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Critiques de Christophe (19)
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L'idée fixe du savant Cosinus

C'est toujours un bonheur sans mélange, pour moi, de relire les aventures du savant Cosinus.

C'est mon père qui, voici bien des années, m'avait passé la réédition au Livre de poche de L'idée fixe du savant Cosinus.

Les images sont d'époque, et parfois fort drôles. Ce n'est pas encore de la bande dessinée, mais du texte sous images. Et quel texte! L'humour y est permanent et relativement subtil, au service d'un récit soigné.

Chez Christophe, il y a du Courteline... mais avec pleins d'images!

Et l'auteur de nous entraîner à la suite de Zéphirin Brioché dans ses vaines tentatives pour quitter Paris.

Y arrivera-t-il, d'abord? rien n'est moins sûr. Mais le lecteur aura été régalé d'une histoire haute en couleur avec une fin très bourgeoise et sous des auspices maritaux et mathématiques!

À découvrir absolument, pour ceux et celles qui ne lont pas encore dégusté!
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Le sapeur Camember

Avez-vous voui-z-ou non déjà lu le Sapeur Camember ? Pour les plus âgés d'entre vous qui avaient autour de 10 - 15 ans en 1896, date de parution des « Facéties du Sapeur Camember », un rapide calcul mental m'indique que c'est fort probable. Mais pour les plus jeunes, de plus en plus nombreux je le vois bien, j'en doute furieusement et je m'en vas dors-en-avant vous expressionner par ici de quoi-t-est-ce qu'il s'agit. Et d'ailleurs, dans le passage, sachez mes chers compatri-babéliotes, que je suis trop-p-heureux, d'être parmi vous autorisé encore pour à seule fin d'être en pouvoir de vous donner tous les avis dont auxquels je suis susceptible.



Natif de Gleux-lès-Lure, en Saône Supérieure, fils d'Anatole Camember et de Polymnie Cancoyotte, François-Baptiste-Ephraïm a longtemps fait le désespoir de ses parents, pour ses dispositions étonnantes à « persister dans sa manière d'agir qui consistait à ne rien faire ». Jusqu'au jour où par tirage au sort, notre héros fut dans l'obligation d'embrasser la carrière des armes. Et c'est là que les facéties débutent. Pour les plus ignorants de la chose mélétaire, le sapeur est un soldat du Génie. Et le génie, c'est exactement ce qu'il fallait à notre héros, pour déployer une intelligence jusqu'alors « obscurcie par le terre-à-terre des préoccupations agricoles ».



Cette B.D. est à lire pour son texte, un point c'est toute. C'est une B.D. désuète et les histoires très courtes – six vignettes par page – ne cassent pas trois pattes à un canard (pauv' canard, quand même…qu'y nous a rien fait, lui…).

Mais c'est malgré tout une B.D. aux qualités entre insectes indéniables et dont pour laquelle j'ai dans l'infusion qu'elle pourrait vous divertir un brin. Si l'humour est un peu suranné, les légendes sont servies dans un style imagé (dans une B.D. je trouve que ce style de style renforce l'image…), mais encore fleuri, déroutant, capillo-tracté et, pour ainsi dire, « sui generis ». Avec parfois, un humour qui verse dans l'absurde et pour le coup toujours dans le coup, si vous voyez dès fois visuellement dans votre cerveau ce que j'essaie de vous ingurgiter.



L'air de rien, et avec toute la finesse légendaire qui me caractérise, j'essaie dans cette critique de vous infuser subrepticement la façon comme inénarrable dont Christophe (l'auteur de cette oeuvre) nous imprime et nous pavoise les facéties du Sapeur. Mais faudrait- y encore y mettre un peu du vôtre, par chez vous.

Alors faites excuse si j'm'ostine, et si je vous enfonce mon opinion, mais si cette lecture ne vous fait pas de bien, elle peut pas vous faire de mal. Tout au contraire. C'est tout exactement qu'est-ce que je pense dans le fort de mon intérieur. de manière itérative, substantielle et subséquente, comme y dit, l' Sapeur. L'ouvrage a été réédité aussi itérativement par ce bon éditeur Armand Colin de manière tout aussi subséquente et forte à ce propos.



Voila. A part ça, je trouve qu'en général (mes respects, mon Général !), je m'élocutionne de mieux en mieux ! Mais ça, c'est grâce à la lecture fréquente et assidue de Babelio, qui me progresse vers le haut. C'est clerc. Et si dans le parmi d'entre vous y en auraient qui émettraient-z-un doute à ce sujet, ben je vois vraiment pas d'ousque ça peut proviendre.



Allez, rompez !



P.S. Bon, si jamais je lis Proust un jour, j'essaierai de vous faire du Proust – pour me faire pardonner le Camember…

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La famille Fenouillard

‘La famille Fenouillard’ fait partie des grands ancêtres de la bande dessinée. Souvent associé au ‘Sapeur Camembert’, cet album narre les exploits d’une famille de la bonne bourgeoisie provinciale, qu’un soudain désir d’exploration et d’inattendu (et le désir de faire mieux qu’une famille rivale) jette soudain sur les routes, à la découverte du monde.



Le père, monsieur Fenouillard, affiche la contenance et la fierté qui siéent à son rang, et ne se sépare jamais du parapluie de ses ancêtres. Madame Fenouillard, robuste et majestueuse matrone, lève le nez et tient fermement le bras et la droite de Monsieur. Quant à leurs deux filles adolescentes, Artémis et Cunégonde, l’élégance de leur vaudra en Chine les surnoms de ‘Mesdemoiselles Oie et Dinde’.



Car oui, de Paris la famille Fenouillard gagnera l’Angleterre – terre ennemie qui ‘brûla Jeanne d’Arc sur le rocher de Saint Hélène’. De là l’Amérique (dont le surnom de ‘terre de la liberté’ inspire de profondes réflexions à Monsieur Fenouillard quand il est témoin d’une élection locale). De là l’Arctique, la Chine, l’Himalaya, l’Inde, la Russie ! Un tour du monde des plus intéressant, l’occasion pour la famille de hisser le parapluie rose de ses ancêtres aux quatre coins du monde, et pour les auteurs d’empiler les clichés les plus monstrueux sur les pays traversés).



Pleine d’ironie mais aussi de compassion, témoignage du mépris historique des parisiens pour les ‘provinciaux’, ‘la famille Fenouillard’ appartient aujourd’hui à l’histoire. Elle est rentrée, parapluie rose en tête, au Panthéon des ancêtres de la bande dessinée, et sa place y est méritée.

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Le sapeur Camember



Il y avait ce livre chez mes grands-parents, et il a permis de distraire bien des longs repas ennuyeux. Le sapeur Camembert, c’est l’un des grands ancêtres de la bande dessiné, après Töpfe et longtemps avant Enki Bilal et Joann Sfar, ses lointains descendants. Au niveau format on est déjà relativement proche de Bécassine, avec des dessins propres et colorés au trait net, assortis de petits textes de quelques lignes.



Ecrite dans les années 1890, elle est on ne peut plus typique d’une époque. Le héros, Ephraïm Camembert, né dans un petit village des campagnes profondes. Sa jeunesse est celle d’un petit paysan plus doué pour les farces d’un humour douteux que pour le travail. Son destin change du tout au tout quand il entre à l’armée. Du fait d’une barbe déjà belle, il est versé dans le corps d’élite des sapeurs, où cet appendice pileux fait partie des indispensables. Il y sera comme un poisson dans l’eau, et même si sa logique très personnelle lui vaudra plus d’un passage au ‘trou’ ou autre punition, il y trouvera une place, une vocation, la gloire… Et même l’amour, sous les traits de ‘Mam’zelle Victoire’, la robuste cuisinière alsacienne de l’épouse du colonel.



L’humour de l’album repose en large partie sur le très pittoresque français du sapeur Camembert, mélangeant dans un incroyable sabir français patoisant, tournures argotiques et termes et expressions soutenues pêchées ici et là. L’ancêtre direct de Perceval et Keradoc en somme, qui nous rappelle qu’à l’époque la ‘France d’en haut’ et la ‘France d’en bas’ ne parlaient pour ainsi dire pas la même langue, ce qui ne manquait pas de créer des incompréhensions – et en un sens c’est toujours le cas. Le personnage rigolard, plein d’humour et de bonne volonté du sapeur, fait d’ailleurs toujours écho à un certain type d’individus qu’on retrouve toujours en France. La gouaille, la bonne humeur, le bon sens, et également la truculence de son langage, se retrouvent encore également ici et là…



Cet ancêtre de la bande dessinée sur un ancêtre des Français a donc encore bien des choses à nous dire, si on le prend avec un peu de recul.
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L'idée fixe du savant Cosinus

Je suis tombée dedans quand j'étais petite : c'était un livre culte à la maison. Je l'ai transmis à mes enfants, je l'ai offert en de nombreux exemplaires : cette BD au charme désuet a toujours autant de succès.

Un petit soupçon de culture mathématique est nécessaire pour apprécier pleinement la lecture... mais un soupçon seulement !

Je continuerai à faire connaître cette pépite autour de moi : il ne faut pas laisser ce livre se perdre !
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La famille Fenouillard

Les membres de la famille Fenouillard prirent leur envol en 1889, dans "Le Journal de la Jeunesse." Agénor, le père, commis-bonnetier qui avait épousé la fille de son employeur, Melle Léocadie Bonneau et en avait eu deux filles tout à fait charmantes, Artémise et Cunégonde, était un membre éminent de la bourgeoisie de St-Rémy-sur-Deule (Somme-Inférieure). Il y menait une vie paisible et rangée jusqu'au jour où, suite à une déclaration péremptoire de Mme Fenouillard ("C'est pas tout, ça ! mais nous devenons de vrais mollusques ! J'entends que, dès demain, nous partions en voyage !"), le virus de la bougeotte s'abattit sur l'intégralité de la famille.



La première expédition, vers Bruxelles, afin d'y visiter le Musée d'Anvers ("qui est un revolver chargé au coeur de l'Angleterre, comme a dit Jules César", dixit M. Fenouillard), tourne court suite à un conflit surgi entre ledit M. Fenouillard et un porteur de bagages. La seconde, sur Paris et sous le haut commandement cette fois de Mme Fenouillard, voit le digne Agénor harponné par l'ancre d'un ballon et ainsi promené par dessus les toits de la capitale.



On pourrait croire que son aterrissage forcé - et avec un fond de culotte gravement endommagé - a définitivement guéri les vélléités ambulatoires de M. Fenouillard. Mais c'est mal le connaître ! Le courageux Agénor reprend presque tout de suite la route pour faire découvrir Saint-Malo et les bains de mer à ses rejetonnes.



La machine est lancée : les Fenouillard ne s'arrêteront plus. Ils iront même jusqu'en Papouasie ! A chaque étape, ils se fourrent dans des situations invraisemblables qui les poussent à s'enfuir encore plus loin jusqu'à ce que, épuisés et d'une maigreur épouvantable, ils connaissent (enfin) le bonheur de regagner leur sol natal de St Rémy-sur-Deule (Somme-Inférieure )



Dès son premier grand album, Christophe impose son style : un contraste absolu entre le comique des dessins et le ton littéraire, parfois à la limite de l'ampoulé mais toujours pince-sans-rire des textes, lesquels abondent en outre en ce que l'on ne nomme pas encore "clins-d'oeil" (littéraires, scientifiques, historiques et géographiques).



Pour ses lecteurs, l'Angleterre sera toujours "la perfide Albion qui a brûlé Jeanne d'Arc sur le rocher de Sainte-Hélène" et aucun d'entre eux n'oubliera le spectacle offert par M. Fenouillard se préparant, stoïque, à se faire hara-kiri en s'entraînant avec son parapluie ou encore affrontant les tortures les plus inimaginables chez les Indiens d'Amérique. ;o)
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Le sapeur Camember

Connaissez-vous l'ancêtre – jamais égalé à ce jour – du roman graphique?



Bien sûr...



Je m'avance ?



Non...



Ne vous faites pas le mal de ne pas connaître Le Sapeur François Baptiste Éphraïm Camember, fils d'Anatole Camember et de Polymnie Cancoyotte.



Sans lui ,vous adresseriez vous ainsi à un/e ami/e: “Serai-je-t-y assez heureux si vous me feriez celui de me demander un service que je serais rudement satisfaisant d'vous obtempérer ? “



Et comment se passer du savant Cosinus et de son exceptionnelle invention: l'anémélectroreculpédalicoupeventombrosoparacloucycle “dans lequel sont utilisées toutes les forces propulsives connues et même inconnues .”





Christophe, de son nom Marie-Louis-Georges Colomb (1856 – 1945) , était biologiste et auteur de ces merveilles de romans graphiques:



La famille Fenouillard



Les facéties du sapeur Camember



L'Idée fixe du savant Cosinus



Les Malices de Plick et Plock
Lien : http://holophernes.over-blog..
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Vivre la nuit, rêver le jour

En 2011-2012, Christophe a eu envie d’écrire sa vie – la nuit, des anecdotes, des rencontres, ses femmes et conquêtes, sa fille, les voitures et le poker.



Il a eu aussi besoin de parler de sa création, du son, de l’expérimentation musicale, de ses disques, de sa vision de la musique, et aussi de son rapport à la célébrité.



Il en ressort un livre aux phrases courtes (comme il parlait, d’ailleurs), bourré de name dropping et d’égo, ni déplaisant, ni surprenant tant il semble correspondre à l’image qu’il donnait de lui. Un livre somme toute assez cohérent et paru à sa demande en 2021



Le livre se termine avec une sélection des textes et poèmes qu’il a écrit… quelques mots bleus
Lien : https://www.noid.ch/vivre-la..
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L'idée fixe du savant Cosinus

Ou les moult tentatives infructueuses du savant Cosinus de quitter Paris pour faire le tour du monde, "sonder les abîmes de l'océan, combattre le Huron et soumettre le Pied-noir ; et aller de sa semelle triomphante fouler les cimes orgueilleuses des monts".

Vaste programme ! Mais si Cosinus ne parvient pas malgré ses essais répétés à sortir des limites de la capitale,

vous, vous apprendrez comment calmer une rage de dents en extrayant à 0,000001 près la racine cubique d'un nombre de 127 chiffres,

vous connaîtrez tout des vertus des bains de pied, qui vous aident à réfléchir dans les circonstances critiques,

vous comprendrez les difficultés à être reçu par un ministre,

et vous saurez comment obtenir du ministre de l'intérieur une mission diplomatique chez les nègres du pôle Antarctique ! ....



Inutile donc de vous préciser qu'il s'agit là d'un ouvrage incontournable, qui vous apprendra à éviter les pièges susceptibles de contrecarrer vos projets de voyage !

et surtout qui vous apprendra les vertus du rire.



A lire et relire de 7 à 77 ans et même plus !

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Le sapeur Camember

"Le 29 février 1844, fut déclarée, à la mairie de Gleux-lès-Lures (Saône-Supérieure), la naissance d'un enfant du sexe masculin, fils d'Anatole Camember, cultivateur, et de Polymnie Cancoyotte, son épouse. L'enfant fut inscrit sous les noms de François-Baptiste-Ephraïm."



Ce sobre état-civil est celui du Sapeur Camember dont les facéties ont encore un bel avenir devant elles. Avant cela cependant, ses parents n'avaient craint qu'il ne sombrât dans ce que nous appellerions la délinquance car François-Baptiste-Ephraïm, très farceur par nature, était un grand sacripant. Arriva la conscription où il tira le numéro 4 et qui, en somme, le sauva.



Et Christophe de noter avec un malicieux à-propos :



"Il y a lieu toutefois de remarquer qu'il était soldat bien jeune, puisqu'étant né un 29 février, il n'avait vu, depuis 1844, que cinq fois son jour de naissance."



Raconter "Les Facéties du Sapeur Camember" est chose impossible. De même qu'il faut lire le vocabulaire et les tournures grammaticales du sapeur pour y croire. Disons en substance que l'adolescent dont ses parents désespéraient de faire quelqu'un s'intègre très bien dans l'armée où il passe beaucoup de temps à servir un colonel irascible.



Le colonel est mariée et sa femme a pour cuisinière la sympathique Victoire, alsacienne de naissance, envers laquelle notre sapeur commence très vite à éprouver de doux sentiments. Enfin, à l'issue des épisodes patriotiques d'usage (où Camember sauve son colonel), notre héros recueille le petit Victorin.



Le tout est mené à un rythme d'enfer par un Christophe qui se délecte à créer et peaufiner l'incroyable jargon de son Camember. A ne pas rater ! ;o)
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Le sapeur Camember

Avec la famille Fenouillard, le sapeur Camember, j'ai découvert une bonne forme d'humour! Sans doute ma première BD.
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Vercingétorix

Soyons honnête: ce livre est plus une curiosité qu'autre chose, pour un lecteur moderne. Pensez, un livre sur Vercingétorix publié au sortir de la seconde guerre mondiale, que de découvertes ont été faites sur les Gaulois depuis!

Sans compter que le contexte de cette biographie fausse quelque peu le jeu dès le début de la manœuvre: Christophe était en effet un de des originaux franc-comtois tenant de la thèse d'Alésia dans le Jura, plutôt que la version officielle qui penche pour la Bourgogne. Ce qui est réelle conviction et ce qui est l'habitude franc-comtoise bien ancrée d'un pied de nez têtu au bourguignon est un débat que je ne vais pas ouvrir ici.

Résultat, tout ce que Christophe écrit est ici sujet à caution, et ça rend le lecteur méfiant, guettant au détour de chaque chapitre ce qui serait honnête et ce qui serait destiné à la forcer sur le chemin d'une Alésia jurassienne.

Personnellement, après cette lecture je ne suis pas plus avancée: je n'ai jamais été très douée pour la carte d'état major, alors les débats sans fin sur la plaine des trois cent pas citée par César, histoire de savoir à quelle site elle convient le mieux....Et ne commençons pas sur les Ligures, dont il parle comme d'un Empire Glorieux (oui; oui; les majuscules ne sont pas de trop), et qu'un petit coup d'oeil à l'encyclopédie fait soudain dégonfler!

Étrange, donc, et à réserver aux franc-comtois amateurs de textes étonnants.
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Vivre la nuit, rêver le jour

Chanteur populaire, esthète, nomade dans sa tête mais ermite dans son appartement du boulevard Montparnasse, Christophe n'a pas vécu que pour la chanson. Il adorait les courses automobiles, les hippodromes et jouait aux boules avec ses copains. Jean-Michel Jarre a posé des mots sur quelques-unes de ses musique pour en faire des tubes, néanmoins on insiste trop peu sur le côté explorateur de sons du bonhomme. Si "Aline" reste son plus gros succès avec "Les mots bleus"', il a été une bête de scène de scène jusqu'au bout? A quelques mois du corona qui l'a emporté brutalement. Avec ce livre, il parle de lui, de ses souvenirs et nous envoie balader dans le passé sans une once de nostalgie. Il était de ceux qui regardaient toujours droit devant, sans avoir la moindre envie de marcher à rebours.
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La famille Fenouillard

Une bande dessinée qui date un peu. 1893 !

Ce qui explique son côté gentil et un peu naïf.

Mais pour l’époque cela devait être une très belle façon de partir à la découverte du monde.

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La famille Fenouillard

Tout le monde connait La Famille Fenouillard, Le Sapeur Camenber, Le Savant Cosinus, mais qui a lu ces histoires illustrées, signées Christophe, parues en feuilletons à la fin du XIXe siècle ?



La Famille Fenouillard, qui à l’origine s’intitulait la famille Cornouillet, figure pour la première fois dans le Journal de la jeunesse, le 12 février 1889 puis dans Le Petit Français illustré. Elle est même considérée comme la première bande dessinée française, sans bulle mais avec le texte sous les vignettes.



Cette série était destinée aux jeunes, mais les adultes pourront se replonger, s’ils trouvent ce livre dans les différentes versions qui lui ont succédé, en se délectant des aventures et mésaventures pédagogiques et farfelues d’Agénor Fenouillard, bonnetier à Saint-Rémy-sur-Deule (Somme inférieure), de sa femme Léocadie, coincée aux entournures mais qui mène son mari par le bout du nez, et ses deux filles, niaises, Artémise et Cunégonde.



Un soir, madame Fenouillard décide de sortir du train-train quotidien et propose que dès le lendemain ils partent tous en voyage. A la gare, M. Fenouillard s’enquiert de l’heure de départ du premier train pour Bruxelles, ce qui nous amène à constater que l’amabilité des cheminots à cette époque n’était pas usurpée, comme l’on peut se rendre compte sur la vignette ci-dessous qui nous offre un aperçu du talent de dessinateur et de rédacteur de Christophe :



La suite ci-dessous :
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Les malices de Plick et Plock

Plick et Plock sont deux "gnomes domestiques et familiers des maisons mal tenues." Tous deux abondamment barbus - comme Camember - ils s'entendent littéralement comme larrons en foire. Nul mauvais tour, nulle farce qu'ils ne tentent non par réelle méchanceté mais tout simplement par recherche de l'amusement ou par simple curiosité.



Bien sûr, de pareils penchants peuvent s'avérer dangereux, y compris pour ceux qui les possèdent. Ainsi, l'histoire du garde-manger où, croyant avoir affaire à du beurre, Plick et Plock s'empiffrent de levure de bière et enflent comme deux petits ballons.



Ou ce jour terrible où ils manquent tous deux être mangés par une souris et ne doivent leur salut qu'à l'intérêt manifesté par l'animal envers un bout de lard dans une souricière.



Mais le pire survient lorsque Plock a l'idée d'explorer un tuyau avec une aiguille et, suite à une manoeuvre malencontreuse, se retrouve empalé sur ladite aiguille ! Il faudra toute la sagesse de l'illustre docteur V'lan pour remettre notre gnome d'aplomb. Encore sera-t-ce pour leur plus grande honte, à lui comme à Plick, car le roi des Gnomes, déjà fortement irrité contre eux depuis qu'ils ont mis le feu par accident à la maison où ils demeuraient, décide de les confier à la garde de mesdemoiselles Zig et Zag, de la Tribu des Feux-Follets. Or, pour un gnome mâle, il n'y a pas là de pire indignité ...



Plick et Plock finiront-ils par découvrir le fameux "mot magique" qui leur permettra de se déplacer enfin dans le monde sans y causer les catastrophes dont ils sont coutumiers ? Vous le saurez en lisant ce troisième album de Christophe - dans le format italien, chez Armand Colin ou alors en Livre de Poche. ;o)
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Vivre la nuit, rêver le jour

Lorsqu’un livre est terminé, je me pose toujours cette question : cette lecture mérite-t-elle de rester dans ma bibliothèque ou est-elle de passage, vite lue, vite oubliée ? Un livre doit me faire réfléchir, rire, pleurer, etc.



Je ne m’attendais pas à autant apprécier Christophe après cette lecture. J’ai adoré ses réflexions sur le milieu, la vie.
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Vivre la nuit, rêver le jour

Fidèle à sa réputation de conteur noctambule, le chanteur des “Mots bleus” pose les siens sur sa trajectoire improbable, enrichis d’un portfolio où il apparaît en sosie flagrant de James Dean.
Lien : https://www.lesinrocks.com/l..
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Fenouillard, Camember, Cosinus - L'album Ch..

Un témoignage émouvant et talentueux des premiers pas du 9e art.
Lien : http://bdzoom.com/92947/actu..
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