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Léa Drouet (Traducteur)
EAN : 978B08CBG9DLY
Charleston (15/09/2020)
4.06/5   94 notes
Résumé :
LE DESTIN DÉCHIRANT DE PLUSIEURS GÉNÉRATIONS DE FEMMES

Une malédiction semble avoir atteint la famille Ermoza : aucun des hommes ne se marie avec la femme qu'il aime. Même David, le mari de Luna, la « Belle de Jérusalem » que toute la ville courtise, ne peut en réalité oublier son amour perdu. Quand la tragédie frappe, Gabriela, la fille de Luna, découvre les secrets et mensonges qui lient les femmes de sa famille depuis plusieurs générations.
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Les femmes de l'honorable famille Ermoza de Jérusalem n'ont décidément pas de chance, est-ce l'effet d'une malédiction? Les hommes qu'elles veulent ne les veulent pas et elles ne veulent pas de ceux qui semblent s'intéresser à elles.

A travers le portrait de plusieurs femmes, Rosa, Luna, Rahelika et Gabriela c'est toute l'histoire d'Israël qui se dessine, depuis la Palestine occupée par les Turcs puis par les Anglais à la guerre d'indépendance après la deuxième guerre mondiale, jusqu'aux années 70...

Quel curieux destin que celui de Rosa, l'ancêtre de la lignée.. Elle survit à une épidémie de peste et doit se résoudre à des travaux domestiques chez des occupants anglais puis chez la famille Ermoza pour faire vivre sa famille. C'est là qu'elle va rencontrer Gabriel qui sera marié de force par sa terrible mère, Merkada, pour échapper à une malédiction et être éloigné d'une femme jugée indésirable, mariage qui s'avérera d'un ennui et d'une tristesse sans fin.

Luna et Rahelika deux des filles de Gabriel vont avoir des trajectoires très contrastées, l'une se consacrant aux métiers de la mode et victime elle aussi d'un mariage malheureux, l'autre, Rahelika qui va se consacrer aux différents mouvements politiques en vue d'obtenir l'indépendance du pays.

Cette saga familiale est très riche en rebondissements et en évocations historiques. On y voit la vie quotidienne des différentes populations et on mesure la diversité des situations, des peuples concernés, les tensions entre communautés et à cet égard les tensions entre communautés ashkénaze et séfarades sont finement évoquées.

J'ai apprécié la richesse du langage aussi dans les dialogues, entrecoupés d'expressions judéo-espagnoles très proches visiblement de l'espagnol à l'orthographe près ("kerida" pour "querida", etc..)

Bref c'est un très beau roman qui offre à la fois du romanesque et une belle évocation des aspects historiques.
C'est le premier roman de la journaliste israélienne Sarit Yishai-Levi, il a reçu plusieurs prix littéraires (Prix Or et Platine de la Publishers Association). On a hâte de lire les romans suivants...
A noter que la série adaptée du roman qui est diffusée actuellement sur Netflix est très agréable à regarder aussi.
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Ce roman suit sur quatre générations les femmes de la famille Ermoza, une famille séfarade de Jérusalem, enrichie par une merveilleuse épicerie fine dont on goûte avec délice les amandes, les loukoums, le miel...
Et pourtant, plus d'amertume que de sucre dans la vie de ces femmes. Toutes sont poursuivies semble-t-il par une malédiction : à chaque génération, elles doivent vivre un désolant mariage sans amour. À chaque génération, le mari est amoureux d'une autre femme, d'une femme interdite, et il épouse, le coeur froid, celle qui sera une bonne femme au foyer et la mère de ses enfants...
Et ces femmes malheureuses tentent malgré tout de garder la face, de préserver leur dignité par un strict respect des convenances, par une solide appartenance à la communauté, qui se traduit dans des préjugés racistes, et puis surtout : par l'empire exercé sur leurs fils.
(Mais ici, pas de plaisanteries sur les mères juives.)
Et on assiste avec consternation à cette fabrication du malheur, mise en parallèle avec la naissance de l'État d'Israël.
J'ai aimé la façon dont les récits s'entremêlent, se transmettent d'une femme à une autre, et comment l'histoire familiale se mêle à L Histoire.
J'ai été étonnée par la place infime réservée au génocide juif en Europe (deux phrases), et même choquée par l'expression "les rescapés venus des camps de personnes déplacées en Europe". Déplacées !
Par contre j'ai trouvé intéressants les choix opérés par la jeune génération : lutte armée ou action politique ? Ou bien désintérêt total pour la cause, au profit du rêve américain ?
Quelques passages plus drôles, tout de même : alors que la soeur aînée s'est bagarrée dans la foule pour avoir une chance d'apercevoir Paul Newman, la benjamine, elle, guette le passage de Ben Gourion...
Est-ce qu'elles sont sympathiques, ces femmes ? Eh bien, pas toutes. Mais passionnantes, sans conteste.
Traduction irréprochable de Léa Drouet, conservant le cachet des expressions ladino, "peshkado y limon" !
Challenge Globe-trotter (Israël)
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Ce roman est fascinant! Je l'ai terminé en début de semaine et je reste encore émue et transportée par la famille Ermoza.

A travers l'histoire des femmes de ce clan, ces pages ont fait battre mon coeur très fort. J'étais avec elles, chez elles, je marchais en même temps qu'elles dans ces rues de la Vieille Ville de Jérusalem que j'ai tant de chance de connaître. Au gré du livre, les odeurs des épices de ses marchés et la lumière de son soleil m'ont complètement transportée là-bas encore une fois.
J'ai tremblé pour cette famille tentant de vivre voire de survivre durant une période historique instable, j'ai aimé et souffert à leur côté…

Dans les 550 pages du roman, aucune n'est en trop : je n'ai pas vu cette lecture passer et j'ai été triste de la terminer! Car je laisse derrière moi une passionnante description de la réalité, riche en anecdotes que je ne suis pas prête d'oublier.
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C'est le premier roman de Sarit Yishai-Levi et c'est un petit bijou à consommer sans modération, c'est d'ailleurs ce que j'ai fait et ce ne sont pas les 693 pages qui m'ont effrayée, bien au contraire, j'aurais aimé que l'histoire dure encore tellement je m'y sentais bien.

Gabriela vient de perdre Luna, sa mère, avec qui les relations étaient très conflictuelles, elles se disputaient sans cesse et parfois violemment. Gabriela cherche à comprendre pourquoi elles en sont arrivées là et veut lever certains points d'ombre concernant ses parents et la famille en général. C'est Rosa, sa grand-mère paternelle qui va commencer à l'éclairer et lui raconter la vie de la famille Ermoza, une famille juive sépharade d'origine Espagnole où les femmes de la lignée semblent avoir été frappées d'une malédiction : leurs maris ne les aiment pas !

L'histoire débute avec Rafael et Merkada, un mariage par dépit parce que Rafael est tombé amoureux d'une juive Ashkénaze qu'il a croisée dans les ruelles de Safed, il sait que l'union est impossible, il doit l'oublier mais il ne le pourra jamais. Il construit néanmoins sa vie avec son épouse, il la respecte mais il n'y a pas d'amour, elle lui donne des enfants dont Gabriel, qui travaille avec son père dans le commerce du marché de Mahane Yehuda à Jérusalem. Leur commerce est prospère, ils vivent chichement.

Gabriel est un beau jeune homme, mais l'histoire semble se répéter et la malédiction avec, voilà qu'un matin il est attiré par une jeune femme qui se promène sur le marché avec sa mère et s'arrête devant la boutique. Leurs regards se croisent et c'est le coup de foudre. Gabriel est comme envouté et n'écoute personne, elle s'appelle Rohel, c'est la fille de l'Ashkénaze dont Rafael était tombé follement amoureux plusieurs années auparavant, mais Gabriel ne le sait pas. Son père par contre s'en souvient parfaitement et Merkada qui a fini par comprendre elle aussi fera tout pour que Gabriel n'épouse pas Rohel.

Gabriel tient bon, il partira avec Rohel mais un évènement l'oblige à ne pas poursuivre son projet de mariage et sa mère en profite pour l'unir à Rosa, une jeune orpheline qui fait le ménage chez les anglais, qui n'est pas de la même condition sociale, qui n'est pas cultivée et qui ne peut même pas se targuer d'être belle, il ne l'aimera jamais. Ils auront trois filles, dont Luna, la maman de Gabriela qui sera surnommée « La belle de Jérusalem » parce qu'elle est d'une beauté particulière et qu'elle fait tourner toutes les têtes masculines.

Mais Luna, malgré sa beauté légendaire, sa joie de vivre, son audace et son caractère bien trempé est-elle aussi frappée par la malédiction, comme sa mère et sa grand-mère avant elle. Si elle est très amoureuse de David et croit en leur bonheur et la force de leur amour, lui en aime une autre. Elle s'appelle Isabella, elle est Italienne, il l'a rencontrée dans les années 1940, en Italie, alors qu'il combattait pour la brigade juive de l'armée Britannique. C'est l'amour fou, mais quand il doit quitter le pays, il la laisse à regret, il ne peut pas l'emmener, elle est catholique, sa famille n'acceptera pas. Il a le coeur brisé et se promet de fonder un foyer juif dès son retour afin de l'oublier. Il se consumera d'amour pour elle et même la beauté de Luna n'arrivera pas à lui faire oublier Isabella.

L'auteure nous embarque dans l'histoire d'Israël, sous domination Turque, puis sous mandat Britannique à partir de 1920, la déclaration de l'Etat en 1947, la guerre avec les arabes en 1948, le siège de Jérusalem, les différents groupes de défense, la Haganah, le Lehi, et l'Etzel (Irgoun). C'est très intéressant et enrichissant.

On se promène dans les rues de Jérusalem, le marché de Mahane Yehuda, le quartier Ohel Moshé, l'avenue Ben Yehouda, avec les senteurs épicées, les vieilles pierres, la chaleur et le brouhaha de la ville, c'est délicieux surtout quand on connaît ces endroits et qu'on a foulé les mêmes lieux.

Petit à petit, les secrets de cette famille se dévoilent, on s'attache très vite aux personnages et j'ai beaucoup d'empathie pour Rosa qui a trop souvent été mise de côté malgré toute sa bonne volonté. Elle pensait avoir une merveilleuse vie auprès de Gabriel qu'elle aimait sincèrement. Elle n'a vécu que pour les autres, son mari, ses filles, son frère, sans jamais penser à elle.

Luna m'agace profondément, même si elle a des circonstances atténuantes, parce qu'elle a, elle aussi, eu sa part de malheurs, elle a un comportement exécrable et inacceptable avec sa mère Rosa, elle est capricieuse, a un petit côté manipulateur, pas toujours tendre avec ses soeurs, la beauté n'autorise pas tout !

Que dire de Merkada qui a totalement pourri la vie de Gabriel en lui arrangeant son mariage avec Rosa, partant, ensuite, vivre à Tel-Aviv, ne voulant plus le voir ni lui pardonner certains évènements. J'ai détesté son attitude intransigeante, elle savait qu'elle briserait le coeur de son fils, et celui de sa future belle fille en parallèle, mais elle s'en fichait totalement !

Enfin, Gabriela n'est pas en reste ! elle a, quelque part, reproduit ce que sa mère Luna faisait à sa grand-mère Rosa. Les rapports avec sa mère étaient très compliqués, trop de distance entre elles, de la colère, du ressentiment, des non-dits, peu de sentiments. Elle était chérie par David, son père, elle en a fait voir de toutes les couleurs à sa mère, étant bien plus proche de ses tantes, Rahelika et Beki mais est-elle totalement responsable de cet éloignement, de ce manque de chaleur entre sa mère et elle ? là encore, des révélations me feront revoir mon jugement eu égard à Gabriela.

Toute cette histoire familiale est très agréable à lire, même si elle est bouleversante, on découvre le poids de la religion et des coutumes qui dictent la vie, ce qui est encore parfois le cas dans certaines familles juives aujourd'hui. On est ébranlé par les non-dits, le chagrin des femmes mal aimées, les sacrifices et leur courage de tout affronter et de continuer. Quand les secrets tombent, on comprend mieux certaines attitudes, on a de la tristesse, on se dit quel gâchis !

La question que je me pose est la suivante : Peut-on véritablement en vouloir aux hommes de cette famille qui, finalement, ont eux aussi été malheureux à cause des mariages arrangés. Ces hommes n'ont pas osé affronter et s'affirmer, ils ont eux aussi été punis à cause de la religion et des traditions.

Ce roman est un EnOrme coup de coeur, j'ai adoré suivre la vie de cette famille, j'ai vibré avec eux, aimé avec eux, pleuré avec eux, souffert avec eux. J'ai refermé le livre à regret, je serais bien repartie pour 600 pages supplémentaires, c'est vraiment une sublime découverte.
Lien : https://jaimelivresblog.word..
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C'est par Rosa que ce roman commence.
Rosa qui raconte à sa petite fille Gabriela l'immigration de Tolède à Jérusalem après que le roi Ferdinand et la reine Isabelle aient chassé tous les juifs d'Espagne vers la terre d'Israël.
Rosa n'aime pas les démonstrations d'amour sauf avec Gabriela.
Elles ont un très beau lien. Un lien qui m'a touché, car il m'a rappelé celui de ma grand-mère et moi.

Elle lui raconte l'invasion turque, l'épidémie de choléra.
Les rites, coutumes et croyances de leur religion.
Les plats typiques et les fêtes sacrées, les sacrements et les mythes, les clivages au sein de la société entre différentes ethnies, les séfarades et Ashkénazes.

Hébreu estropié et hébreu parfait mêlé de mots judéo-espagnols dont Gabriela ne saisit pas la signification exacte, mais comprend l'idée.
Que cela soit avec sa grand-mère ou avec sa grand-tante Alegra.

Elle veut comprendre l'histoire de sa famille les secrets et cette malédiction dont lui a parlé son aïeule tant aimée.
Les secrets de famille, mais aussi ceux du coeur.
Ceux que personne ne connaît pas même les membres de la maisonnée.
La solitude du coeur même quand on est entouré de plein de personnes.
Cette impression de ne pas exister, d'être transparente.

L'auteure te narre toutes les périodes qui ont précédé à la création de l'État d'Israël ainsi que les troubles qui s'en sont suivi malheureusement aujourd'hui encore.

l'amour et la place des femmes au sein de la société juive
Le poids des traditions.
Les rêves qui explosent au visage.
Les non-dits et les secrets ceux que l'on perçoit et ceux qui durent et s'amplifie avec les années.

L'amour des mères juives envers leur garçon et leur intransigeance envers leurs filles même si elles en ont souffert avant elle.
Je pense surtout à Merkada et Rosa. la force d'honorer ses parents et leur obéir
Des femmes comme des rocs qui ne s'effondrent pas, mais qui tiennent debout pour leurs enfants et leurs époux qui eux plient parfois face aux injustices de la vie.

L'auteure met pour une fois, car je l'ai rarement croisé dans les livres, l'instinct maternel qui n'est pas inné, la souffrance morale que ces femmes s'infligent et met aussi en avant l'amour paternel

Le lien puissant existant entre un père et sa fille, des papas qui n'hésitent pas à s'occuper de leur bébé, une manière de vivre étrange pour l'époque. Gabriel et David surtout, mais pas uniquement.

Enfin, un accent est mis sur la voix du sang.
Peut-on briser la chaîne qui nous lie à nos aïeuls et les malédictions qui ont cours ?
Ces malheurs sont-ils inscrits dans notre ADN ? Ne peut-on vraiment pas se libérer du poids du passé ?
Sommes-nous condamnés à répéter les mêmes erreurs ?

Gabriela a en elle le sang de toutes les femmes qui l'ont précédé.
Sa mère, la belle de Jérusalem, sa grand-mère Rosa l'orpheline et Merkada la têtue. Tout comme elle a en elle ses tantes Beki et Rahelika.

Jérusalem et Tel-Aviv, Beyrouth, les Anglais et les Turcs, l'indépendance, les années 30, 40 et 50 défilent devant tes yeux t'offrant les coutumes et l'atmosphère si particulière de Jérusalem
Deuil, culpabilité, vengeance, jalousie, la souffrance et la maladie, les luttes et les décès d'innocents, les guerres successives et les couvre-feux, les différents quartiers de Jérusalem, l'art culinaire, la haine toujours plus forte entre musulman et juifs ; surtout après la Seconde Guerre mondiale, la Haganag et le Etzel ou encore le Lehi, les cérémonies qui rythment les jours, les semaines et la vie juive.

Vraiment un riche magnifique et très intéressant sur la culture juive dans toutes ses variations et ses formes.
Surtout vue du point de vue des femmes.
Chacune apporte un plus au roman.

Un livre foisonnant de détails historiques au milieu des joies, des peines et des aléas de 4 générations de femmes de la famille Ermoza
C'est le premier roman qui me donne cette vision globale de cette ville et cette culture. Un livre qui m'a fasciné.

Le seul petit point négatif qui pourrait déranger, les chapitres très longs qui donnent une impression de longueurs même si je reprenais le récit chaque fois avec joie découvrant tour à tour Gabriel, Moise, David, Merkada, Rosa, Bekhi, Ghidi, Rahelika (mon personnage préféré) le beau Eli Cohen, etc.
Chaque personnage qui prend la parole t'apporte une vision différente de la vie et de la ville, du pays et de ses traditions.

Fascinant et émouvant. À lire pour tous les lecteurs friands d'histoire, curieux de découvrir un pays, une religion, une famille.
Lien : http://unesourisetdeslivres...
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
- Tu sais ce que c'est que l'amour David? demanda doucement Moïse. L'amour c'est choisir une femme qui sera ton amie pour la vie, celle avec laquelle tu voudras passer le restant de tes jours, qui mettra au monde tes enfants. L'amour c'est fonder un foyer ensemble, se lever le matin, aller travailler, ramener un salaire, élever des enfants, c'est ça l'amour. Ce dont tu as la nostalgie, c'est d'un fantasme qui te convenait quand tu étais un jeune homme en Italie après la guerre. Tu as la nostalgie de quelque chose qui n'aurait pas tenu un seul jour après notre démobilisation qui n'aurait pas survécu une minute une fois que tu aurais ramené Isabella à Jérusalem.
Réveille-toi mon ami, mon frère, cesse de regretter ce que tu n'as jamais eu. Sois réaliste et accepte ce que tu as.
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Voilà, j'étais le dernier maillon dans la chaîne Ermoza : Merkada-Rosa-Luna6Gabriela. Je me sentais liée à elles par un fil maudit.
Heureusement que Rahelika et Beki avaient échappé à la malédiction et qu'elles avaient eu des fils, heureusement que j'étais la seule fille Ermoza de cette génération, la seule et la dernière car la malédiction s'arrêterait là, je n'aurais pas d'enfants, c'était décidé.
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Il n'est pas de chez nous Gabriel, comment vous entendrez-vous ? tu penses blanc et il pense noir, il pense jour et tu penses nuit.
Ne t'inquiètes pas Mazliach lui avait-il répondu, le pommier ne peut pas menacer le figuier.
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« Quant à la fiancée, miskenika, elle s’était enfermée à clé dans une pièce et il a fallu que sa mère brandisse une chaussure et menace de la tuer pour qu’elle accepte de sortir et de rencontrer son futur époux. »
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Vidéo de Sarit Yishai-Levi
Bande annonce (VO) de la série "The beauty Queen of Jerusalem", adaptation du roman de Sarit Yishai-Levi
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