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La cantine de minuit tome 1 sur 15
EAN : 9782353480920
300 pages
Le Lézard Noir (03/02/2017)
4.12/5   400 notes
Résumé :
Dans ce petit restaurant situé au fond d’une ruelle du quartier de Shinjuku, le patron vous accueille de minuit à sept heures du matin. La carte ne propose que du tonjiru, soupe de miso au porc, ainsi que du saké, mais selon vos envies, on vous préparera à la demande tout ce qu’on est en mesure de vous servir.
Saucisses en forme de poulpe, curry qui a reposé toute une nuit, concombres marinés dans du son de riz… Des petits plats typiques du Japon qui réveill... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (61) Voir plus Ajouter une critique
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Il y a peu, j'ai lu « mimikaki, l'étrange volupté auriculaire » de Abe Yaro. Ce manga étrangement sensuel m'avait emballée, j'étais donc curieuse de découvrir la série phare de l'auteur.

« La cantine de minuit » repose sur le même principe narratif que « mimikaki », à savoir un lieu dans lequel vont se croiser différents protagonistes, chaque chapitre s'attachant à raconter l'histoire d'un personnage. le lieu central de « mimikaki » était un salon pratiquant le curage d'oreilles traditionnel. Ici, de façon plus classique, il s'agit d'un restaurant. Si celui-ci a la particularité d'être ouvert la nuit, il n'en reste pas moins que c'est plus conventionnel.

J'ai pris plaisir à lire ces tranches de vie, tantôt amusantes, tantôt émouvantes mais j'ai été beaucoup moins séduite par « la cantine de minuit » que par « mimikaki ». Les histoires sont très inégales, si certaines étaient très réussies, d'autres m'ont semblée longuettes et ennuyeuses, ce qui est un comble pour des histoires de quelques pages. J'ai aussi trouvé qu'il y avait un côté très répétitif, quasiment toutes les histoires sont construites de la même façon : un personnage avec une particularité apparait dans le petit restaurant puis il disparait quelques temps et par la suite on apprend ce qu'il est devenu. Outre les histoires en elles-mêmes, c'était le ton et l'atmosphère qui m'avaient particulièrement séduite lors de ma lecture de « mimikaki », il se dégageait de ce manga une étrangeté troublante et envoutante. « La cantine de minuit » m'a paru plus conventionnel en comparaison.

J'ai passé un agréable moment avec ce manga, je suis contente de l'avoir lu mais je ne poursuivrai pas la série.
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Je suis venue à ce manga après avoir vu la saison 1 de son adaptation en série (non animée), Midnight Diner. Et une fois n'est pas coutume, je préfère largement l'adaptation, qui prend davantage son temps (épisodes de 30 minutes) et s'attarde donc plus sur les histoires et ses personnages.


La cantine de minuit est un petit restaurant nocturne, situé dans l'arrondissement de Shinjuku - probablement le plus connu de Tokyo pour les étrangers -, dans un coin assez chaud (bars à hôtesses, etc.) La clientèle y est hétéroclite, mais composée en partie de serveurs gays, de strip-teaseuses, d'acteurs de films pornos. Chaque histoire, qui tient de l'anecdote, va se concentrer sur plat et un personnage (voire deux).


Je n'ai rien à reprocher à la forme : le découpage et la mise en page sont classiques - mais se rapprochant plutôt de la manière classique franco-belge -, ils correspondent bien au sujet ; quant au dessin, sobre, il s'affranchit à la fois des classiques du shojo, shonen, etc. (ce n'est pas nouveau, cela dit), mais s'écarte tout autant d'un réalisme à la Taniguchi.


Oui mais... le scénario est pauvre. Pas parce qu'il s'attarde sur des petites histoires de tous les jours, mais bien parce qu'il ne les développe pas, d'une manière ou d'une autre. 30 chapitres, 29 histoires, chacune d'environ 10 pages. Voilà qui ne laisse pas beaucoup d'espace pour une histoire (ça correspondrait à un épisode de série de 10 minutes à peu près), mais c'est faisable - ça se fait en séries, ça se fait en nouvelles, et ça se fait en BD. Or, le problème, c'est que Yarō Abe utilise toujours la même recette. Donc, en gros, on va avoir systématiquement le scénario suivant :
1) le chef présente un plat + un personnage (éventuellement deux, exceptionnellement trois), le personnage étant un fan du plat en question
2) le personnage est confronté à telle ou telle situation, en général pas très captivante
3) le personnage disparaît pendant un temps
4) le personnage revient au restaurant, avec résolution de la situation de départ (ou une fin malheureuse)
5) Tout les clients deviennent fans du plat de l'histoire
Ce qui revient aussi beaucoup, beaucoup, beaucoup, c'est la rencontre de deux personnages, qui vont se lier d'amitié ou tomber amoureux.


Bref, vous l'aurez compris, j'ai trouvé ce tome 1 très répétitif. Il y a un potentiel inexploité dans ce scénario basé sur des tranches de vie qui n'apportent finalement pas grand-chose. À mes yeux, l'auteur n'a pas su instiller une ambiance chaleureuse, ni même une ambiance tout court. Or, c'est justement sur quoi repose ce genre de BD. Par-dessus le marché, j'ai étonnamment trouvé que les personnages se ressemblaient tous, parce que brossés à très grands traits ; la psychologie passe à la trappe.


Ça ne vous étonnera donc pas si je vous dis que je me suis ennuyée. Je vais tenter le tome 2 à tout hasard (on ne sait jamais, ce sera peut-être mieux), mais sans conviction.


Et puis bon, les BD et la littérature japonaises sur la bouffe (même si c'est pas réellement le sujet ici), j'en ai un peu ras-le bol, vu que plus j'en lis, plus je trouve que ça perd carrément en qualité les années passant. C'est pas le tout de s'engouffrer dans un créneau, encore faut-il en faire quelque chose...
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« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui, je viens vous parler d'un manga d'Abe Yaro, intitulé La cantine de minuit et adapté en série live disponible sur Netflix.

-Beeeeeerk ! J'lis pas ça moi, t'as vu le dessin, c'est moche et remoche !

-Ah, c'est sûr, on est loin de l'esthétique habituelle des mangas. Ce style ressemble plus à ce que j'ai pu voir dans des productions indépendantes.

-Nan mais une telle hideur, c'est violent, quoi ! Regarde-moi cette couverture !

-Ben quoi ? je la trouve très bien, cette couverture.

-Mais comment peux-tu ?

-Comme ceci, écoute et regarde bien. La cantine de minuit, de quoi ça parle ? D'un restaurateur qui ouvre son établissement tard dans la nuit pour servir ses clients. Il les connaît, lesdits clients, il discute avec eux, ils reviennent parce que sa cuisine est bonne et qu'il cherche à faire plaisir. le restau offre un lieu où ils forment un groupe soudé par des goûts communs.

Or, regarde-les. La façon dont ils sont tournés, le regard interrogateur, tous cadrés dans un beau carré où ils forment un ensemble dans l'espace clos de l'établissement. Tu ne remarques rien ?

-Euuuh… c'est pas plus beau que tout à l'heure ?

-Nan, mais, en-dehors du jugement esthétique !

-Beeeen…

-Les personnages te regardent toi.

C'est très malin d'avoir placé cette case en couv'. le dialogue entre le lecteur et les personnages commence avant même d'entrer dans l'histoire, avant d'ouvrir le livre. Normalement, c'est le lecteur qui s'interroge sur l'objet qu'il tient ou qu'il remarque dans un rayon, mais ici, la curiosité t'est renvoyée en miroir : ce sont les personnages qui s'interrogent en te renvoyant ton regard. Il y a aussi de la surprise sur ces visages : visiblement, le lecteur n'est pas attendu. On entre ?

-Mbof.

-Allez zou, on entre. Une fois à l'intérieur, on découvre quoi ? Une multitude de petites histoires découpées en brefs chapitres, en nuits. A chaque nuit, un plat différent.

-Quel intérêt ?

-La culture générale culinaire, pour commencer. Je m'intéresse à la nourriture, j'aime donc apprendre l'existence de plats en attendant de les goûter. Et puis j'adore apprendre de nouveaux jolis mots ou de les retrouver, comme de vieux copains : « Tiens, le nikujaga, comme dans Monster ! le bol du chat, comme dans Mes petits plats faciles ! « Ochazuke », oh làlààà, c'est joli, ça… » Et pour continuer, la tendresse amusée ou émue des dessins.

Ce restau est fréquenté par des gens plus ou moins recommandables et je me suis surprise à éprouver de l'attendrissement devant leurs manies gourmandes, à ne pas les juger, parce que ce n'est pas le propos du manga. Les pages sont remplies de fraternité et d'affection. J'ai trouvé plaisant la façon dont ces gens se réunissent pour partager un goût commun pour la nourriture, la partageant parfois et scellant ainsi des amitiés.

La cuisine représente une forme d'amour que ces courtes chroniques célèbrent en illustrant les mille manières de manger au cours de vies dramatiques, ternes ou tragiques, avec humour ou tristesse, mais jamais avec malveillance malgré ce trait qui ne tourne personne à son avantage. Et je me demande si on connaîtra l'histoire du patron dans le ou les tomes suivants. »
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Je confirme mes impressions du tome 3 lu avant le premier. C'est un manga sympathique, chaleureux, bienveillant mais qui ne casse pas trois pattes à un canard. le trait est simple, épuré, facile à lire pour un néophyte en mangas. Il est composé de trente micro-nouvelles construites toujours de la même façon d'où une certaine lassitude si vous le lisez d'une traite. Mais l'atmosphère est chaleureuse et les personnages attachants. Oiseaux de nuit, marginaux décolorés, voyous inquiétants, noctambules éméchés, jeunes complexés, chanteurs ratés, coeurs solitaires tous trouvent refuge dans cet izakawa de quartier. Nous partageons avec eux un court moment de bonheur autour d'un plat simple et dépaysant.
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La cantine de minuit est un petit restaurant du quartier de Shinjuku qui est ouvert de minuit à sept heures du minuit. Peu de plats proposés, surtout préparés à la demande selon les ingrédients que possède le patron. Les clients qui viennent ici, ont chacun une petite vie, ils parlent avec leurs voisins, donnent envie de goûter ou de découvrir un plat particulier.
Très charmant ! 29 petits chapitres pour 29 nuits en compagnie du patron et de ses clients. On découvre autant de plats que de rencontres diverses et variées : des amours, des amitiés, un joyeux mélange pour faire connaissance avec ce monde nocturne. J'ai beaucoup aimé cette chronique sociale, certains personnages qui reviennent parfois, d'autres ne font qu'un brève passage. La cuisine parait simple mais en même temps, très appréciable.
Le dessin au début m'a surtout avec des personnes aux têtes rectangulaires allongés aux petits yeux, contrairement aux mangas "classiques" (je n'ai pas le terme exact !).
C'était mon dernier livre de 2017, une très belle découverte. Je continuerai avec le tome 2 en 2018 !
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critiques presse (5)
Du9
04 septembre 2017
Si les mangas ont popularisé les thématiques gastronomiques et œnologiques en bande dessinée, La cantine de minuit se situerait dans un registre moins directement culinaire
Lire la critique sur le site : Du9
BDZoom
10 juillet 2017
Dans un dessin aussi authentique et épuré que la cuisine du patron, Yarô Abe raconte, avec beaucoup d’amusement, les clients toujours affamés de cette cantine parfois mal famée.
Lire la critique sur le site : BDZoom
ActuaBD
18 mai 2017
Un manga où la cuisine rompt avec un idéal esthétique pour renouer avec ses valeurs premières : le partage et une forme de communion autour des repas. Formidable.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Telerama
15 mars 2017
Avec un trait aussi fin et dépouillé que celui des dessins d'Apollinaire, Yarô Abe a fait de sa Cantine de minuit un petit théâtre des émotions majuscules et de l'humanité dans ce qu'elle a de plus attachant.
Lire la critique sur le site : Telerama
BDGest
24 février 2017
Original dans sa forme et son ton, La cantine de minuit s'ouvre sur un tome séduisant.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Mon restaurant est ouvert de minuit à sept heures du matin environ. Les gens l'appellent "La cantine de minuit". Quoi ? Si j'ai beaucoup de clients ? Ben figurez-vous qu'il y a pas mal de monde, ouais...
Ma carte se résume à ça :
Menu soupe miso au porc 600 yens
Bière (pinte) 600 yens
Saké (36 cl) 500 yens
Shôchô (au verre) 400 yens
Mais vous pouvez commander n'importe quel autre plat.... Si j'ai de quoi vous le préparer, je vous le ferai. C'est ça, ma politique commerciale.
Commenter  J’apprécie          110
Ceux qui sont fatigués d'accumuler les heures sup'...
ceux qui pleurent d'un chagrin d'amour...
ceux qui dépriment de ne pas voir leurs rêves se réaliser...
ceux qui ont oublié la joie du quotidien...
ceux qui sont submergés de travail...
ceux qui ont un supérieur tyrannique et qui ont besoin de vider leur sac...
ceux qui sont euphoriques tellement ils se sentent heureux...

tout le monde vient se remplir la panse,
tout le monde vient se remplir le cœur,
tout le monde repart avec le sourire
de ce petit restaurant réconfortant
situé dans un recoin de la ville.
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- J'aimerais bien en [de la bonite] avoir sur du riz chaud, avec un peu de sauce soja.
J'aimais bien sa façon de le dire et, sans savoir pourquoi, ça m'a mis de bonne humeur.
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- Tu as eu le coup de foudre ?
- Oui...
- Elle est belle, Jun, hein ? On ne croirait pas que c'était un homme avant.
- Quoi ? Hmm...
- Tu préfères être avec une fille super moche ou une trans splendide ?
- N'empêche, elle était belle... (p.60-61)
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Il y avait un type con... Il était tellement con qu'il n'y avait rien à faire... Il n'était jamais arrivé à rien dans sa vie... Mais c'était un type tellement bien qu'y avait de quoi en pleurer. Il y avait un type con... C'était vraiment un gros con, mais moi je l'admirais... Une nuit d'orage, il a pris sa moto pour aller voir la mer, et il n'est jamais revenu. Je pouvais pas l'accepter, non je pouvais pas... Le con, il était mort tout seul...
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Vous l'attendiez, le rendez-vous du vendredi : Conversation dans le noir #5 - Samouraï et tatami. Dans cet épisode, Charles Haquet nous emmène avec lui au pays du Soleil levant. On parle voyage, art ancestral du judo et évidemment toujours de littérature. Une invitation à l'évasion et à l'aventure, qui on l'espère vous plaira ! Bonne écoute Oeuvres citées : Le Pavillon d'or - Yukio Mishima  Dans l'oeil de Jaya - Jean Ely Chab Cette chose étrange en moi - Orhan Pamuk La cantine de minuit - Yaro Abe
CREDITS : Conversation dans le noir est un podcast des editions du Masque. Realisation : Paul Sanfourche. Generique : Longing - Joachim Karud.
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