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Blue Period tome 8 sur 14

Tsubasa Yamaguchi (Autre)
EAN : 9782811668068
192 pages
Pika Edition (16/03/2022)
4.33/5   78 notes
Résumé :
À peine entré à Geidai, Yatora déchante. Non seulement il se sent incompétent comparé aux autres étudiants, mais les professeurs lui font également comprendre qu’il doit commencer par oublier tout ce qu’il a appris jusqu’ici pour trouver sa propre identité artistique. Rien ne semble gagné pour Yatora, qui est aussi dépité qu’exaspéré... mais ouvert à la découverte d’autres centres d’intérêt !
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Blue Period est toujours une lecture aussi dense et complexe, très bavarde aussi sur l'univers des écoles d'art et elle entre ici de plein pied dans la nouvelle vie estudiantine de Yatora avec ses bonheurs et surtout ses nombreuses difficultés.

Le début de la série, c'était montré trop pédago et donc trop bavard pour moi. Cependant depuis quelque temps, je trouvais le problème résolu. Il a au final seulement été déplacé car je dois dire que les très très nombreuses introspections de ce tome m'ont parfois fait décrocher tant elle alourdissaient la narration.

Dommage car les propos eux sont passionnant. Nous avons d'abord une première partie, occasion de découvrir un nouveau personnage haut en couleur : Yakumo, un petit génie égocentrique qui aime être nu, qui propose également d'aborder le concept de la réalisation d'une oeuvre. Avec l'épreuve donnée par les professeurs, les étudiants doivent sérieusement se creuser les méninges et ne pas rester sur leurs acquis ou leurs premières idées et dégager plutôt la substantifique moelle de ce qui fait UNE oeuvre. C'est compliqué pour Yatora, qui après avoir été démotivé par sa première rencontre avec ses profs, se sent perdu face à ce projet. Il revient à son premier amour : Shibuya, qu'il avait déjà utilisé comme support de sa première oeuvre, mais il est perdu dans la façon de l'aborder. C'est très intéressant de suivre son cheminement surtout que cela permet d'apprendre plein de choses sur ce quartier emblématique, mais la narration pêche vraiment par bien bien trop de textes et de répétitions...

La seconde partie plus accès collectif est plus facile à appréhender et se veut plus dynamique et facile à suivre. Les étudiants se voient donner pour mission de réaliser un char, des costumes, une danses et des stands pour la fête de l'université en septembre. On retrouve alors l'ambiance des fêtes de lycée mais avec ce nouvelles responsabilités et un nouvel engagement des protagonistes. Se dégage une nouvelle figure que l'auteur souhaitait mettre en avant : Kinemi Miki, une ancienne joueuse de volley qui prend son rôle très à coeur. Entre manque de motivation et aléas climatiques, les membres de l'équipe de Yatora vont devoir apprendre à travailler ensemble et s'épauler pour mener à bien ce projet et tenter de remporter le concours. On aime le changement qui s'opère en eux, les liens qui se tissent, les difficultés qu'ils rencontrent et qui les obligent à changer. C'est classique mais efficace.

Par contre, l'ensemble manque quand même pas mal de fulgurances artistiques par rapport aux tomes précédents. On est bien plus dans l'introspection et cela manque de dynamisme du coup. Il n'y a pas l'effet wow de d'habitude étant donné qu'on est concentré sur les difficultés de chacun. Mais c'est un passage obligé et important dans leur parcours qui rendra leur évolution d'autant plus intéressante car il faut montrer que c'est difficile et que ce n'est pas ouvert à tout le monde de créer.

Récit toujours aussi fidèle et complexe de la vie d'un étudiant en art, l'autrice jongle entre ce héros qui se démotive avant de retrouver la motivation, qui se cherche avant de se trouver, qui fait des rencontres et teste plein de choses. C'est souvent trop bavard, trop introspectif, mais encore plus souvent pertinent et propice à la réflexion. On aime se triturer les méninges avec eux.
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On reprend directement sur les chapeaux de roues, passé une première page où l'on peut contempler un étudiant nu comme un ver, avec une nouvelle épreuve pour les jeunes de Geidai, dont Yatora fait désormais partie. L'occasion une fois de plus de questionner son rapport à l'art, son regard en tant qu'artiste, et proposer pour le lectorat des idées passionnantes. Car autant le dire tout de suite, la baisse de régime du tome 7 est déjà derrière nous, et on a affaire à un tome encore une fois passionnant, qui arrive de nouveau à combiner les différents aspects qui rendent cette série passionnante : le travail sur la psychologie de Yatora, qui va de paire avec les questionnements techniques, esthétiques, thématiques et émotionnels sur l'art, rien que ça !

Notre jeune étudiant a compris qu'il ne pouvait pas rester le nez dans sa peinture et adopter une approche purement intellectuelle, mais qu'il doit nourrir son imaginaire artistique. Il commence par découvrir les vidéos d'Idols, qui l'intriguent, et s'intéresse à l'histoire de son pays, dressant des correspondances entre les modes de vie passé et présent. L'occasion d'aborder l'air de rien le rapport fluctuant aux formes d'art, par le biais d'un homme lui expliquant que le Kabuki, vu comme un art élitiste aujourd'hui était à l'origine une discipline populaire.

Le genre de chose qui peut être évidente lorsque l'on s'intéresse à l'histoire des arts au sens large (par exemple, le théâtre de Shakespeare a connu une évolution du même ordre en terme de réception), qui enrichit toujours intelligemment le discours du manga, propice aux réflexions sur l'art. Et encore une fois, tout ceci est fait sans lourdeur ni côté purement didactique, se mariant au contraire très bien avec le développement du récit et de Yatora. Un numéro d'équilibriste auquel la mangaka nous avait de toute façon habitué depuis longtemps.

Enfin, dans le même ordre d'idée, à la faveur de l'élaboration d'une sculpture collective en vue d'un festival, plusieurs personnages secondaires sont développés en plus de proposer un regard intéressant sur les aléas de la création, rappelant que toute oeuvre nait aussi en partie des contingences du moment, qui influent sur ce qu'elle sera au final. le cinéma fonctionne totalement comme ça, Truffaut le disait déjà dans La Nuit Américaine, et le manga n'échappe pas à la règle, bien entendu.

Ainsi, la baisse de régime du tome 7 était fort heureusement uniquement passagère, et ce nouveau volume renoue avec la qualité d'écriture qui porte la série depuis ses débuts (je n'ai pas parlé de l'esthétique, mais on est également dans la droite lignée de ce à quoi on a droit depuis le premier volume). Je trouve même cette nouvelle partie de l'apprentissage de Yatora encore plus enthousiasmante, confirmant le fait que Blue Period est une des séries en cours qui me passionne le plus.
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Ce deuxième arc me laisse quelque peu sceptique. Je me suis réservée d'émettre une critique du tome 7, attendant ainsi de voir comment serait établi ce second arc à Geida.

Mais le changement d'arc introduit de nouveaux personnages qui sont trop peu développés et laisse des personnages au beau milieu de leur intrigue sans conclusion à leur situation tangible.
C'est pourquoi bien que je trouve ce second arc moins palpitant que l'initial. J'attends toutefois avec impatience le prochain tome, en espérant retrouver des personnages laissés en suspens et approfondir le profil des nouveaux élèves de Geida.
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Lire un Blue Period devient de plus en plus mastoc pour moi. Ca confirme encore plus cette image cliché que l'art doit provenir d'une personne torturée, complexe, la tête dans les airs et 3 doigts de pieds sur la terre. En effet, on sait qu'être artiste est ô combien difficile mais depuis quelques tomes, je vis des montagnes russes avec cette série. Il y a des moments époustouflants et d'autres où le temps me parait bien long... trop de bavardages, de troubles intérieurs. C'est réaliste et un tantinet fatigant XD Yatora perd pied (souvent), se décourage et revient au top de sa forme avec de nouvelles expériences comme le travail artistique en équipe. J'ai le 9 mais je crois que je vais m'abreuver d'autres sources avant d'y retourner.
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Avant même de me plonger dans la lecture, je sais pertinemment que je vais aimer ce que je vais lire. Il y a des romans ou encore des mangas comme ça qui nous plaise comme ça et on fait d'avance que chaque tome qu'on va lire va nous plaire. Même si on ne sait pas de quoi ça va parler, on sait. Blue period fait parti de ces histoires que j'aime énormément. Chaque tome est un vrai plaisir à découvrir. Cette histoire est de plus en plus intéressante et suivre les aventures de Yatora est hyper intéressant.

Dans ce huitième tome, on retrouve Yatora qui déchante vite après son entrée à Geidai. Non seulement il se sent incompétent comparé aux autres étudiants mais en plus de ça, les professeurs lui font comprendre qu'il doit commencer par oublier tout ce qu'il a appris jusqu'ici pour trouver sa propre identité artistique.. Rien ne semble gagné pour Yatora, qui est exaspéré autant que dépité. Mais il reste ouvert à la découverte d'autres centres d'intérêt!

Evidemment, sans surprise, j'ai encore une fois adoré ce tome! le nouvel arc est particulier comparé au précédent. Alors ce n'est pas que je n'aime pas, bien au contraire! Mais le rythme à l'école des ats est tout de même particulier. Je m'attendais à suivre bien plus de cours que ça alors qu'en fait pas tellement. D'ailleurs, ils ne passent pas beaucoup de temps à l'université, les étudiants sont un peu laissés libre. On découvre de nouveaux personnages désormais même si ils restent assez secrets pour le coup. Enfin du moins on n'en sait pas trop sur eux. J'ai surtout hâte d'en apprendre plus sur Yakumo, ce personnage m'intrigue énormément! Il est plutôt drôle et surtout il est assez particulier.

J'ai hâte de découvrir le neuvième tome. Plus on avance dans le manga plus l'histoire devient intéressante. La vie étudiante de Yatora lui rend la vie assez compliquée. Il ne cesse de se remettre en questions. D'ailleurs plus il avance dans son année plus il doute. Et les réflexions que ses professeurs lui disent n'arrangent pas sa situation. Mais il ne cesse d'apprendre et ne lâche rien et ça c'est vraiment un trait de caractère que j'aime chez lui. A force il finira pas encore plus évoluer et prendre confiance en lui.
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critiques presse (3)
MangaNews
24 août 2022
Blue Period suit donc son bonhomme de chemin, une route toujours semée d’embûches pour un héros qui s'ouvre peu à peu à des camarades qui ne manquent pas d'identité. Loin de tomber dans la routine, l'épopée artistique de Tsubasa Yamaguchi nous saisit comme il se doit.
Lire la critique sur le site : MangaNews
Sceneario
19 avril 2022
Si la créativité est toujours au centre du sujet, l’auteur s’intéresse beaucoup à la connaissance ou, plutôt, à la méconnaissance que l’on peut avoir de son environnement quotidien. Un thème éminemment intéressant, qui doit ouvrir les yeux de chacun sur le monde qui l’entoure, sur son histoire…
Lire la critique sur le site : Sceneario
MangaNews
23 mars 2022
Maintenant que le cadre universitaire est bien installé, Tsubasa Yamaguchi en profite ici pour développer un peu plus cet univers nouveau pour Yatora, tout en ne perdant jamais de vue ses réflexions sur l'apprentissage artistique et sa galerie attachante de personnages.
Lire la critique sur le site : MangaNews
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Mais le « paysage », ce n’est pas seulement ce que vous voyez en surface. C’est en accumulant des ânonnées d’histoire, de culture et de tendances que le paysage d’aujourd’hui s’est formé.
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Une ville est constituée d'une superposition de différentes cultures. La culture, elle-même, est la sommes des connaissances transmises par l'homme au fil du temps. Et les hommes, eux-mêmes, se construisent en accumulant connaissances, histoire et expériences.
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Afin de savoir si ça correspond bien à ce que tu veux transmettre... Tu dois explorer... Corriger... Et recommencer... C'est ton choix final qui deviendra ton oeuvre.
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La connaissance, c’est hallucinant..
Grâce à elle, on s’aperçoit que les choses qu’on voit dans notre quotidien nous sont en fait étrangères.
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Tout comme une ville se développe par une superposition de plusieurs éléments, la confiance en soi se construit elle aussi petit à petit
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Vidéo de Tsubasa Yamaguchi
Venez découvrir le trailer du manga Blue Period !
Ce nouveau seinen de Tsubasa Yamaguchi invite à vous éveiller à l'art à travers les yeux de héros. Une aventure hors norme vous ouvre les bras en compagnie de Yatora, un lycéen plutôt banal que la muse des Arts va toucher de son doigt !
Yatora est un lycéen banal qui n'a pas vraiment d'ambition. Un jour, il aperçoit par hasard le tableau peint par une camarade de classe en cours d'arts plastiques : un évènement qui va bouleverser sa vie et le projeter dans des sphères où il n'aurait jamais pensé entrer !
Entre travail acharné et envie de reconnaissance, Yatora découvrira un nouveau monde mais saura-t-il y trouver sa place? Vous le découvrirez dans le tome 1 de Blue Period.
Alors ? Qu'attendez-vous pour découvrir notre coup de coeur seinen de l'année? Vous n'avez pas encore lu le chapitre 1 gratuit sur notre site? Rendez-vous dans notre section "Extraits" pour lire tous les chapitres 1 disponibles ! Blue Period tome 1, en librairie le 20 janvier. Pika Seinen.
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