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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Que dire de ce petit livre qui fait partie des classiques
C'est une très bonne leçon d'histoire et de géographie
J ai voyagé dans le temps et dans l'espace.
J'ai appris beaucoup de choses j'ai satisfait ma curiosité en faisant des recherches sur internet pour découvrir les personnages et les lieux où se passent cette histoire
J'ai appris plein de chose
Un bon moment sans prise de tête
Je vous assure je ne vous mène pas en bateau en vous conseillant la lecture de cette ouvrage
Pour moi c'est le deuxième livre que je lis de Zweig et j ai très envie d en lire d'autres
Bon voyage
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Un récit court, rythmé, porté par l'écriture fluide, spontanée mais révélant néanmoins la parfaite maîtrise des mots de l'auteur autrichien. S'appuyant sur des textes historiques, idéalisant peut-être cette biographie pour combler les lacunes et proposer un texte riche, Zweig nous embarque dans le premier tour du monde. Une certaine distance est installée avec les personnages, notamment Magellan, aventurier taciturne, renfermé et terriblement obstiné, mais nous accrochons à l'histoire car le rythme est haletant et la tension monte au fil des pages.

J'aime beaucoup l'écriture de Zweig qui coule de source. Il m'a semblé l'entendre me conter une histoire, converser avec moi sur ces grands voyageurs, tout en jouant astucieusement avec le langage. Il est terrible de voir comme à l'époque, et peut-être même encore aujourd'hui, les rois s'octroyaient les mérites d'aventuriers intelligents et audacieux, certains finissant parfois en prison. Nous ne nous représentions pas le monde tel que nous le connaissons aujourd'hui et il est difficile de se figurer l'excitation, la crainte, la fierté que les explorateurs avaient de découvrir de nouveaux continents, de savoir si la Terre est plate ou ronde, de confirmer ou d'infirmer certains théories, de se lancer sans aucune technologie actuelle dans le véritable inconnu. Il était possible de tout imaginer et les mythes et légendes alimentaient les esprits. Les grands explorateurs m'ont toujours fascinée. Je ne me lasse pas de relire les aventures d'Amundsen, Scott et Nobu dans leur course effrénée et mortelle vers le Pôle Sud. Je me suis toujours demandée quelle force, quel sentiment pouvaient bien animer ces pionniers, pour dépasser la peur de la mort et entreprendre de grandes découvertes. Avec ce roman de Sweig il nous est donné d'essayer de prendre conscience de tous ces ressentis et d'effleurer au gré de quelques pages l'émotion de la grande aventure, pour retourner aux côtés des explorateurs au courage hors normes qui nous faisaient tant rêver dans notre jeunesse. Cet ouvrage est également l'occasion d'apprendre ou réapprendre l'origine de certains noms : le Pacifique, Rio de Janeiro… et de satisfaire un peu notre curiosité et notre soif de connaissances !
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Quelle dose de courage, culot, et inconscience fallait-il à l'époque des Grandes découvertes pour oser tenter un tel voyage: partir du sud de l'Europe et rejoindre par l'ouest les Moluques (îles aux Épices). Ces épices dont l'Europe avait développé un goût prononcé vont faire la richesse des uns et provoquer le décès de beaucoup d'autres. A l'époque, la vie d'un homme n'a que peu de valeur surtout en comparaison du prix des ces épices dont la vente peut rapporter tant.
Un récit superbement écrit en 1938 par Stefan Zweig qui avance l'idée que le premier homme à avoir bouclé le tour du monde serait l'esclave de Magellan, Henrique, dès 1521. Pour les amateurs de biographies historiques, un tantinet pas assez romancé et un peu trop factuel pour mon goût personnel !
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Stefan Zweig est un auteur que je fréquente avec parcimonie depuis le lycée - période à laquelle je l'ai découvert - et que j'aime relire. Même si sa biographie est dense, j'aime prendre mon temps pour lire un roman que je ne connais pas encore ou redécouvrir l'un de ceux que j'ai déjà lu, comme "La confusion des sentiments", "Amok", "La peur" ou encore la biographie de "Marie-Antoinette" en audio. Cet été, j'ai découvert par l'intermédiaire du podcast du France Inter "Le feuilleton", une série d'émissions passionnantes, extraites des mémoires de l'auteur : "Le monde d'hier, souvenirs d'un européen" ( Il est possible de les écouter sur Youtube ). Conteur hors-pair, Stefan Zweig transporte son lecteur au côté du personnage avec une telle intensité que l'immersion dans l'histoire - et L Histoire - est totale.

Magellan, un portugais plein de détermination, est persuadé qu'un détroit relie l'océan Atlantique à l'océan Indien. Fort de cette certitude et passionné, il convainc Charles Quint, alors roi d'Espagne de l'aider à financer ce projet. Commence alors la traversée la plus folle, entre la recherche de ce fameux passage et le premier tour du monde, le navigateur. Entre maladies, intempéries et autres problèmes météorologiques, l'expédition rentrera trois années plus tard, pleine de souvenirs et d'exploits mais sans son instigateur.

Stefan Zweig est autrichien. Lorsqu'il écrivit cette biographie, en 1938, la seconde guerre mondiale est imminente. Quatre ans plus tard, l'auteur mettra fin à sa vie - et à son oeuvre - submergé par l'horreur de la nature humaine en laquelle il ne croit plus. Juif exilé par la force des choses - son moral s'en ressent déjà - il se trouve alors au Brésil. le détroit de Magellan lui est tout à fait au sud du Chili. Alors que dehors - selon le podcast "Le feuilleton" - la tension monte, Stefan Zweig réussit à écrire un roman très aboutit. C'est d'une plume assurée qu'il entraîne le lecteur dans l'époque des Grandes découvertes : outre Magellan en 1519, il y eu entre autres Christophe Colomb qui découvrit le nouveau monde en 1492 ou encore Vasco de Gama en 1498 qui relie l'Inde.

En plus de la force de cette voix, le récit plonge de lecteur dans L Histoire. La flotte de cinq navires quitte le port de Séville le 20 septembre 1519, et le lecteur est aux côtés de ces marins qui s'embarquent pour des contrées inconnues, prêts à relever un exploit totalement incertain, uniquement guidé par cet homme charismatique qu'est Fernand de Magellan. C'est presque un hommage, ou en tout cas de l'admiration pour ce projet fou, que célèbre l'auteur à travers ces pages aux détails foisonnants, concernant aussi bien la petite que la grande histoire.
Lien : http://lillyterrature.canalb..
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Embarquer avec Magellan pour réaliser le premier tour du monde, c'était déjà une bonne idée en soit ! Mais sous la plume de Zweig, l'idée devient lumineuse !
L'auteur nous retrace rapidement l'histoire de différents aventuriers des mers, ceux qui ont labouré les océans et qui ont rendu le premier tour du monde possible. Il aborde ensuite l'histoire de Magellan avant et pendant sa traversée mythique.
Je ne connaissais que très peu l'histoire de ces conquistadors des routes maritimes mais Zweig a su rendre ce récit totalement abordable pour la néophyte que je suis.
J'ai eu plaisir à croiser la lecture de ce roman historique avec celle d'une fiction qui se déroule dans le détroit portant le nom de son premier explorateur : Magellan. Il s'agit du Phare du bout du monde, d'un certain Jules Verne ! N'hésitez pas à tenter la double expérience !
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Un portugais qui se fait payer son voyage par le roi d'Espagne, c'était pas gagné. Réussir à faire le tour du monde, c'était pas simple ; Alors se faire tuer en chemin, c'est ballot.
Belle découverte de cette superbe aventure
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L'épopée de Magellan nous est racontée de façon remarquable par Stefan Zweig. Elle est placée dans son contexte, et l'avant constitue un partie importante du livre avec les nombreuses difficultés qu'a rencontrées le navigateur pour parvenir à faire accepter son projet et la description fine de sa personnalité. On perçoit un important travail de recherche documentaire que l'auteur a agrémenté d'interprétations personnelles pour les aspects peu sûrs de l'histoire. L'ensemble rend bien compte de cette période colonisatrice du Portugal et de l'Espagne et de la témérité de ces découvreurs. Une aventure hors du commun restituée avec une grande efficacité et un grand plaisir de lecture par la magie de la plume de Stefan Zweig.
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Un livre très intéressant, qui souligne l'entreprise insensée de Magellan, surtout au vu de son caractère particulièrement opiniâtre!
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Je ne vous dis pas le bien que ça fait de faire le tour du monde quand on est confiné depuis plus d'un mois.
Et quel tour du monde! le tout premier, et par l'Ouest encore, en bravant l'inconnu absolu et d'épouvantables épreuves: tempêtes, mutinerie, famine, et plus que tout le doute et la crainte de ne pas trouver ce mythique passage au Nord de la Terre de feu.
Je vais radoter en disant que Zweig est un conteur merveilleux à la plume si sensible qu'il parvient toujours à communiquer à son lecteur la fascination qu'il éprouve pour les grands personnages dont il a choisi de retracer la biographie. Tout taciturne et introverti qu'il est, Magellan n'échappe pas à la règle, et la narration de la quête de sa vie se lit comme un fabuleux roman d'aventures, dans une époque charnière de l'histoire humaine où les épices d'Orient valaient autant que l'or et où des hommes étaient prêts à braver tous les dangers pour ouvrir et contrôler de nouvelles voies maritimes, et changeaient la face du monde en faisant entrer l'Occident dans l'ère moderne.
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Quel délice de découvrir avec la complicité, le talent de Stefan Zweig la vie de ce grand navigateur que fut Ferdinand Magellan !
Après nous avoir expliqué que " navigare necesse est " pour trouver en terres inconnues et lointaines les fameuses épices, parfums dont raffolaient les européens du XV ième siècle, Stefan Zweig nous présente l'odyssée de ce portugais parti de rien ( sobresalente ) qui après 10 ans de voyages sur les mers, décide de rejoindre les Moluques par le sud de l'Atlantique.
Dans un premier temps, il s'adresse au roi Manoel du Portugal avec pour arguments : la richesse future de son pays, la suprématie et surtout la christianisation des futurs peuples découverts !
Sa demande est rejetée,et il décide avec Falieri ( astronome et cartographe ) de présenter son projet au roi d'Espagne : Charles 1er ( futur Charles Quint ).
Cinq navires vont être restaurés, armés et approvisionnés pour une expédition de 2 ans.
Les portugais vont essayer de freiner, de faire échouer le départ, mais le 10/08/1519 : la flotte est prête, et le 20 de la même année, Magellan part avec 265 hommes à bord + ses capitaines + Antonio Pigofetta qui tiendra le journal du voyage !
Magellan est un homme froid, calme, déterminé et il ne communique pas trop avec ses capitaines qui au fur et à mesure de la traversée se demandent s'ils vont dans la bonne direction de plus, les conditions à bord sont déplorables en raison du scorbut, de la famine, du manque d'eau et, cela entrainera une mutinerie ( de Pâques ) qui obligera Magellan a faire exécuter 2 hommes...enfin, en longeant la Patagonie après un hiver rigoureux, la sortie du canal est découverte : la terre est donc bien ronde ! mais, ils vont être obligés de traverser le Pacifique pour atteindre finalement les Philipines ou ils se ravitailleront !
Mais le pire est à venir car dans un souci de pacification d'un peuple devenu ami, ils vont tomber dans un piège tendu par un petit chef ( Silapulapu ) qui va tuer une partie de ses compagnons et, surtout ou il va trouver la mort !
Le retour sera chaotique et c'est le " Victoria " commandé par Sebastian del Cano ( un ex mutin ) qui va ramener seulement 18 hommes à Séville et qui profitera des honneurs qui auraient du être attribués à Magellan !
D'autant que le détroit du même nom a été peu utilisé du fait de sa dangerosité, et a été délaissé en 1913 au profit du Canal de Panama pour relier l'Atlantique au Pacifique !
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