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Blue Period tome 13 sur 14

Tsubasa Yamaguchi (Autre)
EAN : 9782811681371
192 pages
Pika Edition (14/06/2023)
4/5   35 notes
Résumé :
Grâce à sa rencontre avec Kirio Fuji, la présidente du collectif d’artistes No Marks, Yatora sent un vent nouveau souffler sur son approche de l’art. Malgré son admiration pour ce personnage charismatique, le jeune homme ne sait pas réellement à qui il a affaire et est encore hésitant sur la façon dont il doit la fréquenter. Cependant, son influence lui permettra peut-être de casser le mur qui l’empêchait d’avancer...
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Blue Period continue de confirmer son statut de série laboratoire de réflexions sur l'art et les études post-bac mais également son irrégularité avec des passages intenses et profonds et d'autres plus légers assez ratés pour moi...

Ce nouveau tome se coupe ainsi en deux. La première partie nous emmène sur les chemins des expériences et des points de vue, notions essentielles dans la vie mais encore plus ici dans le milieu de la création artistique. Avec le nouveau devoir donné à Yatora ainsi que ses accointances avec le groupe anticonformisme No Marks, tout bouille et il a le cerveau en ébullition. C'est là qu'il est le meilleur !

J'adore voir Yatora en recherche de lui-même, testant et expérimentant. Cette fois, c'est au tour d'une technique jamais employée par lui jusqu'à présent : l'installation artistique et quand il fait les choses il ne les fait pas à moitié. Cependant autant j'aime les intentions de l'autrice et sa façon de retranscrire de manière réaliste la vie étudiante, ses doutes, ses rencontres, sa solidarité (quand elle existe, ce n'est pas le cas partout...), autant je trouve malheureusement sa réalisation ici dans les pages du mangas un peu plate. Je ne sens pas le feu qu'il y avait eu sur certains passages et c'est ce que je reproche à la série, son côté lisse, consensuel et attendu, dans la rébellion qu'elle tente de mettre en scène. Quelque chose ne fonctionne pas sur moi même si je prends plaisir à suivre les intentions de l'autrice derrière.

Heureusement, j'adhère donc aux propos derrière, ainsi lors de cette première partie, j'ai aimé voir Yatora se questionner sur la notion d'interprétation. J'ai aimé sa réalisation sur le thème de la culpabilité, même si c'est bien capillotracté. J'apprécie toujours de le voir à la fac et autour développer des relation d'entraide. Il est moins solitaire et plus solidaire ainsi. En plus, avec No Marks on avait un vrai incubateur, un brin provocateur, et cela a fait son petit effet puisque Yatora entame sa mue et qu'Inukai, son prof si avare en compliment, le remarque.

Malheureusement le soufflet, déjà pas bien gonflé, retombe dès la seconde partie du tome à cause d'un virage à 180° pour remettre en avant les joies de la vie étudiante avec ses soirées, ses fêtes, ses voyages de groupe, ses ateliers... Ce n'est pas trop mon trip ici, à ce stade, de la façon dont c'est fait, c'est trop léger, trop vide, trop creux pour me parler. Il y a des auteurs qui savent nous rendre ce genre de moments soit amusants, soit tendres et touchants, voire nostalgiques, Adachi y excelle. Ce n'est pas le cas de la mangaka ici présente ^^!

Blue Period reste encore et toujours pour moi une expérience ambivalente avec des thématiques sur l'art, la vie, les études qui me parlent, mais un traitement bancal qui me fait soupirer devant ce que cela aurait pu être mis en scène par quelqu'un d'autre... Tant pis, on garde ce qu'on a et on prend plaisir au message de ce tome sur l'art qui peut être alternative au plaisir mais aucunement un objet pour lequel il faut se tuer à la tâche. La solidarité, le soutien, l'ouverture sont plus fort que tout !
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Un volume intéressant sur le premier tiers de lecture avec les monumentales productions des étudiants autour du thème de la culpabilité. Les tensions et le stress liés à ces réalisations, le lien avec les enseignants souvent autoritaires, cinglants sont fidèles à ce qui peut encore se passer dans les écoles des Beaux-Arts. J'ai beaucoup aimé les réflexions de Yatora, notre personnage principal, écartelé entre le tiers lieu No Marks, qualifié de secte et d'espace aux moeurs légères par les personnes extérieures, et sa fidélité à un enseignement classique. Certes, le « pas à pas introspectif » est un peu énoncé et manque parfois de subtilités mais je trouve qu'il y a une réelle pédagogie, instructive pour le lecteur néophyte. Les deux autres tiers autour de vacances sont plus anecdotiques et m'ont moins intéressé malgré le twist de fin de chapitre annonçant le tome 14. Vivement la suite.
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Ce nouveau tome se découpe à mon sens en deux parties. La première, avec les remises en question de Yatora sur l'art et ce que cela représente pour lui. Sa rencontre avec le collectif d'artistes No Marks va être un point déterminant dans son approche artistique. Et cela va bien lui servir pour le projet qu'il doit rendre pour Geidai et dont le thème est la culpabilité.

J'ai dévoré cette partie que j'ai trouvé très intéressante. Cela soulève des points passionnants et on se rend compte que notre vision du monde et de l'art ne peut pas plaire à tout le monde. Yatora avec son projet va, je pense, enfin le comprendre. Parce que l'art ne se résume pas à un bon coup de crayon. Notre héros est un artiste et un penseur. Il cogite et analyse beaucoup même s'il manque de confiance en lui, il essaie et c'est ce qui fait sa force. C'est un personnage que j'aime beaucoup et avec lequel je me retrouve également. J'aime suivre ses analyses, ses coups de mous tout comme ses coups de génie quand il en a !

La seconde partie nous montre nos héros en vacances chez le père d'une des camarades de Yatora. Au programme : détente et maison hantée. J'admets que ça m'a moins passionné, surtout après une aussi belle première partie. Mais c'est bien aussi de voir ces étudiants en dehors de Geidai.

Dans l'ensemble, j'ai passé un très bon moment avec cette suite. Si elle est plus conventionnelle avec quelques longueurs, j'apprécie toujours autant ce titre qui parfois a des idées percutantes. le graphisme si reconnaissable de Tsubasa Yamaguchi me plait également de plus en plus. Bref, Blue Period est un excellent choix de manga si vous vous intéressez au développement des artistes et à l'art en général.
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Je ne sais pas si c'est parce que ça faisait un moment que je ne me suis pas plongée dans un tome de ce manga mais j'avoue ne plus avoir le même entrain à le lire. Je ne dis pas que je n'aime plus ce manga attention, j'adore toujours autant apprendre autant de choses sur l'art etc mais je ne sais pas. Je crois que je commence à sentir un essoufflement au niveau de l'histoire. Peut être aussi l'impression qu'on tire la chose en longueur à force. Cette histoire me plaît mais en même temps je commence à me lasser un peu tout de même. Faut dire que ça fait un petit moment maintenant que ce manga a commencé!

Dans ce treizième tome, Grâce à sa rencontre avec Kirio Fuji, la présidente du collectif d'artistes No Marks, Yatora sent un vent nouveau souffler sur son approche de l'art. Malgré son admiration pour ce personnage charismatique, le jeune homme ne sait pas réellement à qui il a affaire et est encore hésitant sur la façon dont il doit la fréquenter. Cependant, son influence lui permettra peut-être de casser le mur qui l'empêchait d'avancer…

J'aime toujours autant, malgré tout, suivre Yaguchi dans son quotidien d'étudiant en art. J'aime beaucoup son personnage et ça depuis le premier tome. J'aime le voir évoluer dans son art mais aussi personnellement, le voir acquérir des tonnes de connaissances au fur et à mesure qu'il rencontre des personnes etc. Quand je pense au Yaguchi du premier tome, on est quand même très loin! le Yaguchi de maintenant est bien plus à l'aise qu'au début. Même si il existe encore quelques périodes ou moments de doutes, et ça ça arrive, je trouve que son évolution est complètement dingue. La partie avec le No Marks ne pas vraiment emballé plus que ça. Au contraire, j'ai bien plus aimé le moment des vacances d'été! Yaguchi se retrouve embarqué avec d'autres chez Momo pour passer un mois là bas. Elle possède un hangar, ce qui est fort pratique quand on réalise de très grandes oeuvres. J'ai adoré le moment où ils mangent tous ensemble avec le père de Momo. Mais j'ai surtout adoré le moment dans la fameuse maison hanté! C'était vraiment une scène très drôle, bon personnellement à la place de Yaguchi j'aurais fais trois crises cardiaques mais bon haha. Ce tome se termine sur un bon petit mystère. Il me tarde de découvrir le prochain tome pour en apprendre plus sur tout ça..

C'était un tome plutôt bon à lire, le début m'a beaucoup moins passionné que la fin mais ce n'est qu'un détail. Même si je ne ressens plus autant de joie en lisant ce manga et surtout que je ressens un essoufflement au niveau de l'histoire, je prends quand même plaisir à continuer de suivre Yaguchi. Et le fait d'acquérir, moi aussi, des connaissances sur l'art alors que c'est un sujet qui ne m'intéresse pas le moins du monde, je trouve ça génial tout simplement!
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Un tome 13 qui met en avant à nouveau les doutes de Yatora. Après l'aventure No Marks, ce dernier semble avoir gagné en maturité sur sa pratique. Peut-être est-ce que cela va être un tournant car depuis le début, notre héros est en proie au doute à chaque instant. le premier chapitre est à ce titre d'une qualité remarquable.

On devrait quand même revoir Fuji vu que l'autrice sème des graines pour tisser des liens entre celle-ci et le professeur Inukai. Il semblerait qu'il y a de la rancoeur d'un côté, j'espère que cela ne sera pas banal.

La deuxième partie du manga permet de montrer la troupe dans un autre contexte. On retrouve alors Yotasuke qui avait été moins mis en avant que d'habitude. C'est sympa mais après la puissance des deux premiers chapitres, le rythme en devient décousu.
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critiques presse (1)
MangaNews
20 février 2024
Une lecture intéressante et très facilement prenante, où les avancées artistiques et personnelles de Yatora se poursuivent bien, entre une première partie passionnante et maligne et une deuxième partie installant de façon assez animée de nouveaux intérêts pour la suite.
Lire la critique sur le site : MangaNews
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Je me rends compte que j'ai énormément besoin de plaire. J'ai tendance à redouter pour rien le jugement des autres sur moi. Et dès que je suis témoin d'un évènement triste, j'ai envie d'aider.

Alors, à quoi est-ce que je dois me fier ? Si on part du principe que No Marks n'est pas un endroit convenable, est-ce que ça veut dire que tout ce que j'ai ai acquis est mal ?

Bien sûr que non.
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Lorsque nous regardons quelque chose, nous jugeons si cette chose est bonne ou mauvaise. Les gens sont piqués par la curiosité et scrutent mais tout ce qu'ils voient, ce sont les faits. Le sentiment de culpabilité est un phénomène qui nait de l'interprétation que les gens font de ces faits. Cette interprétation nous renvoie à l'image de nous-mêmes.
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J'ai considéré le point de vue de ceux qui survivent que ce soit après un incident ou après un concours. Le sentiment de culpabilité que ces personnes ressentent est une chance. Donc,j'en conclus que ce sentiment est un luxe
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Venez découvrir le trailer du manga Blue Period !
Ce nouveau seinen de Tsubasa Yamaguchi invite à vous éveiller à l'art à travers les yeux de héros. Une aventure hors norme vous ouvre les bras en compagnie de Yatora, un lycéen plutôt banal que la muse des Arts va toucher de son doigt !
Yatora est un lycéen banal qui n'a pas vraiment d'ambition. Un jour, il aperçoit par hasard le tableau peint par une camarade de classe en cours d'arts plastiques : un évènement qui va bouleverser sa vie et le projeter dans des sphères où il n'aurait jamais pensé entrer !
Entre travail acharné et envie de reconnaissance, Yatora découvrira un nouveau monde mais saura-t-il y trouver sa place? Vous le découvrirez dans le tome 1 de Blue Period.
Alors ? Qu'attendez-vous pour découvrir notre coup de coeur seinen de l'année? Vous n'avez pas encore lu le chapitre 1 gratuit sur notre site? Rendez-vous dans notre section "Extraits" pour lire tous les chapitres 1 disponibles ! Blue Period tome 1, en librairie le 20 janvier. Pika Seinen.
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