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4,1

sur 1807 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
« Tant que vous écrivez ce que vous avez envie d'ecrire, c'est tout ce qui compte ; et que cela compte pour des siècles ou seulement pour des heures, nul ne peut le dire. Mais sacrifier un cheveu de votre vision, une nuance de sa couleur, en déférence à quelque maître avec un pot en argent dans les mains ou à quelque professeur avec une règle dans sa manche, voilà la tricherie la plus abjecte ; en comparaison, le sacrifice de la richesse et de la chasteté, qu'on disait être le plus grand des désastres humains, n'est qu'une piqure de puce. »
.
Un roman, hors #readingclassicschallenge2019, car je l'ai lu en octobre ou novembre dernier et j'avais totalement oublié de poster un article dessus. .
Pourtant, quel roman (ou essai) ! Publié en 1929, Virgina Woolf écrit une impressionnante réflexion sur la place des femmes dans la littérature et l'histoire particulièrement dans le contexte britannique. Leurs absences d'argent, aucun accès possible aux études, réduites à un statut domestique et vivant sous une dépendance quasi totale aux hommes, sans parler des doutes sur leur capacités et le découragement mis en place par les hommes, les femmes avaient une position peu facile. Quelques femmes ont heureusement réussi a passé outre les interdictions et on les retrouve ou on les découvre volontiers sous la plume de Virginia. C'est grâce à elles que les femmes ont pu avoir accès à l'écriture, la littérature. Au final, on retient deux éléments nécessaires selon elle pour créer une oeuvre romanesque : avoir de l'argent et un endroit à soi.
Un essai vibrant, un hommage à toutes ces femmes, pour certaines oubliées. .
Facile à lire, tout en métaphore et poésie, Une chambre à soi, est un très joli essai-roman philosophique.
Liberté et audace. Sans oublier bien sûr, féminisme !
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Je ne me rappelle plus où j'ai vu ce titre, au sein d'une bibliographie. Était-ce dans une liste d'ouvrages féministes à lire ? Je ne me souviens plus. Toujours est-il que ce livre avait retenu mon attention car il évoquait les femmes et l'écriture – deux sujets qui me concerne ^^ C'était aussi l'occasion, pour moi, de découvrir la plume de Virginia Woolf, une autrice passée à la postérité.

Une chambre à soi est un essai et non pas un roman, même si l'autrice se glisse dans la peau d'une romancière fictive pour explorer son sujet (et ainsi mieux éviter les reproches des critiques masculins) (on va y revenir plus tard). le point de départ d'Une chambre à soi c'est, pour la narratrice, de répondre au sujet qui lui a été posé, à savoir : les femmes et le roman. À partir de là et au fil de ses pérégrinations tant à l'université qu'en bibliothèque pour nourrir sa réflexion, la narratrice va partager avec nous tout ce que ces deux mots mis en rapport lui évoque.

Une chambre à soi à beau avoir été publié pour la première fois en 1929, son contenu reste d'une grande modernité. La plume de Virginia Woolf n'a rien perdu en terme d'accessibilité et d'ironie – ah ! Cette délicieuse façon, si anglaise, de placer une phrase mordante sous une exquise politesse ! – et ses réflexions sont toujours d'actualité.

Virginia Woolf creuse son sujet sur 171 pages – cela paraît court et pourtant, son propos est extrêmement riche. Au point que je me suis d'ores et déjà promis de relire régulièrement cet essai, qu'il me semble en effet indispensable de lire au moins une fois dans sa vie, que l'on soit une femme ou pas, d'ailleurs. C'est riche au point que je sais déjà que je terminerai cette chronique en ayant l'impression de n'en avoir pas assez dit sur ce livre.

En plus d'explorer la condition féminine et ses contraintes, l'écriture et ses affres, la narratrice tente d'imaginer ce qu'aurait laissé à la postérité la soeur de Shakespeare. Conclusion : elle aurait péri jeune, son génie étouffé, et n'aurait jamais pu laisser libre cours à sa créativité. Pour exemples, Virginia Woolf prend entre autres Lady Winchilsea, poétesse des XVII-XVIIIe siècles. Elle écrivit entre autres sur la condition des femmes de lettres de son époque. La narratrice souligne comment ses écrits furent moqués, voire conspués par des critiques – tous masculins. Cet exemple est cité au fil de toute une recherche de la narratrice, qui s'étonne qu'il n'y ait aucune oeuvre écrite signée de la main d'une femme avant une époque assez récente. C'est de là qu'elle relie l'expression de la créativité littéraire féminine aux contraintes que les femmes subissent, de manière générale, au quotidien.

Ce ne sont pas là les seuls sujets de l'essai. Il est abordé également la question du jugement des écrits féminins (souvent par des hommes), de la construction psychologique des femmes (dans des livres écrits par des hommes), et, de manière plus large, de la façon dont sont perçus (par des hommes) les femmes qui se lancent dans l'écriture. Chaque fois, Virginia Woolf utilise des tournures de phrase si ironiques que j'en souriais. Elle a une façon exquise de tenir des propos acérés (mais bien vus) sans laisser la moindre aspérité où un détracteur pourrait s'accrocher (et donc l'attaquer). Une façon de faire qu'elle revendique même – certaines lignes sont très claires quant au fait qu'elle ne désire pas s'exprimer autrement pour ne pas prêter le flanc à de virulents critiques masculins. Et c'était en 1929 !

Virginia Woolf – à travers sa narratrice – conclut que, pour pouvoir écrire, une femme a besoin d'argent, de temps et d'une chambre à soi. On pourrait penser qu'aujourd'hui, en 2019, les femmes n'ont jamais eu autant d'argent, de temps et de chambre à elles. Qu'elles peuvent donc écrire comme bon leur semble. Eh bien… c'est justement parce que cette pensée s'avère fausse que j'ai lu ce livre avec un grand intérêt. Il suffit de voir le portrait de l'auteur-type de la rentrée littéraire 2018 dressé par Livres Hebdo pour s'en convaincre : l'auteur moyen est un homme de 55 ans. Un portrait-type qui, vu de plus près, montre les inégalités qui persistent entre auteurs et autrices.

Les femmes travaillent davantage qu'en 1929, c'est un fait. Mais leur salaire reste en-dessous de celui des hommes et, en cas de grossesse, ce sont souvent elles qui aménagent leur temps de travail (ce qui s'accompagne d'une baisse de salaire), voire ne travaillent plus. On pourrait dire qu'elles ont du temps pour écrire, à présent qu'elles n'ont plus à gérer toutes les tâches de la maison et que les nouvelles technologies sont là pour en gagner, du temps. Mais la répartition des tâches – qui reste inégale, malgré la progression – tend à faire mentir cela. Surtout quand l'autrice doit cumuler travail hors écriture et écriture ! Et la chambre à soi, quand même ! Me direz-vous. Ce à quoi je vous réponds : et la charge mentale ? Eh oui. Même si une autrice a la chance de disposer d'une pièce pour elle seule, pour écrire, la charge mentale pèsera toujours dans un coin de sa tête, l'empêchant d'être pleinement sur son établi. Et s'il y a des enfants… Peut-on dire qu'une femme dispose d'une chambre à elle, rien qu'à elle, lorsque des enfants s'ajoutent à l'équation ? J'avais lu, un jour, que Ray Bradbury était reconnaissant que sa femme gère les enfants pendant qu'il écrivait. L'inverse est-il vrai ?

Ce dernier paragraphe, loin de vouloir lancer des polémiques, est surtout là pour vous souligner à quel point Une chambre à soi, bien qu'ayant 90 ans, reste d'actualité. La plume de Virginia Woolf est toujours aussi incisive malgré son presque-siècle. Un essai qui fait mouche !
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C'est certes un plaidoyer contre le manque d'égard porté à l'existence de la femme, de sa liberté d'expression, de sa condition féminine, de l'égalité des sexes. C'est plus qu'un pamphlet, celui-ci étant caractérisé par un ton et une forme satirique plus vindicative et engagée que peut prendre le petit livre qui nous intéresse.
Nous sommes plutôt dans une réflexion dénonciatrice, oui, et bien sûr féministe ; mais c'est surtout un raisonnement plus profond qui va au-delà de la guerre des genres, c'est une cogitation androgyne, une contemplation salutaire. « Les essais de Virginia tels qu'Une chambre à soi et Trois Guinées traitent de l'avenir de l'éducation féminine et du rôle des femmes auteurs dans les canons littéraires occidentaux. »(Wikipedia)
Un esprit libre a conçu ces pages. Celles-ci sont habitées par une intellectualiste hors norme, bouillonnante d'idées, révélée par un style d'écriture riche et s'arrachant au classicisme d'époque.
Magnifique de bout en bout.
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"Tout pourra arriver quand être une femme ne voudra plus dire : exercer une fonction protégée." Faire une juste place aux femmes dans la société et dans la création, c'est ce que revendique Virginia Woolf dans son mordant pamphlet féministe. La Chambre à soi, nous dit-elle, c'est ce lieu de liberté et d'émancipation qui permet de s'affranchir de la dépendance aux hommes. C'est la pièce où l'on pense, où l'on entend sa voix. Alors, l'écriture ne sera plus masculine, ni féminine, elle sera féminin-masculin ou homme-féminin, à l'image du woolfien Orlando, éternel et génial androgyne.
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Une chambre à soi de Virginia Woolf. Qu'est-ce que j'ai aimé entrer dans sa tête, suivre le fil de sa pensée, me confronter à son brillant esprit. J'aime Virginia Woolf de tout mon coeur depuis ma rencontre avec Mrs. Dalloway, autant vous l'avouer...

Ce livre est tellement connu maintenant que je me demande bien ce que je peux vous en dire de nouveau... Ici Virginia Woolf tente de traiter le sujet suivant "les femmes et le roman". Et de là elle dresse le constat rapide que pour qu'une femme puisse écrire, il lui faut être autonome financièrement (500 livres de rente) et avoir une chambre à soi (et non pas partager un salon commun à toute la maisonnée où elle est constamment importunée).

Elle nous parle du manque de connaissance que nous avons de la vie des femmes sous le règne d'Élisabeth, de ce qu'aurait été le destin de la soeur de Shakespeare si elle avait voulu écrire elle aussi, du génie de Jane Austen, des soeurs Brontë et de George Eliot. de bien d'autres encore...

Et elle arrive à la conclusion "qu'il est néfaste pour celui qui veut écrire de penser à son sexe", que la virilité masculine s'oppose au pouvoir de suggestion féminin, et que pour atteindre une "plénitude totale" l'écrivain(e) doit être femme-masculin / homme-féminin.

Cela a d'ailleurs résonné en moi et fait écho à une chanson que j'écoute beaucoup ces derniers temps, "Une âme" de Mathieu Chedid... "j'suis pas un homme, j'suis pas une femme, juste une âme, une âme, une âme"...

Alors vous l'aurez compris, gros coup de coeur pour moi que cette chambre à soi. Ce n'est pas surprenant, j'aime Virginia Woolf, son être, son esprit brillant et brûlant, sa vie torturée, sa voix unique...
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J'ai été époustouflée par l'écriture poétique et très engagée de Virginia Woolf.

Elle part du sujet d'une conférence qu'elle devait tenir "Les romans et les femmes" et, l'air de rien, se dispersent en digressions très critiques envers la société de son époque mais aussi envers celles antérieures. Au début, elle m'a un peu surprise avec son ton virulent concernant les femmes des générations précédentes, et en quoi elles étaient responsable de la situation économique de leurs descendantes. Mais mis à part ce passage, j'étais toujours émerveillée devant ses réflexions. J'aime lire un texte qui me fait réfléchir, réagir, bondir et c'est ce qu'il se passe avec ce texte.

Ses réflexions sont intemporelles ! Certes les moeurs ont évolués mais dans n'importe quelle société, n'importe quel pays, on peut retrouver ce contre quoi elle se battait. L'émancipation de la femme, le droit à l'étude et d'autres..

Mais ce qui est le plus intéressant à mon sens dans cet ouvrage, c'est bien le rapport entre les femmes et le roman. Il est très intéressant de participer à ses recherches à la bibliothèque quand elle essaie de trouver des informations sur les femmes (qui sont par ailleurs toujours écrites par des hommes), de voir le peu de choses qu'on savait sur elles à cette époque et concernant les époques antérieures. de voir aussi qui avait réussi à percer dans le monde littéraire et à quelles conditions.

J'ai bondi en lisant les phrases qui martelaient le fait que les femmes étaient inférieures aux hommes intellectuellement et j'en passe. Cet ouvrage est clairement un manifeste à l'indépendance des femmes. Virginia Woolf souhaite que chaque femme puisse avoir l'occasion de devenir une poétesse.

Un ouvrage à mettre entre toutes les mains !

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Un lieu à soi est une transcription écrite d'une série de conférences qu'a donné Virginia Woolf en 1928. le sujet était "Les femmes et la fiction".

Dans son introduction, Marie Darrieussecq explique pourquoi elle a revu la traduction du titre de l'essai de Virginia Woolf. Elle a choisi de remplacer "Une chambre à soi" par "Un lieu à soi". Cela peut paraître insignifiant, mais je trouve au contraire que la symbolique est très forte.
En anglais, "a room" désigne "une pièce". Pourquoi cantonner la femme à la chambre plutôt qu'à un lieu qui lui serait propre ? Un lieu qui pourrait être un bureau, une bibliothèque, un salon...
Vous l'aurez compris, Marie Darrieussecq donne le ton. J'ai été ensuite suspendue à la plume de Virgnia Woolf jusqu'à la toute dernière phrase.

L'autrice le dit dès le début, elle a choisi de donner cette conférence en décrivant tout le cheminement de ses pensées par rapport au sujet qui lui a été donné. Cela se ressent complètement dans la manière dont est écrit l'essai.
J'ai eu l'impression d'être dans la tête de Virginia Woolf. C'est une expérience assez fascinante ! 

Elle part d'un premier questionnement sur ce qui unit les femmes et la fiction : leur place dans les oeuvres de fiction, dans la rédaction d'oeuvres de fiction, leur visibilité et leur légitimité dans la sphère littéraire... Son analyse est très riche ! Je me suis moi-même surprise à me questionner sur des faits qui ne m'avaient jamais vraiment marqués. 

A l'époque, très peu de fictions étaient écrites par des femmes. Virginia Woolf en fait un bref historique : les noms de femmes autrices étaient quasiment absents des bibliothèques jusqu'au XVIIIe siècle.
Ce n'est qu'à partir du XIXe que certaines femmes commencent à braver les interdits et à écrire coûte que coûte, créant ainsi un chemin pour les suivantes. Plusieurs noms reviennent souvent : Charlotte Brontë, Jane Austen, George Elliot.
Virginia Woolf leur accorde toute son admiration pour avoir été les figures de proues d'une littérature plus féminine.

Elle reproche aux hommes et à la société d'être responsables de cette apparition tardive et fragile des femmes dans la fiction. Longtemps, elles n'ont pas eu accès à une éducation littéraire. On les cantonnait à des tâches ménagères ou à la maternité. Difficile donc pour elles d'écrire sans avoir de temps ni de bagage culturel.

Pour Virginia Woolf, tout ce qui est nécessaire à une femme pour écrire sont de l'argent et un lieu à elles
De l'argent pour être indépendante et ne rien devoir aux hommes. Un lieu à elles pour être isolées et pouvoir réfléchir en toute tranquillité. 
Dis comme ça, ça paraît être évident, mais à l'époque (peut-être même encore aujourd'hui), une femme ne pouvait pas être seule. Elle n'avait rien qui lui permettait de prendre son indépendance. 

Je vais arrêter ma chronique ici, sinon je pourrais encore en écrire des pages et des pages. Mais en bref, cet essai est brillant ! Un incontournable de la littérature féministe ! En le refermant, je n'ai eu qu'une envie : lire d'autres livres de Virginia Woolf. Découvrir George Elliot. Relire Charlotte Brontë et Jane Austen !
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Non, Virginia Woolf n'était pas qu'une âme torturée par la dépression. Elle nous montre dans cette petite analyse de société qu'elle a un regard lucide, acerbe et parfois même humoristique sur le monde masculin qui a si longtemps défini les droits des femmes. Certaines choses qu'elle évoque sont toujours d'actualité : écrire et lire est un luxe difficilement accessible pour une femme qui travaille et qui a une famille... Même aujourd'hui, même si les hommes sont devenus plus actifs... Peut-être aurait-il fallu, comme elle, décider de ne pas faire d'enfants et de se consacrer à sa passion. En ce qui la concerne, elle n'a pas eu tort, car sa façon d'écrire m'émeut aujourd'hui, moi, une femme de l'an 2018...
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Je souhaitais depuis longtemps lire cette auteure et ayant vu récemment un documentaire sur France 5 sur sa maison (Une maison, un artiste) j'étais conquise mais ma PAL étant tellement haute je reportais, je reportais.

A force d'en parler une amie a lu ce petit livre et elle était tellement enthousiaste que j'étais frustrée....

Je l'ai lu sur ma liseuse, il s'agit de la version de 2016 traduite par Marie Darrieussecq.

Le thème : la place de la femme en tant qu'écrivaine. Elle nous fait part de ses réflexions et de ses recherches sur ce thème. Comment une femme peut-elle devenir écrivaine lorsqu'elle n'a ni l'argent pour subvenir à ses besoins, ni un lieu à elle pour écrire, qu'elle doit affronter le regard des hommes et surtout qu'elle doit assurer l'entretien et la vie d'une maison et d'enfants.

Il y a de la colère, de la révolte, une prise de conscience que la femme qui souhaitait écrire devait trouver une rente (500 livres par an), un lieu paisible pour le faire.

Les écrivaines anglaises les plus connues  J. Austen, les soeurs Bronté etc.... étaient pauvres, sans dot, et célibataires (souvent pour les mêmes raisons).

C'est une série de conférences sur ce sujet qu'elle donne à Cambridge et grâce à ses recherches dans les bibliothèques, elle analyse le travail de toutes ces femmes auteures : les soeurs Bronté, Jane Austen, George Eliot.... Et si Shakespeare était une femme ou avait une soeur ?

L'écriture est précise, recherchée, l'ensemble est construit et se déroule comme un historique sur les écrivaines anglaises, qui ont du se battre ou se cacher pour pouvoir écrire, sacrifiant leur vie de femme pour le faire le plus souvent, mais avec également les pensées de la femme vis-à-vis de la conditions féminine. C'est une écriture vive, moderne, les mots sont précis, les réflexions très pertinentes mais aussi parfois très poétiques.

Je suis très attachée à la place de la femme dans la Société et inutile de vous dire que j'ai beaucoup aimé mais je vais lire prochainement "La Promenade au Phare" ou "Orlando" afin de me faire une idée plus précise de l'Auteure car il s'agit là plus d'un essai plus que d'un roman.
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La légèreté du style donne comme une impression d'un Automne à Pékin dans les premières pages, puis d'être à ses côtés à chaque instant.
La vérité parfaitement entrelacée avec la fiction nous perd au plus grand plaisir.
Quant à la malice et la subtilité avec lesquelles Virginia Woolf expose les faits et les démontre, elles ressortent presque d'un procédé subliminal.

Je suis pleine d'admiration après cette première lecture de l'auteure.
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