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Bruno Martin (Autre)
EAN : 9782253025566
Le Livre de Poche (30/11/-1)
3.94/5   18 notes
Résumé :
2023: L'humanité est au bord de l'extinction. Le coupable n'est pas une guerre, ni un virus, mais simplement la conséquence de l'action humaine au cours du dernier demi-siècle.
Le récit se présente comme un essai fictif, l'auteur revenant sur les différents désastres qui ont conduit l'humanité à sa perte et surtout sur leurs causes: Surconsommation, pollution, destruction des écosystèmes...
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
C'est la fin. L'humanité a choisi trop longtemps d'ignorer les conséquences de ses actes sur la planète. Et bang ! Retour d'ascenseur ! La pollution, la destruction des écosystèmes, etc.

Un livre visionnaire sur les impacts de la pollution et du développement à tout crin. le livre est déprimant, mais assez réaliste sur ce qui attend notre civilisation si elle ne se prend pas en mains. Et il est peut être déjà trop tard.

J'ai beaucoup aimé. C'est ce que j'appelle une science-fiction qui fait réfléchir. Et tant mieux si cela en fait réagir quelques-uns.
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Ce roman d'anticipation plutôt pessimiste se nourrit du constat que fait l'auteur des dérives de l'homme et de son exploitation aveugle et déraisonné des ressources terrestres. Sous la forme de rapports officiels immanent des ministères, d'experts scientifiques ou des journalistes d'investigation, le fil narratif dresse un diagnostic factuel et froid des catastrophes écologiques et industrielles en cours. Comme ça on ne pourra pas dire que l'on nous ne l'a pas dit.
Le cadre géographique est planté d'une bien belle manière, le contenu scientifique ajoute un crédit indéniable (c'est ce qui rend le propos inquiétant d'ailleurs) et les actions politiques pour répondre à la crise ne manquent pas de réalisme. Un bémol : la forme du récit, décousue et rigide, rend la lecture de l'oeuvre un peu mécanique.
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Le récit clinique « imaginaire » du chaos final créé par la pollution globale à partir de 1970.

Sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2016/01/22/je-me-souviens-de-la-fin-du-reve-philip-wylie/
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le roman ne suit pas un schéma narratif autour des pérégrinations d'un protagoniste, mais décrit une série de phénomènes dramatiques, analysant avec une précision scientifique leurs causes et leurs conséquences.
Si la plupart des catastrophes prédites n'ont heureusement pas eu lieu (quoi que certains phénomènes actuels, qui ont échappé à l'auteur, pourraient avoir des conséquences similaires à celles du roman), la critique des mécanismes de la société de consommation reste très actuelle. Quand on regarde la manière dont des industriels et des politiciens sans scrupules arrivent à faire passer leurs projets destructeurs auprès des masses populaires en jouant sur la peur du manque ou de la difficulté, on se dit que l'auteur avait décidément tout prédit.
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J'ai lu ce livre en à l'age de 14 ans, et ma mère a ameuté tout le train avec ses cris d'orfraie. Après ça, elle a toujours jeté un oeil un peu moins distrait à mes lectures.
Elle n'avait peut-être pas tort. Je ne suis pas devenu quelqu'un de très optimiste.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
On redressait le cours des rivières, on transformait courants et ruisseaux en chutes d’eau et leurs rives étaient revêtues d’acier, de pierre ou de ciment. Le concept de lutte contre les inondations ne tenait pas compte des années de pluies anormales parce qu’il ne le pouvait pas. Mais ces ouvrages faisaient naître des industries en expansion ainsi que des constructions résidentielles sur des emplacements relativement protégés de l’inondation dans les années normales, ou sous-normales. En d’autres lieux, imprévisibles, ces nouvelles zones se trouvaient noyées, d’où des dévastations et des pertes économiques pour les individus, les sociétés, et des communautés entières. La transformation des rivières et de leurs affluents en chutes maçonnées accélérait leur cours.
L’industrie avide d’eau était attirée par les lacs creusés par le Génie ou d’autres organisations. Les hommes suivaient : il y avait là de l’embauche. Les usines hydro-motrices s’implantaient au pied des barrages gigantesques. Mais cette situation dans le pays avait un désavantage. Les eaux captées devenaient vite boueuses parce qu’elles bloquaient l’écoulement antérieur et elles accumulaient les déchets derrière les barrages. Un lac construit et présumé viable pour un siècle et demi se révélait, en réalité, devoir devenir de boue jusqu’à sa surface en vingt ou trente ans. Le seul remède était souvent de dresser d’autres barrages en amont, servant essentiellement de capteurs de vase.
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Un jour, peut-être, des archéologues venus de quelque autre planète auront l’idée d’ériger un monument pour commémorer notre disparition. Si tel est le cas, ils ne sauraient choisir meilleure épitaphe que celle-ci :
Ci-gît une race capable de pensée, mais trop paresseuse pour être allée au bout de sa pensée.
Ce livre que vous tenez en ce moment est le dernier qu’ait écrit Philip Wylie.
Ne souhaiterait-on pas qu’un auteur talentueux et admiré nous ait laissé en héritage un ouvrage reflétant sa satisfaction, l’impression d’avoir réussi, une sorte de conclusion ?
À la vérité, c’eût été l’idéal. Mais avec votre façon de faire le monde, il n’en est pas ainsi… Oui, j’ai bien dit et je répète encore plus fort : VOTRE FAÇON DE FAIRE LE MONDE !
Si vous avez l’âge de lire ces caractères d’imprimerie, vous êtes assez âgé pour porter au moins en partie la responsabilité du merdier dans lequel nous pataugeons.
Voici donc ce que Philip Wylie avait à dire pour finir. Écoutez-le, et vous ferez peut-être de mauvais rêves.
Mais puissent-ils ne pas s’achever dans la boue, et le sordide, et la misère, et la peine. Puissiez-vous avoir la chance de vous réveiller pour échanger les opinions d’hier contre de moins brillantes et moins trompeuses… et de plus sages. (Préface de John Brunner)
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Si la première alerte sérieuse avait été sonnée en 1970, on n’y avait guère pensé en 1971… et c’est ainsi que l’humanité manqua le dernier et possible virage, comme je vais m’efforcer de le démontrer.
Car en 1971, les gens tournèrent le bouton pour ne plus entendre parler des nouvelles sans cesse plus alarmantes quant aux dangers courus par leur environnement.
Ils en étaient fatigués, ils en avaient marre.
En avoir marre était une réaction infantile.
Ce qu’il advint ensuite, quand on fit un effort pour forcer l’industrie et les villes à mettre un terme à la pollution, fut pire. Une telle entreprise impliquait des pénuries passagères, et cela, les populations se refusaient à le supporter.
La majorité infantile devint démente.
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Même pour le désastre de décembre dernier à New York, on blâme quelques politiciens et leurs subordonnés, ainsi que des commerçants, comme si les uns n'avaient pas été choisis par le peuple et les autres n'avaient pas fourni au peuple ce qu'il désirait. Pourtant, pas un sur mille de ceux qui choisissent des boucs émissaires n'aurait agi différemment en pareille circonstance.
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Pour New York et sa banlieue, le nombre des victimes fut estimé à un million cent mille. Pour la région vers le sud, du Maine à la Caroline du Nord et vers l’ouest jusqu’à l’Ohio, à cinq millions. Un quart environ moururent brûlés. La moitié des morts furent causées par le froid. Dès que les moyens de transport eurent cessé de fonctionner, les gens périrent sur place ou pendant qu’ils cherchaient un refuge chauffé. Les maisons et appartements chauffés à l’électricité devinrent des tombes pour des quantités de gens. Riches et pauvres, adultes et enfants, ils moururent sur les routes enneigées, dans les salles de réunion, chez des voisins ; dans les églises et les écoles, ils se transformèrent en blocs de glace.
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