Même si le titre nous le suggère, à part un Sherlock naissant dont on assiste à la naissance, il n’y a toujours pas de trace de Sherlock Holmes.Toutefois, l’enquête de Watson et Wiggins se poursuit et on en apprend toujours d’avantage à propos de sa famille. Si la mère de Holmes, Violet, se révèle une femme déterminée, son père fait figure de soumis. Sans parler de Mycroft, le frère, qui est présent à plusieurs moments clés et dont on se demande quels sont ses véritables intentions. Je dirais que le mystère s’épaissit autour de cette famille. C’est une véritable torture de nous laisser avec autant de questions, surtout que les albums prennent des années à sortir, mais j’ai l’impression que ça vaut le coup d’attendre le dénouement de cette série.
Ce tome est plein de récits qui s’entrecroisent. Bien que notre but principal en tant que lecteur est de découvrir le maximum d’informations à propos de Sherlock Holmes, on découvre aussi la société de l’époque à travers les dessins. À travers de procès de Judy Brown, on peut voir la différence entres les classes de la société britannique, par exemple : les femmes sont inférieures, les riches ont le pouvoir, certains quartiers de Londres sont pollués par les usines, etc…
Côté dessins. Que dire… Ils sont tout simplement époustouflants! Autant les personnages que les paysages. En teinte bleu-gris pour le présent et en sépia pour le passé. Dans le making-of, il est parlé de l’ampleur de la documentation nécessaire pour réaliser ces chefs d’oeuvre d’une fidélité historique. Je comprend mieux pourquoi on doit attendre aussi longtemps pour les tomes!
Vivement que l’on finisse par retrouver Holmes!
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