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Stefan Zweig : une valeur sûre me direz-vous ? C'est bien plus que ça ! j'ai découvert cet auteur alors que j'étais à peine adolescent et je lui porte à ce jour le même respect. Il n'y a rien à jeter dans ses livres, quels qu'ils soient. Il conserve son statut d'écrivain fétiche à mes yeux après plus de 35 ans de lecture. Je me réserve quelques-uns de ses ouvrages que je lis au compte-goutte pour mieux en apprécier la substantifique... Je n'ai pas encore parcouru l'ensemble de son oeuvre et j'espère juste ne pas mourir avant de l'avoir achevée. Inutile de préciser que je me suis délecté de cette biographie juste géniale !
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La meilleure et la plus belle des bio écrites jusqu'à maintenant,. Je ne sais plus quel écrivain disait de ce livre, il y a quelques semaines sur france inter, " au début de son livre, Zweig déteste Marie-Antoinette et puis à la fin il en est très amoureux".
Même si vous n'êtes pas particulièrement attirés par ce personnage ou par cette période de l'histoire, même si les bios en général vous rebutent , ouvre-le, vous ne pourrez plus le refermer avant de l'avoir terminé.
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Un immense plaisir de lecture pour une biographie que j'ai dévorée en quelques jours. Marie-Antoinette passant de la timide dauphine à la reine frivole, la mère assagie et enfin la femme digne sur la fin de sa vie. L'auteur sait nous tenir en haleine comme dans un thriller alors que nous connaissons l'histoire. Félicitations.
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Pauvre Marie-Antoinette, mariée trop jeune à un peï pas trop dégourdi, destinée à devenir reine en étant moyennement formée dans un pays ou les papys et arrières-papys avaient fait pas mal dé dégât.
Pourquoi lire encore aujourd'hui la biographie écrite pas Stefan Zweig? Ce n'est sans doute pas la plus précise, on a envie de lui hurler "Les sources, Stefan. Les sourceeeees", on s'en secoue complètement du chapitre entier pour savoir si oui ou non Fersen et la reine ont ken... Tout ça est vrai. Mais si on lit encore cette biographie, c'est parce qu'elle est bien écrite, pas rébarbative, racontée en somme par un homme au regard bienveillant mais sévère. En plus même si le travail historique n'est pas ultra-poussé, les grandes lignes de l'époque sont là et bien là. "Marie-Antoinette" est donc soit une bonne introduction à l'époque soit une replongée plaisante dans ces années de changement.
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On ne parle jamais assez de Stefan Zweig. L'écrivain Autrichien est réputé aussi bien pour son sens psychologique que pour ses biographies bien documentées. J'avais beaucoup lu ses nouvelles, mais ce fut une première pour moi dans ses écrits plus historiques. C'est donc avec la figure discutée de Marie-Antoinette que je le plonge dans l'écriture ciselée de Zweig.

Cette biographie fait facilement partie de ce qui se fait de mieux en la matière. L'auteur prend soin de citer régulièrement ses sources, notamment les profus échanges épistolaires de l'époque. Ces lettres sont citées directement et apportent au livre un corps de vérité non négligeable, ces figures historiques lointaines n'en paraissent que plus humaines, palpables. Ainsi, Zweig démêle le vrai du faux autour d'une Reine qui a créé tous les fantasmes. Tour à tour démonisée, accusée d'être une créature dépensière, mauvaise et vicieuse, ou sanctifiée comme injuste sacrifiée d'une Révolution brutale. L'écrivain nous construit le portrait d'une femme avec autant de défauts notoires, frivole, immature, insouciante, mais aussi de qualités, notamment dans l'adversité. Spontanée, gracieuse, aimable, elle était également incapable de faire preuve de la moindre hypocrisie.
Lien : https://lageekosophe.com/
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Pourquoi lire la biographie de Marie-Antoinette dont généralement tout ancien écolier connaît le tragique destin ?
Fille de Marie-Thérèse d'Autriche, Marie-Antoinette est mariée très jeune à son cousin : le futur Louis XVI. Deux grandes dynasties européennes – Habsbourg et Bourbon – sont ainsi liées. Toutefois, leurs personnalités sont opposées : autant Marie-Antoinette est extravertie et aime vivre de nuit dans des ambiances festives, autant Louis XVI est un taiseux, solitaire et indécis… Comme on le sait le mariage n'est pas fécond et la nuit de noces tarde à être consommée par Louis XVI ce qui nuit également à la consolidation du couple royal. Leur image est d'emblée ternie et le roi moqué par la cour…
A travers ce livre, Stefan Zweig réhabilite Marie-Antoinette. Il dépeint dans les moindres détails le quotidien de cette reine incomprise, jugée hâtivement et victime de multiples trahisons et complots (l'affaire du collier par exemple). L'auteur autrichien doté d'un sens psychologique aiguisé analyse très finement les sentiments de la reine. Il insiste, en outre, sur son histoire passionnelle et impossible avec le comte suédois Fersen qui l'a aidée en particulier lors de sa fuite avortée à Varennes…
D'abord, assez frivole et étourdie, Marie-Antoinette est transfigurée par la révolution française. Plus son sort funeste se concrétise plus elle acquiert dignité et impose le respect. Confrontée à la mort de son époux puis aux pires accusations (inceste), elle restera digne et gardera la tête haute jusqu'à sa montée sur l'échafaud.
Une biographie qu'on lit d'une traite tant la plume de Stefan Zweig est remarquable !

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Très bonne biographie, avec des études psychologiques intéressantes qui permettent de connaitre la personnalité de Marie Antoinette et de mieux comprendre une période importante de l'histoire.
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Une petite merveille cette biographie, je me demande pourquoi on nous fait pas lire ce livre à l'école, c'est une petite bible pour ceux qui aime l'histoire sur la révolution. J'ai mis du temps à me décidé à le lire car je connais déjà l'histoire par coeur, mais j'ai adoré retourné dans cette univers royaliste, avec les fêtes, les virées masqué dans Paris, les dépenses de la reine une vrai accro du shopping entre les robes, les bijoux, les coiffures... Une reine que je trouve un peu égoïste penser toujours à s'amuser ne jamais s'occuper du royaume comme elle le devrait mais elle se préoccuper plus de le vie de ses enfants que d'elle même surtout vers la fin sa vie. Et son amour pour Fersen digne d'une pièce de William Shakespeare que je trouve bouleversant, J'ai adoré.
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Philippe Henry , retours de lectures :

Marie Antoinette, Stefan Zweig
A vrai dire, point n'est vraiment besoin de commenter le livre écrit par Stefan Zweig sur Marie Antoinette. Tout le monde connait l'auteur, tout le monde le respecte et l'apprécie. Et puis aussi, sur Marie Antoinette, on nous a déjà dit pas mal de choses.
Alors... Eh bien alors, ce livre se lit évidemment très aisément. On a beau savoir, on y apprend ou on se remémore beaucoup points que l'on avait oubliés ou négligés. Peut-être même jamais rencontrés. On entre dans l'intimité de cette reine, et comme Zweig tient la plume, on entre dans sa psychologie. On la voit bien insupportable enfant puis jeune femme gâtée, toujours en train de courir les bals, de jouer avec ses amis (es) au Trianon, de faire des dépenses somptuaires pour y établir un monde factice, avec des fermes factices, des paysans factices autrement plus amusants que les rigides figurants de la cour de Versailles. On la voit aussi, très progressivement, comme à regret, prendre un peu de plomb dans la cervelle. L'abracadabrante histoire du collier, qui mêle un cardinal stupide (bon vivant par ailleurs), une fausse reine cachée dans les bosquets du parc, une escroc (le féminin d'escroc ?) que rien n'effraie et des ennemis toujours prêts à dénoncer anonymement les supposées vicissitude de la reine est sans doute la charnière de la vie de Marie Antoinette à Versailles. A partir de là, tout se déchaîne contre « l'Autrichienne » que l'innocence et la frivolité vont doucement abandonner.
Ce livre fait le récit de ce chemin parcouru par Marie Antoinette de l'éternelle adolescence à la prise en main de son rôle de reine, pour finir dans la dignité face au malheur puis à la mort. Un « roman d'apprentissage » finalement. Une sorte de chemin de rédemption, menant en l'occurrence vers l'avenir sombre qui lui donnera la grandeur et la noblesse qui lui ont longtemps fait défaut. Tout cela est parfaitement dit. Sous ce regard, le livre de Zweig est indéniablement attachant et émouvant.
Une seule chose m'a posé problème. J'ai ressenti cela d'ailleurs dans d'autres biographies de Zweig. C'est justement cette capacité qu'à l'auteur de pénétrer les pensées de ses personnages. Il connait le fonctionnement des âmes. Il le connait tellement que pour ma part, modeste lecteur, je ne sais plus où est Zweig et où est Marie Antoinette. Nous décrit-il la vraie ? N'invente-t-il pas un peu ? Il a certes été recherché des sources, il a séparé le grain de l'ivraie, mais est-il assez historien ? Et puis surtout, n'est-il pas tombé amoureux de cette femme, comme tous ceux d'ailleurs qui l'ont fréquentée ? Ne se prend-il pas au jeu de son imagination ? Quand on lit « Elle monte en courant l'escalier... » (la phrase n'est pas exactement celle-là mais elle y ressemble), Zweig a sûrement raison, mais au fond il organise le comportement de Marie Antoinette sur la base de la vision qu'il a de ses sentiments. Cette petite faiblesse est bien peu de chose, c'est vrai, mais n'intervient-elle pas inopinément dans d'autres domaines que la montée d'un escalier aux Tuileries ?
Si j'avais de plus fortes connaissances en histoire, je verrais bien aussi la trace de cet amour de Zweig pour son personnage dans le portrait qui ressort, sous sa plume, de ce pauvre Louis XVI. Un brave homme bien débonnaire et bedonnant qui ne quitte son indécision permanente que pour réclamer à manger ou aller dormir. Il fait bêtise sur bêtise ce monarque, c'en est désespérant. Cela désespère aussi la reine semble-t-il. Je ne dis pas que cela n'est pas vrai. Au fond, je n'en sais rien, mais je pense réellement que le regard de Zweig est biaisé et néglige certains aspects de la personnalité du roi.
Mais tout cela n'est pas essentiel et il faut dire que ce livre vous fait passer quelques heures agréables et émouvantes. Il ne faut surtout pas bouder ce plaisir.
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Zweig est un immense ecrivain à plusieurs titres : un style magnifique, une incroyable connaissance de l'âme humaine et de ses ressorts, une connaissance approfondie de l'histoire. Il nous a ainsi laissé de nombreux ouvrages qui témoignent de son talent sur tel ou tel de ces volets. Marie-Antoinette est pour moi la quintessence de ses oeuvres biographiques car on y retrouve toutes ces dimensions, parfaitement équilibrées. L'histoire revit et nous sommes profondément touchés par le sort de nos derniers souverains, dont la réalité est bien éloignée des clichés et des caricatures.
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