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sur 373 notes
J'avais pris et reposé ce titre plusieurs fois, car au premier abord, il m'avait l'air un peu obscur, notamment avec les nombreux sous-titres de chaque chapitre, et son entrée in medias res. En réalité, on est happé par l'histoire et son humour subtil dès le premier chapitre ! J'ai adoré le narrateur déphasé, perdu dans les suppositions et les craintes de bouleverser le cours du temps. le roman est une parfaite illustration du concept des paradoxes temporels, et recèle en même temps une idée que j'ai rarement vue ailleurs, à savoir que le continuum-temps se régule tout seul comme un grand. On trouve aussi de nombreux clins d'oeil littéraires (notamment à Trois hommes dans un bateau ou Alice au pays des merveilles), et si ce n'est définitivement pas un roman steampunk, la majorité de l'intrigue se déroule à l'époque victorienne. Enfin, ce qui est passionnant, c'est que Sans parler du chien est bourré d'anecdotes historiques ultra intéressantes, démontrant que le déroulement de l'Histoire tient à peu de choses (du bric à brac dans une brocante, un orage ou une crise hémorroïdaire !), avec des réflexions uchroniques à chaque bataille ou événement décisif (qu'est-ce qui se serait passé si...) ; mais pourquoi on n'apprend pas l'histoire comme ça, à l'école ?
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Mon avis : Je n'avais jamais essayé ce genre de livre de science fiction qui parlait de voyages spatiaux temporels mais ayant lu que l'histoire se passait en grande partie à l'époque victorienne (et non constitué de batailles dans l'espace), j'ai tout de suite était attirée. C'est aussi à la suite de l'avis dithyrambique de Frankie que j'ai acheté ce livre.

On est en 2058 et les voyages temporels ont cessé d'interesser les financiers. On s'est vite rendu compte qu'il était impossible de ramener quelque chose du passé donc les financements ont cessé, jusqu'à l'arrivée de Lady Shrapnell. Elle octroie des crédits pour faire progresser leur recherche mais en retour ils devront lui donner des informations pour qu'elle puisse faire reconstruire à l'identique la cathédrale de Coventry détruite pendant la guerre de 40.

Après plusieurs sauts dans le passé en 1940 à la recherche de la potiche de l'évéque, Ned Henry revient mais avec une crise aigüe de déphasage temporel, le professeur Dunworthy lui prescrit un repos immédiat mais harcelé par Lady Schrapnell, il décide de l'envoyer en 1888 pour un repos total.

En plein déphasage, il part sans comprendre qu'il aura une mission sur place : ramener "Princesse Arjumand" que sa collègue a ramené par inadvertance dans le futur. Un mission importante car cette chatte pourrait bien changer le court de l'histoire même jusqu'à faire gagner la guerre à Hitler.

Je dois dire que les premiers chapitres m'ont complétement prise au dépourvu, je ne comprenais pas grand chose du vocabulaire : continuum, incongruité ... suite à son déphasage, Ned comprend tous les mots à l'envers et pour suivre la conversation il faut s'armer de courage et s'accrocher à cette partie.

Mais l'époque victorienne m'a fait oublié les débuts un peu chaoteux, car les personnages sont vraiment inoubliables et burlesques. Il est indispensable de faire la connaissance de Tossie qui "criole", de sa mère qui se pame constamment, de son père éléveur de poisson exotique et du chien Cyril ....

J'ai vraiment apprécié le décalage entre nos deux époques, après le côté enquête policière passe plutôt en second plan mais franchement ce livre est à lire rien que pour l'absurdité de certaines scénes.
Un livre qui peut paraître un peu long car les détails foisonnent, les références victoriennes sont parfois un peu lourdes surtout si on ne connait pas cette époque.
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Sans parler du chien est un roman de science-fiction tout sauf conventionnel. Oh, certes, le roman évoque le voyage spatio-temporel, mais on pourrait presque dire que l'important n'est pas là.
En 2057, alors que le voyage temporel est - presque - totalement maîtrisé, l'historien Ned Henry court les brocantes du milieu du XXe siècle, afin de recueillir des informations sur la cathédrale de Coventry, brûlée en 1940, et qu'une riche et tyrannique mécène s'efforce de reconstruire. Victime de surmenage (communément appelé déphasage temporel) en raison de ses multiples voyages dans le temps, il est envoyé par le labo se reposer à l'ère victorienne, loin de l'influence de la généreuse mais despotique donatrice. L'ennui, c'est que suite à son extrême fatigue, il ne comprend pas bien que son repos est lié à la mission capitale que le labo lui a fixée : sauver le monde.
Oui, rien que ça. Car suite à une regrettable erreur, une de ses collègues a rapporté du XIXe siècle un chat qui bouleverse l'ordre du monde, la race ayant disparu depuis belle lurette au XXIe siècle. Il en résulte donc une incongruité spatio-temporelle, qui menace de détruire le monde. Forcément, on comprend que la situation soit un tantinet tendue.

A partir de là, le roman sombre dans un joyeux foutraque qui repousse allègrement les jalons du genre pour mêler tout un tas d'ingrédients. Tour à tour vaudeville, opéra comique, enquête policière, science-fiction pure et dure ou encore roman typique de l'ère victorienne, Sans parler du chien a un je-ne-sais-quoi qui rend la lecture proprement jubilatoire. Si les explications scientifiques sont parfois ardues, on rit beaucoup des dialogues et des situations, tant Connie Willis sait imiter l'humour british si caractéristique. On pourrait craindre que l'accumulation de genres ne rende le roman désorganisé ou illisible mais, heureusement, tel n'est pas le cas ; Connie Willis fait preuve d'une admirable maîtrise de son sujet et de son intrigue, mêlant avec brio les genres et les références historiques et culturelles. Peu à peu, les pièces prennent place et il s'avère qu'aucun détail n'a été laissé au hasard, ce qui rend l'ensemble d'autant plus remarquable et enthousiasmant. Connie Willis mène sa barque de main de maître et fait de son roman une incroyable construction, servie par des personnages impayables.

Ceux-ci sont tous plus stéréotypés les uns que les autres, pour notre plus grand plaisir. On retrouve tour à tour l'amoureux transi (qui cite Tennyson à tout bout de champ, de préférence en lui attribuant des vers qui ne sont pas de lui), le majordome stylé (mais lecteur assidu plutôt en faveur de l'égalité des classes), la grande bourgeoise tyrannique intéressée par le spiritisme (et quelque peu frivole), la ravissante écervelée gâtée (qui pense qu'Henri VIII se nomme ainsi car il a eu 8 épouses...), ou encore le professeur excentrique et le colonel de l'armée des Indes à la retraite (tous deux passionnés par les poissons exotiques que le-dit chat aime bien boulotter).
Aucun caractère ne manque à ce tableau, et aucun ne trahit son rôle : ils sont exactement là où on les attend, comme on les attend, ce qui renforce d'autant l'aspect quelque peu parodique du roman. Mais les maîtres ne seraient rien sans leurs animaux de compagnie : de ce côté-là, on est servis par le redoutable duo formé par Cyril (placide bouledogue de son état) et la Princesse Arjumand (chatte de bonne famille, ayant voyagé par accident jusqu'en 2057) qui, s'ils paraissent assez statiques et sans intérêt, ne servent pas moins d'efficace moteur à l'intrigue.

On sort du roman comme anesthésié, les abdominaux contractés d'avoir dû se retenir de pouffer tout du long, et avec une liste de notes longue comme le bras, tant les références historiques et artistiques sont nombreuses dans le roman. A l'issue de la lecture, on meurt d'envie de se jeter sur les oeuvres de William Wilkie Collins, Dorothy Sayers, Agatha Christie ou Jérôme K. Jérôme tant elles servent de repères aux personnages.
Ce roman de science-fiction est donc une très belle réussite, que je recommanderais à tous (aficionados ou non du genre) tant il est complet et agréable à lire. Les personnages, caricaturaux à souhait, rendent la lecture très divertissante. Sans parler du chien, évidemment.
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Débutant de manière déroutante et rocambolesque l'aventure de notre malheureux héros commence par un déphasage accentué. Maladie aiguë faisant suite à des sauts successifs et trop réguliers dans le temps. Bah oui Ned Henry est un historien, mais également un voyageur temporel. On y est! Encore un cliché de la SF : le voyage temporel. Mais c'est cela qui est bien dans la SF, c'est d'abusé des clichés pour les déjouer et jouer avec. Et en cela Connie Willis a une main de maîtresse. Jouant le vaudeville avec maîtrise, ciselant les dialogues pour en faire un jeux de dingues aux rebondissements cocasses.

L'auteur sait y faire, dévoilant ici et là des informations que l'on juge utile quelques chapitres plus loin. Déroutant le paradoxe temporel sur un ton burlesque, il n'en reste pas moins que ce livre transpire d'intelligence. Ici et là on se ramasse des informations historiques pour appuyer et jouer avec le temps. Mais plutôt que de nous prendre, soit pour des idiots, soit pour des fins connaisseurs, Connie Willis redonne à chaque fois toutes les informations nécessaires et minutieusement documentées. Nul besoin d'être historien ou grand fan de SF à voyage temporel pour s'y retrouver.

Vous ais-je déjà dit que tout se passait en Angleterre? Époque victorienne. principalement Pas le genre d'espace temporel que je connais bien, et donc pas toujours évident d'y coller de belles images mentales. Néanmoins la sauce prend et l'imaginaire fait le reste. Car sans alourdir son texte de multiples descriptions encombrantes, Connie Willis nous offre un texte essentiellement en dialogues et réflexions. Développement intéressant et qui donne l'impression de voir une pièce de théâtre à l'humour pince-sans-rire qui n'est pas sans rappeler un humour so British. Et pourtant, notre auteure n'est rien moins qu'Américaine, et du Colorado pour être précis. Comme quoi...

"Sans parler du chien" est un ouvrage marrant et érudit. Distrayant et déroutant, car parfois on s'y perd autant qu'on s'y amuse. Un ouvrage à conseiller donc, même si pour moi l'humour en littérature ne marche pas toujours (surtout s'il est un peu British), il n'en reste pas moins un bon bouquin plein de références et comparaisons. Faudra-t-il un jour que je lise "Trois hommes dans un bateau (sans parler du chien)" de Jerome K. Jerome pour voir toutes les références faites en hommage à ce livre par Connie Willis? En tout cas, je pense que "Sans parler du chien" est un livre qui même en seconde lecture peut faire découvrir (ou comprendre?) des choses non observées la première fois.

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Une nouvelle aventure de jeunes historiens voyageurs temporels du Pr Dunworthy ; cette fois ci en mission réparation du continuum temporel en 1888 dans la campagne anglaise sur les bords de la Tamise. Les héros sont déphasés, trop de sauts temporels dans tous les sens et l'intrigue, comme eux, est confuse (faut il sauver le chat ? Où est cette satanée potiche de l'Eveque ? mais au fait c'est quoi une potiche ? Comment échapper à une kermesse ? Et s'il n'avait pas plu des cordes à Waterloo ? Qu'est-ce que c'est que ces horreurs dans mon assiette ? Quand est-ce qu'on dort ? Pourquoi 2018 ? Et si c'était le majordome ? Esprit es tu là ? )
Mais c'est très drôle. Les personnages sont tellement caricaturaux qu'on pourrait se dire ah non c'est trop facile ! Sauf que, étonnamment, passé les 2-3 premiers chapitres où vraiment vraiment on ne comprend pas grand chose, ça marche ! La grosse dame victorienne hystérique, la jeune écervelée, le jeune homme romantique exalté , le colonel retraité des Indes qu'on s'attendrait presque à voir commander la patrouille des éléphants du Livre de la Jungle, le vieux professeur d'Oxford hors sol (dans l'eau même) et bien sûr le subtil et efficace majordome. Alors l'intrigue ma foi...on fait comme Ned et Verity, on essaie de comprendre mais on y arrive pas bien, même à la fin quand tout s'éclaire mais ce n'est pas grave car: on avait deviné des le début qui finirait avec qui et qui était le mystérieux C (non, pas le chef de gare), on se doutait bien qu'on aurait le fin mot de l'histoire sur cette satanée potiche (une sorte de vase donc ???) , le continuum retombe toujours sur ses pattes, comme la Princesse. Mention spéciale à Cyril.
Pour résumé : tout est bien qui finit bien. On rit beaucoup. Vous êtes déphasés ? Pas grave !
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Sans parler du chien est un véritable hommage à l'époque victorienne. En effet, la majeure partie de l'intrigue se passe en 1888 dans la région d'Oxford. Canotage sur la Tamise, jeunes filles de bonne famille et gentlemans, tenues à volants, ombrelles, etc., tout nous plonge dans cette époque. Les références littéraires sont multiples (Lewis Caroll, Jérôme K. Jérôme et son roman Trois hommes dans un bateau, Wilkie Collins et sa Pierre de Lune, etc.).
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J'adore la SF temporelle. J'étais quasiment persuadé d'adorer ce livre mais malgré mes bonnes dispositions je n'ai pu aller plus loin que 1/3 du livre. Rien n'a été comme je l'espérais. Pas un personne n'a attiré mon attention hormis peut être Cyril qui, sans texte, s'en sort mieux que les autres!
J'adore pourtant la période Victorienne mais là je trouve que cela sonne faux! L'intrigue est tellement diluée dans des détours que j'ai vraiment eu l'impression que certains passages ne sont là que pour augmenter le nombre de page!
Le plus gros défaut selon moi, j'ai même été étonné de ne pas lire "Anglaise" sur la nationalité de Connie Willis, c'est cette humour à l'anglaise qui ne s'associe pas du tout avec la SF (cf mes critiques des livres de Adams ou de Fforde) ! le personnage de Lady Schrapnell est tout simplement risible a tel point que son emprise sur tout ce petit monde ne semble pas plausible! Je sais que mon avis est minoritaire et peut etre ai je eu tord de me décourager aussi vite mais ça je ne le saurais jamais!
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Un grand classique incontournable des voyages dans le temps, science-fiction et humour anglais
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Mon histoire avec Connie Willis avait mal commencé l'année dernière avec mon abandon de Black out. Alors, pour me motiver davantage pour ce deuxième titre, j'ai convenu d'une lecture commune avec Loesha (qui aura été plus emballée que moi !). Et encore heureux pour moi, car c'est ce qui m'a permis d'en venir à bout.

Le début est à l'image de Black out. L'histoire est un mix de SF et d'Histoire, puisque nous sommes en 2057 et les historiens ont à leur disposition des voyages spatio-temporels pour leurs recherches. Et ici aussi, il faut s'accrocher sur le premier quart du livre où l'auteur perd allègrement son lecteur, qui ne comprend pas vraiment les dialogues (Ned est atteint de déphasage, ce qui se traduit notamment par des difficultés de compréhension), ne comprend pas non plus les concepts du voyage dans le temps. Rien n'est expliqué, l'auteur nous plonge en plein coeur d'un récit sans nous donner les tenants et les aboutissants.

L'auteur n'explique rien donc, et ce n'est qu'en avançant dans l'histoire que le lecteur va peu à peu se familiariser et appréhender ces notions. Peu à peu, mais pas complètement : les explications logiques des décalages et du pourquoi de l'aventure me sont restées totalement obscures. Et j'ai continué à tourner les pages en lisant en diagonale ces passages. Restait la partie concernant Ned et Verity plongés en pleine époque victorienne, nos deux héros enchaînant les gaffes pour tenter de ramener L Histoire sur les rails. Ils sont attachants et drôles tous les deux, à se débattre pour essayer de ne pas faire d'anachronisme. Cependant, cela représente une trop petite partie pour garder mon intérêt.

L'histoire de ce roman est un hommage à l'oeuvre de Jerome K. Jerome Trois hommes dans un bateau, dont il est largement question dans la première moitié et dont Sans parler du chien n'est autre que le sous-titre. de nombreux clins d'oeil sont fait à ce classique de la littérature. Mas, élément qui m'a fait sortir de mes gonds et à deux tout petits doigts d'arrêter là ma lecture : un énorme spoiler de Pierre de lune de Wilkie Collins, que je comptais bien lire un jour ! Au cours d'une discussion entre ses deux héros, qui cherchent à découvrir où a pu passer un objet, Connie Willis évoque Hercule Poirot, les trucs d'Agatha Christie pour surprendre le lecteur, puis donner, sans préambule, le nom du coupable et le comment de Pierre de lune. Non mais oh !!! Ça va pas ! Les références, je veux bien, mais gâcher totalement le plaisir d'un futur lecteur, quel est l'intérêt !?

Bref, une lecture ratée et énervante. La quatrième de couverture avait pourtant tout pour plaire, l'idée est intéressante, mais c'est le traitement fait par l'auteur de cette histoire qui ne me convient absolument pas.
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Ned Henry est historien. Il passe le plus clair de son temps à faire des voyages dans le temps, comme quoi le métier d'historien est un métier à risque : trop de sauts temporels peuvent vous déphaser : vous ne savez plus qui vous êtes, ce que vous étiez censé faire, d'où vous venez et pire encore de quand vous venez.

Lady Shrapnell, une riche femme d'affaires hyper-maniaque, a pour projet de reconstruire la cathédrale de Coventry telle qu'elle était avant d'être détruite par un bombardement allemand. Elle emploie donc une armada d'historiens qui font d'incessants sauts temporels à Coventry pour que chaque détail de l'ancienne cathédrale soit consigné.

C'est dans le cadre de cette mission que Ned est envoyé à Coventry juste après le bombardement pour retrouver la potiche de l'évèque. Déjà il ne sait pas à quoi ça ressemble, et il ne la trouve pas dans les décombres. Il retourne au XXième siècle, passablement déphasé, mais on le renvoie immédiatement en 1888 pour réparer une incongruité causé par une de ses collègues : Verity Kinkle, qui a sauvé un chat de la noyade, mettant tout simplement en péril le fameux continuum de l'espace-temps.

Ned arrive en 1888 totalement déphasé, il ne sait plus pourquoi il est là, ce qui ne fait qu'empirer les choses. Comme dans toute bonne histoire de voyage dans le temps il compte bien tomber sur le journal avec la date du jour. En effet il trouve bien un journal, mais qui date de bien plus longtemps que la date réelle.

Le chat est donc toujours sauvé de la noyade et se porte très bien, sa maîtresse – la parfaite petite bourgeoise simplette – ne le perd donc pas, et du coup ne fait pas la connaissance de son futur époux en partant à la recherche du félin. Il faut savoir que l'enfant qu'elle aurait du avoir avec son mari aurait engendré un pilote de la Royal Air Force, et son absence risque fort de changer l'issue de la seconde guerre mondiale.
Comme c'était trop facile, elle est tombée amoureuse d'un autre homme…

Ned et Verity vont devoir jouer avec les quiproquos invraisemblables pour rétablir le continuum et accessoirement, retrouver la potiche de l'évêque.

« Sans parler du chien » est à l'origine le sous titre de « Trois hommes dans un bateau » de Jerome K. Jerome, un des romans parodiés ici par Connie Willis, grande admiratrice de la littérature victorienne. le comique de situation et les quiproquos ne manquent pas, et on se prend au jeu du vaudeville à la Marivaux sur une toile de fond de science-fiction. Il y a les règles des rapports maîtres esclaves, le rocambolesque, l'étiquette et les embrouilles sentimentales…mais ça marche ! le mélange des genres est assez osé, mais réussi ! Connie Willis sait planter le décor, et on évolue dans cette vieille Angleterre en étant aussi déphasé que Ned, mais au final on fini par s'y sentir chez nous, les (nombreux) personnages ont tous leur personnalité propre ce qui fait que même s'il ne se passe rien pendant certains passages, on ne s'ennuie pas une seconde. Et, cerise sur le gâteau, le suspens est là, même si on ne sait pas plus que les protagonistes quel est le but de cette histoire…

A noter que « Sans parler du chien » a reçu les prix Locus et Hugo en 1999…
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