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Critiques de Djief (149)
Le Crépuscule des Dieux, tome 9 : Yggdrasil

L'histoire suit son cours tranquillement sans surprises. les destins des personnages convergent enfin vers un ultime but que l'on sent monter à l'horizon. Et il n'est pas des plus réjouissants pour l'ensemble des races en question. D'aciennes divinités entrent en guerre en faveur des mortels, les combats font rage, les victimes sont nombreuses et cette fois ci définitivement mortes.

Le final est comme on l'attendait, comme on le voyait venir depuis quelques tomes, comme si tout était écrit à l'avance et que rien ne pouvait influer sur le déroulement des évènements, soulevant ainsi la question de l'impuissance des mortels face à la grande destinée des 9 mondes. Pourtant deux enfants font changer la donne et influer sur ce qui semblait être la fin. La résolution est un peu hâtive à mon goût. Cette bd aurait mérité plus d'approfondissements et de rigueur pour lui donner un autre souffle, plus épique et plus attachant. Je ne me suis jamais vraiment senti impliqué ou touché par le destin des enfants, qui sont le centre de ce cycle.

Par contre ce tome est l'occasion pour Djief, le dessinateur de nous offrir quelques superbes planches, notamment dans les grands affrontements.

Je ne sais tout de même pas si je lirai la suite, s'il y en a une....
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Le Crépuscule des Dieux, tome 7 : Le grand hi..

Le Ragnarök est passé laissant la place au Fimbulvetr, le grand hiver. Une nouvelle histoire au sein des hommes cette fois ci. les dieux ne sont plus et ne peuvent plus s'imiscer dans la vie des hommes. Et pourtant.... La malédiction de l'anneau des Nibelungen est toujours présente. Elle a simplement changé de mains. Même si l'histoire nous permet de suivre la vie de Phocas, un centurion de l'armée romaine, et celle de deux enfants aux pouvoirs mystérieux du peuple elfe, c'est surtout une manière de montrer la fin des anciennes légendes au profit des nouvelles, la fin des religions païennes face à l'avancée du christianisme, symbolisé par l'Empire romain.

Le Ragnarök ne pourrait il être l'incarnation de ce passage là? Et le grand hiver, la période sombre de terreur correspondant à la montée en puissance du christianisme.

Le récit prend alors une tournure tragique, au même titre que l'histoire de Siegfried dans les tomes précédents, car l'on sait tous ce qu'il est advenu dans anciennes religions, des anciens rites dits païens....
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Le Crépuscule des Dieux, tome 6 : Ragnarok

Fin du premier cycle, intitulé très justement Ragnarök, ce tome 6 nous annonce très clairement ce qui nous attend. Au passage la couverture mettant la déesse Hel en scène est magnifique. Elle symbolise à elle seule la victoire de la mort, assise sur les cadavres et les décombres, la seule gagnante au final de tout ce tragique gâchis. Rien de surprenant dans ce tome puisque tout est connu, tous les événements nous sont connus, plus ou moins; on sait à quoi s'attendre. Mais l'intérêt de ce tome ne réside aucunement dans la surprise ou l'originalité mais bien la manière dont cette histoire nous est contée. Les auteurs insiste bien sur le côté épique du dernier combat. Toutes les forces se mettent en route et se déchirent une ultime fois. Les plus grandes figures du panthéon scandinave disparaissent définitivement. Djief nous offre quelques superbes planches illustrant les grandes batailles. Enfin Siegfried fait face à son destin mais comme le souligne Erda, la prophétesse, le pouvoir de l'anneau est toujours présent et désormais, sa malédiction continue d'opérer à travers les hommes.
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Le Crépuscule des Dieux, tome 5 : Kriemhilde

Cet avant dernier tome du premier cycle joue la carte du destin. Celui de Siegfried se scelle ici et nous découvrons comment son propre destin va sceller celui des dieux. Les deux sont indéniablement liés. L'anneau est tout puissant et "agit" dans l'ombre, détruisant tout à petit feu, inlassablement et patiemment. Cette fois ci l'anneau détruit l'amour qui existait entre Siegfried et Brunehilde et l'on prend là toute la mesure de sa puissance contre laquelle même les dieux ne peuvent rien.

Il est intéressant de noter le parallèle entre la disparition des "anciens dieux" face à la montée du dieu unique des romains. La disparition du paganisme face au christianisme. Même si ce n'est raconté qu'en toile de fond à travers l'histoire de Siegfried et de la guerre des Burgondes, on sent bien qu'il s'agit de la véritable histoire. Le Ragnarök n'est que l'expression chez les scandinaves de la disparition de leurs anciennes croyances au profit de la nouvelle religion monothéiste. La magie est encore présente, les peuples mythologiques vont se livrer une dernière bataille où tout est sensé disapraître et éventuellement renaître, mais sous une autre forme.

J'aime beaucoup la place accordée au dieu Loge, qui agit dans l'ombre, qui se montre peu et qui pourtant va provoquer la fin du monde. Ses apparitions sont brèves mais efficaces.
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Broadway - Une rue en Amérique, tome 1

Cette bande dessinée est une lecture divertissante, dont le contenu et l'intrigue sont faciles à suivre et plutôt simple mais le tout fonctionne bien.

J'ai beaucoup aimé les dessins, la précision des personnages et surtout les images de la ville, très détaillées, on en a plein les yeux. Un bon moment de lecture.
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Broadway - Une rue en Amérique, tome 1

Premier opus d’une série en deux tomes, « Une rue en Amérique » nous propulse au coeur de la plus animée des avenues newyorkaises, Broadway.

Au centre de l’intrigue, le chapman's Paradise, un cabaret à l’avenir sévèrement compromis depuis que son précédent propriétaire s’est brutalement donné la mort. Contraint à la fermeture, l’établissement en péril est en passe de finalement renaître de ses cendres grâce à Lenny et Georges, les deux frères du défunt, décidés à reprendre l’affaire en main.

Mais le monde du spectacle se révèle rapidement être un univers sans pitié, comme vont l’apprendre à leurs dépens les deux nouveaux propriétaires. Rivalités entre établissements et leurs détenteurs, vedette aux ambitions dévorantes, et tentatives d’intimidations par la pègre viennent ainsi bientôt enrayer la mécanique et ternir l’enthousiasme des deux frères.

Dans ce milieu féroce et trouble, Lenny et Georges vont devoir s’armer de courage et faire preuve de ténacité pour mener à bien leur projet et perpétuer ainsi l’entreprise familiale.

Porté par des personnages hauts en couleurs et un rythme alliant à la perfection dynamisme et fluidité, Djief signe avec « Une rue en Amérique » le premier tome d’un dyptique s’annonçant aussi captivant que prometteur dans une ambiance des années folles immersive et convaincante de bout en bout.

La justesse dans l’enchaînement des dialogues et les nombreuses péripéties qui émaillent l’intrigue insufflent un rythme enfiévré de circonstance à ce premier tome qui nous plonge au coeur des coulisses d’un cabaret à une époque où la Prohibition bat son plein. Auditions des artistes, répétitions en chaîne, amitiés et inimitiés au sein de la troupe... le lecteur assiste avec émerveillement (et parfois stupeur) à tout ce qui se joue dans les coulisses d’un cabaret.

Le trait alerte de Djief et les couleurs aux tonalités sepia restituent à merveille l’atmosphère désuète et capiteuse caractéristique des années 20 conférant un vrai cachet à la BD.

A ce coup de crayon précis et élégant, s’ajoute une galerie de personnages pourvus d’autant de charme que les décors fourmillant de détails dans lesquels ils évoluent. Doté chacun d’une personnalité bien marquée, Djief parvient à croquer leurs traits de caractère avec beaucoup d’adresse à travers la justesse de la palette de leurs expressions. De George, père de famille épanoui à l’enthousiasme communicatif, à son frère Lenny, plus terre-à-terre et en quête de reconnaissance d’une mère qui semble toujours lui avoir préféré ses frères, sans oublier la maladroite et ingénue Fanny, inséparable de son furet et véritable catastrophe ambulante qui rêve de gloire... autant de figures attachantes dont le lecteur suit les joies et les déboires avec un intérêt non dissimulé.

Finalement, le seul « regret » de ce premier tome, réside probablement dans l’absence de véritable suspense ou d’enjeu dramatique susceptible d’insuffler davantage de profondeur à l’histoire. Car si quelques indices laissent bien entrevoir les prémices d’un tournant plus sombre dans l’intrigue, ce n’est que dans les toutes dernières planches que la menace devient réellement explicite. L’intrigue, encore balbutiante, révèle néanmoins ici tout son potentiel et laisse présager un deuxième tome captivant... que je ne manquerai sous aucun prétexte !

* * *

Si les lecteurs avides de BD au scenario abouti et riche en tension dramatique resteront certainement sur leur faim avec ce premier opus, les amateurs des Années Folles en quête d’ambiance authentique et surannée seront pour leur part indubitablement conquis par la qualité de la restitution offrant une immersion parfaitement réussie dans les années 20 !

Faisant plonger le lecteur dans le secret des coulisses d’un cabaret en plein coeur de Broadway, Djief met en place les bases d’une intrigue encore balbutiante mais qui nous laisse néanmoins déjà entrevoir tout son potentiel.

Avec un coup de crayon précis et dynamique allié à un savant découpage et une articulation parfaite des séquences, l’auteur nous offre un véritable ravissement visuel et les prémices d’une série de qualité. A découvrir absolument !


Lien : http://lectriceafleurdemots...
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Le Crépuscule des Dieux, tome 1 : La malédictio..

La naissance d'une légende où le pouvoir et les désirs se mêlent; un dieu des dieux qui est prisonnier de sa parole et de l'ordre du monde qui le fascine et l'enferme.

Ce sont tous ces mouvements et forces opposés que Dufaux et Djief mettent en scène dans le premier volume. De la création de l'anneau à l'endormissement de Brünnhilde, la genèse des Niebelung crée un monde d'attente d'un héros : Siegfried.
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White Crows, Tome 1 : Coeur d'acier

Un bonne surprise pour cette bd découverte au hasard. Les deux premiers tomes ce lisent bien vite, tant ils contiennent un mélange d'action et d'humour. Le dessin correspond bien à ce rythme, joli et bien dynamique. L'univers tiens la route, et on sens qu'il y a encore pas mal de pistes à exploiter.

J'attend la suite avec impatience.
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Le Crépuscule des Dieux, tome 6 : Ragnarok

Pour l'histoire, je ne vous la refais pas. Si vous connaissez un peu la mythologie scandinave, vous retrouverez l'histoire. Si vous ne la connaissez pas, vous la découvrirez avec plaisir.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Le Crépuscule des Dieux, tome 1 : La malédictio..

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Les chroniques de Louise Pembleton: Tome 1,..

Louise Pembleton est une dame âgée de 84 ans qui vit retirée dans sa maison de Cape May, aux U.S.A.



Nous sommes en 1985 et elle a accepté de confier l´édition de ses mémoires à un éditeur français.



Dès lors, un journaliste, Roger Lefort, se présente chez elle pour l´écouter raconter sa vie.



Dans ce premier volume, elle nous conte son enfance et ses débuts de journaliste à New-York dans la seconde moitié des années 20.



Avec une histoire palpitante et un dessin magnifique en sépia tout au long de l´album d´un format plus grand que la moyenne, nous entrons dans la vie de Louise et la suivons pas à pas.



Merci Djief et Prieur pour ce remarquable album dont j´attend la suite avec une impatience grandissante. Un véritable coup de cœur.
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Brocéliande forêt du petit peuple, tome 3 : Le ..

Après avoir été déçu par le second tome de cette collection sur les lieux emblématiques de Brocéliande et des légendes qui lui sont liées, j'ai décidé de poursuivre ma lecture en empruntant les livres à la médiathèque.



Je dois avouer que je suis bien contente d'avoir opté pour cette approche, car même si ce troisième tome fut plaisant à lire, je ne vais pas en garder un souvenir impérissable.



Dans ce troisième tome, il s'agit de l'histoire du jardin aux moines. Nous suivons une bande d'amis composée de Ronan, Mabik, Marie, Ewenn et Kilou, qui partent un jour en direction du jardin aux moines. J'ai beaucoup aimé découvrir le prénom de mon fils (Ewenn), même si dans ce livre, il s'agit d'une jeune fille qui le porte. J'ai également fortement apprécié de les suivre dans leurs péripéties, de découvrir en même temps qu'eux des secrets du village et une nouvelle légende de Brocéliande.



Après avoir erré dans la forêt, le groupe d'amis perd la trace du petit Kilou. Ronan, le chef du groupe, décide alors de partir seul à sa recherche. Il va faire la rencontre de créatures qui ont enlevé le jeune garçon. Pour le sauver, il devra réussir des épreuves. J'ai beaucoup apprécié l'ambiance oppressante de ce jardin ainsi que les différentes épreuves. Et malgré une fin difficile émotionnellement parlant, j'en ressors avec l'envie de poursuivre ma lecture avec les tomes suivants.
Lien : https://elodie-liseuse-lifes..
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Broadway - Une rue en Amérique, tome 1

Deux hommes héritent d’un cabaret sur Broadway, qui sera le lieu de rencontre de tout un tas d’individus issu de nombreuses conditions sociales, c’est ça qui est beau sur cette fameuse avenue. George et Lenny vont devoir dépasser leur inexpérience pour reprendre l’affaire du Chapman’s paradise. J’ai adoré l’ambiance que dégage la BD, c’est très bien réalisé, de l’intrigue aux dessins et couleurs, on s’y croirait. La belle Fanny et son furet ne sont pas en reste, avec son look typique des années folles, elle représente parfaitement son époque. L’histoire se termine dans le second tome que je ne possède pas encore mais à l’occasion, je le lirais avec plaisir. Bonne BD adulte avec de très beaux artworks en fin de tome.
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Saint-Germain, Tome 2 : Le Marquis de l'Ombre

Voilà un deuxième volet qui confirme toutes les promesses du tome d’introduction.



Au centre de cet album, la mission de Maximilien de Saint-Germain à Venise, visant à s’emparer du remède qui permettra de guérir l’hydropisie du Maréchal de Saxe. Thierry Gloris ("Waterloo 1911", "Codex angélique") propose une aventure digne des meilleurs récits de cape et d’épée, rythmée par les scènes d’action, narrée avec verve et parsemé d’humour.



Mais si l’enquête liée au Maréchal de Saxe connaît son dénouement et qu’on en apprend plus sur la conspiration qui menace la France, la quête de Goupil, le savant alchimiste qui concocte des potions miracles, fait malheureusement du surplace. Et tandis que l’histoire de l’Europe s’écrit sous nos yeux, les Sélénites continuent de tirer les ficelles de cette partie de Risk lunaire, dont Maximilien semble être un pion décisif. Cela reste bien fait et amusant, mais l’on aimerait néanmoins en apprendre plus sur ces enfants gâtés et leur mystérieux jeu.



Au niveau du graphisme, malgré le changement de décor, Jean-François Bergeron ("Le crépuscule des dieux" et "Tokyo ghost" sous le pseudo de « Djief »), continue de restituer l’ambiance du siècle des Lumières avec brio. D’un trait réaliste et maîtrisé il offre des décors superbes et fourmillants de détails et un dessin dynamique, le tout rehaussé par une colorisation chatoyante qui confère une atmosphère accrocheuse à l’ensemble. Du Palais des Doges à Venise au plateau de jeu lunaire des sélénites, l’auteur livre des planches splendides.
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Saint-Germain, Tome 1 : Le Comte des Lumières

Après « Waterloo 1911 » et « Le codex Angélique », Thierry Gloris se lance dans une saga qui s’inspire de l’ambiance du siècle des Lumières.



Dès les premières cases, le héros séduit. Grand séducteur de ces dames le jour, Maximilien, le Comte de Saint-Germain, devient le « Babillard » la nuit, un habile cambrioleur avide de bijoux qui dissimule son visage sous un masque de pie. Les autres personnages, dont Goupil, le savant alchimiste qui concocte des potions miracles, ne sont pas en reste.



Le récit se déroule en France, sous le règne de Louis XV, une période historique à laquelle l’auteur mêle une bonne dose de fantastique. Au sein de cet univers original, les auteurs proposent un scénario riche en rebondissements, parsemé d’action, d’espionnage, d’alchimie et d’humour. Et tandis que depuis la Lune, à travers d’étranges personnages, le fantastique lorgne sur cette aventure, sur Terre, le verbe lyrique de Gloris séduit.



Aux dessins, Jean-François Bergeron, plus connu sous le pseudo de « Djief » (« Le crépuscule des dieux », « Tokyo Ghost »), livre de l’excellent travail. D’un trait réaliste et maîtrisé il offre des décors superbes et fourmillants de détails, le tout rehaussé par une colorisation chatoyante qui confère une atmosphère accrocheuse à l’ensemble.



Un excellent premier tome !
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Broadway - Une rue en Amérique, tome 1

J'ai bien aimé cette bande dessinée. Les dessins sont superbes et l'histoire pas mal non plus. Je me laisserait peut-être tenté pour lire le tome 2
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Le Crépuscule des Dieux, tome 9 : Yggdrasil

Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de cette série complète est présente au lien suivant : http://www.lavisqteam.fr/?p=35262

J'ai mis la note de : 20/20



Mon avis sur la série complète : Le Crépuscule des Dieux est une série de 10 tomes, allant du tome 0 au tome 9. Les neufs derniers sont écrits par Nicolas Jarry, et dessinés par Djief alors que le tome 0 est écrit par l’incroyable Jean-Luc Istin, directeur de la collection Soleil Celtic et dessiné par Gwendal Lemercier. Le tome 0 a été publié alors que la série avait déjà commencé. Il est préférable de le lire avant les tomes suivants même si l’histoire se comprend bien sans. De plus, les évènements qui se produisent dans le tome 0 sont résumés dans les premiers tomes de la série. Il reste un vrai plus pour les fans et non une nécessité absolue.



Un Beau Livre (roman dessiné grand format) est également sorti aux mêmes éditions, ainsi qu’un roman écrit par Nicolas Jarry. La lecture des BDs reste un incontournable tant les dessins sont magnifiques et le scénario captivant.



Le Crépuscule des Dieux raconte, entre autre chose, une histoire bien connue des amoureux de la mythologie nordique : celle de Siegfried et Brunhilde, la walkyrie. Cette histoire tragique aurait même inspiré Tolkien pour ses différentes œuvres, étant donné que ces poèmes héroïques et différentes ballades nordiques mettent en scène un anneau maudit, l’anneau des Nibelungen. Un opéra a été également créé en l’honneur de ce couple hors du commun, par Richard Wagner.



L’auteur Nicolas Jarry a choisi de reprendre certains points forts de l’histoire et d’en romancer d’autres, selon son point de vue. Sa version est intéressante et bien tournée. En plus de l’histoire d’amour, on suit également les péripéties des dieux nordiques, leurs doutes, leurs voyages et leurs guerres, et l’on vit aux côtés des différents peuples, comme les vikings, les burgondes, les romains d’Occident et d’Orient. Cela apporte des sous-intrigues aussi prenantes, des références à d’autres passages de l’Edda*, qui parleront davantage à des lecteurs déjà renseignés mais qui restent plaisants pour les autres, et des références historiques sur la montée de la chrétienté et la chute de l’Empire romain.



La série est découpée en deux cycles : l’histoire de Siegfried et Brunhilde est détaillée dans le premier cycle (du tome 0 au tome 6) et la suite des BDs s’intéresse à l’après Ragnarök, le cataclysme qui a ébranlé les 9 mondes portés par l’arbre pilier Yggdrasil. Nicolas Jarry a su nous donner une histoire bien plus riche que la seule histoire d’amour. Effectivement, celle-ci est largement englobée par le thème de la décadence d’Odin et ses conséquences. Ces BDs sont une réflexion sur l’appât du gain, l’attrait du pouvoir et l’égoïsme.



Les personnages du premier cycle sont charismatiques. Brunhilde est une vraie déesse guerrière qui n’hésite pas quand elle doit choisir ceux qui méritent ou non d’aller au Walhalla. Son caractère est celui d’une femme forte mais aussi celui d’une enfant blessée. Ses souffrances et ses doutes deviennent rapidement les nôtres. Siegfried est moins attachant. Il est un combattant acharné, un héros vengeur et facilement manipulé. Il a bon cœur et est prêt à donner sa vie pour les autres et ceux qu’ils considèrent bons.



Les dieux sont bien représentés dans ce cycle et on peut en voir nombre d’entre eux. On hurle au combat avec Donner (Thor) et Tyr, on rugit de haine aux côtés de Fricka qui ne supporte plus les innombrables adultères de Wotan (Odin), on rit de la facilité que possède Loge (Loki) pour évincer ses semblables, on est enchanté par Idunn, la seule à pouvoir cueillir les pommes donnant la jeunesse éternelle**, on est charmé par Baldur et ses poèmes, on est effrayé par l’apparence étrange de Hell, gardienne des Enfers et on compatit au malheur de Njord, le dieu des Vanes, ennemis de la famille des Ases dirigée par Odin.



Le cycle suivant nous plonge davantage dans l’Histoire. Un des personnages principaux fait en effet parti de l’Empire roman d’Orient (du côté de Byzance). Les questions d’ordre religieux et politique sont bien plus souvent abordées dans ces tomes que dans les précédents. Le côté mystique de la mythologie nordique reste tout de même présent avec la présence notamment des Nornes, ces femmes qui peuvent influer sur la destinée, avec le rôle des derniers descendants d’Odin qui auront un rôle essentiel à jouer dans la reconstruction du monde et avec la compagnie de nombreux elfes, créatures magiques et autres monstres divins toujours en vie.



Ces BDs sont une ode à la mythologie nordique. Le lecteur y apprendra beaucoup sur le Ragnarök, le panthéon divin et les 9 mondes. Il pourra s’émerveiller devant les dessins et les traits de crayons magiques de Djief qui nous offre un visuel saisissant qui embellit les mots de Nicolas Jarry, toujours aussi poétique et juste dans ses descriptions idéologiques, philosophiques et mystiques.



La complexité de l’histoire est telle qu’on ne s’ennuie pas. Les nombreux personnages ont tous leur importance même si cela ne se voit pas de suite. L’auteur laisse la même place à chacun de sorte que dans un même tome, le lecteur voyage beaucoup, changeant de monde et de couleurs d’une page à l’autre. Ces contrastes forts donnent une force insoupçonnée au récit, aux dessins et à la série toute entière. Le Crépuscule des Dieux est un incontournable de la collection Soleil Celtic, catégorie Légendes nordiques.



* Récits de mythologie nordique



** Les dieux nordiques ne sont pas immortels
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Le Crépuscule des dieux, tome 8 : Le Sang d'O..

Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de cette série complète est présente au lien suivant : http://www.lavisqteam.fr/?p=35262

J'ai mis la note de : 20/20



Mon avis sur la série complète : Le Crépuscule des Dieux est une série de 10 tomes, allant du tome 0 au tome 9. Les neufs derniers sont écrits par Nicolas Jarry, et dessinés par Djief alors que le tome 0 est écrit par l’incroyable Jean-Luc Istin, directeur de la collection Soleil Celtic et dessiné par Gwendal Lemercier. Le tome 0 a été publié alors que la série avait déjà commencé. Il est préférable de le lire avant les tomes suivants même si l’histoire se comprend bien sans. De plus, les évènements qui se produisent dans le tome 0 sont résumés dans les premiers tomes de la série. Il reste un vrai plus pour les fans et non une nécessité absolue.



Un Beau Livre (roman dessiné grand format) est également sorti aux mêmes éditions, ainsi qu’un roman écrit par Nicolas Jarry. La lecture des BDs reste un incontournable tant les dessins sont magnifiques et le scénario captivant.



Le Crépuscule des Dieux raconte, entre autre chose, une histoire bien connue des amoureux de la mythologie nordique : celle de Siegfried et Brunhilde, la walkyrie. Cette histoire tragique aurait même inspiré Tolkien pour ses différentes œuvres, étant donné que ces poèmes héroïques et différentes ballades nordiques mettent en scène un anneau maudit, l’anneau des Nibelungen. Un opéra a été également créé en l’honneur de ce couple hors du commun, par Richard Wagner.



L’auteur Nicolas Jarry a choisi de reprendre certains points forts de l’histoire et d’en romancer d’autres, selon son point de vue. Sa version est intéressante et bien tournée. En plus de l’histoire d’amour, on suit également les péripéties des dieux nordiques, leurs doutes, leurs voyages et leurs guerres, et l’on vit aux côtés des différents peuples, comme les vikings, les burgondes, les romains d’Occident et d’Orient. Cela apporte des sous-intrigues aussi prenantes, des références à d’autres passages de l’Edda*, qui parleront davantage à des lecteurs déjà renseignés mais qui restent plaisants pour les autres, et des références historiques sur la montée de la chrétienté et la chute de l’Empire romain.



La série est découpée en deux cycles : l’histoire de Siegfried et Brunhilde est détaillée dans le premier cycle (du tome 0 au tome 6) et la suite des BDs s’intéresse à l’après Ragnarök, le cataclysme qui a ébranlé les 9 mondes portés par l’arbre pilier Yggdrasil. Nicolas Jarry a su nous donner une histoire bien plus riche que la seule histoire d’amour. Effectivement, celle-ci est largement englobée par le thème de la décadence d’Odin et ses conséquences. Ces BDs sont une réflexion sur l’appât du gain, l’attrait du pouvoir et l’égoïsme.



Les personnages du premier cycle sont charismatiques. Brunhilde est une vraie déesse guerrière qui n’hésite pas quand elle doit choisir ceux qui méritent ou non d’aller au Walhalla. Son caractère est celui d’une femme forte mais aussi celui d’une enfant blessée. Ses souffrances et ses doutes deviennent rapidement les nôtres. Siegfried est moins attachant. Il est un combattant acharné, un héros vengeur et facilement manipulé. Il a bon cœur et est prêt à donner sa vie pour les autres et ceux qu’ils considèrent bons.



Les dieux sont bien représentés dans ce cycle et on peut en voir nombre d’entre eux. On hurle au combat avec Donner (Thor) et Tyr, on rugit de haine aux côtés de Fricka qui ne supporte plus les innombrables adultères de Wotan (Odin), on rit de la facilité que possède Loge (Loki) pour évincer ses semblables, on est enchanté par Idunn, la seule à pouvoir cueillir les pommes donnant la jeunesse éternelle**, on est charmé par Baldur et ses poèmes, on est effrayé par l’apparence étrange de Hell, gardienne des Enfers et on compatit au malheur de Njord, le dieu des Vanes, ennemis de la famille des Ases dirigée par Odin.



Le cycle suivant nous plonge davantage dans l’Histoire. Un des personnages principaux fait en effet parti de l’Empire roman d’Orient (du côté de Byzance). Les questions d’ordre religieux et politique sont bien plus souvent abordées dans ces tomes que dans les précédents. Le côté mystique de la mythologie nordique reste tout de même présent avec la présence notamment des Nornes, ces femmes qui peuvent influer sur la destinée, avec le rôle des derniers descendants d’Odin qui auront un rôle essentiel à jouer dans la reconstruction du monde et avec la compagnie de nombreux elfes, créatures magiques et autres monstres divins toujours en vie.



Ces BDs sont une ode à la mythologie nordique. Le lecteur y apprendra beaucoup sur le Ragnarök, le panthéon divin et les 9 mondes. Il pourra s’émerveiller devant les dessins et les traits de crayons magiques de Djief qui nous offre un visuel saisissant qui embellit les mots de Nicolas Jarry, toujours aussi poétique et juste dans ses descriptions idéologiques, philosophiques et mystiques.



La complexité de l’histoire est telle qu’on ne s’ennuie pas. Les nombreux personnages ont tous leur importance même si cela ne se voit pas de suite. L’auteur laisse la même place à chacun de sorte que dans un même tome, le lecteur voyage beaucoup, changeant de monde et de couleurs d’une page à l’autre. Ces contrastes forts donnent une force insoupçonnée au récit, aux dessins et à la série toute entière. Le Crépuscule des Dieux est un incontournable de la collection Soleil Celtic, catégorie Légendes nordiques.



* Récits de mythologie nordique



** Les dieux nordiques ne sont pas immortels
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Le Crépuscule des Dieux, tome 7 : Le grand hi..

Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de cette série complète est présente au lien suivant : http://www.lavisqteam.fr/?p=35262

J'ai mis la note de : 20/20



Mon avis sur la série complète : Le Crépuscule des Dieux est une série de 10 tomes, allant du tome 0 au tome 9. Les neufs derniers sont écrits par Nicolas Jarry, et dessinés par Djief alors que le tome 0 est écrit par l’incroyable Jean-Luc Istin, directeur de la collection Soleil Celtic et dessiné par Gwendal Lemercier. Le tome 0 a été publié alors que la série avait déjà commencé. Il est préférable de le lire avant les tomes suivants même si l’histoire se comprend bien sans. De plus, les évènements qui se produisent dans le tome 0 sont résumés dans les premiers tomes de la série. Il reste un vrai plus pour les fans et non une nécessité absolue.



Un Beau Livre (roman dessiné grand format) est également sorti aux mêmes éditions, ainsi qu’un roman écrit par Nicolas Jarry. La lecture des BDs reste un incontournable tant les dessins sont magnifiques et le scénario captivant.



Le Crépuscule des Dieux raconte, entre autre chose, une histoire bien connue des amoureux de la mythologie nordique : celle de Siegfried et Brunhilde, la walkyrie. Cette histoire tragique aurait même inspiré Tolkien pour ses différentes œuvres, étant donné que ces poèmes héroïques et différentes ballades nordiques mettent en scène un anneau maudit, l’anneau des Nibelungen. Un opéra a été également créé en l’honneur de ce couple hors du commun, par Richard Wagner.



L’auteur Nicolas Jarry a choisi de reprendre certains points forts de l’histoire et d’en romancer d’autres, selon son point de vue. Sa version est intéressante et bien tournée. En plus de l’histoire d’amour, on suit également les péripéties des dieux nordiques, leurs doutes, leurs voyages et leurs guerres, et l’on vit aux côtés des différents peuples, comme les vikings, les burgondes, les romains d’Occident et d’Orient. Cela apporte des sous-intrigues aussi prenantes, des références à d’autres passages de l’Edda*, qui parleront davantage à des lecteurs déjà renseignés mais qui restent plaisants pour les autres, et des références historiques sur la montée de la chrétienté et la chute de l’Empire romain.



La série est découpée en deux cycles : l’histoire de Siegfried et Brunhilde est détaillée dans le premier cycle (du tome 0 au tome 6) et la suite des BDs s’intéresse à l’après Ragnarök, le cataclysme qui a ébranlé les 9 mondes portés par l’arbre pilier Yggdrasil. Nicolas Jarry a su nous donner une histoire bien plus riche que la seule histoire d’amour. Effectivement, celle-ci est largement englobée par le thème de la décadence d’Odin et ses conséquences. Ces BDs sont une réflexion sur l’appât du gain, l’attrait du pouvoir et l’égoïsme.



Les personnages du premier cycle sont charismatiques. Brunhilde est une vraie déesse guerrière qui n’hésite pas quand elle doit choisir ceux qui méritent ou non d’aller au Walhalla. Son caractère est celui d’une femme forte mais aussi celui d’une enfant blessée. Ses souffrances et ses doutes deviennent rapidement les nôtres. Siegfried est moins attachant. Il est un combattant acharné, un héros vengeur et facilement manipulé. Il a bon cœur et est prêt à donner sa vie pour les autres et ceux qu’ils considèrent bons.



Les dieux sont bien représentés dans ce cycle et on peut en voir nombre d’entre eux. On hurle au combat avec Donner (Thor) et Tyr, on rugit de haine aux côtés de Fricka qui ne supporte plus les innombrables adultères de Wotan (Odin), on rit de la facilité que possède Loge (Loki) pour évincer ses semblables, on est enchanté par Idunn, la seule à pouvoir cueillir les pommes donnant la jeunesse éternelle**, on est charmé par Baldur et ses poèmes, on est effrayé par l’apparence étrange de Hell, gardienne des Enfers et on compatit au malheur de Njord, le dieu des Vanes, ennemis de la famille des Ases dirigée par Odin.



Le cycle suivant nous plonge davantage dans l’Histoire. Un des personnages principaux fait en effet parti de l’Empire roman d’Orient (du côté de Byzance). Les questions d’ordre religieux et politique sont bien plus souvent abordées dans ces tomes que dans les précédents. Le côté mystique de la mythologie nordique reste tout de même présent avec la présence notamment des Nornes, ces femmes qui peuvent influer sur la destinée, avec le rôle des derniers descendants d’Odin qui auront un rôle essentiel à jouer dans la reconstruction du monde et avec la compagnie de nombreux elfes, créatures magiques et autres monstres divins toujours en vie.



Ces BDs sont une ode à la mythologie nordique. Le lecteur y apprendra beaucoup sur le Ragnarök, le panthéon divin et les 9 mondes. Il pourra s’émerveiller devant les dessins et les traits de crayons magiques de Djief qui nous offre un visuel saisissant qui embellit les mots de Nicolas Jarry, toujours aussi poétique et juste dans ses descriptions idéologiques, philosophiques et mystiques.



La complexité de l’histoire est telle qu’on ne s’ennuie pas. Les nombreux personnages ont tous leur importance même si cela ne se voit pas de suite. L’auteur laisse la même place à chacun de sorte que dans un même tome, le lecteur voyage beaucoup, changeant de monde et de couleurs d’une page à l’autre. Ces contrastes forts donnent une force insoupçonnée au récit, aux dessins et à la série toute entière. Le Crépuscule des Dieux est un incontournable de la collection Soleil Celtic, catégorie Légendes nordiques.



* Récits de mythologie nordique



** Les dieux nordiques ne sont pas immortels
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Brocéliande forêt du petit peuple, tome 3 : Le ..

J'avais adoré le premier tome, beaucoup moins aimé le deuxième, mais ici je suis reconquise par cette série !

Cinq enfants décident de partir à l'aventure au fond des forêts enchantées. Enfin c'est surtout Ronan qui, suite au décès de sa mère, semble persuadé qu'elle est une fée et veut en avoir le coeur net en se rendant sur ces lieux remplis de mystères.

On suit alors les péripéties de ces cinq jeunes enfants, tous aussi attachants les uns que les autres. Mais là-bas, ils vont faire une terrible rencontre qui va changer à tous le cours de leurs vies.

J'ai adoré car pour moi les enfants sont vraiment le point ultra attractif de la bande dessinée. Différents à leur manière, drôles, aventuriers, on a vraiment envie de savoir ce qui va leur arriver. Les dessins sont colorés, très vivants et la dernière planche est juste magique et adorable. Bref un petit coup de coeur pour ce tome 3 !
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