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Citations de Connaissance des arts (406)


Reste une ambiguïté de taille : l'esthétique de Flaubert est visuelle. Lui qui s'attache forcément à la construction du roman, vit en réalité sous l'emprise de la couleur incandescente.
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On retrouve la Grèce dans tout mon travail, une Grèce nourrie des Étrusques, de Burne-Jones et de Pompéi.
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Lorsqu'à l'automne 1404, muni d'une lettre de recommandation de Giovanni della Rovere pour Piero Soderini -le gonfalonier de Florence - le jeune peintre (Raphaël) arrive dans la capital toscane, il est à la fois en possession de son métier et au fait des idéaux humanistes débattus au sein de la brillante cour d'Urbino. Il arrive à point nommé pour voir s'affronter les deux au sein de la brillante cour d'Urbino. Il arrive à point à point nommé pour voir s'affronter les deux plus grands artistes du temps, Léonard, revenu de Milan pour peindre la fresque de la Bataille d'Anghiari dans la salle du grand Conseil, et Michel-Ange, œuvrant à sa Bataille de Cascina, pour la même salle. L'un et l'autre auront sur lui un fort impact, le premier lui offrant l'exemple du sfumato, des contours fondus dans l'atmosphère et d'une expressivité inédite, ses figures paraissant dotées d'une vie intérieure ; le second, auteur de la voûte de la Sixtine, lui montrant la puissance et la noblesse des formes sculpturales dotées d'une farouche énergie.
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L'immense majorité de l'iconographie de l'œuvre de Toulouse-Lautrec est liée aux nuits enfiévrées du Paris fin de siècle, avec pour décor le Moulin Rouge, le Chat Noir, le Mirliton, le Moulin de la Galette, le Divan japonais, la Scala, les Ambassadeurs...
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L'aquarelle était considérée comme un genre spécifiquement anglais et allait de pair avec le goût pour la peinture de paysage manifesté par cette nation dès le XVIIIe siècle. À l'époque de Turner, de nombreuses sociétés d'aquarellistes voient le jour. Lui-même, ayant débuté an faisant des aquarelles topographiques pour des architectes, devint rapidement un grand virtuose de cette technique.
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Francis bacon a dévoré les grands auteurs, d'Eschyle à Shakespeare, de Baudelaire à Yeats, de Proust à T. S. Eliot. De ses rencontres majeures avec la littéraires ont jailli des étincelles ravivant l'incendie de sa peinture.
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Malgré peu d'informations concernant la vie privée de Léonard, on peut observer une sensualité particulière dans son traitement des corps. Femmes et jeunes gens ont un même caractère androgyne.
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« Je ne voyais pas la Bible, je la rêvais » … « le vitrail est une chose mystique qui passe par la fenêtre. Il représente la cloison transparente entre mon cœur et le cœur du monde ». Marc Chagall
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Le musée Carnavalet occupe l’un des plus beaux et des plus vieux hôtels particuliers du Marais. Il fut construit entre 1548 et 1560 pour Jacques de Ligneris, président au parlement de Paris. … Il doit son nom à celui de sa seconde propriétaire, madame de Kernevenoy, déformé en Carnavalet. L’hôtel fut achevé par Jean Bullant, puis transformé, de 1655 à 1661, par François Mansart qui, entre autres, refit la façade sur rue et les combles, et éleva deux nouvelles ailes. C’est dans cet état que le connut sa locataire la plus illustre, madame de Sévigné, qui y vécut de 1677 à sa mort en 1694.
Il fut acquis en 1866 par la ville de Paris, sur proposition du baron Haussmann, pour en faire le « Musée historique de la capitale » ou le « musée des Antiquités parisiennes ».
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Turner s’intéresse prioritairement à la vie des éléments eux-mêmes, qu’il expérimente directement et physiquement, ce qui lui permet d’obtenir de saisissants effets de réalité. (…) Ces effets sont inédits. Et nous sommes enclins à croire le peintre de bonne foi lorsqu’il raconte qu’il se fit attacher, pendant quatre heures, en haut du mât d’un navire, par mauvais temps, pour observer ce spectacle, et qu’il crut ne pas en réchapper.
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Son surnom, Tintoretto, signfie « le petit teinturier » et indique à la fois le métier de son père et la petite taille du peintre. En signant de ce nom, celui-ci revendiquait fièrement son appartenance à la classe des « popolani », ce qui ne l’empêcha pas, par ailleurs, de portraiturer les puissants, ni de fréquenter les cercles littéraires dont il partageait la culture. Contrairement à un Titien qui eut un rayonnement européen et travaillait pour les princes, Tintoret, toute sa vie, ne peignit que pour Venise, ses grandes institutions, ses confréries (les « scuole »).
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Génies inclassables de la peinture du XVIIe siècle, les frères Le Nain ne cessent d’intriguer. Après une présentation aux États-Unis, la grande exposition qui leur est consacrée au Louvre-Lens explore de façon neuve toutes les particularités de leur art.
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Née à Pittsburgh dans une famille fortunée fière de ses ancêtres huguenots, Mary Cassatt (1844-1926) reçut de sa mère une parfaite éducation française. Celle-ci avait elle-même été élevée par une ancienne pensionnaire de la maison d’éducation de madame Campan, ancienne première femme de chambre de Marie-Antoinette. Déçue par l’enseignement de la Fine Art Academy de Philadelphie qui lui inflige de dessiner d’après des copies ou des moulages en plâtre,Mary décide de parfaire son éducation en Europe, au contact direct des chefs-d’oeuvre de l’art ancien. À l’annonce de sa décision de devenir artiste, son père lui lance: « J’aimerais presque mieux te voir morte ! ».
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Mucha, Tchèque qui avait quitté son pays à 17 ans, avait acquis à Paris une petite notoriété d’illustrateur. La nuit de Noël 1894, alors qu’il corrigeait des épreuves dans une imprimerie, on apprit que la comédienne exigeait avant le jour de l’An une nouvelle affiche pour Gismonda. On dépêcha Mucha au théâtre de la Renaissance. Le résultat laissa dubitatif les imprimeurs mais enthousiasma la diva, (Sarah Bernhardt) qui signa immédiatement avec l’artiste un contrat de six ans, lui confiant la création de ses affiches, ses décors et ses costumes. Et la ville s’enflamma pour ces nouveaux placards, que des mains passionnées allaient jusqu'à découper, nuitamment, pour les collectionner.
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Corps tordus, disloqués, engagés dans un âpre combat et bientôt foudroyés. La question reste posée : qu’est-ce qui est à l’oeuvre dans la violence de cette expression, dans la vigueur corrosive de la ligne, dans la sexualité sans fard ? La fulgurance du désir ? Notre désespérante impuissance, notre irrémédiable finitude ? Une certitude : les illusions ne sont pas de mise, la ligne, virtuose, les a balayées. Le questionnement auquel nous soumet la vision de Egon Schiele est parfaitement d’actualité.
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CHAGALL ENTRE OMBRE ET LUMIÈRE
Marc Chagall (1887-1985) apparaît comme un moderne paradoxal. Il reste profondément attaché à la peinture religieuse quand tant d’autres ont proclamé la mort du sujet au profit de la forme. Il se fait le chantre inlassable de l’amour romantique quand ses congénères glosent au mieux sur l’irrémédiable solitude de l’individu contemporain, au pire sur la brutalité des rapports humains, jusque dans la sexualité. Et pourtant, en dépit de ses prédilections archaïsantes, l’art de Chagall s’enracine profondément dans la modernité la plus pure, celle qui brise les frontières disciplinaires. Peintre, l’artiste de Vitebsk aura aussi été graveur, sculpteur ou céramiste, à l’instar de Picasso et Miró, ou Gauguin avant eux. Si cette polyvalence s’affirme après la Seconde Guerre mondiale, elle trouve ses prémisses dans les décennies précédentes.
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2019 L'ANNÉE VINCI
Génie absolu de la Renaissance, Léonard de Vinci (1452-1519) sera à l’honneur tout au long de l’année. Le Palazzo Strozzi, à Florence, a choisi d’évoquer ses débuts, dans une exposition dédiée à Andrea del Verrochio, dont Léonard fut l’élève (8 mars-14 juillet). Au Royaume-Uni, plus de deux cents dessins du maître issus de la Royal Collection seront présentés en plusieurs lieux, du 1er février au 6 mai. En France, l’École nationale supérieure des Beaux-Arts sort ses dessins de Léonard et de la Renaissance ialienne du 25 janvier au 19 avril, la Région Centre Val-de-Loire prévoit de multiples célébrations dès le printemps, notamment au château d’Amboise et au Clos-Lucé, où l’artiste a rendu son dernier souffle, tandis que le domaine de Chantilly proposera, à partir du 1er juin, un accrochage autour de l’énigmatique Joconde nue. Enfin, du 24 octobre 2019 au 24 février 2020, le musée du Louvre devrait, malgré les tensions autour des prêts des musées italiens, battre des records de fréquentation avec une grande exposition autour de celui qui fut peintre et dessinateur, philosophe, ingénieur et inventeur.
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LE CARAVAGISME SELON VALENTIN
Fruit de l’association du Metropolitan Museum de New York et du musée du Louvre, l’exposition Valentin de Boulogne (1591-1632), dit Valentin, vient parachever celle, pionnière, de 1973-1974 consacrée aux peintres français ayant subi l’ascendant du Caravage (1571-1610). Arrivé à Rome âgé d’une vingtaine d’années, Valentin obtint un vif succès en restant fidèle tout au long de sa courte carrière au caravagisme, courant pictural à caractère naturaliste et dont les compositions, dramatisées par de puissants effets de clairobscur, privilégiaient les figures en « gros plan ». Bien que l’artiste ne fût jamais oublié et qu’il fût encore apprécié par Louis XIV, les oeuvres de Valentin avaient fini par être noyées dans le vaste courant caravagesque. À partir d’un corpus élargi depuis 1974, l’exposition, en réétudiant les problèmes chronologiques, redéfinit les caractéristiques et l’évolution de l’art du peintre, ouvert en fait à tous les genres avec une poésie propre. Valentin abordait ses sujets non pas, comme Caravage, en fixant l’instant psychologique d’une action saisie à son paroxysme, mais en imprimant à ses personnages une distance mélancolique déjà rencontrée, par exemple, dans les sculptures du maître de Chaource (Jacques Bachot) au XVIe siècle. En mêlant réflexion et action, Valentin resta, à Rome, un génie très français.
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Entre un Bosch trop ésotérique et un Rubens trop aristocratique et international, Bruegel, à carrure égale, propose une image de son peuple où se reconnaîtra la future nation belge et dont elle fera un vecteur identitaire. Pieter Bruegel l’Ancien (vers 1525-1569), le grand, le fondateur de la dynastie, à ne pas confondre avec ses fils Pieter Bruegel II dit « d’Enfer » et Jan Bruegel dit « de Velours », vécut en un siècle où son pays, la Flandre d’alors, était sous le joug de la couronne espagnole, qui réprimait férocement toute contestation. Le Conseil des troubles fut instauré pour cela. Et l’Inquisition châtiait tout ce qui était suspecté d’hérésie, en un temps où la Réforme se répandait dans tout le nord de l’Europe. Les années 1560 furent celles où se nouèrent des luttes qui, à terme, menèrent à l’indépendance des Pays-Bas.

Typiquement flamande, aussi, est l’inspiration populaire du peintre : il suffit d’évoquer le nombre et la puissance des scènes paysannes ou villageoises, travaux des champs, kermesses, repas de noces, jeux d’enfants, illustrations de dictons et proverbes… Même les scènes bibliques ou historiques se déroulent dans le monde contemporain de l’artiste, en costumes modernes et dans un environnement flamand. Ce processus d’actualisation des thèmes n’est ni nouveau ni unique en son temps, certes. Mais celle-ci, chez Bruegel, est aiguë, elle acquiert une pertinence et une acuité de sens inédites jusqu’alors.

Plus que tout autre avant lui, et avant l’Italien Caravage, Bruegel fait de la réalité tangible, matérielle, sociale, humaine, la matière même de son art, et le sacré ne peut s’envisager qu’articulé à notre humaine condition.
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Ravagé par l’alcool et l’éther, Charles Filiger (1863-1928) a voué sa vie misérable à l’art, de paysages en visions symbolistes. Histoire d’une figure méconnue de l’École de Pont-Aven, à l’occasion d’une exposition à la galerie Malingue, à Paris.
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