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Gauguin de l'Atlantique au Pacifique
Liste créée par Alzie le 05/03/2016
69 livres. Thèmes et genres : pont-aven , bretagne , symbolisme , Peinture française , polynésie

"J'aime la Bretagne, j'y trouve le sauvage, le primitif. Quand mes sabots résonnent sur ce sol de granit, j'entends le ton sourd, mat et puissant que je cherche en peinture" (Paul Gauguin, lettre de Pont-Aven à Schuffenecker, début mars 1888).

A travers ses souvenirs du Pérou, ses visions de la Bretagne ou celles plus tard de la lointaine Océanie, ce sont les lieux et les motifs d'une inspiration totalement renouvelée que Paul Gauguin se propose d'explorer au tournant du XXe siècle. Si cette liste vous invite au voyage c'est pour y découvrir l'homme, l'artiste et son oeuvre unique dont les multiples facettes questionnent l'art et la liberté, des bords de l'atlantique aux Îles Marquises où il est mort en 1903. Rendez-vous avec la création dans les audaces du primitivisme, du symbolisme et du japonisme où vous rencontrerez aussi Emile Bernard, Paul Sérusier, Maurice Denis et les Nabis premiers fervents admirateurs de Gauguin. Quelques autres lectures plus insolites.

Mise à jour, septembre 2017.

(Image : Gauguin, "La vision après le sermon" ou "La lutte de Jacob avec l'ange", 1888)



1. Gauguin l'Alchimiste. Catalogue de l'exposition
Claire Bernardi
4.17★ (7)

Paul Gauguin (1848-1903) est l'un des peintres français majeurs du XIXe siècle et l?un des plus importants précurseurs de l'art moderne. L'exposition du Grand Palais retrace son étonnante carrière, dans laquelle il a exploré les arts les plus divers : peinture, dessin, gravure, sculpture, céramique, etc. Les chefs-d'oeuvre réunis mettent en avant le travail de l'artiste sur la matière ainsi que son processus de création : Gauguin va bâtir son art sur la répétition de thématiques et de motifs récurrents. Exposition organisée par l'Art Institute of Chicago, l'Etablissement public des musées d'Orsay et de l'Orangerie et la Réunion des musées nationaux-Grand Palais, Paris.
2. Sur les traces de Paul Gauguin
Jean-Luc Coatalem
3.83★ (19)

Après une enfance en Polynésie et dans l'océan indien, Jean-Luc Coatalem, 41 ans, écrivain-voyageur, journaliste à Géo, continue de parcourir le monde. Il a publié chez Grasset Villa Zaouche (1994), Tout est factice (1995), Mission au Paraguay (1996), Le Fils du fakir (1998). Le Livre : C'est le cliché sépia d'une anglo-polynésienne, achetée aux enchères par l'auteur, qui le pousse à partir, soudain, sur les traces de Paul Gauguin. Qui était cette jolie vahiné ? Et surtout, pour quelle raison l'artiste peignit-il le visage cireux de son fils, Aristide, dit Atiti, le jour de sa mort à Papeete ? Quel écho intime ce tableau éveille-t-il chez Jean-Luc Coatalem, qui comme Gauguin connut la Bretagne comme les archipels de la Polynésie. Commence alors une traque, méticuleuse, réaliste mais fulgurante, où l'on comprendra que Gauguin, petit-fils de Flora Tristan, « Inca » halluciné, « Péruvien à la bourse plate », fuit la réalité pour se trouver lui-même, renverse tous les clichés sur l'exotisme, à en perdre la raison, jusqu'au fonds du puits du Jouir, où l'auteur retrouve intacte sa seringue de morphinomane. Quelle traque ! Quelle enquête, mystique et géographique ! Bretagne, Hollande, Danemark, Panama, Martinique, Tahiti, et les lointaines mers du Sud, avec pour compagnons, les peintres, les créanciers, les marchands du culte, des vahinés, l'océan, la solitude. Un Gauguin affairiste courant après la vente ? Un Gauguin père de famille, abandonnant ses cinq enfants à Copenhague ? Un Gauguin réconcilié avec lui-même, peintre apaisé, dont la main fût guidée par les dieux Maori ? Quel est le vrai Gauguin ? Et si son appétit pour l'ailleurs, pour « le grand Divers » cachait une autre faim ? Comme l'écrivit Gauguin : « On rêve et on peint tranquillement. »
3. Gauguin, l'alchimie de l'ailleurs
Murielle Neveux
4.00★ (5)

A l'occasion de la rétrospective consacrée à l'artiste au Grand Palais, redécouvrez, grâce à ce superbe ouvrage, toutes les facettes de cet artiste complexe et envoûtant. " Il est extraordinaire qu'on puisse mettre tant de mystère dans tant d'éclat " disait Mallarmé, parlant de l'?uvre de Gauguin. Des toiles de Pont-Aven aux tableaux flamboyants réalisés en Polynésie, en passant par les étonnants bois gravés et sculptés, l'art de Gauguin reste empreint de mystère et nous fascine toujours autant. Grâce à ce volume rédigé par une historienne d'art et conçu comme un magnifique album, embarquez pour une découverte inédite de ce peintre à la palette éblouissante !
4. Gauguin, d'art et de liberté
Armelle Fémelat
~~Marin, agent de change à succès, collectionneur d'art moderne averti, peintre du dimanche puis peintre à temps plein, Paul Gauguin (1848-1903) a vécu plusieurs vies entre Lima, Paris, Rouen, Copenhague, Pont-Aven, Panamá, Le Pouldu, Arles, Tahiti et les Marquises. Sûr de lui, ce personnage haut en couleur, charismatique et volontiers provocateur s'est lui-même forgé une image d'artiste entier et visionnaire. Gauguin a très vite fait de la liberté l'étendard de ses aspirations artistiques et de sa quête existentielle. Opiniâtre, il s'est imaginé et organisé dès l'âge de 25 ans une vie d'artiste nomade ne voulant subir aucune entrave et sachant se faire désirer... Il en paiera le prix fort : un échec conjugal, une séparation douloureuse avec ses enfants, la solitude, la maladie, la misère. Il réussira toutefois à s'imposer comme un grand artiste de son vivant, reconnu comme un des fondateurs de l'art moderne juste après sa mort, par Matisse et Picasso notamment. C'est cette quête effrénée de liberté, cette odyssée de Gauguin mêlant vie et création artistique qu'Armelle Fémelat retrace. Pas moins de 160 tableaux, dessins, sculptures et gravures sont ici commentés et expliqués ; lettres, photographies et documents d'archives viennent enrichir le propos. Un angle original et inédit pour découvrir et comprendre l'?uvre d'un des plus grands artistes du XIXe siècle !
5. Gauguin Voyage au bout de la Terre
Stéphane Guégan
3.33★ (4)

Quelle vie ! Même débarrassée de ses légendes, la trajectoire de Gauguin (1848-1903) frise le roman d?aventures. Après avoir pris la mer à l?âge de 17 ans et longtemps navigué, il se jette dans les affaires, puis se donne à la peinture avec la même soif de risque et de réussite. Au-delà du mythe de l?artiste maudit, foudroyé par l?échec et la syphilis, ce récit explore les échanges permanents, parfois inattendus, entre la vie du créateur et son imaginaire insatiable. À travers peintures, sculptures et céramiques, Stéphane Guégan retrace l?étonnant parcours d?un marin « démangé d?inconnu ». De la Bretagne inaugurale aux Marquises, de la Martinique au Danemark, la carte d?un vaste territoire se redéploie, géographique et initiatique, extérieure et intérieure. Nul autre peintre que Gauguin n?aura autant bourlingué et fait entrer l?esprit du voyage, le choc des cultures, dans le langage des formes et le sel de l?existence.
6. Gauguin
June Hargrove
L'incorrigible anticonformiste qu'était Paul Gauguin a métamorphosé le processus de création artistique et ouvert la voie aux générations futures. Il fallut pourtant attendre les dernières décennies du XXe siècle pour que l'on mesure véritablement la portée de son oeuvre. On connaît bien le peintre, même si l'on n'a pas toujours conscience de ce que son originalité a de radical. Son travail novateur dans le domaine de la sculpture, de la céramique, du dessin et de la gravure ne reçoit en revanche que depuis peu toute l'attention qu'il mérite. Quant à ses théories révolutionnaires sur les matériaux et les techniques, elles se sont propagées très lentement à l'ensemble des arts visuels. Ce livre examine la production artistique de Gauguin dans sa totalité, retraçant son évolution de jeune peintre du dimanche autodidacte jusqu'à l'artiste majeur, dont l'oeuvre pèse sur l'orientation de l'art moderne. Confrontant vie privée et vie publique, mythe et réalité, il propose un aperçu de l'art de Gauguin par le biais d'une sélection d'oeuvres qui révèlent l'interdépendance des idées et des médias au long de son parcours. SOMMAIRE I. Une vie itinérante : du Pérou au Danemark II. Le sauvage itinérant III. Pèlerinage provincial : de la Bretagne en Arles (1888) IV. L'Exposition universelle de 1889 : le monde change V. Du synthétisme au symbolisme : entre Le Pouldu et Paris (1889-1891) VI. Tahiti : le rêve VII. Le retour à la réalité : Paris, 1893-1895 VIII. La fuite vers Tahiti (1895-1901) IX. La maison du jouir : les Marquises (1901-1903) Conclusion. L'art est immortel : la gloire posthume de Gauguin Annexes
7. Gauguin
Armelle Fémelat
3.50★ (4)

Peintre, dessinateur, sculpteur, mais aussi collectionneur d'art, Paul Gauguin (1848-1903) fut le chef de file de l'école de Pont-Aven, et l'un des plus importants peintres postimpressionnistes. Formé à la peinture par Camille Pissarro, il développe une approche nouvelle des formes et des couleurs. Ses recherches esthétiques le mènent en Bretagne, avant de l'entraîner dans les îles du Pacifique en quête d'un paradis perdu et d'une nature sauvage. Son influence sera déterminante pour la peinture moderne.
9. Dossier de l'art, n°252 : Gauguin, l'alchimiste
Dossier de l'art
4.50★ (1)

À l'occasion de l'exposition du Grand Palais, Dossier de l?Art vous guide dans la tumultueuse carrière de Gauguin et vous dévoile les coulisses de son ?uvre énigmatique, de ses réflexions et de ses expérimentations. ARTICLES Gauguin l'alchimiste. Entretien avec Ophélie Ferlier-Bouat, co-commissaire de l?exposition Chronologie Expériences fondatrices 1873-1890 Arrêt sur une oeuvre. Portrait de l'artiste au Christ jaune Arrêt sur une oeuvre. La Ronde des petites bretonnes Tahiti, mystérieux rivage 1890-95 Ancien culte mahorie et Noa Noa, les livres d'artiste Arrêt sur une oeuvre. Arearea (Joyeusetés) Arrêt sur une oeuvre. Aha oe feii ? (Eh quoi ! Tu es jalouse ?) Arrêt sur une oeuvre. Oviri Ultime et magistral exil 1895-1903 La correspondance, précieuse source de connaissances Arrêt sur une oeuvre. Le Cheval blanc Arrêt sur une oeuvre. Rupe rupe (Luxuriant) Peindre après Gauguin DÉCOUVERTE Une page d'histoire d l'art. Gauguin, peintre exotique ? Redécouvrir. Ernest Chaplet, chercheur en céramique Un musée à la une. Au musée de Pont-Aven, l'histoire d'une colonie d'artistes D'un musée l'autre. Gauguin, du Danemark à la Russie
10. La Vision de Gauguin
Belinda Thomson
5.00★ (1)

La vision du Sermon ou La Lutte de Jacob avec l'Ange est une ?uvre emblématique. Reproduite à maintes reprises dans les ouvrages de l'art occidental, elle est connue de par le monde. Rares sont les peintures à avoir soulevé autant de débats et de critiques historiques et artistiques, autant de conjectures, d'admiration et de revendications. Pour la première fois, une exposition et un livre sont consacrés à ce tableau complexe. Des oeuvres de Gauguin, de ses maîtres comme Paul Cézanne et Edgar Degas, et de jeunes artistes de l'époque, notamment Emile Bernard, Paul Sérusier, Maurice Denis et Henri van de Velde, ont été réunies autour de cette nouvelle analyse. La genèse stylistique et thématique de l'oeuvre est débattue à travers une série d'articles, dont une analyse approfondie des techniques et matériaux utilisés par Gauguin. Cet ouvrage, admirablement illustré, se propose également d'étudier l'influence déterminante et l'histoire d'un des tableaux les plus importants pour l'art du XXe siècle. La version originale de cet ouvrage a été publiée à l'occasion de l'exposition organisée à Edimbourg, National Galleries of Scotland, en 2005.
11. Dessins de Gauguin. La Bretagne à l'oeuvre
André Cariou
3.50★ (3)

Il est des peintres dessinateurs. Gauguin en était-il ? Jusqu?à ce jour, les ouvrages qui lui sont consacrés réservent au dessin la portion congrue. Cette faible représentation s?explique en partie par la rareté des feuilles dessinées, conséquence probable de sa situation matérielle précaire, ou refus du peintre de mettre en avant ce qu?il réserve à « l?homme intime ». Ainsi, sauf quelques exceptions, les dessins de Gauguin figurent en appoints documentaires des peintures. Pourtant, la pratique du dessin est au c?ur de l?évolution de Paul Gauguin, en particulier pendant le tournant décisif qui le mènera de l?impressionnisme au synthétisme durant ses séjours en Bretagne. En quelques années, le peintre de Pont-Aven change sa façon d?aborder l?espace et les formes. Le jeu des petites touches laisse la place aux aplats colorés, cernés par un réseau décoratif qui prend une importance nouvelle. Gauguin, qui a appris la peinture en autodidacte, joue de sa propre gaucherie, des maladresses des dessins des enfants qu?il observe ou de la rudesse des bergers qui lui servent de modèles. Exceptionnellement doué, il sait aussi regarder les grandes figures dessinées de Degas ou les raccourcis inventifs des estampes japonaises. En accordant aux dessins la priorité dans l?étude de l??uvre bretonne, André Cariou souligne leur importance, non seulement dans l?élaboration de cette nouvelle esthétique, mais aussi dans la confection d?un répertoire d?« images » que le peintre utilisera et déclinera suivant diverses techniques, de la peinture à la gravure, en passant par la sculpture, la céramique ou les éventails décoratifs, et dont il va se servir tout au long de sa vie, jusqu?à Tahiti et les Marquises. Véritable atelier, la Bretagne sert de creuset aux thèmes qui traversent l??uvre de Gauguin, comme les Misères humaines, Ondine, la vie et la mort ou la tête inhumaine des Contes barbares. Biographie de l'auteur Conservateur en chef du patrimoine et ancien directeur du musée des Beaux-Arts de Quimper, André Cariou est historien de l?art, spécialiste de la vie et de l?½uvre de Paul Gauguin et des peintres de l?école de Pont-Aven. Il a consacré de nombreuses années de recherche au milieu artistique de Pont-Aven, à travers des publications et des expositions qui ont fait date.
12. Ultra sauvage : Gauguin sculpteur
Laurence Madeline
Gauguin le peintre, l'" ultra-sauvage ", comme il se définissait lui-même, n'a cessé de se confronter à la sculpture. Ses 160 sculptures et céramiques représentent un nombre d'?uvres non négligeable ; la postérité a pourtant relégué le sculpteur derrière le peintre. Gauguin s'est voulu artiste total, anticipant avec sa sculpture les mouvements d'avant-garde tels que le fauvisme, le cubisme ou l'expressionnisme. Ce livre très illustré constitue une approche nouvelle et approfondie d'un aspect peu connu et peu étudié de l'artiste.
14. Gauguin : Portrait de l'artiste en prophète bénéfique
Pascal Amel
5.00★ (2)

"Ce qui est fascinant - chez Paul Gauguin - c'est qu'il est à la fois l'un des chefs de file du symbolisme et Koké perdu pour toujours dans les mers du sud : c'est sa dualité surmontée. Son mode de vie et son oeuvre sont indissolublement liés : il expérimente une manière de vivre - plus proche de la nature, plus élémentaire, plus dépouillée, plus jubilatoire aussi de l'homme désirant. Dans sa confrontation avec l'ailleurs, Gauguin endosse pour une large part la figure du chamane contemporain. Davantage même, il est celui dont l'on peut désirer tracer le Portrait de l'artiste en prophète bénéfique parce que l'un de ceux, rarissime et donc précieux, qui réconcilie l'être avec lui-même. J'ai aimé dériver, en suivant la trajectoire singulière de Paul Gauguin dont la légende dorée sinon mythique, du moins très romanesque, rend partiellement compte. Le fil rouge de ma démarche a été de suivre les étapes de son cheminement intérieur, retracer la vision dont il fut le précurseur, mettre l'accent sur la modernité de ses oeuvres et sur l'invention d'un nouveau mode d'existence unissant la création et l'engagement". P. A.
15. De Turner à Monet : La découverte de la Bretagne par les paysagistes du XIXe siécle
André Cariou
4.50★ (3)

En plein romantisme, au début du XIXe siècle, quelques peintres partent à la découverte de la Bretagne, une province isolée connue pour son passé celtique, ses promontoires rocheux et ses monuments. Puis, au tournant du siècle, plus que toute autre province, elle suscite un extraordinaire engouement dans les ateliers parisiens. La Bretagne devient à la mode et les paysagistes, sensibles aux effets atmosphériques éphémères ou aux mouvements des marées, explorent la péninsule. Du romantisme à l'impressionnisme, de Turner à Monet, en passant par Isabey, Jongkind, Corot, Daubigny, Boudin ou Redon, le regard des peintres sur une province.
16. Impressionnistes et neo-impressionnistes en Bretagne
André Cariou
Durant l'été 1886, à un moment où l'impressionisme s'épuise - la dernière exposition du groupe vient de s'ouvrir au printemps - et où le néo-impressionnisme conquiert la nouvelle génération, plusieurs peintres séjournent en Bretagne. Renoir passe ses vacances familiales à Saint-Briac, le professeur de dessin Schuffenecker est en vacances scolaires à Concarneau, Monet est à la recherche de nouveaux motifs à Belle-Île, Gauguin, sans le sou, vit à crédit à Pont-Aven en attendant des jours meilleurs, le jeune Emile Bernard fait le tour de la Bretagne à pied et l'australien Russel, venu se former en France, passe l'été à Belle-Île.Avant eux, Boudin, Morisot et Signac ont déjà peint la Bretagne qui continue de séduire les artistes. Monet, en pleine tempête au bord de la Côte sauvage, peindra en dix semaines trente-neuf peintures, qui figurent parmi les plus fortes de son oeuvre. Signac à Saint-Briac, Portrieux et Concarneau, Van Rysselberghe à Roscoff et Luce à Camaret peindront des marines épurées, que l'on considère comme les plus belles réussites du néo-impressionnisme.A Pont-Aven, Gauguin abandonne le style de son maître Pissarro et Bernard renonce à la tentation pointilliste. Ils vont créer tous deux le synthétisme, l'esthétique de l'Ecole de Pont-Aven. Mais de nombreux peintres de ce mouvement et bien d'autres continueront à peindre en Bretagne suivant l'espri impressionniste, s'efforçant de traduire les ciels tourmentés et le mouvement de la mer et de saisir les effets lumineux éphémères.
17. Gauguin et l'école de Pont-Aven
André Cariou
3.50★ (4)

En 1886, Paul Gauguin, à la recherche d'une vie à bon marché, s'installe dans le petit village breton de Pont-Aven. Séduit par le lieu et sensible à l'inspiration que lui apportent les paysages et la population, il y revient à cinq reprises jusqu'en 1894. En 1888, il y invente, avec Emile Bernard, une esthétique nouvelle, le synthétisme, que l'on peut qualifier de première étape dans la genèse de l'art moderne. Autour de lui, à Pont-Aven puis au Pouldu, se sont groupés des peintres tout autant intéressés par sa compagnie que par ses recherches comme Emile Bernard, Paul Sérusier, Charles Filiger, Maxime Maufra, Henry Moret, Meijer de Haan, Wladyslaw Slewinski, Armand Seguin ou Roderic O'Conor. Avec quelques autres, ils constituent ce que l'on appelle l'Ecole de Pont-Aven.
19. Gauguin et la Bretagne
Denise Delouche
C'est en Bretagne, où il vécut près de trois ans, que Gauguin s'est découvert et affirmé. Il y a vécu la mutation constitutive de son art. Les paysages bien sûr, l'ont inspiré, mais ce sont les sujets religieux - emprunts de la rudesse sans fioriture de la sculpture bretonne - qui sont les plus novateurs. La ''moisson'' bretonne comptera plus de cent trente toiles, une trentaine de grès et quelques sculptures majeures.
20. Sérusier, un prophéte de Paris à Chateauneuf du Faou
Virginie Foutel
Artiste majeur du renouveau de la peinture associé à l'école de Pont-Aven et plus particulièrement au mouvement des Nabis, Paul Sérusier (1864-1927) reste très largement encore à découvrir. Proche de Maurice Denis, de Jan Verkade, d'Emile Bernard, de Gauguin son ?uvre est immense et disséminée dans les plus grands musées. Durablement fixé en Bretagne à Châteauneuf-du-Faou, il y développe des théories artistiques éminemment originales, nourries de philosophie, de symbolisme et de spiritualité. Le présent ouvrage rassemble un vaste panorama de ses tableaux et en esquisse une lecture nouvelle, puisée aux meilleures sources nationales et internationales.
21. Sérusier et la Bretagne
Caroline Boyle-Turner
4.50★ (3)

En 1888, le jeune Sérusier séjourne à Pont-Aven où il côtoie Gauguin, qui l'initie à sa nouvelle conception de la peinture. C'est à cette époque qu'il réalise un tableau resté fameux : le Talisman. Ses images de Bretagne, qui couvrent 49 années de créativité, témoignent avec force de son profond attachement à cette région.
22. Emile Bernard (1868 - 1941)
Fred Leeman
4.50★ (6)

Ces quelques lignes résument parfaitement la carrière d'Emile Bernard, dont l'oeuvre peint reste encore aujourd'hui largement méconnu. Cet esprit curieux et profondément religieux s'impose pourtant comme un des théoriciens du cloisonnisme et du synthétisme,à l'origine du symbolisme pictural. A travers cette première monographie, l'historien d'art néerlandais Fred Leeman, avec la participation des descendants de l'artiste, retrace son parcours complexe et analyse ses oeuvres les plus significatives, comme Madeleine au Bois d'Amour, Bretonnes dans la prairie ou Le Pardon, ou encore l'Autoportrait symbolique dit Vision, la Vision d'Egypte et le Cycle humain. Des lettres et textes inédits d'Emile Bernard ainsi que des documents provenant des archives familiales viennent étayer cette étude.
23. Connaissance des Arts - HS, n°639
Connaissance des arts
Peintre, graveur, critique d'art, écrivain et poète, Emile Bernard (1868-1941) est un artiste majeur du début du XXe siècle. Redécouvrez, grâce à ce hors-série, ce peintre protéiforme, ami et disciple de Cézanne et membre du groupe Nabi, qui fut toute sa vie à la recherche de l'absolu.
24. Dossier de l'art, n°221 : Emile Bernard
Dossier de l'art
3.50★ (4)

Déroutant, improbable à certains égards, le parcours artistique d'Emile Bernard révèle une personnalité peu commune. Brillant théoricien et critique, familier des cercles littéraires et symbolistes, c'est par fidélité envers un idéal anti-naturiste formulé très tôt que l'artiste évolua de la modernité au classicisme. Du jeune peintre ambitieux impressionnant Gauguin à Pont-Aven au chantre de la réaction, des étapes personnelles, spirituelles et esthétiques éclairent l'itinéraire de ce "classique parmi les modernes". ARTICLES Rétrospective Émile Bernard Émile Bernard. Portrait en clair-obscur Les autoportraits d?Émile Bernard, miroir et manifeste Les grandes dates d'Émile Bernard 1886-1893. Les combats d?avant-garde Arrêt sur une oeuvre : Chiffonnières - Clichy, 1887 Controverse sur l?invention du symbolisme 1893-1904. L?exil, dans la lumière des maîtres Arrêt sur une oeuvre : La Fumeuse de haschisch, 1900 Émile Bernard et les arts décoratifs 1904-1941. Un nouvel art classique ? Arrêt sur une oeuvre : Après le bain, dit aussi Les Nymphes, 1908 ACTUALITÉS Itinéraire. De Pont-Aven au Pouldu, sur les pas de Gauguin Exposition. Maurice Denis, vers un nouvel art chrétien Passeur d?art. Gustave Fayet artiste, collectionneur et mécène Une collection à la une. Un parcours à Orsay des symbolistes aux Nabis
25. Pont-Aven, cité des peintres
André Cariou
Pont-Aven est la plus improbable colonie de peintres en Europe dans le dernier tiers du XIXe siècle. Dans ce bourg de 1500 habitants, se retrouvent à la belle saison une centaine de peintres de toutes nationalités, attirés par le pittoresque du site et, d'une manière plus générale, par la Bretagne. Parmi ces artistes figure Paul Gaugin qui débarque en juillet 1886 à la recherche de sujets à peindre, mais surtout d'une vie à bon marché. Il y reviendra à quatre reprises jusqu'en 1894, réunissant autour de lui une vingtaine de peintres comme Émile Bernard ou Paul Sérusier, intéressés par ses recherches picturales. Gauguin invente à Pont-Aven le "synthétisme", que l'on considère comme l'une des premières étapes dans la genèse de l'art du XXe siècle.
26. Gauguin et ses camarades de l'école de Pont-Aven au Pouldu
André Cariou
3.50★ (1)

Lorsque Gauguin, installé à Pont-Aven, découvre Le Pouldu en 1886, il ne s'agit que d'un hameau isolé, en bordure des dunes, adossé à l'estuaire de la Laïta et à la mer : quelques maisons sur la route menant à la plage et deux ou trois villas. Il y reviendra à quatre reprises jusqu'en 1894, imaginant sur place un "atelier de Bretagne" réunissant ses camarades ou couvrant de peintures les murs de la salle à mager de la Buvette de la Plage. Sont ici narrés des pages marquantes de l'histoire de Pont-Aven et du postimpressionnisme, écrites par Gauguin et ses camarades de Haan Sérusier, Filiger, Slewinski, O'Conor, Maufra ou Seguin, dont on peut aujourd'hui admirer les ?uvres peintes au Pouldu sur les murs des musées à travers le monde.
27. Pont-Aven : L'Ecole buissonnière
Antoine Terrasse
3.86★ (18)

Un bourg du Finistère, des maisons serrées autour d'une rivière, l'Aven, qui s'élargit là en un estuaire. Tout près, des chapelles, des calvaires, et surtout le merveilleusement nommé Bois d'Amour. La côte, la lande et les vallons, les coiffes des Bretonnes et les processions. Gauguin découvre Pont-Aven un jour de juillet 1886. Au fil de ses rencontres avec d'autres peintres - Bernard et Sérusier, Meyer de Haan et Filiger, Jourdan et Moret, Chamaillard, Slewinski, Willumsen - prend forme la grande aventure, amicale, esthétique, et capitale dans l'histoire de la peinture moderne, que raconte ici Antoine Terrasse.
28. Carnet de Bretagne
Paul Gauguin
4.00★ (2)

Le carnet s?ouvre sur un texte de dix pages intitulées « Notes Synthétiques ». Ces réflexions préfigurent les nombreux écrits que Paul Gauguin consacrera jusqu?à la fin de sa vie, à l?art : « La peinture est le plus beau de tous les arts? art complet qui résume tous les autres et les complète? » Les dessins de ce carnet, dont l?original est conservé à la National Gallery de Washington, sont les notes précieuses d?un art en pleine évolution qui, peu à peu, trouve sa voie.
29. De Gauguin aux Nabis : Le droit de tout oser
Gilles Genty
3.67★ (3)

Catalogue de l'exposition "De Gauguin aux Nabis, le droit de tout oser" présentée au Musée de Lodève en 2010. Réputé pour les grands mouvements qui le structurent, le passage entre le XIXe et le XXe siècle (Postimpressionnisme, Fauvisme, Cubisme), reste encore bien méconnu. Le propos de cette exposition est de faire découvrir, ou redécouvrir, l'importance de l'Ecole de Pont-Aven et du groupe des Nabis (Bonnard, Vuillard, Maurice Denis, Ibels, Félix Vallotton, Paul Ranson, Georges Lacombe...), dans cette période qui va de Gauguin aux années 30.
30. Gauguin et les Nabis
Arthur Ellridge
3.50★ (7)

Les Nabis n'auraient jamais été ce qu'ils furent sans l'influence de Gauguin. Ce livre retrace chapitre après chapitre l'histoire de cette « paternité » en même temps qu'il dégage la profonde originalité d'artistes qui, de Sérusier , Maurice Denis et Vallotton à Vuillart ou Bonnard, ont été, à la fin du siècle dernier, les premiers peintres postmodernes. En effet, Gauguin, le célèbre maître, de l'école de Pont-Aven, fut l'initiateur du mouvement Nabi par l'influence directe qu'il exerça sur le jeune peintre qu'était alors Sérusier. Dans la petite ville Bretonne où il passait l'été 1888, celui-ci réalisa, sous la dictée de Gauguin, et avec des couleurs pures, un paysage proche de l'abstraction. De retour à Paris, lui et ses camarades l'intitulèrent Le Talisman, tellement cette peinture leur semblait magique. Insatisfaits de l'enseignement académique de l'époque, ils y virent une révélation dont ils voulurent être les annonciateurs ; ils s'appelèrent les Nabis (de Nebiim qui signifie prophète en hébreu). En cette année 2003 qui sera l'Année Gauguin, cet ouvrage propose un autre regard qui montre bien l'influence de son travail sur les grands peintres du début du XXe siècle.
31. Maurice Denis et la Bretagne
Denise Delouche
4.38★ (8)

Maurice Denis venait tous les étés à Perros-Guirrec et la Bretagne tient une grande place dans son oeuvre. Il est, parmi les Nabis enthousiasmé par Gauguin, l'un des plus hardis, le théoricien et l'historien du mouvement. Plus tard, les plages de Perros-Guirrec et le chaos de Ploumanac'h vont largement contribuer à son exploration d'un nouveau classicisme, entre thèmes familiaux, religieux et mythologiques. Professeur émérite d'histoire de l'art à l'université de Rennes 2, spécialiste de l'histoire de la peinture au XXe siècle, Denise Delouche consacre ses travaux aux peintres d'origine bétonné et aux artistes venus puiser l'inspiration en Bretagne.
32. Van Gogh et Gauguin (Ancien Prixéditeur : 75 euros)
Douglas W. Druick
5.00★ (3)

Généralement, les catalogues consacrés à un sujet pointu sont rébarbatifs et ne paraissent avoir été conçus que pour un nombre restreint de spécialistes.Van Gogh et Gauguin, l'atelier du midiconstitue une exception notable. Et quelle exception ! Rarement un livre n'aura abordé les questions d'influence avec autant de minutie, tout en restant d'une lecture passionnante. Mais revenons aux faits. En 1887, les deux peintres se rencontrent pour la première fois. Un an plus tard, soit en octobre 1888, tous deux s'installent l'espace de quelques semaines à Arles. Durant cette période l'un et l'autre vont s'influencer, se réconcilier et se quereller jusqu'au dramatique 23 décembre 1888, jour où Van Gogh, lors d'une crise, se coupe l'oreille. L'iconographie riche de l'ouvrage constitue à elle seule une brillante démonstrationen présentant nombres de comparaisons stylistiques où l'on voit comment l'un et l'autre se comportent face au même motif. Par ailleurs, les textes ont pour mérite d'aborder simultanément, sans jamais nous lasser, deux types d'analyses. La première narre dans le détail les aventures et anecdotes de ces deux artistes. La seconde tente de comprendre l'évolution du style de Van Gogh et de Gauguin et leur place respective dans l'art de leur temps. Une troisième partie consacrée aux années suivantes ainsi que des annexes riches de documents variés font de cet ouvrage un véritable événement éditorial. Un défaut ? Sans doute le poids qui nous empêche de promener partout ce livre pour mieux le lire.--Damien Sausset
33. Dossier de l'art - HS, n°15 : Bretagne - Japon
Dossier de l'art
5.00★ (5)

Tout au long de l'année 2012, pas moins de douze expositions et près de 800 oeuvres et objets d'art célèbrent les liens entre la Bretagne et le Japon. Deux axes sont privilégiés : d'une part la présentation des collections japonaises des musées de Bretagne, d'autre part l'exploration du japonisme chez les artistes de la fin du XIXe siècle ayant travaillé dans la région, parmi lesquels des impressionnistes comme Monet, des artistes de l'école de Pont-Aven comme Gauguin ou des Nabis comme Paul Sérusier. ARTICLES Bretagne-Japon 2012 Un archipel d'expositions Le japonisme, un mouvement international Les cercles japonisants Les collections d'art japonais des musées de Bretagne Quand les artistes se font collectionneurs D'une culture à l'autre, voyages d'artistes L'école de Pont-Aven, influences multiples La collection du musée de Pont-Aven Gravure sur bois polychrome, la leçon japonaise Les estampes de l'école d'Osaka La céramique, une révolution
34. Gauguin : "Ce malgré moi de sauvage"
Françoise Cachin
4.43★ (47)

" Ma grand-mère était une drôle de bonne femme. Elle se nommait Flora Tristan... " Voilà pour l'ascendance maternelle. Clovis Gauguin, le père, est journaliste. Il meurt, en route pour le Pérou, en 1849. Paul a un an. Toute son adolescence, il gardera la nostalgie des tropiques. La suite, ce sera une vie de départs perpétuels : Copenhague, Pont-Aven, la Martinique, Arles et, en 1891, le grand départ, pour Tahiti. " Je pars pour être tranquille, pour être débarrassé de l'influence de la civilisation. Je ne veux faire que de l'art simple, très simple. " Françoise Cachin restitue l'itinéraire de ce " sauvage malgré lui " qui mourut aux îles Marquises, le 8 mai 1903.
37. Géographies de Gauguin
Jean-François Staszak
C'est l'imaginaire géographique de Gauguin, nostalgie d'un paradis perdu mêlée à l'attrait de l'exotisme et à la fascination pour le sauvage, qui constitue l'objet de ce livre. Au-delà de l'éclairage qu'il apporte sur le peintre, il nous permet de mieux comprendre le monde qu'il nous a laissé en héritage. Car les rêves de Gauguin ont imprégné notre réalité. Ce livre, qui retrace l'aventure géographique du peintre, fait le lien entre sa quête d'un ailleurs et sa démarche artistique. Jean-François Staszak, qui explore les mondes intérieurs de Gauguin et les différents lieux qui les ont inspirés, nous entraîne sur les traces de l'artiste, de l'Europe à la Polynésie
38. Gauguin voyageur : Du Pérou aux îles Marquises
Jean-François Staszak
Du Pérou de son enfance au Paris des peintres impressionnistes, de la Bretagne dont il aima tant le caractère primitif à la Martinique où il connut la magie exotique des tropiques, du Tahiti paradisiaque de ses rêves aux îles Marquises où il mourut, cet ouvrage signé GEO présente un somptueux voyage à travers les paysages et les fantasmes géographiques qui fascinèrent le peintre Paul Gauguin. Ce livre magnifique invite le lecteur à suivre Gauguin dans tous les lieux qui nourrirent son inspiration et orientèrent son exceptionnel destin. Pour comprendre le sens de l'aventure géographique et artistique du peintre, jusque dans ses ambiguïtés. Pour se laisser, comme lui, éblouir par les couleurs et les lumières d'horizons lointains, dont l'exotisme et le pittoresque séduisent toujours. Un ouvrage superbement illustré, qui parle de voyages, d'aventure, d'imaginaire géographique et de création artistique.
40. L'Australien : Paul Gauguin
Philippe Dagen
5.00★ (1)

A bord de l'Australien, paquebot à destination de l'Océanie qui l'emmène retrouver son mari à Tahiti, Camille Agostini fait la rencontre d'un personnage singulier. De ce Paul Gauguin, elle n'a jamais entendu le nom ni vu une oeuvre. Dans le journal qu'elle tient depuis le jour du départ à Marseille, le 3 juillet 1895, jusqu'à l'escale d'Auckland, elle relate leurs conversations sur l'art, les moeurs et la politique et rassemble ainsi les éléments d'un portrait de l'artiste rebelle et excentrique en route pour son dernier séjour à Tahiti. Comme il était regrettable que Camille Agostini n'ait pas existé, Philippe Dagen l'a inventée et nous offre ainsi la possibilité d'être les témoins de sa rencontre avec Paul Gauguin.
41. Gauguin, voyage au bout de la peinture
Patrick Vauday
3.00★ (1)

Le séjour de Gauguin à Tahiti aura autant contribué à sa célébrité qu'à la méconnaissance de son oeuvre et de l'esprit d'aventure qui la porta. Désormais assigné à résidence dans les clichés d'un exotisme de pacotille, il sert de fond de commerce à un tourisme antipodique en mal d'ensauvagement "soft". A rebours de cette légende, l'histoire et les choix de Gauguin révèlent une tout autre version. Celle d'un artiste moins soucieux d'arriver à destination d'un hypothétique paradis perdu que d'être en partance. En témoignent ses voyages qui furent multiples, du Pérou de son enfance à son "dernier décor" à Hiva 0a, en passant par le Brésil, Panama, la Martinique, le Danemark, la Bretagne et la Provence. Autant de déplacements et d'écarts plus ou moins lointains où se font entendre le désir et la nécessité de quitter rivages et frontières, quelle qu'en soit la nature. Ceux d'une tradition esthétique européenne sclérosée et d'une hiérarchie entre les arts et les genres, celles qui séparaient arts savants et populaires et confinaient dans une réserve ethnologique les esthétiques venues d'ailleurs.
42. Gauguin aux Marquises
Laure Dominique Agniel
3.58★ (13)

SEPTEMBRE 1901. PAUL GAUGUIN S'INSTALLE AUX ÎLES MARQUISES POUR RÉALISER LE RÊVE DE SA VIE : CONSTRUIRE UNE MAISON ATELIER OUVERTE SUR LA NATURE, PEINDRE, SCULPTER, ÉCRIRE, FAIRE DE LA MUSIQUE? LOIN DE L'EUROPE, IL VEUT RETROUVER UNE VIE LIBRE ET SAUVAGE. Envouté par l'austère beauté des Marquises, Gauguin découvre un peuple d'artistes. Ils sont sculpteurs, danseurs, tatoueurs. Mais la colonisation est à l'?uvre, et Gauguin choisit son camp, celui des indigènes. Il s'engage pour défendre leurs droits et surtout leur culture que les missionnaires combattent. Un aspect méconnu de la vie de Gauguin qui meurt aux Marquises, incompris et seul. La valeur des arts premiers sera reconnue cent ans plus tard.Paul Gauguin a fait découvrir les Marquises au monde entier, il les a sublimées dans ses toiles, si bien que, suivant ses traces et celles de Jacques Brel, on reconnaît les paysages familiers de l'artiste : des montagnes bleues, des cascades et des rivières où jouent les enfants, une plage rose où galopent des chevaux, comme si on entrait dans le tableau.
43. Paul Gauguin, l'insurgé solaire
Gilles Plazy
2.75★ (2)

L?exil de Gauguin, choisissant d?être sauvage en Polynésie plutôt qu?un fils ordinaire de l?Europe, fut moins une fuite qu?un acte de combat généreux, autant pour la peinture qu?il voulait renouveler que pour un monde en perdition?; ce fut un sursaut de liberté dans la gloire solaire. Le peintre ici prend la parole pour dire ce que fut sa vie en peinture, sa vie d?homme révolté, d?artiste subversif.
44. Noa Noa : Voyage de Tahiti
Paul Gauguin
3.30★ (11)

Précurseur de l'art moderne, Gauguin s'expatrie à Tahiti, aux îles Marquises, où il va pénétrer et se nourrir des mythes maoris. NoaNoa, son carnet intime où il met en pages manuscrits, aquarelles et gravures, est découvert quelques années plus tard et entre dans la légende. Ce livre nous permet de découvrir les plus belles pages de ce chef-d'oeuvre méconnu, qu'il s'attache à reproduire dans leur intégralité. Marc le Bot, historien d'art, raconte l'histoire à rebondissements de ce journal intime au destin incroyable.
45. Gauguin à Tahiti : L'atelier des tropiques
Réunion des Musées nationaux
4.75★ (14)

Voilà une superbe manière de célébrer le centième anniversaire de la mort de Gauguin. En près de 400 reproductions pour rendre compte des dernières années de la vie d'un homme hors du commun. De son premier voyage à Tahiti, en 1891, Gauguin attendait un bonheur simple, la possibilité d'un artrenouvelé et, pourquoi pas, la reconnaissance de son milieu. Deux ans après, son retour à Paris est marqué par l'échec, l'incompréhension. Qu'à cela ne tienne : la déception le conduit à repartir vers les tropiques, à nouveau à Tahiti puis aux Marquises. C'est là que ses?uvres vont atteindre leur plénitude expressive où la vigueur de la composition se marie si bien avec la douceur de la palette. Et donner ce testament artistique exceptionnel que représente le fameux "D'où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ?". Gauguin voulait finir ses jours "libre et tranquille sans le souci du lendemain et sans l'éternelle lutte contre les imbéciles". Et il peintJour délicieux,Le Portrait de Vaïté Goupil,Contes barbaresou encoreLes Cavaliers sur la plageparmi d'autres chefs-d'?uvre influençant l'histoire de l'art du XXe siècle. En se concentrant sur le séjour du peintre à Tahiti, l'ouvrage remonte aux sources d'inspiration de l'artiste, depuis les premières années en France jusqu'aux séjours dans les mers du Sud. Outre les reproductions de tableaux, ce magnifique album, catalogue de l'exposition, interroge les sculptures des objets votifs et ethniques de Gauguin et les rapports du peintre avec la photographie, à travers des images de l'entourage de l'artiste en Indonésie. Un travail collectif remarquable.--Céline Darner
46. Paul Gauguin & les Marquises : Paradis Trouve ?
Caroline Boyle-Turner
Ici la poésie se dégage toute seule et il suffit de se laisser aller au rêve en peignant pour la suggérer. - Paul Gauguin - Ce livre est une étude des dernières années de P. Gauguin, sur l'île d'Hiva Oa et des thèmes qui traversent alors sa création picturale : croyances, autorité coloniale, exotisme, etc. L'auteure se fonde sur ses écrits et ses ?uvres, ses lettres, mais aussi sur des archives, des pièces de musées et des entrevues avec des archéologues, des anthropologues ou encore des botanistes.
47. Tahiti, Marquises : Voyage sur les pas de Gauguin
Laure Dominique Agniel
Tahiti repose dans l'inconscient de nos rêves comme la trace d'un bonheur disparu, comme si les îles nous ramenaient aux origines de l'humanité, à l'enfance du monde, au temps de l'insouciance d'avant l'Histoire. Nous portons les îles au fond de nous comme une part sauvage de nous-mêmes, l'expression d'une nostalgie : celle de l'alliance avec la nature. C'est ce " désir dite " qui anime Paul Gauguin lorsqu'il part pour Tahiti en 1891. Il mourra aux Marquises le 8 mai 1903. Qui n'a pas rêvé des les lumière ? Qui n'a pas tenté de faire taire le vacarme du monde, de retrouver en soi l'indigène que la civilisation a étouffé et de crier, comme Gauguin : " Je suis un sauvage ! " ? Loin des clichés de carte postale, ce livre propose de découvrir une Polynésie authentique et vibrante, dont Gauguin a si bien perçu le mystère. Des extraits de ses carnets et de sa correspondance sont présentés par Dominique Agniel et illustrés par les photos de Philippe Beuzen.
48. Oviri : Écrits d'un sauvage
Paul Gauguin
3.94★ (61)

" Je suis un grand artiste et je le sais. C'est parce que je le suis que j'ai tellement enduré de souffrances. Pour poursuivre ma voie, sinon je me considérerai comme un brigand. Ce que je suis du reste pour beaucoup de personnes (...) Ce qui me chagrine le plus c'est moins la misère que les empêchements perpétuels à mon art que je ne puis faire comme je le sens (...) Je sais depuis longtemps ce que je fais et pourquoi je le fais. Mon centre artistique est dans mon cerveau et pas ailleurs et je suis fort parce que je ne suis jamais dérouté par les autres et que je fais ce qui est en moi. "
49. Gauguin et les couleurs des tropiques
Paul Gauguin
"Je pars pour être débarrassé de l'influence de la civilisation.Je ne veux faire que de l'art simple ", dit Gauguin en quittant Paris. A Tahiti, il trouve la Terre délicieuse, Te nave nave fenua. La beauté sauvage de l'île, avec son explosion de couleurs, inspire à Gauguin des tableaux qui ouvriront la voie à l'art moderne. Après leur célèbre album Le Chat de Gustav Klimt, Bérénice Capatti et Octavia Monaco offrent à nouveau une belle et originale initiation artistique, adaptée des réflexions tahitiennes de Paul Gauguin dans son texte Noa-Noa.
51. Hommage à Paul Gauguin, l'insurgé des Marquises
Victor Segalen
"Voici la maison : une minime chambre ouvrant sur l'atelier dont tout le pignon bée à la lumière. Mais le portrait ornementé retient : il s'entoure de scènes frustes et précises, expliquées de légendes et frottées de couleurs mortes ; en tête : la Maison du Jouir. À gauche et à droite deux panneaux où procèdent des figures d'ambres aux lèvres de chair bleutée, en des poses convulsées ou lentes, et qui enseignent en lettre d'or : « Soyez amoureuses et vous serez heureuses. Soyez mystérieuses et vous serez heureuses. » Préface de Jean-Luc Coatalem. Victor Segalen a consacré des textes exceptionnels à Paul Gauguin, expression d?une filiation de c?ur et de raison : parole donnée aux écrits intimes du peintre du Jouir, « Hommage à Paul Gauguin », « Le Maître-du-Jouir », « Gauguin dans son dernier décor ». Ouvrage complété par huit autoportraits en couleur de Gauguin et par une superbe série de photographies de tahitiennes de 1900.
52. Mata Hoata : Arts et société aux îles Marquises
Carol Ivory
4.00★ (3)

L'exposition et le catalogue qui l'accompagne présentent pour la première fois depuis vingt ans la richesse des arts des îles Marquises, de la fin du XVIIe siècle à nos jours. L'ouvrage montre la grande continuité des traditions et arts marquisiens, en ce qui concerne le patrimoine tant matériel qu?immatériel (festivals et tatouages, notamment). Au fil des pages, le lecteur découvre les différents aspects de cette société particulièrement dynamique et pénètre au coeur de l'archipel : faune et flore, mythe de la création des Marquises, vie quotidienne, cérémonies funéraires et religieuses, festivals et cérémonies publiques, art contemporain...
53. Ce qu'exhale Tahiti, noa noa.
Paul Gauguin
Une nouvelle édition augmentée d'une biographie du peintre comportant citations et photographies, d'une interview qu'il fit lors de son retour de Tahiti, du texte Noa Noa initial et complet (notamment « la naissance des étoiles ») de Paul Gauguin et du catalogue de l' uvre peinte et sculptée de son premier séjour à Tahiti, entre 1891 et 1893... Une plongée au c ur d'un moment artistique puissant à travers les yeux d'un homme intransigeant, Paul Gauguin.
54. Lettres à sa femme et à ses amis
Paul Gauguin
3.70★ (15)

Ces lettres du peintre à sa femme et à ses amis jettent une lumière bouleversante sur la sombre vie d'un immense artiste. De 1783 à 1903 - quelques semaines avant sa mort aux îles Marquise -, on suit Gauguin, en butte à l'hostilité de son épouse dont il s'est éloigné pour peindre, séparé de ses enfants, malade, misérable, jusqu'en Océanie où il s'est réfugié. Cette trace écrite dédiée à la beauté, où Gauguin parle de son travail avec des mots flamboyants, témoigne de l'indéfectible malédiction que fit peser la société sur cet homme libre, dont l'oeuvre nourri d'Orient et d'exotisme influença Derain, Modigliani et Picasso.
55. Le Vertige danois de Paul Gauguin
Bertrand Leclair
4.11★ (43)

Contraint de rejoindre sa femme et leurs cinq enfants à Copenhague, en novembre 1884, Gauguin n'est pas encore Gauguin, mais il le devient, confronté à l'hostilité qu'il génère. Au long d'une enquête tourbillonnante, Bertrand Leclair restitue le vertige d'un homme déchiré, incapable de renoncer à sa fascination pour la peinture.
56. Cahier pour Aline
Paul Gauguin
4.00★ (7)

" À ma fille Aline, ce cahier est dédié. Notes éparses, sans suite comme les rêves, comme la vie toute faite de morceaux. Ces méditations sont un reflet de moi-même. Elle aussi est une sauvage, elle me comprendra..." Paul Gauguin entama la rédaction du Cahier pour Aline en décembre 1892, lors de son premier séjour à Tahiti. " Ce cahier essentiellement philosophique, écrit d'un moraliste au moins autant que d'un peintre ", comme le décrit Philippe Dagen dans sa préface, ne parviendra jamais à Aline, la fille tant aimée, qui mourut d'une pneumonie foudroyante en 1897 à l'âge de 19 ans.
57. Correspondance de Paul Gauguin : 1873-1888
Paul Gauguin
3.50★ (2)

194 lettres de Paul Gauguin à sa femme, à Camille Pissarro, à Théodore et Vincent van Gogh, etc., envoyées -de Paris, Rouen, Copenhague, Dieppe, Pont-Aven, Panama, Saint-Pierre et Arles. Toutes les lettres recensées adressées à Paul Gauguin, ou échangées à son sujet par ses contemporains, sont jointes à cette édition dont le tome premier est enrichi de 13 hors-texte en couleurs et d'une centaine d'illustrations en noir et blanc.
58. Carnet de Tahiti
Paul Gauguin
4.00★ (1)

Le carnet de dessin est le jardin en friche de l?artiste, c?est le lieu où l??il et la main s?affrontent, où l?esprit créateur se surprend en flagrant délit de complicité pour développer un projet plus ambitieux ou pour parfaire le dessin d?un détail, d?une forme, d?une combinaison. Il est le compagnon de tous les instants, toujours à disposition ; l?artiste le considère document personnel, voire confidentiel. Puisse l?amateur des ?uvres de Gauguin comprendre, un siècle après sa mort, l?intérêt de cette publication et y découvrir les prémices de certaines ?uvres qui font la fierté de l?art de notre époque.
59. La décolonisation du tableau : Art et politique au XIXe siècle : Delacroix, Gauguin, Monet
Patrick Vauday
5.00★ (4)

S'il y a un grand siècle de la peinture française, c'est bien le XIXe siècle, qui inaugure avec la souveraineté de l'artiste l'autonomie de la peinture : " je suis mon propre gouvernement ", dit Courbet, tandis que Cézanne forme le projet d'une apothéose de Delacroix qui ne vit finalement jamais le jour. Une ombre au tableau, cependant : celle de l'empire colonial français naissant et de son prolongement pictural, l'Orientalisme, colonisation de l'Orient par la représentation occidentale qui fixe les traits de l'autre en son absence. À l'envers du tableau colonial, il y eut pourtant quelques peintres pour se laisser désorienter par leur rencontre de l'Orient et en recevoir une impulsion qui allait reconfigurer l'espace pictural hérité de la tradition européenne. Chacun à sa manière, Delacroix, Gauguin et Monet furent de ceux-là. À la politique de la domination, leurs ?uvres opposent une politique de la peinture ouverte à la négociation avec des esthétiques hétérogènes.
60. Je, gauguin
Jean-Marie Dallet
3.75★ (10)

«Autobiographie imaginaire, certes, mais non fantaisiste, à laquelle le romancier ajoute le contexte social tel qu'il apparaît aujourd'hui dans les perspectives de l'histoire, et où chaque fait, chaque revirement de situation, chaque malheur prend la couleur du destin. Sans compter que la part d'ombre, la face cachée de toute existence, est comme devinée à travers les tableaux du peintre chronologiquement revus... D'un bout à l'autre du livre, on entend deux voix qui n'en font, inextricablement, qu'une seule. C'est que Dallet, qui courait le risque de rester enfermé avec ses insatisfaites nostalgies de bout du monde, a su trouver un accent définitif pour la sienne en s'identifiant sans réserve à son grand homme. Aussi Gauguin apparaît-il, à l'arrière-plan du livre, comme une figure protectrice : celle d'un homme tenant par la main un enfant émerveillé qui écoute son récit, et le guide à travers l'espace aveugle de l'écriture.» Hector Bianciotti.
61. Gauguin mort ou vif
Marie-Claude Devois
3.42★ (7)

Construite avec la précision d'un mécanisme d'horlogerie, la machination ourdie pour piéger les protagonistes d'un conte aussi barbare qu'énigmatique va entraîner Paul Magnin, commandant de police au commissariat de Quimper, dans une enquête déroutante. Deux êtres de chair vont s'affronter dans un duel sans merci sur fond de toiles de maître jusqu'à ce que jaillisse la vérité. Celle du Koké d'Hiva Oa (Gauguin) ? Ou celle d'un monde que n'ont pas encore quitté les démons du passé ? Ce roman noir est inspiré par la figure de Paul Gauguin, personnage unique et multiple, peintre de génie, mari infidèle, n'ayant eu pour tout bagage que son désir de retrouver l'homme primitif.
62. Gauguin, loin de la route
Maximilien Le Roy
3.52★ (121)

Lassé de sa vie en France, Paul Gauguin débarque à tahiti où il décide de s?installer. Face au dépaysement absolu que lui procure la vie sous les tropiques, le peintre retrouve un nouveau souffle, un appétit de vivre et une inspiration renouvelée.
63. Gauguin : L'Autre Monde
Fabrizio Dori
3.74★ (98)

Dès le début du livre, nous sommes, comme Gauguin lui-même, pris par la beauté envoûtante de l?île. On plonge avec lui dans le récit d?une lé- gende tahitienne qui intrigue et recouvre la réalité d?une patine de merveilleux. Ce roman graphique s?intéresse à la fin de vie de Gauguin, la période artistiquement parlant la plus prolifique et la plus belle de son ?uvre. L?auteur nous propose un scénario original, en juxtaposant les périodes (créant notamment des flash-backs qui renseignent sur la vie de Gauguin) et en mé- langeant réalité et légendes. Le changement régulier de personnages et de décors, donne un côté imprévisible à l?ensemble qui donne envie au lecteur, sans jamais le perdre, de poursuivre sa lecture, aidé en cela par un dé- coupage en chapitres dynamique.
64. Le Paradis, un peu plus loin
Mario Vargas Llosa
3.97★ (759)

Le 7 avril 1803 naît à Paris la militante féministe et ouvriériste Flora Tristan, fille d'un officier péruvien au service du Roi d'Espagne et d'une bourgeoise parisienne. Un siècle plus tard, le 8 mai 1903, son petit-fils, Paul Gauguin, meurt seul et presque aveugle dans sa case des îles Marquises. Le curieux rapport entre les deux dates, tout comme les liens de parenté entre le peintre et l'activiste politique, ne sont ici que le point de départ d'un récit qui met en scène leurs vies parallèles et leur destin commun. Sous la plume de Mario Vargas Llosa, Flora Tristan et Paul Gauguin deviennent Flora et Paul - Florita l'Andalouse et Koké le Maori -, deux êtres libertaires, passionnés et profondément humains, mais hantés par une quête de l'absolu qui leur donne une dimension tragique. Ils iront jusqu'au bout de leurs rêves et ils paieront cher leur audace. Pourtant, leur chute semble aussi admirable que leur envol, car elle est porteuse d'espoir. Ce roman nous dit que le paradis qu'ils cherchaient se trouve toujours un peu plus loin, mais il le fait dans une langue qui nous le rend très proche : celle des grandes utopies politiques et artistiques qui ont marqué les temps modernes.
65. Gauguin : Deux voyages à Tahiti
Li-An
3.36★ (53)

Entouré de ses amis artistes, Gauguin fête son départ pour Tahiti. Il souhaite y séjourner une certaine période pour partir à la recherche de couleurs venues d?un autre temps. Il reviendra avec des tableaux magnifiques aux ambiances éclatantes et empreints du rêve d?un âge d?or primitif. Li-An, qui a lui-même vécu plusieurs années à Tahiti, s?amuse à broder une vie aventureuse autour des éléments connus de la vie de Gauguin. On sait qu?il était un artiste exigeant, qu?il était marié, qu?il plaisait aux femmes et vice versa, qu?il aimait les rencontres et le voyage. Mais il y a encore tant de choses que l?on ignore sur lui...Un excellent point de départ pour une belle histoire !
66. La tête coupable
Romain Gary
3.91★ (150)

Qui est l'homme qui se cache à Tahiti sous l'apparence d'un Picaro, une réincarnation moderne de ces aventuriers sans loi ni scrupules du Siècles d'Or espagnol ? Cohn joue à s'encanailler pour jeter bas le poids écrasant du monde et faire taire son " bêle âme " idéaliste. Dansant d'une identité à l'autre, il échappe aux périls mortels qui le guettent. Il continue jusqu'au bout sa danse comique libératrice, même lorsque la véritable identité de ce " dissident " est découverte et qu'il est invité à reprendre la place élevée qui fut la sienne parmi les illustres responsables de ce temps.
67. La lune et soixante-quinze centimes (L'envoûté)
William Somerset Maugham
3.88★ (176)

1919 - Charles Strickland, abandonne sa vie d?agent de change, sa femme et ses enfants pour devenir peintre à Paris et à Tahiti. Perplexe, Maugham observe Charles Strickland détruire les vies de ceux qui l?entourent sans aucun état d'âme. Influencé par la vie et l'?uvre de Gauguin, dépeint l'artiste comme un être monstrueux, prêt à tout pour peindre, quelles qu?en soient les conséquences.
68. Passion de Gauguin
Alain Buisine
2.00★ (1)

Passion de Gauguin : le titre sous lequel le livre que voici s'offre à la curiosité du lecteur n'est pas de son auteur. Un livre inachevé, et qu'Alain Buisine n'eut pas le loisir d'élever au degré de perfection qui l'eût entièrement satisfait, ni le temps d'amener tout à fait au point où il eut rejoint le titre magnifique de Gauguin écrivain qu'il avait rêvé de lui donner. Passion de Gauguin : le titre n'est pas d'Alain Buisine mais reste fidèle, dans son infidélité même, à l'esprit de cette moderne Légende dorée qu'en moins de trente ans il aura patiemment élaborée. Ses livres sont des Passions. Passion de Proust, Passion de Sartre, Passion de Verlaine, Passion de Loti, Passion de Huysmans, Passion de Maupassant, Passion d'Alain-Fournier, Passion d'Hervé Guibert, Alain Buisine est le Voragine de la critique littéraire. Mais, si la passion, comme on l'a dit, est sa chose, la chose qui le domine et qui sans doute si peu que ce soit l'écrase, la souffrance, elle, est sa lucidité. C'est parce qu'Alain Buisine souffre avec l'autre qu'Alain Buisine trouve. "Sartre me fait mal", écrit-il. Comme Verlaine de lui-même disait "Pauvre Lélian", Buisine de Sartre dit "Pauvre Sartre", de Loti "Pauvre Loti", de Proust "Pauvre Proust", de Gauguin "Pauvre Gauguin".
69. Dictionnaire insolite de Tahiti et des îles de la Polynésie française
Rosanne Aries
Tahiti, un paradis ? Ou un désert d'ennui sur pilotis ? Reines de tous les fantasmes, les îles de la Polynésie française font rêver et craindre le pire : un soleil qui prend la pose et un temps qui s'écoule sans heurt... S'il est mille occasions de prendre l'eau, le fenua est aussi le meilleur endroit pour atteindre des sommets. Sur ses vieux volcans bordés de sable, gorgés de fruits et d'esprits, les danses content des histoires, le poisson se mange cru, les fragrances couronnent et les vieux chevaux fredonnent Gauguin. Le risque n'est pas de s'y languir, c'est de finir par aimer le fafaru, craindre les tupapa'u et oser le tamure !
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