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Citations de Benoît XVI (69)


Nous sommes donnés à nous-même.
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« Que l’Église ne soit pas notre institution mais l’irruption de quelque chose d’autre, cela a pour conséquence que nous ne pouvons jamais simplement la fabriquer nous-même.
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On a toujours des choses à apprendre. Pour commencer, il faut continuer à apprendre ce que la foi nous dit à notre époque. Et il faut apprendre à avoir plus d'humilité, plus de simplicité, à accepter la souffrance, avoir du courage pour résister. Plus d'ouverture aussi, et la disposition à aller de l'avant.
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Croire n'est autre que, dans l'obscurité du monde, toucher la main de Dieu et ainsi, dans le silence, écouter la Parole, voir l'Amour.
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Plus d'extraits sur :
https://notesdelecturedepatrickbittar.blogspot.fr/2017/12/jesus-de-nazareth-1-du-bapteme-dans-le.html

A peu près à l’époque de la naissance de Jésus, Judas le Galiléen a appelé à une révolte qui fut réprimée dans le sang par les Romains. Son parti, celui des zélotes, qui continuait à exister, ne refuse ni la terreur ni la violence pour restaurer la liberté d’Israël. Il n’est pas exclu que l’un ou l’autre parmi les douze apôtres, Simon le zélote et peut-être aussi Judas Iscariote, ait été partisan de ce mouvement.

Le mot hébreu taljà signifie à la fois « agneau », « enfant, serviteur » (…) De même que le sang de l’agneau pascal avait joué un rôle décisif pour la libération d’Israël du joug de l’oppression égyptienne, de même le Fils devenu serviteur - le berger devenu agneau - ne représente plus seulement Israël, mais il est aussi le garant de la libération du « monde », de l’humanité dans sa totalité.

Dans son bref récit des tentation (1,13), Marc a mis en relief le parallèle avec Adam (…) Jésus « vivait parmi les bêtes sauvages, et les anges le servaient ». Le désert - image opposée à celle du jardin - devient le lieu de la réconciliation et du salut ; les bêtes sauvages, qui représentent la forme la plus concrète de la menace que font peser sur l’homme la rébellion de la création et la puissance de la mort, deviennent des amis comme au Paradis.

Barrabas avait participé à une émeute et, dans ce contexte, il était en outre accusé de meurtre (…) il avait été un des résistants les plus éminents, voire le véritable meneur de cette émeute. Autrement dit : Barabbas était une figure messianique. Le choix entre Jésus et Barabbas n’est donc pas fortuit : deux figures messianiques, deux formes du messianisme s’opposent. Cela devient encore plus évident lorsque nous prenons en compte que « Bar-Abbas » signifie fils du père. Il se présente comme une sorte d’alter ego de Jésus, qui revendique la même prétention mais de façon très différente.

Aujourd’hui (…) voir dans le christianisme une recette conduisant au progrès et reconnaître le bien-être commun comme la véritable finalité de toute religion, et donc aussi de la religion chrétienne, telle est la nouvelle forme de cette même tentation (…) qu’est-ce que Jésus a vraiment apporté, s’il n’a pas apporté la paix dans le monde, le bien-être pour tous, un monde meilleur ? qu’a-t-il apporté ? La réponse est très simple : Dieu. Il a apporté Dieu.
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Si , en faisant une bonne action , nous ne recherchons pas la gloire de Dieu et le vrai bien de nos frères , mais nous attendons plutôt en retour un avantage personnel ou simplement des louanges , nous nous situons dès lors en dehors de l’esprit évangélique .
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La cité de l'homme n'est pas uniquement constituée par des rapports de droits et de devoirs, mais plus encore, et d'abord, par des relations de gratuité, de miséricorde et de communion.
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Toutes les cultures ont des pesanteurs dont elles doivent se libérer, des ombres auxquelles elles doivent se soustraire. La foi chrétienne, qui s’incarne dans les cultures en les transcendants, peut les aider à grandir dans la convivialité et la solidarité universelle au bénéfice du développement communautaire et planétaire (p148).

Ce qui s’appelle être sur de soi !
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Le thème de l'amour divin revient souvent dans les visions de Julienne de Norwich qui, avec une certaine audace, n'hesite pas à le comparer aussi à l'amour maternel. C'est l'un des messages les plus caractéristiques de sa théologie mystique. La tendresse, la solitude et la douceur de la bonté de Dieu à notre égard sont si grandes que, pour nous pèlerins sur la terre, elles rappellent l'amour d'une mère pour ses enfants. En réalité, les prophètes bibliques ont eux aussi utilisé parfois ce langage qui évoque la tendresse, l'intensité et la totalité de l'amour de Dieu, manifesté dans la création et dans toute l'histoire du salut et qui atteint son sommet dans l'Incarnation du Fils. Mais Dieu dépasse toujours tout amour humain, comme le dit le prophète Isaie : «Une femme oublie-t-elle son petit enfant, est-elle sans pitié pour le fils de ses entrailles? Même si les femmes oubliaient, moi, je ne t'oublierai pas » (Is 49,15). Julienne de Norwich a compris le message central pour la vie spirituelle: Dieu est amour et ce n'est que lorsqu'on s'ouvre, totalement et avec une confiance totale, à cet amour et qu'on le laisse devenir l'unique guide de notre existence, que tout est transfiguré, que l'on trouve la véritable paix et la véritable joie et que l'on est capable de la répandre autour de soi.
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Nous n'avons pas d'informations sur son enfance, mais ses écrits laissent entendre qu'elle fut tranquille, dans un environnement familial affectueux. En effet, pour dire l'amour sans limite de Dieu, elle a volontiers recours à des images liées à la famille, en particulier des références à son père et à sa mère. Dans l'une de ses méditations, elle écrit: « Beau et doux Seigneur, quand je pense aux grâces spéciales que tu m'as faites par ta sollicitude : en particulier la manière dont tu m'as protégée dès mon enfance et dont tu m'as soustraite au péril de ce monde et m'as appelée à me consacrer à ton saint service, et comment tu as pourvu à toutes les choses qui m'étaient nécessaires pour manger, boire, me vêtir et me chausser, (et tu l'as fait) de telle façon que je n'ai pas eu l'occasion de penser pour toutes ces choses à rien d'autre qu'à ta grande miséricorde » (Marguerite d'Oingt, Ecrits spirituels, Méditation V, 100).
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L'homme pieux ne discute pas avec celui qui doute, il prie avec lui. Il récite les prières de son enfance, par lesquelles son coeur s'est éveillé à Dieu. Il affermit son cœur.
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Pour le chrétien, l'homme cultivé n'est pas celui qui sait ou peut faire le plus de choses possibles, mais celui qui est devenu homme, le plus possible et le plus purement possible. Mais il ne peut ni devenir ni être cela sans se laisser toucher par Celui qui est le fondement et la mesure de l'homme et de tout être. C'est pourquoi un homme simple, qui a le sens des valeurs suprêmes et par là même un sentiment très fin de l'autre, du droit, du beau, du vrai, peut être infiniment plus cultivé que le technocrate le plus expérimenté, doué d'un cerveau aux performances d'ordinateur.
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Ce qui caractérise donc la foi chrétienne parmi toutes les religions, c'est qu'elle met l'homme sur la voie vérité, qu'elle lui donne un soutient, non dans ses habitudes, mais dans la vérité, et qu'elle revendique ainsi l'apanage de la raison. Elle est infidèle à elle-même si elle se cache devant la raison. Combattre l'ignorance et chasser l'hypocrisie font partie de ses tâches. La recherche de la culture lui est imposée de l'intérieur. Elle veut libérer l'homme de son hébétude, parce qu'elle le sait créature de Dieu et image de celui qui est le Logos, la Vérité : l'homme glorifie le Créateur quand brille en lui la richesse du Créateur.
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« SPE SALVI facti sumus » – dans l’espérance nous avons été sauvés, dit saint Paul aux Romains et à nous aussi (Rm 8, 24). Selon la foi chrétienne, la « rédemption », le salut n’est pas un simple donné de fait. La rédemption nous est offerte en ce sens que nous a été donnée l’espérance, une espérance fiable, en vertu de laquelle nous pouvons affronter notre présent : le présent, même un présent pénible, peut être vécu et accepté s’il conduit vers un terme et si nous pouvons être sûrs de ce terme, si ce terme est si grand qu’il peut justifier les efforts du chemin. Maintenant, une question s’impose immédiatement : mais de quel genre d’espérance s’agit-il pour pouvoir justifier l’affirmation selon laquelle, à partir d’elle, et simplement parce qu’elle existe, nous sommes rachetés ? Et de quel genre de certitude est-il question ?
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Maintenant, j’ai plus que jamais besoin de Son aide, voilà ce que je me suis dit. Je savais que je n’étais pas vraiment l’homme qu’il fallait. Mais s’il m’imposait ce fardeau, il fallait aussi qu’il m’aide à l’assumer.
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Les fidèles n’attendent qu’une chose des prêtres : qu’ils soient des spécialistes de Dieu.
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La théologie est la réflexion sur ce que Dieu nous a prédit, sur ce qu'il a prévu pour nous.
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Il n'est de pardon véritable que s'il y a un « prix d'achat » , un « équivalent dans l'échange » , que si la faute a été expiée et que l'expiation existe . Les rapports circulaires entre morale , pardon et expiation ne peuvent être dissociés : s'il manque un élément , le reste s'écroule .
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La rédemption n'est pas wellness, un bain d'auto-complaisance, mais une libération de l'être compressé dans son propre moi.
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[...] La mission divine confiée par le Christ aux Apôtres est destinée à durer jusqu'à la fin des siècles, étant donné que l'Évangile qu'ils doivent transmettre est pour l'Église principe de toute sa vie, pour toute la durée des temps.
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