Djief

New York. Années 1920. Le music-hall et le théâtre n'ont jamais connu un tel succès et permettent de lancer des carrières prestigieuses d'artistes tels que Joséphine Baker ou les Marx Brother, pour ne citer qu'eux. Broadway devient alors rapidement le haut lieu des comédies musicales et autres spectacles du genre : un rêve pour toutes les jeunes filles qui rêvent de strass et de paillettes, et une opportunité incroyable pour d'audacieux investisseurs qui souhaiteraient s'enrichir. Et c'est justement de ce genre d'opportunité dont vont bénéficier deux frères, George et Lenny, qui, après le suicide de leur frère, vont décidés de reprendre son business et de remettre d'aplomb son cabaret, le « Chapman's Paradise ». D'habitude peu amatrice des bandes dessinées estampillées « Soleil », je dois avouer que ce premier tome d'un diptyque consacré à l'une des rues les plus animées de New York se sera révélé une bonne surprise.



Alors certes, les dessins n'ont rien de bien exceptionnels et sont essentiellement là pour servir l'histoire, mais le tout demeure plaisant. Le scénario tient lui aussi la route et les nombreux rebondissements sont plutôt bien amenés. Les recherches effectuées par le scénariste/dessinateur sur la période et le lieu concernés sont un plus indéniables et permettent au lecteur d'en apprendre davantage sur le climat qui régnait dans ce type d'établissement : la rivalité entre les jeunes débutantes et les « vedettes » en tête d'affiche depuis longtemps, les coups bas de la concurrence, les tactiques pour passer outre les règles de la prohibition... En ce qui concerne les personnages, si les deux frères sont plutôt convaincants, ce sont les personnages féminins qui laissent un peu à désirer, à commencer par l'héroïne, Fanny, que le narrateur qualifie gentiment de « naïve » mais qui se révèle de plus en plus cruche au fil des pages.



Avec ce premier tome de Broadway, Djief signe une bande dessinée prometteuse consacrée à une époque passionnante et qui nous dévoile les différentes facettes de l'univers du music-hall. C'est avec plaisir que j'attends de découvrir la suite et fin de ce diptyque orignal qui nous réserve sans doute encore quelques surprises.

Le Comte de Saint-Germain est un anticonformiste du XVIIIe siècle. Sous le surnom de Babillard, il vole des bijoux et les ramenent à son maître : un alchimiste, nommé le Goupil.

Mais pour l'heure, le roi de France, Louis XV, a besoin du Comte de St Germain pour une mission de la plus haute importance : le maréchal de Saxe, homme de guerre, est malade.

Le roi demande au Comte de le guérir du mal qui le ronge. Pendant ce temps là, d'étranges personnages, sur la lune, s'amusent à manipuler, tel un jeux d'échecs, les principales personnalités politiques européennes.

Saint Germain va t-il réussir la mission que va lui confier le Roi ? Quel est le but de ses vols de bijoux au profit de Goupil ? Quel est le rôle des personnages lunaires (sélénites) dans cette histoire ?



Autant de questions mais peu de réponses. On pourrait s'attendre à une suite au diptyque mais quant sera t il !



Gloris et Bergeron nous ont tout de même concoctés un scénario assez étrange mais bien composé. Il faut surtout retenir deux choses : l'empoisonnement du Maréchal de Saxe et les "sélénites" qui sont au coeur des intrigues politiques européennes. Ce sont ces derniers qui ont "créés" l'histoire par la manipulation des acteurs.



Le scénario rassemble des mystères, des intrigues, de l'action et beaucoup de charme. Il faut dire que le Comte est un vrai charmeur et n'hésite pas à flirter avec la maîtresse de Louis XV, sous ses propres yeux. Un moment de culot qui éclaire bien l'anticonformisme de Saint Germain.

Le dessin de Bergeron transcrit l’histoire avec un grand talent : des décors, des personnages et des costumes remarquablement réalisés. Sans erreur temporelle.

Dans ce premier tome (en effet, le tome 0 a été édité bien après les cinq qui composent pour l'instant cette série), l'auteur commence par nous faire un résumé de tout ce qui s'est déroulé dans le tome 0 afin que le lecteur se situe exactement dans l'histoire. Cette dernière commence par une guerre sanglante entre les Huns, dirigé par le roi Siggeir et le peuple des Völsung.

Ces derniers étant beaucoup moins puissants que les Huns, l'inévitable se produisit et le peuple fut en grande partie massacré. Cependant, , Siegmund et Sieglinde, les enfants du défunt roi furent faits prisonniers par les Huns.



De son côté, Wotan, le père des dieux, ne désespère pas de retrouver un jour l'anneau sacré qui a été forgé dans l'or le plus pur et dont le détenteur actuel n'est autre que le dragon Fafner afin de l'empêcher de retomber dans les mains d'Albéric, ce qui pourrait être assez catastrophique, autant pour le royaume des hommes que pour tous les autres royaumes environnants.



Un graphisme toujours aussi appliqué, une histoire qui rejoint emplis de mythologie germanique mais qui se rapproche parfois de la mythologie celtique et de bien d'autres encore, ce qui n'est pas pour me déplaire, bien au contraire !

Dans ce quatrième volet, le royaume de Walhalla, le domaine des dieux est de plus en plus menacé par les hordes qui ne cessent d'arriver, annonçant celle des Géants. Aussi, la reine des dieux, qui occupe le trône depuis que Wotan l'a déserté, envoie-t-elle trois des siens dont Froh et Idunn, deux jeunes Vanes qui ont depuis longtemps rejoints la cour des Dieux en mission auprès de leur père, le Dieu qui contrôle les eaux et le Père des Vanes pour tenter de le convaincre de s'allier avec eux dans cette terrible guerre.



Si guerre il y a dans le royaume des Dieux, il ne pouvait pas en être autrement en ce qui concerne le royaume des hommes où les Burgons et les Saxons se livrent des batailles acharnées mais les Burgons soupçonnent ces derniers d'avoir pactisé avec le Diable. Un seul homme pourrait leur venir en aide...



Pendant ce temps, Siegfried et Brunhilde, la walkyrie qu'il a délivré du terrible maléfice que lui avait jeté Wotan pour lui avoir désobéi, coulent des jours heureux sur les côtes d'Islande mais si Brunhilde s'en contente, il n'en est pas de même pour Siegfried. En effet, celui-ci est à la recherche de la vérité et a soif de connaissance en ce qui concerne la terre sur laquelle sa mère a vécu.



Rien à redire quant au graphisme, l'intrigue se poursuit et l'histoire d'amour entre Siegfried et Brunhilde ne fait que mettre un peu de piment dans l'histoire mais arriveront-ils à dépasser tout ce qui les sépare, c'est-à-dire, l'une qui voudrait absolument oublier son passé tant celui-ci est douloureux et l'autre qui, ignorant au contraire tout de ses origines, de demande qu'à savoir ?

Dans ce deuxième tome, Sieglinde, ayant perdu tout ce qu'elle avait et ayant vu périr tous les êtres qui comptaient pour elle, fut recueilli, ainsi que l'enfant qu'elle porte en elle, par des villageois qui lui accordèrent leur confiance et l'intégrèrent parfaitement bien dans leur village.

Cependant, une horde continue à détruire, brûler et piller les villages alentour et, même dans ce village-là, Sieglinde ainsi que les autres habitants ne sont plus à l'abri. La cause ? L'enfant que Sieglinde porte en elle.

Aussi, décident-ils de se retrancher dans une vieille forteresse abandonnée que l'on dit maudite pour essayer de tendre un piège aux hordes qui les menacent mais y arriveront-ils ? Sieglinde pourra-t-elle attendre assez longtemps avant de mettre son enfant au monde ?



J'ai bien aimé (disons un peu plus que les deux précédents) ce tome car, à travers les histoires d'un vieil homme racontées au cours de la veillée aux plus jeunes, le lecteur en apprend beaucoup sur la création des différents royaumes, celui des géants, des nibelungen, des hommes...Un petit cours de mythologie qui m'a bien plu et, qui plus est, qui fui très enrichissant !

Tout d'abord merci à Babelio et à la masse critique pour ce livre.



Un premier tome assez intéressant bien qu'il ne se passe pas grand chose. Plongez dans le Broadway des années folles et suivez deux frères qui décident de remettre à flots un cabaret. Dans ce monde sans pitié rien n'est gagné d'avance et la malchance s'accumule. Découvrez également le quotidien des danseuses et les coulisses du show.

Les dessins sont superbes et nous font voyager dans le temps.

Sixième et dernier tome de cette série, celle-ci est très sanglante étant donné qu'il s'agit du dénouement, très triste mais également rempli d'espoir.



Tout commence par le voyage Gunther, roi de Burgondie en terre d'Islande afin de demander la main de la reine de ce pays qui n'est autre que la walkyrie Brunhilde. Il est accompagné de Siegfried et quelle n'est pas la surprise ainsi que la colère de Brunhilde en voyant que Siegfried ne la reconnaît pas, elle qui l'a attendu depuis si longtemps et qui croyait qu'il était revenu pour elle, comme il le lui avait promis. D'ailleurs, c'est certainement ce qu'il aurait s'il n'avait été drogué par celle qu'il appelle désormais son aimée, Kriemhilde et qui n'est autre que la soeur du roi de Burgondie. Après avoir été vaincu en duel singulier par ce dernier, Brunhilde accepte de se rendre en Burgondie afin d'épouser son roi alors que celui qu'elle aimait plus que tout au monde prendre pour femme celle qui désormais lui appartient.



Pendant ce temps, sur les terres des dieux, à Walhalla, les choses ne sont guère plus réjouissantes car la guerre fait toujours rage entre les dieux, dirigés par Wotan (Odin) et les géants menés par Loge dorénavant appelé Hell (l'Enfer).



Un tome très sombre car cette terrible guerre fera beaucoup de morts et même si certains ne périssent pas par les armes, ils meurent par trahison ou par désespoir car l'amour aussi, contrairement à ce que l'on pourrait croire, et même s'il s'agit du sentiment le plus pur qui existe sur cette terre, peut tuer.

Une fin néanmoins remplie d'espoir (je ne vous en dirai pas plus sur le sujet, à vous de le découvrir) et une série que j'ai trouvé très agréable à lire et fort instructive en ce qui concerne la mythologie germanique et scandinave. A découvrir !

Dans ce troisième tome, le chaos s'est installé et la frontière entre le monde des dieux et celui des humains est tombé. Les démons en sont la principale cause et Wotan, bien que père de tous les dieux, refuse de reprendre sa place parmi les siens, se justifiant qu'il par le fait qu'il a d'abord une quête à accomplir mais qu'il ne les abandonne pas.

Ici, le lecteur découvre un jeune garçon du nom de Siegfried, qui bien qu'ayant une apparence humaine, n'est pas accepté pas ses semblables, , sous prétexte qu'il vit reclus avec celui qu'il appelle son "père", Mime, et que les villageois, eux, l'assimilent à un monstre. Mais alors, si Siegfried n'a en rien l'aspect de Mime, en est-il réellement le fils et d'où lui vient cette étrange force ? N'est-il pas destiné à un destin plus grand que celui qu'il ne s'imagine ?



L'intrigue autour de l'anneau se poursuit, bien qu'elle ne soit pas la cause première dans ce tome-là mais bien des vengeances s'accomplissent ici.



Un graphisme tout autant appliqué que dans les tomes précédents, une intrigue amoureuse qui se trame (une sorte de conte tel "La Belle au Bois dormant", ce qui n'est pas pour me déplaire, bien au contraire) et un suspense à la fin qui donne au lecteur l'envie d'en savoir plus !

Le jardin des moines est un mystérieux ensemble mégalithique en pleine forêt de Brocéliande. Il fait naître beaucoup de légende et d'histoires mystérieuses. C'est ce que nous raconte Ronan, lieutenant de retour de la guerre. Une histoire datant de son enfance à courir les bois à la recherche des fées et qui l'a marqué à tout jamais.



Ce tome 3 de Brocéliande est de très belle facture.

Les héros sont 5 enfants qui se rendent au jardin des moines pour y chercher des fées. La rencontre que fera Ronan le marquera pour le reste de sa vie.

En plus de nous faire passer un bon moment parmi les légendes de Bretagne, ce récit comporte une jolie profondeur car les enfants parlent beaucoup de reconstruction après un deuil ou un secret. L'absence du père, l'oubli du visage d'une mère partie trop tôt, la disparition d'un ami... Et la culpabilité qui va avec. C'est dit de manière douce et bien amenée.

Le tout se conclut par une très belle planche sépia, entre rêve et réalité, tristesse ou espoir, on peut y voir ce que l'on veut!

Les dessins ne sont pas en reste, Djief nous livre du bon travail rehaussée par la talentueuse coloriste Élodie Jacquemoire.

Il va falloir attendre le tome 2 pour avoir la fin de l'histoire et j'enrage car le tome 1 est passionnant. Cette BD au graphisme particulièrement soigné nous raconte l'histoire de deux frères qui se décident après un long débat à relancer le cabaret de leur frère décédé dans les années 30. Il est vrai que dans la famille, la fibre artistique vient de la mère ! Au même moment, Fanny King, une jolie chorus girl douée pour le chant, se fait renvoyer d'un établissement prestigieux car son petit furet blanc a causé un désastre à la table du maire de New York. La voilà à la recherche d'un travail au moment même où les deux frères recherchent du personnel pour le Chapman's , et presqu'en rivalité avec la meneuse de revue, qui chante comme une casserole. Le destin de Fanny est comme suspendu, et celui du cabaret dépend de plein de facteurs, dont la mafia et le sens de l'innovation des frères Chapman. Jolis dessins, histoire originale. On entendrait presque la musique tellement l'ambiance est bien rendue. Vivement le tome 2 !

Avant-dernier tome de cette série dans lequel l'intrigue se resserre de plus en plus. Les guerres font d'énormes dégâts, autant dans le monde des humains que dans celui des dieux et autant dire que la fragilité des neuf monde n'a jamais été aussi forte.



Siegfried, qui, on l'avait vu dans le dernier tome, avait abandonné celle qu'il aime, Brunhilde, pour découvrir la terre sur laquelle à vécu sa mère, s'est rallié à la cause des Burgons et combat désormais aux côtés du roi Gunther. Il est en effet pour eux une arme inestimable car tous le considèrent comme l'égal d'un dieu et invincible alors qu'il ne doit cela qu'au fait qu'il se soit baigné dans le sang du dragon Fafner.

Cependant, bien que Siegfried ne pense qu'à une chose : retourner auprès de son aimée une fois cette guerre terminée, la soeur du roi, elle, ainsi que ses vassaux, aimeraient à tout prix retenir Siegfried auprès d'eux à jamais et pour cela, ils sont près à employer tous les moyens.



Dans le royaume de Walhalla, celui des dieux, la reine Fricka, en l'absence de Wotan, décide de rallier les elfes noirs à sa cause pour l'aider à se battre à ses côtés contre les géants mais ce qu'elle ignore, c'est qu'un un être perfide et sournois du nom de Loge qui va tout faire pour la blesser jusque dans sa chair mais parviendra-t-il à ses fins et Wotan, le père de tous les dieux regagnera-t-il enfin son royaume pour lutter auprès des siens. L'anneau, lui, est toujours aux mains de Brunhilde qui a refusé de le donner à ce dernier mais réussira-t-elle encore longtemps dans sa lutte ?



Un graphisme toujours aussi pointilleux et travaillé, une histoire de plus en plus intrigante qui nous emmène à la découverte de la mythologie germanique et scandinave.

Lors de la dernière masse critique BD j'avais été attirée par la jolie couverture de cet album. Il s'y dégageait une ambiance feutrée et chaleureuse sous les lumières des cabarets de Broadway. Le tirage au sort, ce jour là, avait décidé de me donner une autre bande dessinée. Mais quand je l'ai recroisé au hasard d'un rayonnage de ma librairie préférée mon envie de la lire s'est réveillée. Là c'était plus simple, pas de question de hasard ou de chance! Suffisait que je l'achète! ^^



Ah Broadway à cette époque où le music-hall est tendance, où les cabarets fleurissent et où toutes les filles se rêvent meneuse de revue! C'est dans cette ambiance que nous rentrons au Champan's Paradise. Deux frères décident de reprendre ce qui était le cabaret de leur frère qui vient de se suicider. Et ce n'est pas une mince affaire, surtout qu'ils ne font pas vraiment parti de ce monde du show-biz. On fera rapidement connaissance avec Fanny, jeune fille naïve et quelque peu maladroite qui rêve de percer en tant que danseuse malgré ses gaffes qui occasionnent renvois sur renvois.



Une bande dessinée vraiment sympathique. Pas vraiment exceptionnelle mais agréable ça c'est certain. Le scénario tient bien la route malgré que certain rebondissement ne soit pas vraiment exploité, ou alors ça sera pour le deuxième tome. (Si je comprends bien la phrase "Broadway est un trépidant spectacle en deux actes" se trouvant sur la 4e de couverture, cela devrait être un diptyque). Les deux frères se lançant dans l'aventure du cabaret, avec leur histoire de famille et leur difficulté, est très convainquant. Fanny, elle, l'est un peu moins. Pourtant elle est présentée comme l'héroïne de la série. Mais qu'est ce qu'elle est cruche...



Les dessins sont agréables et vivants. Les teintes chaudes, sépias donnent une ambiance chaleureuse et même un peu vieillote qui sied à merveille à l'idée que l'on se fait de Broadway.

Je me suis lancée dans cette lecture sachant pertinemment que la série avait été abandonnée. Mais j'ai été attirée par ces dessins clairs et lumineux, et ce contexte de la France du XVIIIème siècle, à naviguer entre l'aristocratie et l'alchimie.

Je n'ai pas été déçue par ces trois points. Les dessins donnent une vraie âme à la BD. Sans trop plonger dans les détails politiques, on est immerger dans l'Histoire, dans la magie et dans le quotidien des aristocrates.

Il y a de l'humour et de l'action. Des choses un peu étranges, du mystère. Bon il y a quelques facilités et c'est parfois un peu rapide. Mais c'est très plaisant.

Maximilien Saint-Germain est tout de suite attachant. Jovial et atypique pour le paysage, il est un brin stéréotypé par moment par manque notamment de psychologie. Mais son côté humoristique est plus développé.

Les illustrations de cette bande dessinée sont très belles, faciles à comprendre d'un coup d'oeil, d'un esthétisme très agréable. Les textes ne sont pas trop chargés, ils sont efficaces. Le propos est surtout historique (le milieu du music-hall à Broadway dans les années 20, avec sa criminalité, ses rivalités et ses illusions). C'est le genre de BD qui me plaît, sans non plus susciter de grande passion.

Un deuxième tome qui complète bien l'intrigue du premier. Nous avons toutes les résolutions de l'empoisonnement avec toutes les révélations. Si on peut considérer que c'est un dyptique, on se pose encore beaucoup de questions, surtout sur ces étranges personnages venant d'un autre lieu et semblant faire de l'Histoire un jeu.

On retrouve l'humour et l'action, le mystère. Certains points sont peu utilisés. On aimerait parfois plus de détails, ça va un peu vite, c'est un peu facile. Mais la lecture est distrayante, on passe un bon moment.

Les personnages restent dans leur lignée.

Les dessins sont très agréables, nets, lumineux, détaillés.

Après le fiasco de la réouverture du Chapman's Paradise, Gregory se morfond et désespère devant l'alcool tandis que son frère quant à lui il croit encore. Et pourtant c'était bien le plus sceptique des deux. Il va jusqu'à faire la paix avec sa mère et lui demande de l'aide pour trouver un réalisateur qui tienne la route. Les frères Chapman n'ont pas dit leur dernier mot malgré les difficultés. Et ils peuvent compter sur le soutien de leur danseuse, dont la jolie Fanny qui croit toujours autant au potentiel du cabaret!



Broadway est une histoire en deux tome, dont voici donc la fin. Une histoire bien sympathique sur un cabaret qui essaie de renaitre de ses cendres et sur de personnages sympathiques. Fanny a beau être un peu naïve, elle est touchante.

Même si ce n'est pas la BD du siècle c'est frais et le décor lumineux de Broadway est attrayant. Le scénario reste simple, basique, on ne fait pas dans les grosses surprises mais il reste suffisamment efficace pour tenir la route.

Bref une ambiance chaleureuse qui nous permet de passer un bon moment de lecture dans le monde des cabarets.



Les dessins sont simples et élégants. Ils rendent bien l'ambiance festive des nuits de la rue la plus animée de New York.

Une très belle BD aux dessins vraiment remarquables. On ne pourrait la feuilleter que pour ça. Oui mais voila l'histoire en plus est très intéressante. Broadway et ses nombreux cabarets à l'époque de la prohibition. L'héritage de l'un d'entre eux avec sa remise à flot plus difficile qu'on voudrait le croire. De plus les personnages aux ambitions plus différentes nourris cette BD avec beaucoup d'intrigues. Tous différents ils sont aussi intéressants et importants les uns que les autres avec beaucoup de réussite.

Une BD dont je n'ai pas grand chose à redire. La suite et fin dans le deuxième tome qu'on attend avec plaisir.

Aussi plaisant que le premier tome =)



J'aime décidément bien les illustrations et les tonalités de couleurs choisies, très chaudes.



L'histoire est sympa, c'est léger et drôle.On suit ici la reconstruction du cabaret, la mise en place du nouveau show et l'ouverture au public.



Un très bon moment de lecture !

C'est une très bonne bande dessinée. J'avais lu un roman sur le crépuscule des Dieux et j'avais adoré. Ici on retrouve là même histoire : la légende de Siegfried....

Les illustrations sont très réussies et mettent très bien en œuvre l'histoire. C'est une bande dessinée que je recommande !

Il y a une période de l'histoire que j'apprécie beaucoup. C'est celle du début du XXe siècle jusqu'aux années 30. le monde est bouillonnant et en pleine mutation. C'est aussi le temps de la prohibition. J'avais déjà découvert en bande dessinée cette Amérique joyeuse et festive dans le premier tome L'Elixir de Dieu de Gihef. J'attends avec impatience le second tome.

Dans Une rue en Amérique - Broadway, nous faisons la connaissance de deux frères qui reprennent le cabaret de leur frère mort par suicide, semble-t-il. Dans les deux premiers tiers de la bande dessinée, les deux hommes remettent en état les lieux, contactent l'ancienne star du cabaret Anna Hunter qui accepte de reprendre sa place en la conditionnant à l'embauche du metteur en scène. Les auditions pour les danseuses se font dans la bonne humeur.

Dans le même temps, nous rencontrons Fanny, une jeune danseuse rêvant d'être comédienne. Elle multiplie les emplois dans les cabarets de New-York mais est virée par ses employeurs suite à des incidents. Fanny a pour compagnon un furet qui hors de sa cage fait des bêtises. Elle trouve une place dans le cabaret des deux frères. La date de l'ouverture approche. le spectacle va pouvoir commencer.

J'ai aimé les dessins, les couleurs chaudes. J'ai passé un bon moment.