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Le Crépuscule des Dieux tome 1 sur 10
EAN : 9782849467961
56 pages
Soleil (15/05/2007)
3.87/5   47 notes
Résumé :
Albéric, le roi des Nibelungen, a forgé un anneau en or céleste. Un anneau au pouvoir si grand, qu'il est capable de plier toute chose à sa volonté. Wotan, le Père des Dieux, s'en empare afin de libérer la déesse Idunn, gardienne des pommes d'immortalité. Mais gare à la malédiction... Pour apaiser ses effets, Wotan partage la couche d'innombrables femmes mortelles. De ces unions naissent Siegmund et sa sœur, Siegliend, eux aussi porteurs du feu noir de l'anneau... L... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Nicolas Jarry, vieux routard de la bande dessinée et plus vieux routard encore de la Fantasy s'est lancé dans une drôle d'aventure avec "Le Crépuscule des dieux"…
Pour résumer le truc Wotan / Odin connaît l'avenir et il sait que lors du Götterdämmerung / Ragnarök, Fenrir le père de tous les loups lui prendra la vie et que faute de leader les forces de l'ordre seront vaincues par les forces du chaos… Pour changer le destin, il multiplie les intrigues pour fabriquer un champion qui pourra utiliser le pouvoir de l'Anneau et ainsi l'assister et le suppléer lors de la bataille finale… Siegfried aurait dû être l'alter ego d'Héraclès et au final il a été l'alter ego d'Achille, car de drames en drames le voyageur gris (coucou Gandalf ! ^^) voit sa création lui échapper avant d'être la cause de sa propre perte… Ayant perdu son champion, la cause est entendue et l'implacable destin poursuit son inexorable marche…

1) Mais qu'est-ce qu'on adapte ? Non, parce que l'histoire d'origine est déjà un gros bordel mythologique !
Est-on dans l'adaptation du "Nibelungenlied" qui ne contient pas d'éléments merveilleux, de la "Völsunga saga" qui ne contient que des éléments merveilleux, des "Eddas" islandaises qui s'en inspirent mais appartiennent déjà à un univers christianisé, de l'opéra de Richard Wagner intitulé "Der Ring des Nibelungen" ou des poèmes de JRR Tolkien intitulés "La Légende de Sigurd et Gudrún" ?... Chacune de ces oeuvres puissent dans les mythes fondateurs indo-européens pour en donner une interprétation, et chacune de ces oeuvres s'inspirent des versions précédentes tout en étant influencées par leur époque autant que par la marche des siècles écoulées… Oui je sais, cela donne le tournis voire le vertige… (Vive la mythologie comparée ! ^^)
2) Comment on l'adapte ?
On a d'un côté l'histoire de Siegried qui est traitée comme une chanson de geste arthurienne ou carolingienne (est-ce un hasard si l'histoire de Siegfried / Brunhilde/ Gunther / Krimhilde ressemble ici à celle de Lancelot / Guenièvre / Arthur / Morgane, accusation de trahison et élixir d'oubli compris ? ^^)
D'un autre côté on a l'histoire de Wotan qui dans les moments epicness to the max est traitée comme dans un blockbuster cinématographique voire comme dans un blockbuster vidéoludique, ce qui nous dirige vers un mélange entre "Thor" de Marvel et "God of War" de Sony…

Comme tout amateur de fantasy le sait JRR Tolkien a largement puisé dans la littérature merveilleuse du haut moyen-âge pour composer l'univers des Terres du Milieu, et ici cela se sent plus jamais Nicolas Jarry ayant consciemment ou inconscient donné une coloration "Seigneur des Anneaux" non négligeable à sa création (oui, Mon Précieux ! ^^)
Mais peut-être que pour être plus cohérent on aurait dû traiter du destin des hommes dans un 1er temps puis du destin des dieux dans un 2e temps, au lieu de traiter les deux simultanément sans que les deux fils directeurs n'ait beaucoup d'incidence l'un sur l'autre (ça et quelques incohérences des familles ^^).
Et puis, dans la comparaison avec le "Siegfried" en 3 tomes du talentueux Alex Alice pique un peu les yeux…


Ce tome 1, intitulé "La Malédiction des Nibelungen", Nicolas Jarry recourt à la formule du monologue intérieur du personnage narrateur qu'il maîtrise bien (et de mieux en mieux d'ailleurs !) pour nous raconter et nous expliquer en moins de 10 pages le pourquoi du comment de la malédiction de l'Anneau… le reste du récit nous conte la tragédie de l'effondrement du royaume burgonde face à la horde d'Attila, Sigmund les et Siegelind les prince et princesse jumeaux servant d'esclaves au khan suite à leur défaite, et dans un moment d'égarement ils commettent l'irréparable… L'enfant élu a été conçu, mais la déesse Frikka qui préside aux lois du mariage et de la famille demande leur exécution : Wotan missionné pour exécuter sa propre descendance, charge sa fille préféré de sauver l'enfant à naître quitte à ce qu'elle perde son immortalité… To Be Continued
Remplacer les Saxons par les Huns qui interviennent ici au départ plutôt qu'à la fin comme dans la geste germaine amène un paquet d'incohérences pour la suite du cycle, donc amène mine de rien un gros bordel potentiel. Mais peu importe, il faut surtout être attentif à Loge en mode Loki de Marvel qui est déjà en train de proposer ses ruses aux maîtres d'Asgard bien qu'à chaque fois il y ait un lourd prix à payer…

Dans ce tome 1, les dessins de Djief ne sont pas au top : ça manque de détails, de précisions et le charadesign est assez inégal puisqu'il alterne de manière un peu inquiétante le bon et le moins bon. C'est d'autant plus dommage que le découpage est plutôt sympa et les choix graphiques plutôt intéressants. Mais j'ai bien fait d'insister car les graphismes s'améliorent très agréablement de tome en tome !
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Dans ce premier tome (en effet, le tome 0 a été édité bien après les cinq qui composent pour l'instant cette série), l'auteur commence par nous faire un résumé de tout ce qui s'est déroulé dans le tome 0 afin que le lecteur se situe exactement dans l'histoire. Cette dernière commence par une guerre sanglante entre les Huns, dirigé par le roi Siggeir et le peuple des Völsung.
Ces derniers étant beaucoup moins puissants que les Huns, l'inévitable se produisit et le peuple fut en grande partie massacré. Cependant, , Siegmund et Sieglinde, les enfants du défunt roi furent faits prisonniers par les Huns.

De son côté, Wotan, le père des dieux, ne désespère pas de retrouver un jour l'anneau sacré qui a été forgé dans l'or le plus pur et dont le détenteur actuel n'est autre que le dragon Fafner afin de l'empêcher de retomber dans les mains d'Albéric, ce qui pourrait être assez catastrophique, autant pour le royaume des hommes que pour tous les autres royaumes environnants.

Un graphisme toujours aussi appliqué, une histoire qui rejoint emplis de mythologie germanique mais qui se rapproche parfois de la mythologie celtique et de bien d'autres encore, ce qui n'est pas pour me déplaire, bien au contraire !
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Deux bonnes raisons pour moi qui expliquent pourquoi je me suis procuré cette série: tout d'abord elle est écrite par Nicolas jarry, auteur que j'ai découvert il y a peu de temps et que j'apprécie de plus en plus. Puis cette série nous propose un voyage au sein de la mythologie germanique, ici revisité par Jarry. Comme il l'explique très bien en fin de volume, Nicolas Jarry nous livre une oeuvre très personnelle, issue de la réalité historique ( les Huns), de la fiction ( la version de Wagner) et du mythe. Wagner s'était lui même inspiré du mythe pour produire l'oeuvre magistrale "l'anneau du Nibelung" qu'on lui connaît. Jarry livre sa propre version où les trois domaines d'inspiration sont indissociables l'un de l'autre tant ils se confondent à merveille. Il prend les meilleurs éléments des uns et des autres pour créer une sorte de fac similé à sa sauce et je dois dire que, connaissant un peu les mythologies scandinaves et germaniques, la magie prend plutôt bien. Jarry a tout de même le choix scénaristique de garder les noms germains des personnages qu'il fait intervenir. Ainsi Siegfried se nomme Siegmund, Odin devient Wotan, Frigga est la desse Fricka, Loki et Thor( immortalisés par les récents films de Marvel) deviennent Loge et Donner et bien d'autres. Mais tous gardent leur statut, leur fonction et leurs attributs, il s'agit bien des mêmes personnages.
J'ai beaucoup apprécié ce premier tome qui est une belle mise en bouche qui promet une suite épique à souhait. L'introduction nous résume les événements déclencheurs, et qui sont racontés dans le tome 0 de la série, que je vous conseille car il est très bien fait ( le résumé dans ce tome ci également)! Jarry insiste énormément sur la culpabilité de Wotan quant au destin qu'il se doit de remplir bien malgré lui, ce qui met en évidence et en valeur la sagesse du personnage, déchiré entre promesse et devoir. Wotan ( Odin) n'est il pas le père de tout, le dieu de la sagesse, pour laquelle il a sacrifié un oeil...?
Les dessins sont superbes même si le trait particulier de Djief ne peut pas plaire à tout le monde. Je trouve qu'il nous gratifie de quelques superbes planches ( la page 32 par exemple) et les personnages sont bien caractérisés. Néanmoins j'émettrai un petit bémol concernant les personnages féminins dont je trouve que les visages se ressemblent.
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Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de cette série complète est présente au lien suivant : http://www.lavisqteam.fr/?p=35262
J'ai mis la note de : 20/20

Mon avis sur la série complète : le Crépuscule des Dieux est une série de 10 tomes, allant du tome 0 au tome 9. Les neufs derniers sont écrits par Nicolas Jarry, et dessinés par Djief alors que le tome 0 est écrit par l'incroyable Jean-Luc Istin, directeur de la collection Soleil Celtic et dessiné par Gwendal Lemercier. le tome 0 a été publié alors que la série avait déjà commencé. Il est préférable de le lire avant les tomes suivants même si l'histoire se comprend bien sans. de plus, les évènements qui se produisent dans le tome 0 sont résumés dans les premiers tomes de la série. Il reste un vrai plus pour les fans et non une nécessité absolue.

Un Beau Livre (roman dessiné grand format) est également sorti aux mêmes éditions, ainsi qu'un roman écrit par Nicolas Jarry. La lecture des BDs reste un incontournable tant les dessins sont magnifiques et le scénario captivant.

Le Crépuscule des Dieux raconte, entre autre chose, une histoire bien connue des amoureux de la mythologie nordique : celle de Siegfried et Brunhilde, la walkyrie. Cette histoire tragique aurait même inspiré Tolkien pour ses différentes oeuvres, étant donné que ces poèmes héroïques et différentes ballades nordiques mettent en scène un anneau maudit, l'anneau des Nibelungen. Un opéra a été également créé en l'honneur de ce couple hors du commun, par Richard Wagner.

L'auteur Nicolas Jarry a choisi de reprendre certains points forts de l'histoire et d'en romancer d'autres, selon son point de vue. Sa version est intéressante et bien tournée. En plus de l'histoire d'amour, on suit également les péripéties des dieux nordiques, leurs doutes, leurs voyages et leurs guerres, et l'on vit aux côtés des différents peuples, comme les vikings, les burgondes, les romains d'Occident et d'Orient. Cela apporte des sous-intrigues aussi prenantes, des références à d'autres passages de l'Edda*, qui parleront davantage à des lecteurs déjà renseignés mais qui restent plaisants pour les autres, et des références historiques sur la montée de la chrétienté et la chute de l'Empire romain.

La série est découpée en deux cycles : l'histoire de Siegfried et Brunhilde est détaillée dans le premier cycle (du tome 0 au tome 6) et la suite des BDs s'intéresse à l'après Ragnarök, le cataclysme qui a ébranlé les 9 mondes portés par l'arbre pilier Yggdrasil. Nicolas Jarry a su nous donner une histoire bien plus riche que la seule histoire d'amour. Effectivement, celle-ci est largement englobée par le thème de la décadence d'Odin et ses conséquences. Ces BDs sont une réflexion sur l'appât du gain, l'attrait du pouvoir et l'égoïsme.

Les personnages du premier cycle sont charismatiques. Brunhilde est une vraie déesse guerrière qui n'hésite pas quand elle doit choisir ceux qui méritent ou non d'aller au Walhalla. Son caractère est celui d'une femme forte mais aussi celui d'une enfant blessée. Ses souffrances et ses doutes deviennent rapidement les nôtres. Siegfried est moins attachant. Il est un combattant acharné, un héros vengeur et facilement manipulé. Il a bon coeur et est prêt à donner sa vie pour les autres et ceux qu'ils considèrent bons.

Les dieux sont bien représentés dans ce cycle et on peut en voir nombre d'entre eux. On hurle au combat avec Donner (Thor) et Tyr, on rugit de haine aux côtés de Fricka qui ne supporte plus les innombrables adultères de Wotan (Odin), on rit de la facilité que possède Loge (Loki) pour évincer ses semblables, on est enchanté par Idunn, la seule à pouvoir cueillir les pommes donnant la jeunesse éternelle**, on est charmé par Baldur et ses poèmes, on est effrayé par l'apparence étrange de Hell, gardienne des Enfers et on compatit au malheur de Njord, le dieu des Vanes, ennemis de la famille des Ases dirigée par Odin.

Le cycle suivant nous plonge davantage dans l'Histoire. Un des personnages principaux fait en effet parti de l'Empire roman d'Orient (du côté de Byzance). Les questions d'ordre religieux et politique sont bien plus souvent abordées dans ces tomes que dans les précédents. le côté mystique de la mythologie nordique reste tout de même présent avec la présence notamment des Nornes, ces femmes qui peuvent influer sur la destinée, avec le rôle des derniers descendants d'Odin qui auront un rôle essentiel à jouer dans la reconstruction du monde et avec la compagnie de nombreux elfes, créatures magiques et autres monstres divins toujours en vie.

Ces BDs sont une ode à la mythologie nordique. le lecteur y apprendra beaucoup sur le Ragnarök, le panthéon divin et les 9 mondes. Il pourra s'émerveiller devant les dessins et les traits de crayons magiques de Djief qui nous offre un visuel saisissant qui embellit les mots de Nicolas Jarry, toujours aussi poétique et juste dans ses descriptions idéologiques, philosophiques et mystiques.

La complexité de l'histoire est telle qu'on ne s'ennuie pas. Les nombreux personnages ont tous leur importance même si cela ne se voit pas de suite. L'auteur laisse la même place à chacun de sorte que dans un même tome, le lecteur voyage beaucoup, changeant de monde et de couleurs d'une page à l'autre. Ces contrastes forts donnent une force insoupçonnée au récit, aux dessins et à la série toute entière. le Crépuscule des Dieux est un incontournable de la collection Soleil Celtic, catégorie Légendes nordiques.

* Récits de mythologie nordique

** Les dieux nordiques ne sont pas immortels
Lien : http://www.lavisqteam.fr/?p=..
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C'est une très bonne bande dessinée. J'avais lu un roman sur le crépuscule des Dieux et j'avais adoré. Ici on retrouve là même histoire : la légende de Siegfried....
Les illustrations sont très réussies et mettent très bien en oeuvre l'histoire. C'est une bande dessinée que je recommande !
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
"parfois, la destinée doit prendre des chemins détournés pour parvenir à ses fins."
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Cruel destin est celui d’un cœur de père !
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