Saint François de Paule, dans une lettre à son ordre, a mis en garde avec insistance contre le pouvoir de la pensée mauvaise : « Le souvenir du mal est une chose mauvaise, il maintient le péché enfermé en nous ; c'est un poison de l'âme... un ver rongeur dans l'esprit, la destruction de la prière... la perte de la charité, un clou fixé dans l'âme, l'iniquité toujours en éveil... Une mort quotidienne ».
Une vie selon le monde ne peut produire dans une âme sacerdotale qu’un sentiment d’incohérence, d’incomplétude et d’écartèlement. « Nul ne peut servir deux maîtres » (Mat 6, 24).
Le mot "saint" exprime la nature particulière de Dieu. Lui seul est le Saint. L'homme devient saint dans la mesure où il commence à être avec Dieu. Etre avec Dieu, c'est écarter ce qui est seulement le moi et devenir un avec le tout de la volonté de Dieu. Cependant, cette libération du moi peut se révéler douloureuse, et n'est jamais accomplie une fois pour toutes.
« Au fond, la question se présente ainsi : l’homme a-t-il la possibilité de fixer définitivement le domaine central de son existence ? Peut-il, en décidant de sa manière de vivre, assumer un lien définitif ? A cela je répondrai deux choses : il ne le peut que s’il est réellement et solidement ancré dans la foi ; et deuxièmement , c’est seulement ainsi qu’il arrive à la plénitude de l’amour humain et de la maturité humaine. » -Benoît XVI-
Je suis un commissaire parisien de la PJ, créé par Georges Simenon, à l’allure bourrue, je prends mon temps pour résoudre mes enquêtes, je suis un fumeur de pipe invétéré.