Zola en grande forme. Une nouvelle concise qui raconte très brièvement, comment un riche fermier va tout perdre (comme beaucoup d'autres) en quelques heures. La description de l'inondation n'est pas tant axée sur le phénomène naturel, climatique (ce que j'attendais inconsciemment), mais plus sur la question sociale. Les pauvres ne s'en sortent pas, noyés, broyés, bloqués. le riche survit sur son toit, les images gravées dans son esprit. Comme toujours chez
Zola, des phrases fortes ressortent. le héros demeure imbécile, béat... La folie emporte les corps. C'est humainement imparable et comment dire... Prophétique ? Pour ceux qui s'intéressent à cette question d'un point de vue autre plus poétique, une nouvelle de
Peter Handke en parle de manière puissante.