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Mais pourquoi ce choix de lecture ? La curiosité tout simplement, un film sort sur Marie Stuart et avant de me rendre au cinéma pour le voir, j'ai voulu en savoir un peu plus sur qui était Marie Stuart ... je suis nulle en histoire :-) j'avoue que ça me fait un peu peur, il y a tellement de personnages ....

Qu'ai-je appris ?

Déjà Marie Stuart à peine née est déjà Reine d'Ecosse, son père meurt 6 jours après sa naissance et elle est la seule héritière du trône. Avant ses 6 ans, l'Angleterre et la France se la dispute, sa mère est obligée de d'abord la cacher pour la protéger puis elle partira vers la France où elle sera reine de France en épousant François II qui mourra un an après leur mariage arrangé.

Voilà, ça se n'est que le début, le reste est tout aussi impressionnant. J'ai vraiment beaucoup aimé cette lecture, ça se lit très bien, pas un moment d'ennui et quelle vie !

Ce que je retiens c'est que Marie Stuart est une femme impressionnante, cette époque l'est tout autant, que d'intrigues, de manipulations, des manigances avec des assassinats c'est peut être aussi ce qui m'a plu dans cette lecture finalement ce côté un peu trépidant comme un policier et quelle femme !

Je suis allée voir le film au cinéma, quand j'ai lu "Marie Stuart" bien sur mon coeur battait pour elle et pas pour la reine Elisabeth. Puis je suis allée voir le film ... Et ... Quelles femmes ! Oui avec un S, en regardant le film j'ai encore mieux senti les sentiments contradictoires d'Elisabeth, sa douleur de ses décisions, ce que son coeur aurait pu lui dicter et ce que sa fonction de reine l'oblige à faire, cette dualité était plus visible dans le film. Je reconnais que je suis très émotive en ce moment, mais je dois reconnaitre que ce film m'a tiré quelques sanglots, le destin de ces deux femmes m'a profondément touchée.
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Quelle vie ! Pas étonnant que son personnage ait inspiré tant de films et de romans ! Je lisais avec cette biographie historique mon premier Stephan Zweig et j'ai été conquise par sa plume ! Les envolées romanesques et en même temps documentées de cet ouvrage en font un vrai roman d'aventures ! Marie Stuart était une Reine, tout comme Elisabeth. Un vrai combat de personnalités se joue dans ce roman, et même si on peut reprocher quelques réflexions un brin misogyne à Zweig, il a su dépeindre leurs caractères avec force !
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Stefan Zweig est un très grand écrivain, donc cette biographie est magnifiquement écrite, on se laisse porter par les mots, on dévore ce récit et on se passionne d'un seul coup pour le tragique destin de Mary Stuart... Et on apprend beaucoup, car on devine un énorme travail de recherche et de documentation derrière.
Mais... Mais Zweig, justement parce qu'il est écrivain et non historien, n'est absolument pas objectif et impartial. Il revisite L Histoire à sa façon, prête des sentiments et des caractères à des personnages réels sur la base de suppositions, porte sans cesse des jugements de valeur assez tranchés, ce qui est plutôt agaçant. Mary Stuart y est une romanesque passionnée et amoureuse, Elizabeth une hystérique hypocrite qui n'assume rien et ne sait pas prendre de décision...
Et puis surtout, Zweig est misogyne au possible ! le livre est parsemé de petites sentences de l'auteur sur le caractère féminin, la mesquinerie des femmes, leur soi-disant incapacité à faire de la "vraie" politique... On a beau se dire que le texte date de 1935, c'est assez insupportable !
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La vie de Marie Stuart est par elle-même palpitante car il s'agit d'une femme qui exerce le pouvoir contrairement aux reines françaises . Si sa vie débute comme un conte , tout Paris est à ses pieds alors qu'elle n'est qu'une petite fille , la vie va se charger de la ramener à une réalité moins heureuse .

Jeune veuve , la voilà de retour en Ecosse , un royaume difficile à gérer .Les conflits, complots, guerres entre lairds écossais , catholiques et protestants , la nuisance de l'Angleterre toujours prête à mettre de l'huile sur le feu, laissent peu de temps à ce pays pour se construire . Pauvre , sombre et gris son royaume ne séduit pas la jeune reine qui, de plus, s'oppose à Elisabeth en réclamant ses droits sur la couronne d'Angleterre.

De faux pas , en amours contrariés , de complots en meurtres elle se retrouvera la tête sur le billot...

J'ai trouvé que l'auteur était affreusement sexiste , justifiant toujours les positions de Marie Stuart par les qualités et défauts de son sexe !!! En clair , une femme ne peut exercer le pouvoir quand elle laisse ses sens diriger sa vie ...alors qu'il est bien connu que les hommes eux maitrisent tout ça ...^^ Il va même jusqu'à suggérer que son viol par Lord Bothwell lui révèle sa sensualité !!!!

Certes l'auteur n'est pas contemporain et il représente son époque , fin XIX e début XX e , mais il n'est quand même pas à la pointe du féminisme...
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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N'ayant lu que le Joueur d'échecs au lycée, mon expérience avec Stefan Zweig reste très limitée, encore plus en temps que biographe. Mon expérience des biographies n'est d'ailleurs pas plus étoffée. Habituée à lire des romans historiques, on suit souvent une partie de la vie de personnages historiques célèbres mais pas au sens de la biographie à proprement parlé.
Ayant vu l'adaptation cinématographique "Marie Stuart, Reine d'Ecosse" et ayant échangé avec une autre lectrice, me voici donc lancée dans cette lecture.
Le style de Stefan Zweig est riche, évidemment ce n'est pas un roman de gare et ça ne se lit pas comme un roman de gare. Il faut prendre le temps pour ce type de lecture, bien assimilé les personnages, la trame historique, analyser ce que Sweig veut transmettre.
Une fois les débuts mis en place, on s'y retrouve un peu mieux et les grandes étapes de la vie de Marie Stuart défilent au gré des pages. La vie d'Elizabeth également nous est détaillée, ces 2 destins étant trop liées pour évoquer l'une sans parler de l'autre. Ces 2 femmes aux destins riches et sombres sont chacune parfois attendrissantes, parfois implacables, parfois cruelles, guidées par leurs devoirs mais femmes malgré tout.
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J'ai beaucoup appris en lisant cette biographie de Marie Stuart. Quel destin tragique ! Et quelle femme extraordinaire et entière.
Comme pour les autres livres de Stefan Zweig les analyses psychologiques contenues dans le livre sont d'une grande finesse et d'une grande qualité.
C'est un livre fort noir mais c'est principalement dû au destin de Marie Stuart. Peut-être un peu aussi au fait que Zweig donne généralement tous les détails quand la méchanceté et la sauvagerie humaines s'expriment... du coup j'ai eu du mal avec certains passages.
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Si je n'ai pas été séduite par Marie Stuart comme je l'avais été par Vingt-quatre heures de la vie d'une femme, je suis néanmoins retombée sous le charme de la plume élégante de Stefan Zweig. Il a rédigé cette biographique dans un style très agréable, proche du roman, sans s'appesantir sur les références bibliographiques ou sur de longues analyses politico-socio-économiques. D'ailleurs l'auteur s'attache surtout à nous peindre un portrait de la femme plus que de la souveraine (même si les deux sont indissociables) et il porte un regard tour à tour tendre ou critique sur Marie Stuart, ainsi que sur les personnages qui l'entourent, les rendant très humains et accessibles malgré les siècles et le fossé culturel qui nous séparent.Ce n'est pas un roman et pourtant les péripéties sont nombreuses et rocambolesques. En effet, Marie Stuart a une destinée extraordinaire qui est marquée par la fatalité et dont elle ne maîtrise pas la trajectoire. Ainsi tout paraît être décidé pour elle, et les rares fois où elle a enfin la possibilité de choisir elle semble prendre systématiquement la mauvaise décision et être entraînée encore plus loin vers un dénouement tragique qu'on sait inévitable.Outre la biographie de Marie Stuart, Stefan Zweig nous propose aussi dans ce livre un portrait (ou du moins une esquisse du seul point de vue de ses relations avec sa cousine la reine d'Ecosse) d'Elisabeth d'Angleterre, autre reine mythique. Elle apparaît ici comme une femme autoritaire et ambiguë, parfois fragile ou manipulatrice, mais en tout cas toujours fine politicienne. D'ailleurs, le moins que je puisse dire, c'est que Marie Stuart ne m'aura pas réconciliée avec la politique : tout semble n'être que calculs, hypocrisie, recherche de l'intérêt personnel avant toute chose, etc.Voilà donc une lecture que j'ai adorée et qui m'a fait passer, comme son héroïne, par toutes les émotions...
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Je ne suis pas particulièrement intéressés par les faits historiques relatifs aux mariages arrangés et aux conspirations dans les cours royales. Mais j'ai été passionné par la vie de Marie Stuart telle qu'elle a été retransmise par Stefan Zweig. S.Zweig nous rend compréhensible un épisode important et particulièrement tordu de l'histoire de l'Europe. S'entremêlent compétition entre la reine d'Angleterre et la reine d'Ecosse, guerre de religions, luttes à fleurets mouchetés entre les puissances européennes, l'Espagne en déclin, l'Angleterre en ascension, la France entre les les deux. S.Zweig fait revivre l'esprit de l'époque et relativise brillamment la toute puissance présumée des monarques. Mais, surtout, et on retrouve là la virtuosité de S.Zweig, on entre dans la psyché des personnages, décrite de façon subtile, avec toutes les contradictions internes des protagonistes. C'est l'oeuvre d'un romancier brillant avant tout, bien que la documentation historique soit très poussée. J'ai entrepris la lecture de ce livre avec une conviction modérée, car j'avais aimé le "Magellan" de S.Z. Je pense que je vais continuer avec "Marie-Antoinette" et "Fouché".
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Maria Stuart
Traduction : Alzir Hella

ISBN : 9782253150794


Parmi les biographes, il y a ceux qui vous seront toujours plus bénéfiques que tous les somnifères du monde et qui vous abandonnent aux bras de Morphée (ou, si vous êtes vraiment insomniaque, du simple mais redoutable Ennui) dès la seconde page que vous lisez d'eux. Il y a aussi les honnêtes artisans, sans génie certes mais suffisamment doués pour retenir votre attention et vous permettre de finir une biographie qui, vous le direz plus tard non sans quelque dédain, "ne cassait pas trois pattes à un canard." Viennent ensuite les hagiographes, une espèce à fuir tant leurs membres pratiquent avec ferveur une adoration quasi religieuse du personnage choisi, lequel devient vite entre leurs mains un véritable saint même si, aux yeux de l'Histoire, il a passé toute sa vie politique à torturer, massacrer et condamner sans appel. Autre espèce à fuir elle aussi sans perdre une seule seconde : les rageux, même s'ils ont parfois une forme de génie grinçant dans leur façon de dévider les pires horreurs sur le personnage dont il sont pourtant censés brosser un portrait aussi impartial que possible.

Et puis, il y a les enchanteurs, ceux qui vous arrachent au présent douillet de votre lecture pour vous catapulter dans un passé si vivant qu'il en devient alors votre seule réalité, aux côtés d'un personnage historique, de ses amis et de ses ennemis qui viennent à vous pratiquement comme si vous vous étiez quittés la veille.

Biographe enchanteur, Stefan Zweig l'était et le demeure encore aujourd'hui, en dépit des soixante-douze longues années qui nous séparent de son suicide, perpétré dans un moment de pessimisme fatal, le 22 février 1942, à Pétropolis, au Brésil.

Prenez par exemple sa "Marie Stuart." C'est un personnage dont, comme pour Marie-Antoinette, il est certainement tombé amoureux. Mais ses sentiments ne l'aveuglent pas pour autant sur les faiblesses d'une princesse qui laissa sa vie de femme lui faire perdre la tête, au propre comme au figuré. C'est certes avec tendresse et minutie qu'il nous restitue son enfance de conte de fées à la Cour de France où elle épouse le dauphin François, fils d'Henri II et de Catherine de Médicis. Dans cette société brillante, la plus éblouissante et la plus cultivée du temps, elle oublie les brumes de son mélancolique berceau écossais et peut espérer, pendant une trop brève période, régner aux côtés de son mari, que la mort du roi Henri lors de l'un des plus stupides et des plus horribles accidents qui aient jamais marqué un tournoi vient de transformer en François II, par la grâce de Dieu Roi de France et de Navarre. Mais le Destin est là, dans la santé chancelante qui aura raison de la majorité des derniers Valois et le jeune prince meurt au bout d'un an à peine de règne effectif. Devenue veuve, Marie n'est plus la bienvenue à la Cour de France et d'ailleurs, une couronne - la première qu'elle a portée, quelques jours à peine après sa naissance - ne l'attend-elle pas là-bas, tout au loin - si loin - en Ecosse ? A elle-même, mais aussi à ses ancêtres, les Guise maternels et plus encore les Stuarts paternels, elle se doit d'aller l'assumer.

Et elle va le faire. le chemin sera long et truffé d'embûches, à commencer par l'hostilité des redoutables prédicateurs protestants qui ne veulent pas de cette souveraine catholique. Mais les deux ornières majeures, ce seront les remariages successifs de Marie. le premier, avec Henry, lord Darnley, son cousin germain qui descend, comme elle, d'Henry VII Tudor - ce qui explique ses prétentions à la couronne d'Angleterre - est au premier abord un mariage d'amour. Mais Marie se lasse vite d'un mari qui, de son côté, se révèle plus jaloux qu'un tigre sicilien. Elle ne lui pardonnera jamais l'assassinat de son secrétaire et favori, David Riccio, qu'il soupçonnait - bien à tort - d'être son amant ...

Le meurtre de Riccio jouera certainement un rôle dans le propre assassinat de Darnley, assassinat que la reine ne se contente pas de commanditer mais dont elle se fait la complice en parvenant, par de fausses démonstrations d'affection, à ramener son époux méfiant (et quelque peu souffrant aussi) à Edimbourg. A l'époque, elle est sous l'emprise de James Hepburn, quatrième comte de Bothwell, qu'elle épouse sans état d'âme après une rocambolesque histoire d'enlèvement et de viol inventée de toutes pièces pour excuser la rapidité dans laquelle se conclut cette troisième union qui sera aussi la dernière pour Marie Stuart.

Le reste appartient à nouveau à la politique - et à L Histoire. La vie de femme de Marie, cette vie sensuelle et tourmentée à laquelle elle a tout sacrifié pendant quelques années, cède ici le pas à nouveau à son destin de princesse, prisonnière de son destin. Mise en accusation, procès, exil en Angleterre, puis enfermement - un si long enfermement - sur ordre d'Elisabeth Ière, laquelle a beau pleurer et se lamenter, sait bien que la raison d'Etat lui dicte de faire mourir Marie, cette cousine dont elle se prétend - et l'on peut croire, dans certaines lettres, que la Reine vierge était bel et bien sincère - la "soeur affectionnée."

Le 8 février 1587, au château de Forethingay, à dix heures du matin, Marie Stuart, dite aussi Marie Ière, reine d'Ecosse et ancienne reine de France, rend son âme à Dieu lors d'une décapitation que, avec la complicité de ses femmes et de ses serviteurs, elle a transformée en une somptueuse cérémonie funèbre. Elle laisse à jamais à sa cousine Elisabeth ce "mauvais rôle" dont elle ne voulait pourtant pas - en fait, Elisabeth hésita jusqu'à la dernière minute - et entre de plain pied, tout habillée de noir et de pourpre, dans la légende des Reines à jamais malheureuses, à jamais inoubliables.

Quoi qu'il puisse penser lui-même de ce personnages controversé et beaucoup plus complexe qu'il n'y paraîtrait à un observateur superficiel, le lecteur est saisi par la puissance du récit, par le sens historique indéniable dont fait preuve Stefan Zweig et aussi par la finesse d'une analyse qui, tout en maintenant Marie Stuart sur la toile de fond de son siècle, avec tout ce que celui-ci pouvait comporter d'émotions, de besoins et de raisons politiques auxquels nous sommes devenus plus ou moins insensibles, la ramène également parmi nous pour en faire une reine dont la seule erreur fut sans doute d'avoir voulu vivre avant tout en femme libre tant sur le plan sexuel qu'affectif, ce qu'une princesse promise au trône ne pouvait hélas ! - et ne peut toujours pas - se permettre (à la différence des mâles de la même espèce.)

Bonne lecture ! ;o)
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Un pan de l'Histoire à connaître et à dévorer !
Marie Stuart reine d'Écosse et futur reine de France possède un destin des plus tragique. C'est une femme d'une force imparable victime de la jalousie et de l'orgueil de sa cousine Elisabeth Ière.
L'auteur retrace la vie de cette femme dans un récit roche et passionnant.
Pour tous celles et ceux qui souhaitent accéder à L Histoire ce livre est idéal !
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