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Citations de Benoît XVI (69)


(La temptation) ne nous invite pas directement au mal, ce serait trop grossier. p.48
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Les mains du Christ qui bénissent sont comme un toit qui nous protège. Mais elles sont en même temps un geste d'ouverture qui déchire le monde afin que le ciel pénètre en lui et puisse y devenir une présence.
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La spécificité de la mystique chrétienne ne consiste pas d’abord à plonger en soi-même, mais à rencontrer l’Esprit de Dieu dans la parole qui nous précède ; elle est rencontre avec le Fils et le Saint-Esprit, et donc entrée en union avec le Dieu vivant, qui est toujours à la fois en nous et au-dessus de nous.
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Toute action doit être précédée par une intense vie de prière, de contemplation, de recherche et d’écoute de la volonté de Dieu.
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Vous tous, prêtres cachés et oubliés, vous que la société méprise parfois, vous qui êtes fidèles aux promesses de votre ordination, vous faites trembler les puissances de ce monde. Vous leur rappelez que rien ne résiste à la force du don de votre vie pour la vérité. Votre présence est insupportable au Prince du mensonge
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Représentation au baptême : parents et amis n'ont pas seulement l'existence biologique de l'enfant entre les mains , mais aussi son existence spirituelle . La vie spirituelle de l'enfant se développe à l'intérieur de celle des parents et maîtres . Gestation bien plus lente que la gestation biologique , dans le sein de la pensée et de la volonté des parents , puis naissance progressive d'une volonté propre . Le moi de l'enfant est à l'abri dans le moi des parents . La représentation n'est pas une construction théologique , elle est le fond de la destinée humaine .
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J'ai vu se dévoiler le visage hideux de cette ferveur athée, la terreur psychologique, l'absence de tout complexe avec laquelle on sacrifiait toute réflexion morale, comme un relent bourgeois, alors qu'il s'agissait d'objectif idéologique.
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La prière est donc la garantie d’ouverture aux autres : celui qui se fait libre pour Dieu et ses exigences , s’ouvre en même temps à l’autre , à son frère qui frappe à la porte de son cœur et demande l’écoute , l’attention , le pardon , parfois la correction mais toujours dans la charité fraternelle . La véritable prière n’est jamais égocentrique , mais toujours centrée sur l’autre . Comme telle , elle exerce l’orant à l ’ « extase » de la charité , à la capacité de sortir de lui - même pour devenir le prochain de l’autre dans un service humble et désintéressé . La véritable prière est le moteur du monde , car elle le garde ouvert à Dieu . C’est pourquoi sans prière il n’y a pas d’espérance , mais seulement l’illusion . Ce n’est pas en effet la présence de Dieu qui aliène l’homme , mais son absence : sans le Dieu véritable , Père du Seigneur Jésus Christ , les espérances deviennent des illusions qui poussent à fuir la réalité . Parler avec Dieu , demeurer en sa présence , se laisser éclairer et purifier par sa Parole , nous introduit en revanche au cœur de la réalité , dans le Moteur profond du devenir cosmique , nous introduit pour ainsi dire dans le cœur battant de l’univers .
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(...) le Christ n'a pas souffert à cause d'un hasard quelconque, mais qu'il a réellement pris en main toute l'histoire de l'homme. Pour nous, sa souffrance ne se réduit pas à une formule théologique. C'est un acte qui engage notre existence: assister à sa souffrance et se laisser attirer par le Christ de son côté et non de l'autre. Dans la prière du chemin de croix, nous comprenons qu'il souffre réellement pour nous. Et Il s'est chargé aussi de ma cause. A présent, Il m'attire à Lui en me visitant dans ma profondeur, en m'élevant jusqu'à Lui.
Et puis le mal appartiendra toujours au mystère de l’Église. Quand on voit tout ce que les hommes, tout ce les ecclésiastiques ont fait dans l’Église, c'est précisément une preuve que le Christ soutient l’Église et l'a fondée. Si elle ne dépendait que des hommes, elle aurait périt depuis longtemps."
p.58
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Il semble pourtant que Pilate ait éprouvé une certaine crainte superstitieuse devant cet étrange personnage. Pilate était certes un sceptique. Mais en tant qu'homme de l'Antiquité, il ne pouvait toutefois pas exclure que des dieux, ou, à tout le moins, des êtres semblables à des dieux, puissent apparaître sous l'aspect d'êtres humains. Jean dit que les "Juifs" accusaient Jésus de se faire Fils de Dieu, et il ajoute : "Lorsque Pilate entendit cette parole, il fut encore plus effrayé" (19,8).
Je crois que nous devons tenir compte de cette peur chez Pilate : peut-être y avait-il vraiment quelque chose de divin dans cet homme. En le condamnant, peut-être se mettait-il contre une puissance divine. Sans doute devait-il s'attendre à la colère de telles puissances.
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 Benoît XVI
La question sur l'origine de Jésus comme question sur son être et sa mission
A beau milieu de l'interrogatoire de Jésus, Pilate, à l'improviste, pose cette question à l'accusé: "D'où es-tu?" Les accusateurs avaient dramatisé leur requête de condamnation à mort de Jésus en déclarant que Jésus se serait fait passer pour Fils de Dieu, un délit pour lequel la Loi prévoyait la peine de mort. Le rationaliste juge romain, qui avait déjà exprimé son scepticisme devant la question sur la vérité (cf. Jn 18, 38), aurait pu considérer comme ridicule cette prétention de l'accusé. Cependant il s'effraya. L'accusé avait déclaré précédemment être un roi, en précisant toutefois que son règne n'était pas "de ce monde" (Jn18, 36). Puis il avait fait allusion à un mystérieux ''d'où" et "pourquoi", lorsqu'il avait dit: "Je ne suis né, et je ne suis venu dans le monde que pour rendre témoignage à la vérité" (Jn 18, 37). (page 11)
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Cet évènement particulièrement significatif pour l’Eglise toute entière porte les fruits désirés, contribuant à donner un nouvel élan à la famille comme sanctuaire de l’amour, de la vie et de la foi.
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Le livre de la nature est unique et indivisible, qu’il s’agisse de l’environnement comme de la vie, de la sexualité, du mariage, de la famille, des relations sociales, en un mot du développement intégral humain (p130).

Habillé pour l’hiver. Tout en bloc. 1 ou 0. On discute si tu achètes le lot.
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Il existe des formes excessives de protection des connaissances de la part des pays riches à travers l’utilisation trop strict du droit à la propriété intellectuel, particulièrement dans le domaine de la santé.(p54)

Et on est content avec ça ! excessives, trop strict. Vous n’en saurez pas plus.
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Nous devrions réfléchir si un Hérode ne se cache pas en nous; si nous ne considérons pas Dieu, nous aussi, comme un rival de notre vie, qui nous met des barrières pour nous empêcher de faire ce que bon nous semble et entrave nos décisions. [...] Nous ne pouvons trouver le chemin de la réconciliation que si nous cessons d'être obnubilés par cette idée de rivalité, pour reconnaître que la réalité de l'Amour tout-puissant ne nous enlève rien, n'est pas une menace , mais laisse place à la vie.
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Cela me rappelle une histoire de rabin, que relate Elie Wiesel. Il raconte que le petit Jeschiel se précipite en pleurant dans le bureau de son grand-père, le rabbi Baruch. De grosses larmes coulaient sur ses joues, et il se lamentait. [...]
- Nous avons joué à cache-cache, et je me suis si bien caché qu'il ne m'a pas trouvé. Alors il a carrément cessé de me chercher, et il est parti. C'est moche, non ?

La plus belle cachette perd tout son intérêt, parce que l'autre interrompt le jeu. Alors le maître lui caresse les joues, les larmes aux yeux, et lui dit :
- Tu as raison, c'est très vilain. Eh bien regarde : avec Dieu, c'est exactement la même chose. Il s'est caché et nous ne le cherchons pas. Penses-y : Dieu se cache, et les hommes ne le cherchent même pas.

Dans cette petite histoire se trouve exposé tout le mystère chrétien de Noël : Dieu se cache. Il ne nous éblouit pas de l'éclat de sa gloire; Il ne nous fait pas plier les genoux devant sa puissance. Il veut qu'entre Lui et nous se réalise le mystère de l'Amour, qui présuppose la liberté. [...] Il attend que la créature se mettent en route, lui redise un oui parfaitement libre, que la Création l'aime en retour. Il attend l'Homme.
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La parole, dans le sacrement, exprime le caractère historique de la foi ; la foi ne vient pas à l'homme comme à un Moi isolé, mais celui-ci la reçoit de la communauté de ceux qui ont cru avant lui et qui lui apportent Dieu comme une réalité de leur histoire.
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En créant la liberté, Dieu, d’une certaine manière, s’est rendu dépendant de l’homme.
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Mes amis, vous êtes une semence jetée par Dieu sur la terre ; elle porte dans le cœur une force d'En haut, la force de l'Esprit Saint. Cependant, pour passer de la promesse de vie au fruit, la seule voie possible est d'offrir sa vie par amour, et de mourir par amour.
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< < Et il fut transfiguré devant eux > >, dit alors Marc avec une grande simplicité, ajoutant avec une certaine maladresse, quasi balbutiant devant le mystère : < < Ses vêtements devinrent resplendissants, d'une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille > > (Mc 9, 3). En cette circonstance, les mots dont dispose Matthieu sont déjà bien plus grandioses : < < Son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière > > (Mt 17, 2). Luc est le seul à avoir évoqué le but de l'ascension, < < il alla sur la montagne pour prier > >, avant de relater ensuite l'évènement dont les trois disciples sont témoins :
< < Pendant qu'il priait, son visage apparut tout autre, ses vêtements devinrent d'une blancheur éclatante > > (Lc 9, 29). (...)
C'est ici que se manifestent tout à la fois le rapport et la différence avec la figure de Moïse :
< < Lorsque Moïse descendit de la montagne du Sinaï, ayant en mains les deux tables de la charte de l'Alliance, il ne savait pas que son visage rayonnait de lumière depuis son entretien avec le Seigneur > > (Ex 34, 29). Du fait qu'il parle avec Dieu, la lumière de Dieu rayonne sur lui et le fait rayonner lui-même. Mais il s'agit d'un rayon qui arrive sur lui de l'extérieur, et qui le fait resplendir ensuite. Jésus, lui, resplendit de l'intérieur, il ne fait pas que recevoir la lumière, il est lui-même lumière de lumière. (...)
Les trois disciples sont bouleversés par la grandeur de l'apparition.
Ils étaient pitoyables et ils ont été réellement paralysés par la peur. < < Tant était grande leur frayeur > >, nous dit Marc (9, 6).
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