/5   50 notes
Résumé :
Un frère et une sœur élevés en Europe, Félix et Eugénie, rendent visite à leurs cousins de Boston, dans l’Amérique puritaine des années 1860. Félix est peintre et bohème, heureux dans ce paradis retrouvé. Il tombe amoureux de sa cousine Gertrude : sa fantaisie à lui et sa candeur à elle en font un couple heureux.

De son côté, Eugénie, mariée à un baron allemand, tente sans succès de se remarier avec un riche ami de la famille. Quiproquos savoureux en... >Voir plus
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Boston, en 1850, par une maussade journée de printemps : Félix Young et sa soeur Eugénie viennent de débarquer sur le nouveau continent dans l'espoir de renouer contact avec leur famille maternelle, les Wentworth. La situation des Young est peu brillante. Eugénie possède le titre charmant de Baronne Munster que lui confère son mariage secret avec un prince allemand, mais son époux voudrait se débarrasser d'une union qui sied mal au rejeton d'une famille régnante, aussi modeste soit-elle. Refusant la répudiation, elle a quitté la petite cour de Silberstadt. Quant à Felix, il mène depuis longtemps une vie hasardeuse, tantôt comédien, tantôt peintre, il a sillonné toute l'Europe en vivant de ses maigres revenus. La prospérité des Wentworth, l'appui qu'ils pourraient obtenir de leurs cousins de la Nouvelle-Angleterre les ont décidés à quitter l'Europe pour tenter leur chance en Amérique.
Comme ils l'avaient prévu, les Wentworth leur offrent l'hospitalité et les accueillent avec simplicité et générosité dans leur résidence campagnarde. Felix dont l'humeur joyeuse et taquine s'accommode de tout, trouve rapidement sa place parmi la petite société de ses cousins et de leurs amis, d'autant qu'il n'est pas insensible au charme de Gertrude Wentworth. Cependant, Eugénie goûte moins les plaisirs de la campagne. Les mondanités de sa vie d'autrefois lui manquent et les moeurs simples, la routine quotidienne de ses cousins, comme leur morale empreinte de puritanisme, lui pèsent parfois. Très vite l'attention du lecteur est happée par ce personnage féminin atypique. On peut la croire légère, désinvolte et, pourtant, elle a son propre code moral qui l'empêche de passer de la séduction à la galanterie. Elle domine sans mal son nouvel entourage, donne le ton, joue habilement des sentiments qu'elle suscite, mais s'abandonne aussi à la solidarité familiale qu'elle découvre. On se persuade qu'elle est intéressée, vénale, or elle se refusera à un mariage qui la mettrait à l'abri de la précarité. Elle est fin stratège, mais pas au point d'abdiquer sa fierté.
le lecteur est déroutée par cette femme complexe, comme l'est Robert Acton, le riche voisin des Wentworth. Eugénie lui plaît, il aime sa conversation, ses manières distinguées et, par-dessus tout, son esprit acéré, son ironie mordante. Il aime sa compagnie, la séduction qui émane de sa personne, mais surtout l'excitation que fait naître en lui la joute entre deux volontés qui se mesurent. Il la veut, le lui fait comprendre (sans lui l'avouer clairement) et cependant il craint d'être dupé par une femme qu'il sent peu sincère. Il ne va pas au bout de son intuition, il ne se demande pas si le manque de sincérité d'Eugénie ne s'explique par l'expérience d'un premier rejet, la crainte d'être à nouveau une proie conquise puis délaissée.
Quant à Eugénie, elle préfère le refuge de l'orgueil et de la fuite quand elle voit que Robert la courtise sans jamais oser la pousser dans ses derniers retranchements. Elle craint d'avoir encore une fois un lâche qui hésite, s'avance, recule et ne se rend qu'acculé. « Pourquoi resterai-je ? » demande-t-elle à Robert Acton quand elle lui fait part de sa décision de quitter l'Amérique. « Parce que nous vous admirons tous tellement » répond-il. « Ce n'est pas une raison. On m'admire aussi en Europe. » réplique Eugénie. Elle a trente-trois ans, elle s'apprête à signer la demande de répudiation du prince Adolf et elle se rend compte que l'homme pour qui elle s'affranchirait n'oppose à son ultime tentative de le rejoindre qu'une pirouette maladroite. Pendant un moment, elle a flatté l'idée d'avoir une grande demeure, meublée de belles choses, une vie confortable, d'être la maîtresse d'un beau domaine à la mort de Mrs Acton, mais qu'est-ce tout cela quand vous n'êtes pas certaine d'être voulue, demandée par l'homme qui possède tous ces biens ? Elle confie à Felix qu'elle a refusé Acton, cependant celui-ci n'a jamais fait sa demande, non pas par crainte d'être rejeté, comme il semble le croire lui-même, mais parce qu'il est désarçonné par une femme différente de celles qu'il côtoie habituellement.
La légèreté de ton des Européens cache une peinture beaucoup plus sombre du couple. le projet de mariage entre Gertrude et le pasteur Brand montre l'étouffement que peut vivre une personnalité féminine soumise aux conventions de son milieu. Mr Wentworth dit à sa fille : « Tu as toujours eu une nature difficile ». En réalité, il lui reproche de ne pas accepter l'image de la femme que lui a forgée le pieux et rondouillard Mr Brand à force de conseils répétés. Charlotte, la soeur de Gertrude, aime en secret le soupirant de celle-ci. Mais que penser d'un homme qui se console rapidement de la perte de son amour dès l'instant où il sait qu'il pourra le remplacer par un substitut. Quant à Clifford Wentworth, jeune écervelé, il laisse de côté le conseil de la Baronne qui lui enjoint de ne pas se précipiter dans des fiançailles sans polir ses manières au contact de la gent féminine, et il officialise dès qu'il le peut sa relation avec la jeune Lizzie Acton.
Henry James s'adresse au lecteur. Il lui conte une histoire survenue une trentaine d'années auparavant. le récit s'installe sur le ton de la confidence entre le narrateur et son lecteur, sans éviter parfois un côté un peu artificiel. Mais, ce procédé tient peut-être au fait que Les Européens ont été publiés en feuilleton dans l'Atlantic Monthly en 1878. le style est vif, enlevé, le décor où évoluent les personnages magnifiquement planté. Pourtant, cette comédie d'été est teintée de mélancolie, comme si les promesses du printemps se fanaient avant d'arriver à maturité.
La traduction de Denise van Moppès est d'une rare élégance.
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Plus encore qu'avec Roderick Hudson voilà une façon simple et légère d'entrer dans le monde de Henry James..
James a trente-cinq ans lorsqu'il écrit Les Européens. de ce roman va naitre sa renommée, même si la réception fut plus positive en Angleterre qu'aux Etats-Unis.
Félix et Eugenia viennent d'arriver à Boston. Ils sont frère et soeur, américains mais ont toujours vécu en Europe.

On pressent que la visite qu'ils font à leurs cousins d'Amérique est un rien entachée d'intentions intéressées dues à une situation très précaire.
Félix est un beau jeune homme à l'heureux caractère et sans occupation aucune, Eugénia quant à elle a contracté un mariage avec un prince allemand, mariage proche de sa dissolution.
Leurs cousins américains les Wentworth sont une famille austère mais pleine de générosité qui les accueille avec quelques réserves surtout Mr Wenworth, homme froid avec une maison à son image
« pas de splendeurs, pas de dorures, pas de régiment de domestiques. »
Ses deux filles elles sont un peu éblouies par ces cousins si exotiques, Gertrude, sur laquelle Félix jette très vite son dévolu, est promise au pasteur Brand. Elle est celle qui est le plus attirée par ces nouveaux venus
Robert Acton cousin et ami de la famille se laisse lui aussi prendre dans les filets de ces européens, seule résiste sa soeur Lizzie archétype de la jeune fille américaine, hardie et innocente à la fois, si on veut lui trouver une parenté il faut la chercher chez Edith Wharton et le personnage de May Welland dans le Temps de l'innocence.

Mona Ozouf dit que ce roman est une « palette de couleurs tendres » c'est vrai mais le ton est constamment ironique. Satire légère et pleine d'humour qui entérine l'opposition entre Nouveau et Ancien monde, entre un monde puritain et bien pensant et celui du plaisir des sens et de l'esprit.

L' atmosphère du roman est crée par petites touches « le décor bucolique, la campagne environnante » les sentences religieuses accrochées ici et là, les fiacres collectifs qui surprennent nos européens.
Les Wentworth représentent une société prude et moralisatrice, chez eux « pas de splendeurs, pas de dorures, pas de régiment de domestiques »
Le décor d'une maison, les parures féminines relèvent pour eux du mensonge, des apparences et donc du péché.
Plusieurs scènes mettent en opposition la froideur et la rigueur morale à l'insouciance et la frivolité européennes, le roman est une passerelle jetée entre ces deux mondes que tout oppose.
Félix est jovial, léger, un rien inconséquent
« Je n'ai jamais étudié; je n'ai pas de formation. Je fais un peu de tout, mais rien de bien . je ne suis qu'un amateur »

Les scènes sont parfois cocasses, les comparaisons très ironiques, Eugenia a une conversation que le pasteur n'hésite pas à rapprocher de Mme de Staël et de Mme de Récamier et dans sa bouche c'est loin d'être d'un compliment.
C'est un roman délicieux mais ne nous y trompons pas le James plus noir, plus caustique n'est jamais loin. Ne dit-il pas d'Eugenia.
« Rien de ce que disait la baronne n'était tout à fait faux. Mais peut- être convient-il d'ajouter en toute justice que rien de ce qu'elle disait n'était tout à fait vrai »
Quant à Gertrude voilà comment elle voit sa famille et son entourage :
« Il doit y avoir mille façons d'être lugubre et parfois je me dis que nous les utilisons toutes »
Donc palette tendre mais ce sera la dernière fois dans l'oeuvre de James qu'un roman se termine par des mariages.


Lien : http://asautsetagambades.hau..
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La Baronne Eugénie Münster est venue s'installer à Boston avec son frère Félix pour y retrouver leur oncle Wentworth. Eugénie a épousé le Prince de Silberstadt, un mariage morganatique réprouvé par le Prince Régnant, son aîné. Ce dernier souhaite rompre ce mariage pour une meilleure alliance. Eugénie a donc fui la vieille Europe pour nouer des liens nouveaux avec sa famille américaine et pourquoi pas trouver un nouveau mari. Les deux Européens vont bousculer les habitudes des puritains américains : "Ils sont sobres et même austères. C'est le genre grave, ils prennent la vie au sérieux. Il doit y avoir chez eux quelque chose qui ne va pas : un mauvais souvenir ou une appréhension. Ce n'est pas le tempérament épicurien. Notre oncle Wentworth est un vieux bonhomme terriblement sévère ; il a l'air de subir le martyre non du feu mais du gel. Nous allons les égayer, nous leur ferons du bien. Il faudra beaucoup les secouer, mais ils sont merveilleusement bons et gentils.

"Les Européens" date de 1878, Henry James a alors 35 ans et n'a commencé à écrire qu'en 1874. Comme dans l'un de ses premiers romans "Roderick Hudson" ou dans son chef-d'oeuvre "Portrait de femme", le thème central de ce livre est l'opposition entre la vieille Europe et la toute fraîche Amérique. Eugénie et Félix sont habitués aux raffinements et aux mondanités d'une cour européenne. Eugénie est une femme cultivée, aimant attirer l'attention et fasciner son entourage. Cela ne vas pas sans calcul et elle oscille constamment entre honnêteté et hypocrisie. Sa complexité perturbe quelque peu nos naïfs américains. Félix, quant à lui, porte bien son nom. Il est enjoué, épicurien comme il le dit lui-même dans l'extrait cité plus haut, il s'émerveille de tout et surtout de sa jolie cousine Gertrude. Félix aimerait que sa famille américaine profite des plaisirs de la vie. Mr Wentworth, ses deux filles Gertrude et Charlotte, son fils Clifford, le ministre du culte Mr Brand, Mr Robert Acton et sa soeur Lizzie sont les tenants d'une morale austère. Leurs vies sont des modèles de sobriété et de puritanisme. le passage sur terre n'est pas un lieu de réjouissances et d'abondance. L'attitude d'Eugénie est presque scandaleuse, toujours à la limite de la sensualité. le passage entre les deux mondes se fera par Gertrude, éblouie par le charme et la gaieté de Félix. Elle rêve d'ailleurs, de culture et est fatiguée de la tristesse unitarienne.

Malgré son attachement à l'Europe (Henry James se fera naturaliser britannique à la fin de sa vie), l'auteur a une préférence pour la pureté de cette Amérique encore provinciale. Son inclination se sent tout particulièrement dans ses belles descriptions des paysages : "Lorsque, du seuil de la maisonnette où l'on venait de la recueillir si charitablement, elle regarda les champs silencieux, les pâturages, les étangs limpides, les petits vergers rocailleux, il lui sembla ne s'être jamais trouvée au milieu d'un tel calme ; elle y goûta une espèce de plaisir délicat, presque sensuel. Tout ici respirait la bonté, l'innocence, la sécurité ; un bien en sortirait à coup sûr." Une pureté virginale valorisée par Henry James face à la frivolité européenne.

Ce roman de jeunesse est malgré tout très emblématique de l'oeuvre de Henry James. Il est extrêmement plaisant, bien écrit comme toujours et, ce qui est assez inhabituel chez mon cher Henry, léger comme une comédie.
Lien : http://plaisirsacultiver.wor..
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Dans ce court roman (une esquisse, souligne l'auteur), Henry James confronte à nouveaux deux mondes : l'un corseté et rigide, l'Amérique, l'autre débridé et capricieux, l'Europe.

La famille Wentworth jouit d'une paix bucolique dans la campagne bostonienne. Un père constipé (qui "a l'air de subir le martyre non du feu mais du gel") et ses trois enfants : Charlotte et Gertrude, deux filles un peu godiches en quête de mari et Clifford, un sympathique soiffard composent la maisonnée. Brand, un pasteur corseté jusqu'à l'apoplexie, Robert Acton, un riche cousin célibataire et Lizzie, sa pimbêche de soeur complètent cette petite société édénique. Imperméables au bonheur, ces puritains vivotent maussadement.

D'Europe, surviennent deux vagues cousins, à jeun, qui cherchaient aventure : la baronne Münster, Eugenia pour les intimes (épouse morganatique du Prince de Silberstadt-Schreckenstein, en passe d'être répudiée), et son cadet le primesautier Felix Young. Désargentés et sans grand avenir, ils pensent décrocher la timbale chez leur tonton d'Amérique : pension complète et mariage en sus.

Ce marivaudage en Nouvelle-Angleterre, constamment ironique, offre à James matière à de longs dialogues brillants où les héros se dévoilent peu à peu : il y a des braises sous la cendre ! Gertrude se révèle romantique, Brand, chevaleresque, Lizzie clairvoyante et Felix... finalement assez conventionnel. Malicieux, l'écrivain croque joliment ses silhouettes et c'est "beau comme la rencontre fortuite sur une table de dissection" des romans de Jane Austen avec ceux De Balzac.

Seule Eugenia, mystérieuse diva, nous échappe. Fluctuante, irrésolue et mystificatrice ("Rien de ce que disait la baronne n'était tout à fait faux. Mais peut-être convient-il d'ajouter en toute justice que rien de ce qu'elle disait n'était tout à fait vrai."), nous ne saurons jamais qui elle était vraiment : intrigante ou sincère ? européenne ou américaine ?

Cette oeuvre de jeunesse, légère et grave à la fois, se découvre le sourire aux lèvres.
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Le résumé du roman a été très bien dit ,écrit par d'autres critiques , je n'ajouterai donc rien sur ce sujet. Si ce n'est que l'Amérique de 1860 n'est plus la même de nos jours! puritaine ,elle l'est peut-être encore dans certains milieux. Devenue, dans d'autres , plus frivole !comme notre Europe du XIX ème siècle. Maintenant première puissance mondiale , (pour combien de temps encore ? )la société de la Nouvelle Angleterre a certes évolué, beaucoup ! le rôle des femmes notamment ... Ce qui reste intangible est l'humain , l'amitié, l'amour, la nature toujours aussi belle Outre Atlantique... James est superbement à l'aise dans l'analyse psychologique des personnages qui, eux, pourraient vivre dans notre XXIeme siècle
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
𝐘𝐨𝐮 𝐬𝐞𝐞, 𝐈 𝐛𝐞𝐥𝐢𝐞𝐯𝐞 𝐠𝐫𝐞𝐚𝐭𝐥𝐲 𝐢𝐧 𝐭𝐡𝐞 𝐢𝐧𝐟𝐥𝐮𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐨𝐟 𝐰𝐨𝐦𝐞𝐧. 𝐋𝐢𝐯𝐢𝐧𝐠 𝐰𝐢𝐭𝐡 𝐰𝐨𝐦𝐞𝐧 𝐡𝐞𝐥𝐩𝐬 𝐭𝐨 𝐦𝐚𝐤𝐞 𝐚 𝐦𝐚𝐧 𝐚 𝐠𝐞𝐧𝐭𝐥𝐞𝐦𝐚𝐧.
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Je mets tous les compliments que je reçois dans une petite tirelire. Je les secoue et ils tintent. Il n'y en a pas encore beaucoup, deux ou trois seulement.

Chapitre V.
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Vidéo de Henry James
Avec "La Bête", le réalisateur Bertrand Bonello reprend à sa manière la nouvelle "La Bête dans la jungle", de Henry James, en plongeant Léa Seydoux dans un futur dystopique qui rappelle notre propre présent et dans lequel les émotions n'ont plus lieu d'être. Il est l'invité de Géraldine Mosna-Savoye et Nicolas Herbeaux.
Visuel de la vignette : "La Bête" de Bertrand Bonello, 2024 - Carole Bethuel
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