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sur 11893 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
En quelques poignées de pages Zweig arrive une nouvelle fois à nous plonger dans les profondeurs de la psyché humaine. Que peut on prévoir ? À quel point la dictature est absurde ? Somme nous un fou ou un cavalier ?
J'ai un peu de mal avec la structure du texte assez mécanique mais il faut reconnaître que Zweig sait nous mettre nez avec nos contradictions nos peur et nos échecs.
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Je découvre avec cette nouvelle au programme du bac français le style de Stefan Zweig et c'est une bonne surprise : le style est fluide et abordable, l'histoire bien que courte est prenante. Les notes de bas de page, la préface et la postface apportent une dimension supplémentaire à l'histoire. Je lirai avec plaisir d'autres oeuvres de cet auteur.
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Lu en 2016. L'un de mes romans favoris de Stefan Zweig.
Un récit fascinant et haletant sur l'affrontement des deux personnages, au passif et à la destinée distincts, dotés de stratégies mentales totalement différentes : amateurisme, passion, obsession, arrogance et folie, tout y est parfaitement dépeint. Avec, au final, une seule issue possible...
Pat ou Mat !
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Nouvelle bien connue, il m'a fallu du temps pour la lire la première fois. Pour tout dire, j'avais commencé ma découverte de Zweig par "Vingt-quatre heures dans la vie d'une femme". Mais depuis, je la relis avec plaisir. Rapide à lire, elle n'en reste pas moins dense de par les sujets qu'elle aborde. C'est une nouvelle extrêmement bien construite qui, personnellement, me fait toujours autant réfléchir sur l'homme mais aussi sur le pouvoir de la lecture.
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Il fallait que je lise ce livre. Mon père me l'a raconté quand j'étais petit et enfin il me l'a donné alors que j'ai enfin commencé la lecture. le livre est court mais je me suis vite attaché à l'histoire. Ce livre est bien écrit et c'est un chef oeuvre à ne pas manquer. Je recommande beaucoup. Je me suis vite attaché au personnage même si les livres est assez court.
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Une chouette lecture, rapide et facile, qui nous plonge avec plaisir dans l'univers des échecs – avec quelques scènes qui ne sont pas sans rappeler le Jeu de la Reine et sa tendance à s'imaginer sans cesse des parties sur le plafond de sa chambre…
Vous connaissez maintenant ma passion pour les personnages complexes, et c'est donc la découverte de ces deux personnages aux antipodes qui m'a le plus plu, deux personnages qu'on est ravis de découvrir à travers les yeux d'un narrateur fasciné comme nous par ces personnalités hors du commun.
J'ai aimé cet homme énigmatique qui se retrouve dans un isolement total, et dont la salvation vient par l'esprit dans cet espace ou plus rien d'autre n'existe, justement, que son esprit tourmenté.
Tout l'intérêt réside pour moi dans cette opposition à un personnage qui justement est considéré comme n'ayant aucun esprit, à l'inverse, et qui semble jouer aux échecs par on ne sait quel miracle, sans trop y penser.
Opposition aussi entre un homme qui devient obsédé par les échecs jusqu'à la folie, et celui qui semble n'y prêter aucun intérêt, mais qui se retrouve Champion du monde sans trop l'avoir cherché.
Bref, rien que pour ce duo, la lecture en vaut la peine !
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Ce petit livre, chef-d'oeuvre posthume de Stefan Sweig, se lit d'une traite.
Il y parle à la fois de la folie pouvant apparaître lors d'une forme de torture à laquelle on ne pense pas forcément : l'isolement total et du danger des addictions.
Le texte est très bien écrit et la tension psychologique décrite avec réalisme tout du long.
Je vous conseille de le découvrir, même si vous n'êtes pas intéressé par les échecs.
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Un illustre champion mondial d'échecs ,frustre ,antipathique se fait battre par un inconnu lors d'une croisière.
Celui- ci, emprisonné dans des circonstances terribles,fin et raffiné,a appris des combinaisons par coeur dans un livre lors de sa détention. N'ayant que ce livre à sa disposition, il l'a lu et relu, se l'est approprié. C'est une histoire à part entière , une histoire dans l'histoire.

Ce roman est chargé en tension psychologique, il montre la puissance de l'imagination, le fait que l'on peut atteindre à la folie lors d'un grand isolement.
Un petit roman court, brillant, efficace et sans fioritures. Des personnages déroutants. C'est un coup de coeur pour moi.

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Un court roman qu'on peut lire sans qu'il soit nécessaire de savoir jouer aux échecs. Inutile, en effet, d'être un joueur d'échecs soi-même pour apprécier cette histoire de joueurs d'échecs, remarquable par la tension psychologique qui s'en dégage. Outre le narrateur et M. MacConnor, un passager écossais, deux personnages que tout oppose occupent le devant de la scène. Ou plutôt, le fumoir du paquebot qui part de New York pour rejoindre Buenos Aires.
Le premier est le jeune hongrois Mirko Czentovic : rustre, inculte et ignare, il possède néanmoins un sens inné du jeu d'échecs, au point qu'il en est devenu le champion du monde. le second s'appelle Monsieur B. Autrichien raffiné, il doit sa parfaite maîtrise des échecs à la lecture répétée d'un manuel de jeu d'échecs décrivant 150 parties jouées par des maîtres. Une lecture qu'il a faite lorsqu'il a été détenu par les nazis, à l'isolement, dans une chambre d'hôtel, apprenant par coeur toutes les combinaisons victorieuses...
Le roman décrit les effets du jeu d'échecs sur chacun des deux protagonistes : le succès du premier l'a rendu arrogant et imbu de lui-même, la passion du second le conduira à la démence.
Le joueur d'échecs est un roman posthume dans lequel le lecteur peut lire entre les lignes le sort tragique de l'auteur, qui mit fin à ses jours le 23 février 1942.
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Stefan Zweig a été marqué par le nazisme jusqu'à préférer le suicide à la survie lorsqu'il a cru que l'Europe ne reviendrait jamais à de meilleurs auspices.

Dans le joueur d'échecs, il ne décrit pas les camps de concentration, mais une autre forme de torture de l'époque, l'isolement dans une déshumanisation physique, psychologique et intellectuelle avec, pour seule perspective, les interrogatoires.

Pour résister, Monsieur B. s'est concentré sur un manuel d'échecs qu'il avait réussi à dérober. Fixer son attention sur un enjeu stratégique de peu de conséquences, lui a permis d'échapper à la folie, mais peut-être pour tomber dans une autre forme de démence. Cet état se révèlera d'ailleurs dans toute son ampleur, lorsqu'il devra affronter un champion mondial, lui-même obnubilé uniquement par l'argent.

Ce court roman m'a fait penser à vingt-quatre heures de la vie d'une femme avec la place particulière donnée au jeu. le jeu était alors le mal et la folie en découlait. Dans le joueur d'échecs, le jeu est utilisé comme remède, mais les effets sont les mêmes.

Stefan Zweig sait particulièrement bien décrire les obsessions, leur mise en place progressive, subrepticement d'abord pour qu'elles emportent finalement tout sur leur passage. Est-ce parce qu'il a lui-même été l'objet de telles idées fixes ? Quoi qu'il en soit, il les décrit à la perfection !



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