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4,1

sur 1807 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Essai qu'on m'a recommandé il y a longtemps, plébiscité, souvent cité comme récit féministe incontournable, honnêtement je me suis laissé totalement absorber par ses mots.
La plume de V.Woolf est très agréable et pertinente, un peu moqueuse et cynique mais franche autour de la question " des femmes et de la littérature " . Sa rétrospective des écrits par des femmes des siècles précédents de la construction de la société, du rapport au genre, à l'argent et la liberté est très intéressante.
Mais ce qui fait que cet essai m'a fait un effet "wow" c'est son dernier chapitre. Discours actuel, moderne, pourtant écrit il y a 100 ans mais surtout véritable bouffée d'inspiration et de force.
Une lecture nécessaire.
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"Une Chambre à Soi" est un essai étendu, initialement conçu comme une série de conférences sur les femmes et la fiction. Pour ceux qui ont déjà lu Virginia Woolf et sont familiers avec la complexité de son style, il n'est pas surprenant que cet essai évolue vers quelque chose de différent.

En résumé, Woolf avance que pour qu'une femme puisse pleinement exprimer sa créativité, elle a besoin de son propre argent et d'un espace de liberté (une chambre où elle peut être elle-même). Cet essai est profondément féministe, nous rappelant combien il était (et peut-être est toujours) difficile pour une femme de réussir dans un monde patriarcal.

Parmi ses arguments, Woolf imagine Judith, la soeur fictive de Shakespeare, tentant de s'imposer en tant que dramaturge. Elle conclut qu'elle aurait été marginalisée ou même devenue folle. Woolf va plus loin en utilisant l'exemple de Shakespeare : "“Imaginez, par exemple, que les hommes aient toujours été représentés dans la littérature sous leurs aspects d'amants des femmes et jamais sous celui d'amis des hommes, de soldats, de penseurs, de rêveurs. Que peu de rôles, alors, leur seraient destinés dans les pièces de Shakespeare ! Et combien la littérature en souffrirait ! ”

L'essai débute par l'expérience de Woolf, refusée à l'entrée d'une bibliothèque d'Oxbridge parce qu'elle n'était pas accompagnée d'un homme. Elle évoque également d'autres incidents apparemment anodins mais qui privent les femmes de leur liberté créative, ainsi que les préjugés dans les écrits des érudits masculins sur les femmes.

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C'est LE policier de l'été.

Une détective, une certaine Virginia Woolf, se lance dans l'une des plus difficiles enquêtes au monde : trouver la femme dans le vaste monde de la littérature occidentale … Et ce n'est pas une sinécure, car Mrs Woolf ne dispose que de peu d'indices.

Qu'à cela ne tienne, Mrs Woolf s'attaque à cette épineuse question de façon tout à fait méthodique : elle se rendra d'abord dans les collèges les plus huppés de sa royale Majesté, ces collèges qui accueillent la noblesse d'esprit et de coeur de l'empire dotée des attributs de la virilité, comme le King's College pour ne citer qu'un exemple. Après moult affronts et n'ayant trouvé aucune trace de la femme, la détective se rabat alors sur des écoles de seconde zone, moins opulentes, moins prestigieuses et surtout réservées aux femmes : Somerville College, où là elle note quelques traces de la place très limitée des femmes.

Alors elle se lance à l'assaut de la British Library – rien de moins – pour chercher dans un premier temps les oeuvres d'une auteure. Là encore, elle en sort bredouille et, en conséquence, elle restreindra son enquête à l'éventualité de l'existence d'une héroïne de fiction. Une vraie héroïne, libre et inspirante, qui défend ses opinions et convainc les plus réfractaires. Une héroïne debout et sûre d'elle …

Je ne vous révèle pas l'issue de cette enquête (mais je sais que votre esprit perspicace peut aisément la deviner), qui m'a tenue en haleine plusieurs soirées, entre les bains des petits, le linge à étendre et la soupe à surveiller.
Un livre très éclairant et très intelligent, que je ferai lire à mes petits, tiens, ça ne leur fera aucun tort, c'est tout le contraire.

(lu chez Folio dans la traduction de Marie Darrieussecq).
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Une chambre à soi – Virginia Woolf

Cela faisait au moins 1 an que je voulais enfin découvrir cette auteure, pour preuve j'avais emprunté Une chambre à soi l'été dernier, déterminée à sauter le pas… Mais la fin de l'été arriva et je n'eus pas le temps de le commencer, alors retour à la bibliothèque !

Un an après je m'y plonge enfin !

Virginia Woolf est une femme de lettre britannique du XXème siècle dont les ouvrages ont marqué son époque et gardent aujourd'hui encore une forte empreinte culturelle.

Une chambre à soi est une oeuvre majeure quand on évoque V. Woolf. Elle paraît en 1929, 4 ans après Mrs Dalloway, oeuvre qui la projette sur le devant de la scène littéraire anglaise.
C'est un essai rédigé autour du questionnement des femmes et de la littérature. A travers plusieurs chapitres, elle évoque différentes hypothèses, différentes réflexions sur la présence des femmes dans la littérature dans les années 1920 : les femmes décrites par les hommes, les femmes qui écrivent, les femmes dans cette société patriarcale. 

Elle jongle entre ses différentes idées, ses observations, son vécu, ses recherches ; elle divague, revient à ses moutons, le tout de manière très fluide et bien ficelé.

Son récit féministe et engagé est riche, fin, plein de belles références, en passant par Emily et Charlotte Brönte, George Eliot, Jane Austen, Christina Rossetti et j'en passe. Femmes qui ont bravé des interdits et acquis une indépendance grâce à leurs écrits.

Cette lecture est moderne, percutante, abordable pour tous ! Certes, cela aura pris du temps et du progrès reste à faire, mais aujourd'hui, une femme peut être indépendante, à tout point de vue, et avoir une chambre à soi...

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On nous fait lire Nana et l'Assommoir, Regain, le Rouge et le Noir...
C'est ça, ça, là, qu'il faut lire !
Ce texte magnifique, ce pamphlet, ce discours, cette profession de foi !
Ce sont ces mots-là qu'il faut se graver dans la tête te dans le coeur dès le plus jeune âge.
Les garçons et les filles. Les filles et les garçons.
Tous.
À l'image d'un Oscar Wilde qui nous balance ses aphorismes comme si de rien n'était, Virginia Woolf établit l'évidence.
Ça a l'air scientifique, révolutionnaire, alambiqué.
C'est juste la vérité.
Chacun devrait avoir une chambre à soi.
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Incroyable modernité dans les mots, dans les paragraphes pour ce livre écrit il y a près d'un siècle. La vision de Virginia Woolf, sa sincérité et ses évidences, son renoncement et en même sa volonté de changement, elle est incroyablement en avance, décortiquant les carcans masculins qui bloquent l'évolution des femmes.
Corsets invisibles au-delà de la mode de l'époque, ils empêchent la liberté des femmes, d'écrire ou de lire, de s'éduquer donc d'être les égaux, mais surtout d'être naturellement libres pour travailler, vivre seule, vivre de son travail, respirer pleinement.

Un livre majeur, simple et révolutionnaire !
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Ce livre est un recueil de six conférences données par Virginia WOOLF en octobre 1928. J'alerte d'emblée : ne vous laissez pas étouffer ni démotiver par le premier texte, il explique tout le reste, bien qu'il paraisse un brin nébuleux.

L'objet de ces conférences est le rôle de la femme dans la littérature, en particulier anglaise. le texte, tout en étant pédagogique, multiplie les références historiques fort pertinentes, extirpe quelques phrases d'auteurs ou spécialistes hommes de la littérature, qui écorchent sans aucune modération la Femme jusqu'à la caricature, arguant d'une prétendue infériorité chez la gente féminine. Charmant…

Virginia WOOLF revient sur le fait que moins de 50 ans plus tôt, les femmes n'étaient pas propriétaires de leur propre argent. Quant au droit de vote, il est alors récent pour elles. L'autrice développe peu à peu ses réflexions, entrant dans le vif du sujet, faisant progresser sa pensée. « Peut-être, lorsque le professeur insiste d'une façon par trop accentuée sur l'infériorité des femmes, s'agit-il non de leur infériorité à elles, mais de sa propre supériorité. C'est cette supériorité qu'il protège avec tant de fougue et d'énergie parce qu'elle lui semble un joyau d'une exceptionnelle valeur ».

Virginia WOOLF se fait plus offensive, plus directe. le miroir de l'homme est la femme, il la voit telle qu'il souhaiterait qu'elle soit et non pas telle qu'elle est. L'autrice digresse, mais toujours à bon escient, animée par cette volonté, ce besoin d'accéder à l'égalité, y compris dans les arts et la littérature. Les traces d'écrits de femmes en Angleterre sont rares avant le XVIIIe siècle. Parcimonieux au XIXe, ils tendent à se développer au début du XXe. Pourquoi cet oubli ? Parce que l'homme écrase, dirige, que la femme n'est pas considérée comme son égale, qu'elle doit uniquement s'investir dans les tâches ménagères et la vie familiale. Parce qu'elle n'est pas née pour penser, pour diriger son esprit. Certaines des phrases relevées par Virginia WOOLF font froid dans le dos, elles émanent d'hommes qui cherchent à garder la lumière sur eux, refusant de partager les arts.

Lorsque Virginia WOOLF prononce ces discours, les femmes ne possèdent toujours pas en leur demeure un bureau pour elles, pour écrire dans le calme et la solitude, voilà le sens de ce titre « Une chambre à soi ». WOOLF évoque longuement certaines écrivaines majeures du XIXe siècle : Emily et Charlotte BRONTË (mais faisant abstraction d'Anne, seul point noir du recueil à mon goût), George ELLIOT et surtout Jane AUSTEN qui devait se cacher dans sa propre maison pour écrire. WOOLF imagine les idées qui auraient pu être développées si les femmes avaient obtenu une pièce pour s'isoler, dans le calme.

Vient le tour d'écrivaines du XVIe siècle : lady WINCHELSEA et autre Margaret de NEWCASTLE, sans oublier Aphra BEHN au XVIIe. Ces femmes ont laissé des traces, aussi incroyable que cela puisse paraître, dans la poésie et le théâtre notamment, le roman étant déjà réservé aux hommes, aux mâles dominants. WOOLF imagine si depuis cette période les femmes avaient pu parcourir le monde (si elles en avaient obtenu l'autorisation), rencontrer plus de gens de diverses cultures, leurs textes se seraient étoffés et elles auraient enfin pu être reconnues comme égales des hommes. Il n'en a rien été, l'homme a voulu garder la femme dans l'ombre, dans son giron, loin des affaires artistiques.

Comble de l'insolence, WOOLF convoque un texte, certes peu réussi à ses yeux, mais abordant le lesbianisme au début du XXe siècle, elle y voit le premier récit sur ce thème. Je me permets ici une petite intrusion pour signaler au passage que DOSTOÏEVSKI avait déjà traité ce thème en 1849 (dans le roman inachevé « Nétotchka Nezvanova ») ainsi que Guy de MAUPASSANT en 1881 dans la nouvelle « La femme de Paul », Et il existe sans doute d'autres références. Mais peut-être Virginia WOOLF fait uniquement allusion à l'Angleterre ou aux écrits de femmes de lettres. Quoi qu'il en soit, ce petit aparté lui permet de bien mettre l'accent sur les sujets tabous, dont la femme dans la littérature fait partie.

Virginia WOOLF se permet une succincte et imaginaire biographie de la soeur de SHAKESPEARE qui aurait pu égaler son frangin si elle avait eu comme lui accès au savoir, puis elle revient avec humour sur certaines légendes concernant l'influence des femmes en littérature.

Un constat : Virginia WOOLF note que les hommes et femmes de lettres sont alors en grande majorité (intégralement pour ce est des femmes) issus des classes aisées, bourgeoises ou aristocrates, ce qui donne un ton général peu varié. Puis elle porte l'estocade par le biais de l'exemple du poète fasciste (donc encore plus retors que l'écrivain homme en général), en pleine montée du fanatisme en Italie : « Il est à craindre que le poète fasciste ne soit un affreux petit avorton tel qu'on peut en voir dans les bocaux de verre des musées provinciaux. Cette sorte de monstre ne vit jamais longtemps, dit-on ; on n'a jamais vu ce genre de prodige brouter l'herbe d'un champ. Deux têtes sur un seul corps ne sont pas favorables à la longévité ».

Dans ces textes, Virginia WOOLF fait oeuvre de féminisme, radicalement engagée dans la lutte contre la suprématie masculine au sein des arts, elle voit un avenir certain dans la littérature féminine et/ou féministe, car libérée de certaines de ses contraintes, la femme va enfin pouvoir trouver du temps à consacrer aux écrits. Ce livre est une grande leçon de vie, il permet de mettre le doigt sur ce que, nous les hommes, ne prenons pas toujours bien en compte : l'émancipation de la femme est récente et il a fallu des siècles pour qu'elle puisse plus ou moins librement s'exprimer, nous n'en sommes qu'aux débuts sur le grand calendrier du Temps.

Pour finir, une petite digression personnelle. Si Virginia WOOLF fait référence à la littérature plus ou moins contemporaine du pays où elle vit, je vais, et surtout en toute modestie, retourner l'argument, ou plutôt le compléter. Je m'amuse à penser, à partir de cette donnée, à la littérature de mon pays aujourd'hui. Certains écrivains français masculins semblent s'être aujourd'hui étiolés, parlant beaucoup d'eux-mêmes, comme endormis sur leurs lauriers, ils ont souvent un mal fou à engendrer des idées novatrices sur les problèmes actuels et récents, sur notre monde contemporain. Ils baignent dans les clichés. Mieux : ils viennent parfois critiquer des livres écrits par des femmes, souvent de manière inconsciemment mâle (souvenons-nous du tollé masculin sur le dernier Virginie DESPENTES ou des réactions pour le moins déplacées après le prix Nobel de littérature attribué à Annie ERNAUX). Ils ne font plus ni rêver ni réfléchir et je me sens parfois gêné pour eux lorsque je croise leurs arguments, sur les réseaux sociaux ou les interviews notamment. Ils sont sur leur territoire, ont placardé « Chasse gardée », sans même parfois s'en rendre compte. Ils sont exsangues d'innovation, ont perdu de leur envergure, sonnent creux (pas tous fort heureusement) En revanche, dans le même pays, les idées les plus novatrices, les moins nombrilistes émanent de plumes tenues par des femmes. Les exemples sont nombreux. L'Homme de lettres est peut-être sur le déclin, la place est enfin en partie libérée pour que la Femme puisse mettre ses réflexions à exécution.

Ce texte de Virginia WOOLF est d'une grande richesse, il doit être lu, y compris et surtout par nous les hommes, pour nous déconstuire.

https://deslivresrances.blogspot.com

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Quel excellent roman, nulle obligation d'être féministe pour le lire et le savourer ! VW a des arguments pleins de bon sens, de la verve et de l'humour pour décrire le parcours semé d'embûches des femmes qui voulaient juste être elles mêmes... Beau style de ce roman encore assez d'actualité pour nous interroger tous sur les talents perdus de la moitié de l'humanité !
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Avec Virginia, pas d'idéologie abstraite ou ennuyeuse, rien d'une Simone-de-Beauvoir qui nous assomme parfois (ce n'est que mon avis) avec une litanie de faits historiques qui constitue certes un état des lieux nécessaire, mais à la longue, terriblement soporifique.
Virginia-Woolf sait ce qu'elle veut et ce qui lui parait important pour que la femme puisse devenir une écrivaine à l'égal de l'homme —une certaine autonomie financière et un espace —, autrement dit une chambre à soi et décide de nous faire comprendre par quel cheminement elle en est venue à cette conclusion.
Elle le fait de manière vivante en se mettant dans la peau d'un personnage fictif, Marie, et nous demande de la suivre dans sa vie de tous les jours, d'observer tous les obstacles qu'elle rencontre sur son chemin. Et de là, elle l'amène à se poser les bonnes questions qui dévoilent tout naturellement les préjugés masculins véhiculés depuis des siècles par des hommes qui ont tout intérêt à faire perdurer la domination dont ils jouissent parce qu'elle leur ouvre la voie sacrée de la création sans même qu'ils soient conscients de leur privilège…

La femme y apparait prise dans un carcan composé d'interdits arbitraires et d'idées reçues qui lui bloque l'accès au savoir. le regard des hommes pèse et l'oblige parfois à prendre des postures et à se démarquer… de là, elle manque souvent de confiance en elle, et la confiance en soi est un élément absolument déterminant dans la liberté de créer qui est aussi une forme de disponibilité face au réel... Seules quelques rares résistantes favorisées par leur classe sociale ont pu écrire des romans comme Jane Austen, Emily Brontë, Charlotte Bronté, Georges Eliot

Virginia n'hésite pas à mettre l'accent sur la qualité du réel et les conditions sociales qui rendent possible la création :
« [...] le roman est semblable à une toile d'araignée, attachée très légèrement peut-être, mais enfin attachée à la vie par ses quatre coins. Souvent ces liens sont à peine perceptibles ; les pièces de William-Shakespeare semblent être suspendues tout naturellement sans aucune aide. Mais quand la toile est tirée sur le côté, arrachée sur ses bords, déchirée en son milieu, on se souvient que ces toiles ne sont pas tissées dans le vide par des créatures incorporelles mais sont l'oeuvre d'une humanité souffrante et liée à des choses grossièrement matérielles, tels la santé, l'argent et les maisons où nous vivons. »

On peut se demander en quoi cela est pertinent au XXIe siècle où tout a été dit, où les femmes paraissent s'être affranchies des préjugés et des contingences. Mais ont-elles réussi à échapper suffisamment à leur condition pour nous donner à voir « les humains non pas seulement dans leurs rapports les uns avec les autres, mais dans leur relation avec la réalité, et aussi le ciel et les arbres en fonction de ce qu'ils sont [...] »

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Une soudaine envie de replonger dans ce grand classique du féminisme m'a fait attraper ce livre dans ma bibliothèque, calé entre deux lectures. Un pur chef d'oeuvre, et la même émotion à chaque fois... Qu'elle est brillante et juste, Virginia Woolf, quand elle parle des rapports de dominations dans nos sociétés. Comme elle nous emporte si bien à travers les siècles dans les salons de ces femmes de lettres pour nous convaincre d'une chose essentielle : pour créer, donnez donc à une femme 500 livres (Sterling) par an et une chambre à soi. Féministe ou pas, à lire et relire, car il n'y a rien de démodé dans les propos, et même si on pourrait reconnaître que certains passages divaguent un peu et se perdent dans des recoins inattendus, le style est juste superbe.
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