AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Cali (200)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Cavale ça veut dire s'échapper

Dans ce livre, le protagoniste et narrateur, Bruno, 15 ans, nous conte son quotidien, sa vie et ses questionnements.



L’histoire se déroule dans les années 80. Comme tous les jeunes adolescents de sa génération, Bruno aime traîner avec ses amis, Alec, Nicolas et Fernand avec qui, il passe la plupart de son temps libre. Ensemble ils forment “Pénétration anale” leurs groupe de musique déjanté. La musique est omniprésente dans le texte comme dans la vie de notre protagoniste ; de nombreuses références à des artistes, chanteurs, musiciens ou encore compositeurs y sont faites. Mais ce que Bruno aime le plus, c’est surtout les filles. En quête perpétuelle de l’amour, on suivra le jeune adolescent lors de son premier baiser, son premier râteau, de son premier amour mais aussi chagrin d’amour et également pendant sa première fois.



Au fil des lignes on cavale au côté de Bruno en le voyant grandir, prendre conscience de la vie et devenir un homme.



Il m’aura fallu beaucoup de temps pour réussir à finir ce roman. Je pense que cela est dû dans un premier temps à l’écriture, qui est à mon goût trop poétique et qui ralentit le rythme du roman. De plus j’ai vraiment eu du mal à m’identifier au personnage principal surement a cause du fait que je ne partage pas ses passions. La moitié des références musicales faites dans le livre m’était inconnue.



En finissant ma lecture je me suis rendu compte que je n’avais pas lu le 1er livre de l’auteur “seuls les enfants savent aimer” qui narre la vie de Bruno enfant. Peut être que lire ce livre m’aurait aidé à plus apprécier le second et à éclaircir des points sur la vie de Bruno. Si vous avez lu je suis curieuse de voir vos avis dites moi si je devrais le lire.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          20
Seuls les enfants savent aimer

Lecture n°21 de 2024



📖 Seuls les enfants savent aimer

✒️ @caliofficiel

🏠 @lecherchemidi (papier) et @editions_pocket (poche)

📆 18 Janvier 2018

📱Papier

Lu dans le cadre d'une lecture commune organisée par @lire1x sur @lecturecommune (avec du retard...)



Ce roman s'ouvre de manière très forte puisque c'est l'enterrement d'une femme. Et cette femme, c'est la maman de Bruno, 6 ans. Et la famille de Bruno a décidé qu'il n'assisterait pas aux obsèques. Il va alors suivre l'évènement à travers les autres.



Ce roman est poignant, très émouvant avec une écriture à la fois très poétique et très enfantine. Les mots utilisés par Cali pour décrire le deuil et l'absence de sa maman m'ont parfois troublée et beaucoup émue.



Je découvre avec ce roman la plume de Cali, que j'ai beaucoup apprécié.



Dans ce récit, on parle deuil, souffrance, reconstruction, amitié et Amour avec un grand A avec beaucoup de pudeur et beaucoup de douceur.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          10
Lettre à ce prof qui a changé ma vie

Trouvé dans une boîte à livres, j'ai décidé que je ne lirais que les lettres dont l'auteur m'intéressait. D'où une première fournée.

Albert Algoud, ancien prof, pour évoquer une coïncidence inattendue.

Jul (je ne sais pas qui c'est précisément), pour la meilleure des lettres que j'aurais lues dans cet ouvrage. Elle n'est pas construite puisque c'est une énumération, mais elle est tellement attachante et nous montre quelqu'un qui s'attache.

Plantu, pour ses planches vivifiantes.

Sylvie Testud : l'exposé sur le chewing-gum et ce prof inventif qui distribue, comme d'autres les remarques, des exposés à faire en 48 heures (c'était signifiant avant Internet).

Bernard Werber : lettre trop courte et trop auto-centrée.

J'en avais fini de mes choix, et me suis dit qu'il fallait faire un second round. D'où :

Charles Berling : gros bof.

Nicolas Beuglet : enfant, il lisait des livres dont vous êtes le héros !

Nicolas Mathieu : lettre pas vraiment passionnante.

Peut-être ferai-je bientôt un 3ème round, pour les auteurs qui suscitent le moins ma curiosité...
Commenter  J’apprécie          165
Seuls les enfants savent aimer

Un récit très poétique, qui nous bouleverse, qui nous affecte. Un long cri de désespoir, de souffrance de la part d'un enfant de 6 ans…. de l'auteur face a la mort de sa mère.



Un court roman qui se lit délicieusement, qui nous donne la boule au ventre et les yeux qui brillent. L'écriture est tellement belle que nous ressentons chaque sentiment. On ne peut pas y rester insensible.
Commenter  J’apprécie          10
Voilà les anges

Pour ceux qui ont vu au moins une fois  dans leur vie un concert de Cali,on sait à  quel point le chanteur catalan donne sans compter sans jamais tricher ou s'économiser… Il reproduit le même schéma dans ses romans,  où il fait montre d'une écriture pleine de fièvre, d'empathie et de sensibilité



Voilà les Anges" est le plus fictionnel de ses trois romans, mais la frontière entre fiction et réalité est ténue.



Cali nous embarque dans des vies tourmentées, celle de Bruno un chanteur déchu, qui lui ressemble forcément un peu même s'il semble plus à la dérive  que dans la réalité.



Un chanteur qui fera tout de belles rencontres  de belles âmes mais toutes aussi cabossées que lui.  Comme le héros on a envie de chercher dans le regard de personnes que l'on croise des bribes du Coeur "d'Hibou", le Sauveur d'Âme 



C'est cru, tendre, réaliste, parfois le trait est un peu forcé- on est chez Cali quoi, pas l'apôtre de la sobriété, mais  en même tellement profondément touchant!






Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          190
Voilà les anges

Une fricassée de fracassés d'une vie peu ragoûtante qui donne quand même la possibilité d'une rassacure.

Dans le Nord de la France une rassacure (ou rassaquache) est le plat qui utilise les restes du pot au feu de la veille. S'il ne reste plus de viande les légumes écrasés offrant leur chaleur au beurre deviennent suprême en fondant.

Il y a bien des gens qui sont sur des pentes glissantes et qui n'ont pas utilisé les bons remontants.

Bruno est peu sensé mais sensible. Perché d'illusions il verra se pencher vers lui d’autres abîmés que les rencontres catalysent par la poésie. Les hauts et les bas mélangeront passé et présent pour trouver une future dégommée qui n’arrivera pas à trouver une fin en soie. Ainsi va la vie d’un chanteur acteur de sa vie mais laissant largement au lecteur la liberté de ne pas apprécier ses écrits sans arrangement musical. Pas du tout sûr que la présence des anges suffise à donner envie d’y revenir.
Commenter  J’apprécie          70
Cavale ça veut dire s'échapper

Cali, le chanteur, nous livre ici ses souvenirs de jeunesse et d'enfance, jusqu'à son départ du lycée. Départ anticipé et un peu en fanfare, il faut le dire.



La famille, les amis, les filles, la musique, je suis ressortie de cette lecture avec la sensation qu'à la plume comme au micro, Cali est entier, authentique et sans fard.



Une lecture plaisante une fois habitué au "phrasé" de l'auteur.
Commenter  J’apprécie          40
Voilà les anges

Bonjour, les gens qui lisent ! 📖



Ce livre est le plus beau qu'il m'ait été donné de lire. Pourquoi ? Mais avons-nous vraiment besoin de donner du « pourquoi » à la beauté ? ✨



QUELQUES MOTS SUR L'AUTEUR

J'ai connu les mots de Cali durant mon adolescence. Par sa musique pop-rock rappelant parfois le classique, il a bercé mes révoltes, m'a fait aimer la poésie, m'a donné envie de reproduire ses accords sur ma guitare, m'a poussée à me demander « C'est quand le bonheur ? ». Oui, tiens, c'est quand, dis ?! Depuis, il m'accompagne dans mes playslists et c'est avec un grand plaisir que je découvre chacun de ses nouveaux albums. Chacun m'apparaît plus riche, bien abouti et présente un univers à la fois propre au chanteur et différent à chaque fois. J'ai dévoré ses deux derniers romans relatant son enfance et son adolescence avec délice. C'est donc avec une grande joie que j'ai retrouvé sa plume tantôt délicate, tantôt percutante, mais toujours poétique.



Voici donc mon avis sur « 𝐕𝐨𝐢𝐥𝐚 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐧𝐠𝐞𝐬 » de 𝐁𝐫𝐮𝐧𝐨 𝐂𝐚𝐥𝐢𝐜𝐢𝐮𝐫𝐢, alias Cali sur scène, sorti en 2022 chez Albin Michel.



L'INTRIGUE

Nous nous retrouvons happés dans la vie de Bruno, chanteur déchu, qui raconte les différentes étapes de sa vie, au gré des rencontres qu'il fait. En proie à la noirceur de son âme en peine d'avoir perdu sa femme dans un tragique accident, il déroule le fil des rencontres significatives de sa vie et celles qu'il fera sur le chemin de sa reconquête de lui-même.



Une première question m'est venue à l'esprit : qui sont les anges du titre ? Ce sont toutes ces personnes que la vie place sur le chemin chaotique de Bruno et qui lui viennent en aide, réellement ou spirituellement. Je suis sûre que, vous aussi, vous en connaissez, des anges : ces individus sortis de nulle part et qui vous tendent la main lorsque l'espoir n'est plus permis. Par ce livre, Cali leur rend un hommage fiévreux et digne.



CALI OU BRUNO ?

On retrouve également de nombreuses références à ses chansons et les personnages présents dans l'enfance décrite dans ses deux derniers romans. Ce que j'apprécie dans les chansons de cet artiste français est qu'elles racontent des histoires. Ici, c'est comme si l'on avait un complément de l'histoire de Roberta, de la truite arc-en-ciel qui nage dans son coeur, De Paola peut-être devenue Paula, de ce qu'il s'est passé à la grotte des amoureux. Il n'est cependant pas nécessaire de connaître toute sa discographie pour apprécier cette histoire.



D'imperceptibles détails m'ont rappelé la vie du chanteur. On retrouve la genèse de la pochette de son second album ou encore sa fuite en Irlande sur les traces de U2, périple qui m'avait fait voyager lors de la lecture de « Rage ! », sa biographie. Il inclut également ses origines du Sud-Ouest, sa famille et ses enfants dans son récit et cela lui donne encore plus d'humanité.



Ainsi, quelle est la part de vrai, celle issue de la vie de l'auteur, et celle sortant de son imaginaire sans limites ? Est-ce lui, ce chanteur déchu, cet homme à femmes – femmes toutes un peu barges à leur manière – qui erre dans un monde proche du nôtre au gré de ses rencontres ? A-t-il vécu cette prison, cette vie de lanceur de pompons dans un manège ? A-t-il connu Hibou et ce petit bout d'Hydra comme havre de paix ? A-t-il connu Prince, Paula et Roberta ? A-t-il retrouvé ce cher Alec dont il espère tant ? On aimerait y croire, mais après tout, peu importe la vérité, puisque les mots nous embarquent dans l'aventure d'une vie.



LA PLUME DE L'AUTEUR

Vous l'aurez compris, j'ai été encore une fois séduite par sa plume si atypique, si poétique – ce mot est si beau et colle tellement à cet ouvrage que je l'utilise un peu trop dans cette chronique ! – qu'elle est parvenue à atteindre et à marquer mon coeur au plus profond. Chaque phrase est un poème, chaque paragraphe une poésie, chaque chapitre une envolée lyrique. Il m'est plusieurs fois arrivé d'être au bord des larmes. Des larmes de beauté. C'est beau, non ?



POUR CONCLURE

Pour conclure, si l'on me demande « C'est quand le bonheur ? » comme dans la chanson, je répondrai alors qu'il est au creux des mots de Cali. « Voilà les anges » est un livre marquant de par la force de ses mots, son fond en clair-obscur et la plume de l'auteur savamment poétique. Je vous souhaite, à vous aussi, des larmes de beauté lors de votre lecture de ce livre qui m'a touchée en plein coeur.
Lien : https://wendybaqueauteur.wix..
Commenter  J’apprécie          50
Lettre à ce prof qui a changé ma vie

On a tous en tête au moins un prof qui a marqué notre scolarité, magicien, psychologue ou tout simplement humain. Pour lui, ce fut sans doute trois fois rien mais pour nous vraiment beaucoup. Alors à une époque où ce métier est décrié, critiqué et qu'on arrive au cas extrême d'en assassiner un de ses représentants - énorme pensée à Samuel Paty- ce livre est un livre qui fait du bien.

Il rend sa place à nos mentors, nos modèles, nos premiers représentants de ce qu'est la société au delà de notre cercle familial.

Il est la preuve que l'enseignement joue un rôle fondamental dans la construction de l'individu en devenir que sont les élèves.

C'est non sans une certaine émotion que je l'ai lu. J en dédie la lecture aux merveilleux professeurs qui ont été les miens (j'ai franchement été super gâtée dans ma Zep lensoises) et aussi à ceux que je côtoie au quotidien et qui déplaceraient des montagnes pour permettre à nos élèves de se trouver et de devenir des citoyens éclairés.
Commenter  J’apprécie          00
Lettre à ce prof qui a changé ma vie

Pour comprendre ma critique sur cet ouvrage, il est nécessaire de comprendre le contexte dans lequel je l'ai lu.

Époque où il ne fait pas de bon être prof, je me sens perdu et me demande si je suis au bon endroit. Rester ou partir de ce métier impossible.

J'ai donc cherché un ouvrage où on pourrait entendre l'utilité des enseignants, entendre des gens pour qui ils ont compté, ... J'avais simplement besoin de baume au cœur.



Ce livre est passé à côté !



40 personnalités (entendez personnes connues: inculte que je suis je n'en connais pas le quart) rendre hommage à un professeur qui a changé leur vie.



Douleur pour moi de constater que les hommages vont presque exclusivement aux professeurs de français (ce n'est pas étonnant puisque les 40 personnalités se sont fait connaître dans un domaine littéraire), parfois à des instituteurs.



Comme d'habitude, rien pour les professeurs des sous-matières comme celles que j'enseigne : les sciences !

Je reçois donc le message supplémentaire que je suis inutile en tant que professeur de sciences, la lutte contre l'obscurantisme n'a rien à voir avec moi !



Ajouter à cela, l'hommage de personnalités qui décrivent le monde de l'enseignement du temps de leur enfance, moyen de mesurer la distance du temps qui s'est écoulé. Je ne reconnais pas ce monde et cela me confirme que les adultes d'aujourd'hui ne peuvent rien comprendre à ce qui se passe dans l'éducation nationale en ce moment.



Enfin, plusieurs écrivains qui se succèdent au long de ces pages, en voulant rendre hommage à l'un de leurs enseignants, en profitent pour en salir bien d'autres.



En bref, si vous êtes comme moi, professeur de sciences, et que vous avez besoin d'un remonte-pente, cet ouvrage n'est pas pour vous !
Commenter  J’apprécie          20
Voilà les anges

Un bon roman d'un chanteur certes peu connu.

L'histoire est tirée de la vraie vie de cet artiste et de la réalité en général ; il convient de lire cela en période "tout va bien dans sa tête" car cela donne le blues total.

Le début du roman a été un peu long à savoir où allait l'histoire mais ensuite tout s'accélère et l'histoire se déroule au fil de la vie avec beaucoup d'amour et de déboires.

Commenter  J’apprécie          30
Seuls les enfants savent aimer

Le démarrage est terriblement triste puisque les premières lignes relatent l'enterrement d'une jeune trentenaire, vu par son fils de 6 ans, interdit de cérémonie car trop jeune... Ce sera donc un livre sur le deuil, celui qui brise une famille, qui casse une enfance trop tôt.



L'écriture est poétique et rythmée : des phrases courtes, des mots bien choisis, on reconnaît bien là l'auteur de chansons. Cali s'adresse à sa maman et lui raconte sa vie après sa mort.



Trop émotive, trop touchée par l'histoire et la sensibilité qui s'en dégage, je préfère abandonner (p57) cette lecture pour quelques temps. J'y reviendrai à un meilleur moment...
Commenter  J’apprécie          110
Lettre à ce prof qui a changé ma vie

Dans ce recueil nous découvrons des témoignages venant de différentes personnalités envers leurs enseignants. Il s'agit de beaux récits, touchants, inspirants qui sont tous très différents.

Certains vont raconter des souvenirs, d'autres remercier des enseignants précis alors que certains vont remercier différentes personnes qu'ils ont rencontrées tout au long de leur parcours scolaire.

Par ailleurs Plantu participe à ce titre en parsemant quelques dessins au fil des pages que j'ai adoré découvrir.
Commenter  J’apprécie          00
Cavale ça veut dire s'échapper

Dès les 1eres pages, j'ai été emportée par le style atypique de Cali.

Oui, il s'agit bien du chanteur, qui a donc un talent inéluctable pour l'écriture.

Cali écrit, comme il parle,comme il chante .

Des phrases, des mots posés là comme ça,de manière poétique, avec une sensiblerie , une puissance , un cri du coeur , une impressionnante soif de vivre ...



Il s'agit là d'un roman autobiographique qui concerne une partie de son adolescence mais surtout, ses amours de jeunesse : filles, potes, musique...



Quelque chose qu'on a pas l'habitude de lire, quelque chose qui vous prend parfois aux tripes sans vraiment pouvoir l'expliquer , quelque chose à vous coller des frissons sans crier gare.



Un ovni littéraire qui pourra en dérouter plus d'un, mais qui pourra aussi piquer le coeur d'autres.



Un vrai bonbon acidulé qui nous fait d'abord grimacer mais avec un goût de reviens y.



Cali, nous apparaît encore plus sympathique qu'il ne l'est déjà et on a qu'une envie, c'est de reprendre le bouquin.



Un vrai coup de coeur, lu à la bonne période. Ça sent bon les vacances et la rébellion.

Je vais m'empresser de lire son 1er roman dans lequel je me plongerai avec délectation.



Commenter  J’apprécie          122
Brigadistes !

Les habitués du blog commencent à connaître le principe de cette collection, les autres pourront se reporter à ce que j’en disais au sujet de 50 ans après, des nouvelles de Mai 68 ou de C’est l’anarchie!. Côté auteurs et autrices… ah non, auteurs seulement! Bref, pas besoin de s’étendre, vous m’aurez compris. Côtés auteurs donc, on retrouve pas mal des habitués de la collection et donc de la première ligne de la littérature noire française actuelle. On retrouve surtout beaucoup de personnes qui ont déjà écrit sur la guerre d’Espagne (comme Maurice Gouiran, Ricardo Montserrat, Jean Ortiz, Philippe Pivion, les 3 Patrick: Amand, Bard, et Fort… ) mais qui ont aussi chanté à ce sujet (Pierre Domengès, Pascal Gabay, Tomas Jimenez, Serge Utgé-Royo, ou, peut-être plus inattendu ici, Cali, lui-même petit-fils de brigadiste) sans oublier les bédéistes Fabien Lacaf et Bruno Loth (qui sur notre sujet du jour est tout à la fois scénariste, illustrateur et éditeur de la série Ermo). Bref, des gens qui maitrisent un peu le sujet.



Brigadistes! n’a cependant pas vocation à être un ouvrage historique sur les Brigades Internationales. Il s’agit d’un recueil de nouvelles noires qui joue pleinement son rôle de nouvelle littérature réaliste qu’est la littérature noire. Ni historique ni hagiographique, le recueil donne au travers de différents parcours, différentes péripéties, un aperçu du vécu des brigadistes, de leurs souffrances, leurs espoirs et leurs désillusions, les solidarités et les divisions, les fidélités et trahisons…



Outre le plaisir de quelques textes à l’écriture particulièrement savoureuse, j’en garde le souvenir de quelques angles originaux comme Gilles Del Pappas qui nous narre une rocambolesque contribution de Marius Jacob au combat des brigadistes, la note punk 77 de Domengès, la touche sports populaires de Patrick Amand ou Roger Martin qui aborde la trop méconnue participation de noirs américains (et le soutien de certaines de leurs stars)…



Je n’en dirai pas plus car tout ce que je pourrais écrire sur le recueil sera moins intéressant à lire que le recueil lui-même. Fermez donc cette page et allez acquérir Brigadistes!.



Critique extraite d'un article publié sur le blog R2N2 à l'occasion de la mort de Josep Almudever Mateu, dernier membre encore en vie des Brigades Internationales.
Lien : https://romancerougenouvelle..
Commenter  J’apprécie          20
Voilà les anges

Je viens de refermer "voilà les anges" pour la deuxième fois.

La première fois je l'ai dévoré.. J'ai regretté de l'avoir lu si vite embarquée dans un tourbillon de mots et de maux. J'ai voulu y retourner en prenant le temps

d'attraper tous les messages, relire toutes ces belles phrases que l'on a envie de retenir. Les mots du roman jaillissent avec force. On y trouve du réalisme, de la fiction, de l'authenticité, de la vraie vie... Tout ce mélange fonctionne admirablement.

Cali fait grandir les héros de ses chansons. J'ai adoré le dialogue entre le petit Prince et Bruce.

Ce Bruno est plein de délicatesse, de tendresse, de folies. Il est sans limite. Il souffre, il a des comptes à régler avec la vie, son grand cœur le sauve.

Toutes ces rencontres, tous ces anges sont magnifiques, déstabilisants.

J'en suis maintenant persuadée, il faut croire aux anges ...

Commenter  J’apprécie          20
Seuls les enfants savent aimer

Un petit garçon de six ans perd sa maman et son monde s'écroule. Sa vie bascule.

Ce petit garçon, c'est Bruno, du moins dans le livre. Dans la vraie vie, c'est l'auteur.



Cali a su exprimer avec des mots simples la profondeur de la blessure, l'intensité de la détresse.

Il arrive à nous faire sentir, voire ressentir, tout le désarroi de ce petit garçon.

Au-delà de cette faille qui l'engloutit, Cali nous parle de l'enfance, et j'ai trouvé qu'il en parlait plutôt bien.

L'enfance, cette période de grande fragilité où ce qui apparaît parfois sans importance aux yeux des adultes prend des proportions gigantesques. Où tout se vit très intensément, en positif comme en négatif.



Une maman, c'est important pour traverser ces années tourbillonnantes et pour bien grandir. Bruno n'a plus la sienne, alors il se débrouille avec ce (et ceux) qu'il a sous la main.



Ce texte, écrit très simplement, n'est pas de la grande littérature, mais Cali a gardé son âme d'enfant et se glisse parfaitement dans la peau de Bruno.

La justesse de Cali rend Bruno extrêmement touchant et ce court roman bien émouvant.
Commenter  J’apprécie          304
Seuls les enfants savent aimer

Alors qu’il a 6 ans, le jeune Bruno voit sa vie basculer avec la mort de sa mère, une jeune femme de trente-trois ans. Bien sûr, il y avait des semaines qu’elle luttait contre la maladie, qu’elle était partie à l’hôpital, mais elle était revenue à la maison.

« Tu es revenue. Pour partir à jamais. »



Une plaie ouverte qui ne se refermera pas. Il n’a pas été autorisé à accompagner à son enterrement celle qu’il aime par-dessus tout, qui compte tant pour lui, trop jeune, trop fragile. C’est dans une pièce obscure de la maison qu’il va deviner, inventer, la mise en terre, les adieux, pourtant passage quasi obligé pour la plupart des vivants pour arriver à faire son deuil de celui qui part. Un amour filial dont personne dans la famille n’a su prendre la mesure.



Des années après, celui qui s’appelle pour nous tous Cali, va enfin écrire, avec les mots du petit garçon de cette époque, la perte, le chagrin, les évènements qui ont bouleversé son horizon, pendant les mois qui vont suivre le deuil.



Un père qui meurt peu à peu de l’absence et sera plus souvent au café qu’à la maison, une grande sœur qui tente tant bien que mal de pallier au manque en faisant les tâches ménagères de cette mère disparue, la famille qui ne trouve rien de mieux que de détruire toute trace de celle qui est décédée, en brulant tout, scène marquante du roman j’avoue. Puis il y a l’école, Carole, celle qui focalise tous les sentiments de Bruno, son amour sans retour, Alec, le meilleur ami, celui des secrets, des bêtises, des câlins aussi, enfin le départ en colonie, comme une punition suprême, un éloignement de plus du lieu où repose sa mère.



Des souvenirs forts pour l’enfant qui sont tantôt écrits avec le langage du petit garçon, tantôt avec celui du poète, mais qui du coup tiennent également le lecteur à distance de la douleur.



chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2018/05/21/seuls-les-enfants-savent-aimer-cali/
Lien : https://domiclire.wordpress...
Commenter  J’apprécie          40
Seuls les enfants savent aimer

Commenter  J’apprécie          30
Voilà les anges

Je n'ai pas accroché à ce livre alors que j'avais beaucoup aimé les premiers. Difficile de comprendre la continuité du récit, certains passages sont très beaux et touchants, mais les transitions parfois brutales me perdaient. Est-ce Cali qui nous livre des morceaux de son histoire ? est-ce romancé, je ne sais pas trop. Ces doutes me troublaient aussi, peut-être parce que l'auteur m'est connu ? Des liens avec les chansons sont très présents.
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Cali (661)Voir plus

Quiz Voir plus

Les Hauts de Hurlevent

Quelle sœur Brontë a écrit ce roman ?

Charlotte
Anne
Emily

10 questions
822 lecteurs ont répondu
Thème : Les Hauts de Hurle-Vent de Emily BrontëCréer un quiz sur cet auteur

{* *}