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Critiques de DOA (447)
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Pukhtu

Je ne ferai pas de résumé de ce roman car tout simplement je n'ai lu que les deux cent premières pages et ce fût laborieux. Je serai donc incapable de synthétiser quoique ce soit.



J'ai essayé de m'accrocher, il faut dire que ce pavé a tellement été encensé, je me suis dit que je passais à côté d'un chef-d'oeuvre. Et pourtant j'ai lâché ma lecture n'y prenant aucun plaisir : trop de descriptions, de termes techniques, de personnages (avec une liste incomplète en fin d'ouvrage).



Pour moi ces chapitres lus sont indigestes.
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Pukhtu

Un livre difficile, complexe ,aux multiples intrigues.Difficile de faire une critique objective car je connais assez bien l'Afghanistan et le Pakistan. Première évidence à mettre au crédit du livre: il n'y a pas d'un côté un pays homogène, l'Afghanistan , représentant le mal absolu en tant que berceau du terrorisme, et de l'autre l'Occident , au sens large , qui représente le Bien.

L'Afghanistan est un pays très beau et très complexe.Au niveau de la religion puisqu'il y a une majorité de sunnites mais aussi une forte minorité de Chiites , notamment au centre du pays.Les occupants étrangers ont toujours su jouer de cette rivalité fondamentale.

Les régions sont très disparates avec des fiefs tenus par des chefs puissants.Les rivalités entre afghans ont toujours existé , hors et sous occupation et sont très violentes et meurtrières.Cela est très clair dans le livre

La seule chose qui réunit les Afghans , c'est l'Islam, qui est présent à tout instant dans la vie quotidienne

Le livre donne aussi un point de vue réaliste du côté du camp occidental avec son lot de trahison, de magouilles diverses , armes et drogues.Le lot de tous les conflits particulièrement bien détaillé

L'aspect purement militaire , notamment l'apport des drones, qui change complètement le vécu du côté afghan, est étonnamment précis

Un livre qui a demandé beaucoup de travail.Ambitieux, documenté, quelquefois un peu technique mais jamais ennuyeux

À lire en prenant son temps .Ayez une carte de la région sous les yeux si vous n'avez pas une connaissance précise de la géographie de cette partie du monde

Bon courage pour cette plongée au cœur du conflit afghan. Vous ne serez pas déçu et vous attendrez le tome 2 comme moi.
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Pukhtu

Quel puzzle nous offre DOA avec Pu-Khtu !



Le cadre se révèle progressivement avec le complexe militaro-industriel états-uniens, ses satellites, ses drones, sa technologie, l'Asie avec la Corée du Nord, l'Inde, le Pakistan, l'Iran, puis l'Afrique, les Emirats, et l'Europe avec l'Albanie, le Kosovo, la France et au centre du tableau l'Afghanistan et dans l'ombre ... les paradis fiscaux.



Dans cette jungle mondiale, en 2008 avant l'élection d'OBAMA, évolue un vaste bestiaire avec notamment le Roi Lion, attachant combattant patchoune et le Renard, un membre de la 6N, commando mercenaire, ex militaire français … et nombre de seconds rôles.



Au coeur de l'intrigue, un journaliste indépendant Peter DANG (réincarnation de Daniel PEARL, le héros de Bernard-Henri LEVY) a le courage, ou l'inconscience, de vouloir lever le voile sur le business développé lors du conflit Afghan (drogues, traite des blanches, blanchiment d'argent, trafic d'armes) et s'intéresse aux vols affrétés par la CIA et ses contractors entre l'Asie, le Moyen Orient et l'Europe.



Dans un style dynamique, haché, haletant, à couper le souffle, DOA, secondé par une équipe d'initiés et d'enquêteurs qu'il remercie au terme de son roman, nous dévoile les ressorts des affaires suscitées par la lutte contre le terrorisme.



C'est passionnant, les 600 pages se lisent d'une traite, c'est un vrai chef d'oeuvre, mais, soyons clairs, voici un livre à ne pas mettre entre toutes les mains car la crudité de nombre de scènes (meurtres, viols, manipulations) et la violence physique et psychique de nombre de personnages ne peuvent laisser le lecteur ou la lectrice indemne et révèlent les penchants sadiques de l'auteur.



C'est donc un livre que je n'aurais pas lu s'il n'avait pas été offert par GALLIMARD à l'occasion d'une opération BABELIO.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Rétiaire(s)

En toute honnêteté, je suis entré un peu à reculons dans ce roman à cause de la personnalité de l'auteur (dont je n'avais rien lu jusqu'ici...), qui ne m'avait pas fait bonne impression lors d'une récente rencontre de lecteurs (il était apparu peu sympathique et assez "Monsieur je sais tout").



Je dois toutefois avouer que le roman est plutôt bien écrit et prenant, avec des personnages nuancés. Attention néanmoins, le récit est sombre, brutal, très inquiétant par son réalisme. Car on sent bien que tout ce qui est décrit autour du trafic de drogue est parfaitement documenté... donc très proche de la réalité.

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Rétiaire(s)

Quelques années après un « cycle des clandestins » très réussi, DOA est de retour. Fini la Syrie, la Colombie ou l'Afghanistan, il nous invite dans les quartiers d'une ville française.



Bien que le décor et les enjeux soient différents, on sent l'écrivain une nouvelle fois très à l'aise avec son environnement. Il a gardé sa capacité à mettre en place les rapports de force entre les gangsters et les représentants de la loi. le récit passe d'un camp à un autre. On assiste à toute la complexité des relations entre les acteurs de ce drame. le scénario est complexe et l'intrigue est chargée de mystères.



Dans les milieux du banditisme, aucune règle n'est respectée. Les acteurs agissent de manière primaire. Cupidité, violence, vengeance, perversité, les ingrédients explosifs sont réunis. Et comme les protagonistes mettent tout en oeuvre pour que la situation tourne en leur faveur, les conflits sont inévitables.



Que ce soit dans les combats stratégiques de la géopolitique ou dans les petites guerres de clans, l'auteur sait parfaitement mouler son écriture afin de la rendre percutante. Il adapte son flux, son vocabulaire à l'histoire racontée. Il s'en dégage alors un réalisme fou qui entraine le lecteur avec lui, du côté sombre de l'être humain.



J'ai pris beaucoup de plaisir à me laisser prendre dans la toile tissée par l'écrivain. Cependant je dois tout de même vous prévenir que son style étant brillant et original, il est aussi assez difficile d'accès. La multitude de personnages, la narration décousue et l'usage du dialecte des rues rendent la lecture périlleuse. Il faut être bien concentré pour profiter au maximum de l'ambiance. Mais cet effort ne sera pas vain et je vous garantis une immersion dont vous ne sortirez pas indemne. Avec ses personnages charismatiques, son atmosphère suffocante, cette plongée plus vraie que nature sera pour vous une expérience inoubliable. Bienvenue dans l'univers de DOA !
Lien : https://youtu.be/g35ql1qNj3M
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Citoyens clandestins

ET bien voilà longtemps que je n'ai pas palpitée pareillement pour un livre d'espionnage! quel rythme! Bien documenté sur les différents services de sécurité de l'état ;l'espionnage les risques de terrorisme et les coups bas entre responsables ! éclairage intéressant sur la manipulation des masses pour justifier l'injustifiable .Amateurs d'imbroglio dans les cabinets noirs ,foncez !!
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Pukhtu

Un pavé, quasi 800 pages dans le format poche. Quelques histoires qui ne se rejoignent pas. L'essentielle se passe en Afghanistan et au Pakistan. Des morts. Beaucoup. Des militaires, des paramilitaires ou des mercenaires. Des taliban, des embuscades, des exécutions, des vengeances. J'ai comme l'impression qu'il y a des trafics.



Certaines critiques sont dithyrambiques, je n'en suis pas là. D'où mes "seulement" 3 étoiles. Je ne sais pas si je lirai la suite. A ce jour, j'hésite. J'avoue que j'aimerais bien savoir ce qui arrive aux personnages principaux, mais pour tout dire, j'appréhende un peu. Je doute que cela finisse très bien pour tous.



J'ai acheté ce livre au salon polar du sud, à Toulouse, en octobre 2017. J'ai eu la chance que DOA, l'auteur, soit assez secret, et en particulier, qu'il ne se fasse a priori jamais prendre en photo. Donc il a pris le temps de me rédiger ma dédicace pendant que tous les auteurs allaient se faire prendre en photo ensemble. D'où une petite conversation sympathique, car nous étions un peu seuls, sous le chapiteau.



On ne peut pas dire non plus que ce livre donne envie de visiter la région.
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Pukhtu

Après une cinquantaine de pages sur presque 700, je me rends compte que je ne vais pas prendre de plaisir à lire ce roman qui n'est pas pour moi. Parce qu'il parle de sujets contraire à mes aspirations de lecteur : politique, magouille, trafic de drogue, dollar, violence. Je cite une phrase de la critique de umezzu : Les pages de ce roman fleuve sont remplies d'explosions de mines, touchant guerriers et civils, d'escarmouches à coup de kalachnikov et de lance roquette, de scènes de guerre atroces, de brutalité et de bestialité.

Admiration quand même pour ce pavé et les recherches entreprises par l'auteur pour la construction de cette oeuvre.





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Citoyens clandestins

Un régal. Je ne suis pas forcément un adepte de tout ce qui ressemble de près ou de loin à une enquête policière, mais force est de constater que ce livre est un modèle du genre. Lu rapidement, malgré la quantité de pages, il m'aura tenu en haleine jusqu'au bout !





Je vais commencer par mentionner le seul point noir de ce bouquin : ce n'est pas de la grande littérature. L'écriture est concise, nerveuse et sans fioritures, mais colle parfaitement au récit et au rythme de l'intrigue. Il s'agit d'une course contre la montre pour récupérer une arme biologique d'origine française, que des fondamentalistes musulmans verraient bien faire exploser sur le territoire... au grand dam des différents services secrets français et surtout de leurs employeurs.





Mêlant avec brio l'espionnage, la politique, l'action et l'enquête, ce roman n'oublie pas non plus de distiller son cynisme et n'épargne personne : ni flic, ni journaleux, ni djihadiste. Tout le monde est plus ou moins pourri, dans le monde de DOA, et l'égoïsme règne en maître. Pourtant, quelques personnages vont fonctionner comme autant de grains de sables dans une machine bien huilée... pour mieux nous laisser voir une une lumière d'humanité au milieu de toutes ces horreurs ?





Bref, je recommande chaudement ce livre. Il est percutant, très réaliste, remarquablement bien renseigné en plus de disposer d'une galerie de personnages très réussie. Sans oublier cette sensation très appréciable de lire un ouvrage qui ne nous prend pas pour des imbéciles.
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Pukhtu

Pukhtu primo est le dernier roman de D.O.A. aux éditions La Serie Noire de Gallimard.



J'avais pas mal d'appréhension avant de commencer ce pavé de 675 pages TTC (avant propos, roman, annexes). Pourquoi?

Déjà parce que le sujet est très actuel et donc forcément sensible: parler de la guerre en Afghanistan, de Al Qaida etc... c'est extrêmement compliqué et douloureux. Surtout traité dans le cadre d'un roman noir... on s'attend forcément à de l'horreur inouï et absolu.

Ensuite à cause de l'épaisseur du pavé: 23 chapitres d'écritures denses à très denses avec très peu de dialogues. Cela risque donc être long à ingurgiter, surtout vu la présence d'un index des personnages et des expressions utilisés en annexe.

Enfin de part les choix de l'auteur de mélanger des articles de journaux (faits réels) avec son intrigue. Vais-je apprécier ce mélange? Ne vais je pas me perdre?



Je ne laisse pas de suspens: j'ai énormément aimé ce bouquin! Je le note 5 étoiles (il en vaut un petit peu moins selon moi ce n'est pas un coup de coeur absolu mais on n'a pas à disposition de demi-note).

D.O.A., pseudonyme d'un auteur extrêmement mystérieux et souhaitant le rester, manie magnifiquement la plume. Je salue le côté très réaliste de Pukhtu primo et la prose de l'auteur qui a du mener énormément de recherche en documentation pour arriver à un tel chef d'oeuvre (il remercie certains acteurs dans les dernières pages du récit).



Revenons en au roman en lui même. Sans rentrer trop dans les détails (je n'aime pas cela dans mes critiques), de manière très simplifié et très synthétique vous allez lire les aventures du renard, "Fox le combattant du bien, soldat privé jouant sur plusieurs tableaux" et du lion, "Shere Khan ou Sher Ali le combattant du mal, chef patchtoune". Suite à la mort de son fils et sa fille chérie, Shere Khan jure vengeance. La vengeance est au coeur du roman.



Démarrant par la description somptueuse d'un attentat dans l’hôtel le plus sécurisé de Kaboul le 14/04/2008 et se terminant par la visite des candidats Obama et Mc Cain à Ground Zero le 11/11/2008, Pukhtu retrace un peu plus de 6 mois de guerre durant l'année 2008 et offre une exploration géostratégique au Moyen Orient.

Petit bémol: le premier chapitre, la mise en place, est long (trop long...)



Souvent crus et très difficiles, les scènes de guerre ne sont pas maquillées par D.O.A. Nous sommes dans un roman noir, toutes les situations sont poussées à l’extrême. Je dirai même qu'il prend un malin plaisir à tout expliciter en maniant les mots et les expressions les plus illustratrices possibles. On est embarqué au cœur des événements. L'utilisation du présent, temps de l'actuel, corrobore cette impression.

On trouve énormément de descriptions et de détails des différents événements. Tout est expliqué, détaillé, de la scène environnante à l'assassinat ou le viol le plus sordide, des états d'esprits des acteurs aux multiples calculs des chefs. C'est dur à lire mais personnellement je n'ai jamais été choqué ou dégouté. Je n'ai eu aucune envie d'abandonner la lecture, bien au contraire. A de nombreuses reprises, l'auteur utilise le mot suivi de 2 ou 3 ou 4 synonymes ou compléments afin de permettre au lecteur de bien imaginer et comprendre la scène.



Cette immersion quasi totale (on visualise sans souci croyez-moi) est contre-balancé par la froideur des articles de journaux. Reprenant pour la plupart les événements narrés précédemment par l'auteur, ils offrent une respiration salutaire au récit. C'est finalement une très belle trouvaille de l'auteur qui permet de remettre en perspective les choses (j'ai bien apprécié aussi les aventures du journaliste Peter).



Ce roman ultra-moderne illustre formidablement la guerre du XXIème siècle, totalement différente de celles du XXème siècle. On le vit très fort.

La présence de drones, les meurtres gratuits (on tue sans réfléchir!), l'utilisation sans complexes de la drogue, les viols (de femmes ou d'enfants...), les soldats privés mercenaires, les volontés politiques (l'argent de la drogue en Afgha à mettre en parallèle avec le pétrole en Irak)... Rien n'est laissé au hasard, tout est calculé, marchandisé (on comprend que l'auteur le dénonce) cela préfigure les conflits à venir...



De même, D.O.A. dénonce le traitement réservé aux femmes dans ces pays: des moins que rien. Dans Pukhtu, D.O.A. parle essentiellement de 3 femmes à problèmes:

- la prostituée Storay, superbe, dont Fox tombe sous le charme

- Amel, la journaliste aux narines poudrées, aux pensées tourmentées et au coeur plein de rage

- Chloé, la victime paumée...utilisée...

Je ne me souviens plus de la phrase exacte que fait dire D.O.A. à un de ces personnages mais en gros, la femme en Afghanistan, c'est comme une vache dans une étable.



Et cela n'est que le tome 1! Les derniers chapitres ouvrent d'autres perspectives, introduisent d'autres personnages (histoires parallèles qu'ils vont, on le devine, interagir avec le conflit). Et le dernier chapitre laisse le lecteur sur sa faim avec de nombreuses situations en suspens.

Un vrai scénario de série à la 24h chrono par exemple!



Pukhtu primo est une très belle découverte!



Je conclurai avec la dédicace offerte par D.O.A. que j'ai rencontré dernièrement: "Benoît, guerre sans paix au cœur des ténèbres... Amitiés afghanes D.O.A."

Voila qui résume parfaitement.

Je ne sais pas si je vous aurai donné envie de lire le livre... mais personnellement je vous le recommande très fortement et lirai le tome 2 sans aucun doute (comme je lirai Citoyens Clandestins du même auteur dans lequel on retrouve Fox et Amel).



5/5
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La ligne de sang

Eh ! bien, voici l'un des livres les plus brillamment menés - et l'un des plus frustrants que j'aie jamais lus. Peut-être même LE plus frustrant !



L'intrigue se situe à Lyon, ville autour de laquelle a toujours flotté un certain parfum au mieux d'ésotérisme, au pire de magie noire. Elle prend ses racines dans un accident de la route, l'un de ces accidents dont la stupidité prodigieuse enclenche toujours une série d'évènements dont les protagonistes - les méchants comme les bons - se seraient tous bien passés. Ici, la conductrice de l'automobile s'en tire - c'est très bien parce que, de toutes façons, elle n'était pas dans son tort. Le motard, lui, un certain Paul Grieux, quarante-deux ans, est gravement amoché : traumatisme crânien prononcé et coma sévère. Il est immédiatement transporté à l'hôpital adéquat tandis que l'officier de police Priscille Mer, épaulée par son collègue Marc Launay qui passait par là tout à fait par hasard, entreprend les recherches habituelles.



A partir de là, DOA développe une véritable petite merveille - et je pèse mes mots - d'intrigue qui combine avec une habileté diabolique le policier et le fantastique. Il n'est évidemment pas le premier à avoir tenté l'essai mais là où il réussit un authentique tour de force, c'est non seulement en installant une ambiance atrocement glauque, inquiétante, pour ne pas dire carrément effrayante, dans un quotidien absolument routinier mais aussi - mais surtout - en maintenant le suspense jusqu'à la dernière page de son livre - qui en comporte pourtant six-cent-quarante.



C'est bien simple : d'un bout à l'autre, je n'ai pas pu décrocher. Quand on sait le scepticisme avec lequel j'accueille les romans fantastiques contemporains, et particulièrement les français, on comprendra tout de suite que "La Ligne de Sang" sort de l'ordinaire.



Le problème, pour moi, c'est la fin : abrupte, comme si toute la part fantastique de l'intrigue, acculée, se jetait droit à la mer, du plus haut de la plus haute des falaises.



Maintenant, cela fait bien deux jours que j'ai refermé le livre et je me dis que certains trouveront du charme à cette brutalité qui laisse au lecteur le soin de trouver les réponses aux questions restées en suspens : Grieux était-il ce qu'il prétendait être ou n'était-ce qu'un pauvre garçon sans père, dominé par sa mère et probablement abusé par des adultes quand il était encore un enfant, et qui a fini par se réfugier dans la folie ? nous-mêmes, lecteurs, n'avons-nous pas cédé à notre subjectivité en voulant voir de la magie noire - et pas n'importe laquelle - là où il n'y avait qu'une lamentable tragédie familiale ?... La fin reste ouverte : est-ce un bien, est-ce un mal ? peut-être y aura-t-il autant de réponses que ce livre aura de lecteurs.



Un dernier mot sur les critiques que vous pourrez lire sur certains sites marchands, déposées par des internautes plus avides de polars purs et durs que de tentatives hybrides aussi déconcertantes que passionnantes : il n'y a pas de longueurs inutiles dans "La Ligne de Sang", c'est même un texte sacrément maîtrisé. Certes il diffère sensiblement des deux opus qui ont assuré la célébrité de leur auteur - "Le Serpent aux Mille Coupures" et "Citoyens Clandestins" mais il n'en reste pas moins un excellent roman.



... A la fin frustrante. Mais bon : nul n'est parfait. ;o)
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Pukhtu Secundo

Enorme coup de coeur.

Mais alors que nous raconte la suite de Pukhtu

Entre Asie centrale, Afrique, Amérique du Nord et Europe, les destinées mêlées d'une galerie de personnages aux personnalités sombres. Sont ainsi relatées la quête d'un chef de clan pachtoune avide de vengeance après la mort de ses enfants, les relations troubles au sein d'une société de sécurité privée ou encore les péripéties d'un ancien militaire français manipulé par la CIA.

La lecture de ce titre a été un gros coup de poing et de coeur, de par le style, les personnages, le contexte … À lire, pour se plonger dans un pan de l'histoire afghane, par l'oeil et la plume acérés de DOA.


Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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Pukhtu

Le peuple pachtoune vît dans les montagnes qui séparent l'Afghanistan du Pakistan. Contrebandiers et moudjahidines de générations en générations, les tribus qui le composent ne connaissent pas la frontière artificielle de la ligne Durand, décision arbitraire des Britanniques à la fin du XIX° siècle. Sher Ali est un des leurs. Héro de la guerre contre les soviétiques , il est devenu le chef de sa tribu sous le nom de Sher Khan : Le Roi Lion. Simple contrebandier, il ne collabore pas spécialement avec les talibans. Il souhaite rester en retrait de la nouvelle guerre, celle contre les Américains, mettre ses enfants à l'abris, loin de ce pays de malheur et de poussière ; l'argent amassé par les trafics le lui permet. Une attaque de drone met fin à ses espoirs. Au mauvais endroit au mauvais moment. L'ogive, pilotées à des milliers de kilomètres de là, dans de confortables bureaux aux Etats-Unis, anéantit ses rêves. Ainsi, débute pour Sher Khan un nouveau djihad ...



Parallèlement, Fox, Tiny, Voodoo, Ghost, Viper et Wild Bill, un groupe de mercenaires de la CIA, traquent les talebs sur le terrain. Les Américains ont désormais recours à des sociétés militaires privées pour mener les opérations les plus sensibles. Société occulte, filiale de filiale, 6N est l'une d'entre elles. Encore plus féroces que les Forces Spéciales, dont beaucoup de membres sont issus, ces shootés à l'adrénaline ont chacun leurs motifs personnels de participer à cette guerre, même si ceux-ci sont résumés à un détour de phrase par Voodoo : "le pouvoir, le pognon, les putes" ... Pour arrondir les fins de mois, certains d'entre eux se livrent à de juteuses transactions. Dans ces zones déstabilisées, les polices afghane et pakistanaise, ainsi que les populations locales jouant souvent double, voire triple jeu, il est assez facile de berner la vigilance de quelques douaniers. "Enveloppe, sac plastique ou mallette. Roupi, dollars ou afghanis"... Mais tous les trafics finissent un jour ou l'autre par attirer l'attention, surtout lorsque tant d'intérêts antagonistes sont en jeu. Rencardé par un gradé de l'armée régulière, Peter Dang, un journaliste style grand reporter, commence à fouiner autour de 6N. Et s'il découvrait un vaste trafic d'héroïne, organisé par des paramilitaires avec l'aide de la police afghane ?



Avec ce roman magistral, DOA reprend la trame qui a fait le succès de Citoyens clandestins (2007) premier opus du "cycle clandestin". de très nombreux personnages, disséminés sur quatre continents, avec des liens plus où moins étroits entre eux. La narration passe de l'un à l'autre, parfois par surprise, au gré d'un paragraphe, mettant fortement en avant le contraste entre la rudesse de la vie guerrière, au pays des montagnes, et le confort des élites françaises ou américaines. Les dialogues sont percutants, remplis d'apartés et de non-dit qui leur donnent une immense dimension psychologique. Les 750 pages de Pukhtu se laissent dévorer tant la tension est puissante ... En attendant les 750 suivantes, celles de Pukthu Secondo ...

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Citoyens clandestins

Un roman très dur, en prise avec une actualité qui a rejoint la fiction a peu près au même moment. Une plongée (quelle est la part de réel ?) dans le monde du contre-espionnage, de la police parallèle et des milieux terroristes. C'est oppressant, haletant et le style est direct (du droit et du gauche), on en sort avec mal au ventre, avec un gout de sang et une odeur d'excrément…

Peut-être un peu trop, à la limite du complaisant pour la violence d'état. Mais le livre est particulièrement prenant !

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Pukhtu Secundo

PUKHTU. Sous ce titre énigmatique, DOA - nom de plume signifiant Dead on Arrival (mort à l'arrivée), titre d'un film noir US de 1950 - a poursuivi l'aventure avec un second opus tout aussi volumineux que le premier. J'attendais pour me lancer dans l'aventure. Quand Explorateurs du Polar de Lecteurs.com m'a offert l'opportunité de lire PUKHTU secundo, je n'ai pas hésité une seconde malgré le handicap de la découverte de personnages déjà présentés dans PUKHTU primo.



D'abord, en quelques pages, l'auteur rappelle le contexte du premier livre, l'histoire étant centrée sur l'Afghanistan. Pukhtu est un terme pachtoune, comme le rappelle la quatrième de couverture, un mot qui renvoie aux valeurs fondamentales de ce peuple : « Dire d'un homme qu'il n'a pas de pukhtu est une injure mortelle. »

L'action se déroule au cours des derniers mois de l'année 2008 et se termine en février 2009 avec, en guise d'épilogue, un clin d'oeil à un précédent roman paru en 2009 : le serpent aux mille coupures.

J'ai eu du mal, en début de lecture à me repérer dans la quantité de sigles, d'acronymes utilisés à foison et dont le glossaire permet de préciser la signification. S'y reporter à chaque fois perturbe trop. Il faut donc se laisser porter par un récit qui plonge sans délai dans l'horreur de la torture avec avalanche de mots et d'insultes.

Se retrouver parmi tous les personnages n'est pas aisé non plus et le rappel en annexe rend bien service aussi. Chacun défend des intérêts opposés, lutte pour une cause, en change selon les alliances, les opportunités, les trahisons. La drogue et la mort rôdent au détour de chaque page.

Le rôle des paramilitaires officiant à la fois pour la CIA et pour leurs propres intérêts, les différentes factions tribales de l'Afghanistan imbriquées dans le Pakistan voisin, l'OTAN et les services secrets de divers pays dont le nôtre ne simplifient pas les choses comme le rend bien l'auteur.

Trois personnages concentrent l'essentiel de l'action. Malgré des points de départ radicalement éloignés, ils finiront par se rencontrer mais c'est tout l'intérêt de l'histoire.

Sher Ali Khan, alias Shere Khan, le Roi Lion, est un chef de clan pachtoune profondément meurtri par la mort de deux de ses enfants tués par un drone visant un des chefs d'Al-Qaïda. Amel Balhimer est une journaliste indépendante qui enquête sur les services secrets français et Roni Mueller (Lynx) au passé très chaotique mais qui, dès son apparition dans le récit, emporte l'adhésion du lecteur.

Bien sûr, d'autres personnages secondaires et importants jalonnent Pukhtu Secundo comme Chloé décrite ainsi : « Chloé est une merde, dedans, et une pute, dehors. Chloé est moche, Amel devrait se tirer, personne ne peut l'aimer. » La technologie est au top-niveau dans ce livre, l'auteur maîtrisant bien tout cela comme les armes utilisées.

DOA sait utiliser un style haché, heurté, comme sous l'influence de la drogue, de la musique des boîtes de nuit, sous l'influence d'un DJ mystérieux. Les vies qu'il nous fait côtoyer sont cabossées par des drames impliquant les services secrets avec manigances, trahisons, coups en douce, amours enfin…

Quand l'épisode africain commence sous forme de trafic d'armes, l'histoire prend toute son ampleur et tient le lecteur en haleine grâce à Roni Mueller. Les flashes d'actualité qui ponctuent le récit sont là aussi pour rappeler l'horreur de ces vies supprimées, pour quel but finalement ?



Ce polar pose beaucoup de questions hélas pas résolues mais Pukhtu Secundo ouvre les yeux sur des conflits toujours d'actualité, sur l'asservissement des femmes et sur l'attitude des pays occidentaux vis-à-vis de cultures complètement différentes de la nôtre.




Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Pukhtu

tout d'abord, merci à D.O.A., Gallimard et Babelio pour ces 2 cadeaux : découverte d'un livre et d'un auteur ! la rencontre, c'était hier chez l'éditeur, une expérience très sympa, dernier ingrédient mais pas le moindre, pour finaliser le sujet. La critique c'est pour aujourd'hui ! (à votre tour de trembler un peu, D.O.A. ... voici ma réponse à votre dédicace ! )



Clins d'oeil :

- même 1ere impression que pas mal de babeliens à réception du paquet : ouch ! c'est un gros pavé, ce bouquin ... et info de la rencontre : en plus il aurait dû être plus gros (un peu) et finira coupé en 2 volumes ... et bien plus gros ! et OK avec D.O.A : y en a d'autres aussi, des "très feuillus" ! et finalement, on arrive bien à les lire !

- un scoop hier : Lady Gaga aurait remplacé Paris Hilton sur le trône, entre la version "épreuve non corrigée" reçue et la version finale en librairie. Bon, elles font aussi "ovnis" l'une que l'autre dans un tel bouquin et s'avèrent, en l'occurrence, interchangeables ... mais "l'arrêt sur image" provoqué par la stupeur amusée de ce parachutage plutôt inattendu ET a priori incongru permet d'apprécier encore mieux ce passage qui illustre très bien, selon moi, différents éléments intéressants de ce livre (je vous laisse chercher ... et vous faire votre avis)



Digeste ou indigeste, telle sera la dernière dimension de cette critique, accrochez-vous !

Tout le long du livre, mon ressenti pencha pour "indigeste" , type "burger 6 étages de junk food made in USA" (pas ma tasse de thé, quoi !).

La faute à l'auteur ? clairement NON.

Plutôt au(x) sujet(s) évoqués, pas des plus glorieux dans les faits (guerre + drogue + violence + certaines "motivations persos" ... et les dégâts qu'ils entraînent, "collatéraux" ou non ) et quoi que certains essaient de faire croire (ah les "valeurs morales" certes très chouettes à l'origine mais qui sont salies et avilies par l'utilisation dévoyée qu'en font certains, parmi ceux qui les brandissent haut, pour mieux masquer leurs raisons/motivations bien moins rutilantes)

Et vous savez quoi ? à la fin du livre, j'ai réalisé que la manière dont l'auteur a traité le sujet a su le rendre "digeste", ... du grand art !

Oui c'est touffu, dense et un peu "étouffe chrétien" (j'ose !); l'impression (confirmée lors de la rencontre) que c'est super documenté et, même si c'est un roman, tellement proche de la réalité que la frontière en est indistincte (ça n'aide pas à prendre un recul parfois nécessaire pour respirer un peu d'oxygène hors de la laideur et du glauque racontés)

Oui il y a beaucoup de personnages et non 1 HEROS (l'héroïne est bien là mais plutôt d'origine végétale ... quoi que, vu les conditions et circonstances de vie des nanas de ce livre, elles sont chacune à leur manière une héroïne non reconnue) .....mais des caractères puissants/intéressants ni totalement noirs ni totalement blancs, avec des faiblesses et des qualités .... c'est - y pas comme ça dans la réalité ? Même les personnages secondaires ne sont pas des ectoplasmes uniquement là pour mettre en valeur les autres !

En plus, c'est complexe, le sujet l'est ! ... et les partis pris de neutralité et d'humanité de l'histoire inventée et narrée aident à en discerner différentes composantes : le parcours personnel de chacun, la culture de chacun, les intérêts de chacun, l'intervention du hasard et des conséquences qui peuvent en résulter etc.

Enfin, ainsi que l'auteur nous l'a démontré lors de la rencontre d'hier, c'est un texte réfléchi et construit afin de tout mettre au service de cette histoire et de sa crédibilité : l'existence des événements de base, le recours aux rapports post opérations / les articles de presse (faux mais inspirés de vrais) / le kaléidoscope d'une même situation depuis le point de vue de l'un ou l'autre des personnages / l'arrivée de ceux-ci à tel ou tel moment de l'histoire ...



Certes c'est une histoire inventée, un roman ... mais à la fin de ce premier volume, mon impression est d'enfin mieux discerner certains éléments et rouages en jeu dans cette partie du monde (et ailleurs), un écheveau qui me semblait jusqu'alors bien emmêlé à inextricable et suffisamment rébarbatif pour le zapper allègrement.

Alors à l'auteur (et à ceux qui permettent à ce genre d'ouvrage d'exister) : j'attends le volume suivant et MERCI
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L'honorable société

Un employé chargé de la sécurité du Commissariat à l’Énergie Atomique est assassiné entre les deux tours de l’élection présidentielle.



Difficile de résumer ce roman polyphonique touffu dans lequel évoluent, se croisent ou se heurtent un candidat de droite ambitieux, égocentrique et caractériel (« Quand j’aurais les pleins pouvoirs, je me chargerai moi-même d’en pendre quelques-uns à des crocs de boucher ! »), un commandant de police qui n’a rien à perdre, un jeune procureur, des barbouzes, de jeunes écoterroristes de pacotille dépassés par les événements, une grande chef d’entreprise qui place de grands espoirs dans le candidat de droite, un journaliste d’investigation reconverti dans la critique gastronomique qui reprend le manche pour tirer sa fille du guêpier dans lequel elle s’est fourrée, un candidat de gauche avec quelques casseroles, une femme trahie, une femme sans illusions sur son mari…



Pour autant jamais l’on ne se perd dans les méandres de cette histoire d’autant plus effarante que les auteurs ont choisi d’à peine masquer les personnages publics qu’ils mettent en scène et que le lecteur ne peut s’empêcher de se demander jusqu’où tout cela peut être crédible.

Engagé mais pas démagogique, jamais pontifiant, L’honorable société n’est tendre avec personne et tous les protagonistes de cette histoire portent leur part de cynisme, d’opportunisme, de lâcheté ou de mauvaise foi, à l’image d’une société dans laquelle, peu à peu, l’effort collectif le cède à l’individualisme et à l’égotisme.



Dominique Manotti et DOA devaient à l’origine travailler à quatre mains sur un scénario. On le ressent bien sûr dans la structure polyphonique du roman, la multiplication des points de vue, et sans doute aussi ce livre tire-t-il de ce projet originel la clarté de sa narration.

Le passage du scénario au roman explique sans doute aussi la sécheresse de l’écriture, sans fioriture, qui permet d’uniformiser le style mais aussi de se concentrer sur l’histoire et d’y entraîner le lecteur sans pour autant l’y noyer.



Il faut enfin dire que ces deux là se sont bien trouvés, qui étaient déjà l’un comme l’autre lancés dans la politique-fiction. L’union a fait la force et les deux auteurs nous offrent avec L’honorable société un roman abouti qui mêle le meilleur de Nos fantastiques années fric et de Citoyens clandestins. Comme dans leurs ouvrages précédents, ils réussissent à nous faire réfléchir sans pour autant nous servir une morale lénifiante. La conjonction de ces deux talents dont on peut penser qu’ils en sont sortis encore plus aguerris fait que l’on se prend à croire que l’on tient là – mais on s’en doutait déjà – deux auteurs qui peuvent en remontrer aux spécialistes anglo-saxons du genre, James Grady, Larry Beinhart, Henry Porter ou Robert Littell.
Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Rétiaire(s)





DOA nous plonge dans le monde interlope international de la drogue avec des personnages hauts en couleur. Ça démarre sur les chapeaux de roue avec une scène très forte : Theo, un flic des stups, tue le membre d’une mafia.



Il essaie ensuite de se suicider, mais n’y parvient pas. Il finit donc en prison, mais une inspectrice qui veut se faire une place au service des stupéfiants va tenter de comprendre son geste. On les suit tous les deux, ainsi qu’un mafioso parisien.



L’écriture est très orale, les dialogues sont vivants, ça fonctionne vraiment bien. Ce livre est un peu moins violent que les précédents mais il reste tout de même musclé. Il va vite, il est ciselé, il y a des scènes hyper-réalistes.



Toujours du bon DOA si l’on est fan. Je suis fan.

Mais pourquoi donc ce titre ?



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Citoyens clandestins

Excellent polar à plus d'un titre !



L'histoire, complexe à souhait, met aux prises:

- un journaliste chevronné et sa jeune stagiaire

- des djihadistes qui préparent un attentat à Paris dans la foulée de ceux du 11 septembre

- des fondamentalistes autour d'une mosquée du XXième à Paris

- différents services secrets français loin d'être complices

- la police

- un harki infiltré par les services secrets dans la mouvance de cette mosquée

- un tueur on ne peut plus discret

Et tout ce petit monde se meut autour d'un agent chimique neurotoxique qui pourrait s'avérer très destructeur si l'attentat est mené à bien



J'ai beaucoup aimé le côté manipulateur sordide de certains intervenants, et ma pensée va à tous ces militaires courageux qui acceptent de s'infiltrer dans ces milieux terroristes pour essayer d'endiguer le pire ... sachant que si ils se font prendre, ils se feront irrémédiablement tuer ... tout cela pour sécuriser notre confort et notre tranquillité.



Très bonne lecture ...
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Pukhtu

Je vénère le diptyque Pukhtu de DOA. Il s'inscrit dans la veine des oeuvres réalistes relatant les guerres de notre époque, comme le film Zero Dark Thirty de K. Bigelow.

L'histoire peut difficilement être appréhendée dans son ensemble à la première lecture, tant les intrigues sont enchevêtrées. Les personnages sont nombreux et leurs actes sont décrits avant d 'être motivés.

Les personnages principaux sont tous des écorchés vifs. Les bons sentiments sont rares dans ce monde de brutes et les actes généreux relèvent de la rédemption.

Je recommande de lire Citoyens clandestins préalablement, puisque certains personnages interviennent dans Pukhtu.

L'écriture est crue, aride et dense, chargée de termes techniques, et pourtant, elle me semble ciselée et très évocatrice.
Lien : https://www.roman-gnss-galil..
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