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4.14/5 (sur 926 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Montauban , le 23/08/1989
Biographie :

Alex Sol est une autrice autiste de SFFF et de thriller, passionnée par les nouvelles technologies. Dans une autre vie, ou peut-être dans un univers parallèle, elle aurait été ingénieur, pour pouvoir créer et concevoir les objets du futur. Manque de pot, elle a fait un BAC L et des études de graphisme. Alors, aujourd'hui, c'est à travers ses histoires qu'elle imagine le futur. Atteinte du syndrome d'Asperger, ses personnages se trouvent souvent sur le spectre de l'autisme.

Source : Auteur
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Citations et extraits (111) Voir plus Ajouter une citation
Encore ce reproche. C'est comme un coup de poing dans l'estomac. Judith recule dans le couloir de l'étage et disparaît. Vous avez envie de la prendre avec vous et de vous enfuir d'ici, mais il y a Maggie. Vous ne pouvez pas vous enfuir, c'est ridicule. Vous sortez de la maison, les larmes aux yeux et une douleur lancinante dans l'estomac. Ce n'est pas la première fois que Celynen vous accuse d'avoir tué Elizabeth. Ces derniers temps, il vous le reproche souvent. Et quand ce n'est pas votre faute, c'est celle de vos parents pour ne pas vous avoir aidés financièrement afin de vous permettre de ne pas travailler. Ce n'est jamais sa faute, il ne se sent jamais coupable. Pourtant, c'est lui qui avait insisté pour que vous travailliez avec lui, encore et encore. Mais vous, vous n'avez pas dit stop. Alors, oui, c'est votre faute, vous auriez dû dire stop. Comment pouvait-il savoir à quel point c’était dur pour vous ?
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Cette pauvre fille n'avait aucune idée de ce qui allait lui arriver. L es nonnes lui ont sans doute promis un lit confortable et des repas chauds. Elle aurait dû savoir que la bonté pure n'existe pas.
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C’est impossible, tout simplement impossible ! L’arrêt du métro n’avait duré que quelques instants. Comment Marie aurait-elle pu sortir ? Et par où ? Toutes les portes étaient fermées !
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"Beaunom - 7 km"
C'est alors que Cloé comprit qu'elle n'aurait d'autre choix que d'écouter les signes qui lui indiquaient de se rendre au manoir.
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Le vacarme des machines couvrait le bruit de ses pas. L'adolescente, aux
joues rondes et au nez retroussé, marchait rapidement entre les moteurs en
espérant que sa mère et son beau-père ne lui tombent pas dessus. Elle avait
apporté avec elle la petite boîte de nourriture qu'elle prenait à chaque fois.
Aujourd’hui, elle avait réussi à ramener quelques bouts de viande. Elle
savait qu'il aimait cela et ce n'était pas tous les jours qu'elle pouvait en
dérober sans se faire pincer.
Une grille de ventilation rejeta de l'oxygène et Alice sursauta. Elle
n'aimait pas cet endroit, mais c'était le seul où elle pouvait le cacher. Pour
l'instant. Le quartier des habitations était bien trop fréquenté, quelqu'un
finirait par tomber dessus.
Elle s'avança vers le fond de la pièce et s'accroupit pour ramper sous
l'énorme tuyau de traitement des eaux. Elle imagina tous les déchets qui
passaient à l'intérieur et rampa aussi vite qu'elle put. Elle avisa les boulons
qui reliaient les tubes des canalisations et pria pour que rien ne lâche à ce
moment-là. Elle n'avait pas réellement envie de se retrouver recouverte
d'excréments et surtout pas de ceux de ses soeurs. Elle savait toutes les
cochonneries que mangeait Asel.
Finalement, elle s'extirpa de sous l'énorme tuyau et se releva. Une fine
couche de transpiration perlait sur son front ; elle ne savait pas si c'était dû à
l'adrénaline de faire quelque chose d'interdit ou à l'effort en lui-même.
Enfin, elle vit ce qu'elle cherchait tant. Une petite trappe dont elle avait
déverrouillé les boulons. Elle regarda autour d'elle une nouvelle fois. Asel
avait la fâcheuse tendance à la suivre partout et à tout raconter aux parents.
C'était son secret, pas celui d'Asel et Alice ne voulait pas prendre le risque
qu'on le lui enlève.
Elle fit basculer la plaque en acier et la fit glisser le long du mur. À
l'intérieur, une créature s'agita, Alice venait de la réveiller.
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— Et elle ne ressemblerait pas à Marion, cette fée dont tu rêves ? ricana Hell le lendemain midi.
Robin posa son sandwich devant lui et s’essuya la bouche avec sa serviette. Il n’avait plus faim.
— Non, ses cheveux étaient blonds et c’était pas une fée, elle avait des ailes, mais ce n’était pas une fée. Je ne fais pas des rêves de fées !
— Ah ! Oui bien sûr, pardon, tu es un garçon viril, j’oubliais, ricana Hell. Elle ressemble à ta mère alors ? Un petit complexe d’Œdipe ?
L’adolescente se moquait de lui tout en sirotant sa boisson gazeuse.
— Non ! s’indigna Robin. En fait... ils étaient même blancs. De toute façon, on ne peut pas parler avec toi ! Tu ne fais que te moquer ! Et puis, elle avait la peau noir-bleu, donc tu vois, rien à voir avec ma mère.
Hell avala une bouchée de son burger et s’excusa la bouche pleine.
— Pardon. Allez, vas-y ! Raconte !
— Il n’y a rien à dire de plus.
— Bah c’est bizarre quand même que tu fasses tout le temps le même rêve. En plus, il y a plus angoissant qu’une jolie fille qui vous dit de la rejoindre.
— Oui. Mais... J’ai l’impression de la connaître. Je te jure ! C’était comme si elle me disait de rentrer à la maison. Et je ne t’ai pas dit qu’elle était jolie !
— Elle ne l’était pas ?
Robin repensa à l’apparition de son rêve. Dire qu’elle n’était pas belle aurait été un mensonge.
— Si, bien sûr.
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Il gémit en posant une main sur sa blessure, mais vous le rattrapez par le col de son pull. Vous le tirez en avant et plantez vos dents dans sa joue. Il hurle encore plus fort et vous frappe pour se libérer. Il n'a pas conscience que vous ne ressentez plus rien, que la douleur n'a plus d'importance. Il a omis ce détail. Ce détail qui va complètement renverser l'issue de sa chasse, car vous ne le laisserez jamais vous prendre en vie et vous ne mourrez pas seule. Vous n'êtes plus et cette chose qui prend possession de votre corps pour vous protéger, ce n'est pas vous. Non, ce n'est pas vous qui plantez et plantez encore la lame dans son ventre. Ce n'est pas vous qui hurlez. Ce n'est pas vous non plus qui avalez son sang alors que vous serrez encore plus vos mâchoires contre sa joue. Enfin, et alors que vous sentez la chaleur de son sang traverser vos vêtements, il tombe sur vous, lourd et immobile. Vous le repoussez et roulez sur le côté.
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C’est impossible, tout simplement impossible ! L’arrêt du métro n’avait duré que quelques instants. Comment Marie aurait-elle pu sortir ? Et par où ? Toutes les portes étaient fermées !
Laura retourna à leurs places. Plusieurs peluches s’étaient échappées des sacs de course. Laura se pencha et attrapa le petit hérisson. C’était elle qui l’avait choisi, celui-ci. Marie avait tenu à en acheter deux afin de pouvoir les substituer l’une à l’autre au moment de les laver, mais Laura ne voyait pas la seconde.
- Marie ? appella-t-elle en sanglotant.
Quelqu’un arriva derrière elle au moment où elle saisissait le sac à main de sa sœur.
- Hé madame ? Ça va pas ?
Laura se retourna vers l’adolescent habillé en survêtement.
- Ma sœur… Elle… Elle était avec moi, et…
La rame de métro ralentit et arriva sur le quai suivant. Les portes s’ouvrirent en grand.
Laura sentit une larme rouler sur sa joue.
- Elle a disparu…
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Une terre appartient à ceux qui se battent pour elle. Pas à ceux qui attendent que quelqu'un d'autre le fasse à leur place.
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« Bien sûr que je n’aurais jamais été d’accord ! Tu as fait précisément ce contre quoi on essayait de se battre ! Tu as contourné les règles de la nature ! Sans parler du fait que tu n'as pas hésité à te sacrifier et à prendre le risque de me sacrifier, moi ! Comment aurais-je pu être d'accord avec ça ? »
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