AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur La Peur (131)

Quand un fonctionnaire ne sait quelle décision prendre, il dresse presque toujours d’abord un procès-verbal, un rapport est toujours une bonne chose. S’il ne sert à rien, il ne cause en tout cas aucun tort ; c’est un chiffon de papier couvert de mots, qui vient s’ajouter à des millions d’autres.
Commenter  J’apprécie          30
Hier, elle était malheureuse, quand tout le monde cherchait le petit cheval dont elle avait caché les morceaux dans le poêle, et qu'elle craignait à tout instant qu'on ne le retrouve, ce qui ne pouvait manquer d'arriver. La peur est pire que la punition. La punition est une chose certaine. Grave ou minime, elle est toujours préférable à la tension horrible et diffuse de l'incertitude.
Commenter  J’apprécie          30
Pourtant, je sais que les livres sont faits pour unir les hommes par-delà la mort et nous défendre contre l’ennemi le plus implacable de toute vie, l’oubli.
Commenter  J’apprécie          30
- Que t'imagines-tu donc, Fritz, fit-elle en riant, effrayée elle-même par sa voix de fausset. Parce que je ne dors pas bien, tu crois que j'ai des secrets? Qui sait, des aventures, peut-être?
Commenter  J’apprécie          30
Pourtant je sais que les livres sont faits pour unir les hommes par-delà la mort et nous défendre contre l'ennemi le plus implacable de toute vie, l'oubli.
Commenter  J’apprécie          30
Pourtant, je sais que les livres sont faits pour unir les hommes par-delà la mort et nous défendre contre l’ennemi le plus implacable de toute vie, l’oubli.
Commenter  J’apprécie          30
Quoi, que m’était-il arrivé ? Il me semblait sortir des bras de la mort. Etait-ce la fièvre qui m’avait troublé à ce point que je m’étais perdu dans le regard fugitif d’une passante ? Mais j’avais cru y lire cette même frénésie silencieuse, cette langueur désespérée, cette soif avide et insensée, qui m’apparaissait partout, dans le regard de la lune rouge, dans les lèvres altérées de la terre, dans le cri tourmenté des bêtes, la même qui s’agitait et brûlait en moi.

Nouvelle : La femme et le paysage
Commenter  J’apprécie          30
Bientôt ce désir aussi se fana, se mua en une méditation sourde et stérile, semblable à celle des herbes mourant de soif et au rêve morne de la forêt immobile et vaporeuse.

Nouvelle : La femme et le paysage
Commenter  J’apprécie          30
Elle connaissait tant de femmes coquettes, effrontées et libertines qui allaient jusqu'à entretenir des amants et se rire dans leurs bras de leur propre mari, des femmes qui vivaient dans le mensonge comme dans leur milieu naturel, et que la dissimulation rendaient plus belles, la persécution plus fortes, le danger plus astucieuses, tandis qu'elle s'effondrait sans force à la première angoisse, à la première faute.
Commenter  J’apprécie          30
Waouh, excellent ! j'ai ressenti l'extrême tension d'Irène, sa peur viscérale, et la chute... "chutée" !
Cet auteur me plaît beaucoup,
Commenter  J’apprécie          30






    Lecteurs (2121) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Le joueur d'échec de Zweig

    Quel est le nom du champion du monde d'échecs ?

    Santovik
    Czentovick
    Czentovic
    Zenovic

    9 questions
    1884 lecteurs ont répondu
    Thème : Le Joueur d'échecs de Stefan ZweigCréer un quiz sur ce livre

    {* *}