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Critiques de Edith (329)
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Emma G. Wildford

Voila une BD comme Zidrou sait si bien les faire, pleine de poésie et de douceur avec une pointe de cruauté.

Une histoire assez simple mais qui va en profondeur et portée par une héroïne forte. On suit Emma dans son quotidien, dans ses sentiments, ses réflexions. Une pointe de féminisme, de caractère bien trempé et de douceur. J'ai adoré plongé dans ce quotidien ordinaire pour ensuite faire partie d'une expédition plus extraordinaire, voir de nouveaux paysages. Le dénouement est un peu sombre mais donne de la profondeur au récit et évite de tomber dans une histoire à l'eau-de-rose. J'ai trouvé la fin un peu rapide.

On se sent proche d'Emma, notamment grâce aux éléments rajoutés et aux poèmes qui illustrent ce qu'elle ressent. Elle est très attache. Elle n'est pas passive et prend à bras le corps ses problèmes.

Les dessins renferment eux aussi cette douceur et cette poésie. Je ne suis pas très fan du trait mais il sied parfaitement à l'histoire et fonctionne très bien.



Une très belle BD.
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Le jardin de minuit

Tom, un jeune garçon, est obligé d'aller passer quelques jours chez son oncle et sa tante, le temps que son frère qui a attrapé la rougeole ne soit plus contagieux. Mais la vie loin de son frère est loin d'être palpitante. La nuit, Tom écoute l'horloge sonner les heures paresseusement. Un nuit, la vieille horloge ne sonne pas douze mais treize coups. Tom va alors découvrir un passage vers un jardin merveilleux et faire la connaissance de Hattie une petite fille qui semble vivre à une autre époque que lui.



Un jolie découverte pleine de poésie et couleurs. Entre rêve et réalité, Tom va sortir de son quotidien ennuyeux et faire une merveilleuse rencontre.
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Le jardin de minuit

Pour éviter qu'il attrape la rougeole de son petit frère, Tom est mis en quarantaine chez un oncle et une tante qui habitent à la ville. Et bien sûr il a interdiction de sortir de l'appartement, tant qu'on n'est pas sûr qu'il ne couve pas la maladie et n'est pas contagieux. Même pas un petit bout de jardin pour pouvoir jouer. Mais un soir qu'il descend voir pourquoi la grande horloge du hall sonne 13 coups, il découvre un autre monde à la place de la petite cour en bas de l'immeuble : un immense jardin et des personnes d'un autre temps qui ne semblent pas le voir. Sauf une : Hatty. Et dès lors ils prennent l'habitude de se retrouver. Tom raconte tout à son frère dans ses lettres, son bonheur de pouvoir jouer avec Hatty, ses interrogations aussi quand il est confronté à des situations bizarres, où le temps semble avoir perdu toute logique.

Bref un joli conte, très joliment mis en dessin et en couleurs.
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Les Hauts de Hurlevent : Intégrale

Un roman envoûtant qui m'a marqué par son ambiance sombre et tourmentée.

On suit d'abord et surtout le parcours d'Heathcliff, jeune orphelin adopté puis maltraité qui est habité par un désir de vengeance. Ce garçon au tempérament aussi âpre et sauvage que la lande et le manoir qu'il habite (celui des Hauts de Hurlevent), va revenir sur ses terres natales pour semer le malheur. Il veut se venger d'Hindley, son frêre adoptif qui devenu maître des lieux, l'a humilié et maltraité dans sa jeunesse mais il veut aussi reconquérir le cœur de Catherine, sa sœur adoptive qui s'est mariée malgré lui et qu'il n'a jamais oublié.

Pourtant, en dépit de nobles intentions, que de tourments et de drames nés d'un désir d'amour et de justice personnelle. Car de toute évidence Heathcliff nous touche : tour à tour, il nous émeut en enfant battu, nous surprend par son retour "en grand prince", nous indigne par sa violence puis nous inquiète par ses délires...Et si on ne peut approuver ses excès de vengeance qui poursuivent la génération suivante, il n'en demeure pas moins qu'il est le personnage central par qui l'histoire commence et se finit.

Reste qu'au milieu des ténèbres qui entoure ce roman, une lueur transparaît à la fin, laissant entrevoir par l'alliance de Cathy et Hareton, une possible réconciliation et paix retrouvées. Sans aucun doute on se demande où l'auteur, une jeune fille de pasteur emportée trop tôt par la maladie, a puisé son inspiration !

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La chambre de Lautréamont

Préférant, par paresse et facilité, être un pisse-copie plutôt qu’un poète sans le sou, Auguste Bretagne est feuilletoniste à la « Gazette de Paris ». Ce manque d’ambition littéraire provoque la risée des membres du Cercle des poètes zutistes (Rimbaud, Verlaine, les frères Cros…), qui ne manquent pas de multiplier à son insu des blagues d’un goût douteux.



Pour y échapper, Auguste se réfugie dans sa chambre, un endroit d’exception, un lieu extraordinaire : Isidore Ducasse, comte de Lautréamont y vécut et y mourut à l’âge de 24 ans. « Chaque atome de cette pièce est imprégné de sa présence ». C’est là qu’Auguste et Rimbaud vont vivre une expérience extraordinaire …



Roman graphique proche du gothique, cette œuvre est plus qu’atypique : récit fantastique dans la veine des nouvelles de Gautier et de Poe, elle nous transporte au cœur d’un Paris sombre, un Paris artistique et torturé qui cherche à accoucher d’une modernité qui n’est pas reconnue. A coup d’hallucinogènes et de drogues, les jeunes artistes – qui sont désormais mondialement connus – tentent d’échapper à la monotonie et à la misère en rêvant et en écrivant. Le surréalisme est proche …



Un roman graphique qui donne envie de se plonger dans l’œuvre hallucinée de Lautréamont, Les Chants de Malrodor.
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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Séraphine

Excellent roman historique sur l'après Commune. L'action se situe à Montmartre (petit village dans le grand Paris), on suit Séraphine, une orpheline qui veut changer le monde, le débarrasser de ses injustices sociales, une jeune fille volontaire et que le lecteur se plaît à aimer.
Lien : http://francastel.free.fr/bi..
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Emma G. Wildford

Un bel objet pour une jolie aventure avec une héroïne qui n'a pas froid aux yeux et qui reste fidèle à son amour disparu. Beaucoup de charme rétro dans cet album, y compris dans la choix de la belle police de caractère qui s'harmonise très bien avec le récit et l'époque. Encore une réussite pour Zidrou et je découvre avec plaisir Edith au dessin, un régal pour les yeux!
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Séraphine (BD)

Séraphine est une orpheline qui vit à Paris du côté de Montmartre quelques années après les évènements de la Commune. Son passé et celui de ses parents disparus semble avoir un lien avec ces évènements, elle vit misérablement, hébergée chez une vieille dame acariâtre. C’est un récit sur les secrets de famille, sur le Paris de 1880, assez émouvant. Le trait est épais, simple, les couleurs sont posées en aplats aquarellés, faisant ressortir l’aspect granuleux du papier, donnant une touche vibrante et intense aux illustrations. J’ai trouvé cette bande dessinée élégante et touchante, mais le côté misérabiliste est vraiment très appuyé, sortez les violons, et dans le fond, l’histoire est assez caricaturale, c’est une Cosette, mais sans la dimension romanesque, ou plutôt, un romanesque sans originalité. Ça ne manque pas de qualité, mais cette lecture ne m’a pas transporté, trop de déjà vu, je n’étais pas loin de l’ennui par moments.
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Emma G. Wildford

Une jolie bd, remplie de poésie, de douceur, de beauté, très agréable à découvrir. J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre Emma à travers la Laponie. Une histoire, ma foi, assez originale qui nous offre quelques rebondissements auxquels je ne m'attendais pas. J'ai beaucoup aimé les illustrations remplies de sensibilités.
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Le jardin de minuit

C'est une adaptation d'un chef d'oeuvre classique de la littérature britannique des années 50 destiné à un public jeune. Elle est fort bien réussie et assez moderne dans le montage entre le rêve et la réalité.



Certes, je ne suis pas pleinement satisfait de ce type de dessin: manque de détail et de relief, personnages trop statiques et griffonnés. Cependant, il arrive à passer grâce à des couleurs vives et éclatantes. Le jardin de minuit en sera plus luxuriant.



On voit que d'autres romans se sont bien inspirés par la suite de cette porte qui donne accès à un monde imaginaire. Il y a certes une variation car cela joue sur l'espace-temps. L'ambiance reste très british avec le thé servi à 16 heures.



En conclusion, un conte onirique sur l'importance des rêves d'enfance et le temps qui passe.
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Emma G. Wildford

Zidrou et Edith nous propose un voyage dans le temps, direction les années 20, en Angleterre puis en Norvège, pour nous livrer le portrait d’une jeune femme libre. Libre pourtant, Emma l’est dès le début du récit. C’est une jeune femme sensuelle qui manie l’humour de façon acerbe, en ayant toujours le mot qui fait mouche. Il faut dire que la demoiselle est poète. Pourtant, malgré cette liberté de ton, elle semble enfermée, restreinte. Sa relation avec sa sœur et son père est faite de tendresse mais ils ne la comprennent pas vraiment. Elle se morfond dans l’attente de son fiancé, parti en expédition en Laponie et jamais revenu. Dans ce monde étriqué fait de conventions. Jusqu’à ce qu’elle décide d’aller chercher elle-même ce fiancé qui se fait attendre. Dans cette quête, c’est peut-être elle qu’elle trouvera.



L’objet est beau, et les trois accessoires qu’il dévoile sont autant de petits cailloux qui participent facticement à l’immersion du lecteur. Les dessins d’Edith sont splendides et les couleurs chaudes également. Le récit est lui un peu trop fleur bleue et la fin pas vraiment à la hauteur, mais on passe un excellent moment avec Emma.
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Emma G. Wildford

Un très bel objet livre, accompagné d'une photo, d'un billet de bateau et de la lettre adressée à l'héroïne et écrite par son fiancé disparu.



On se trouve au début du XXème siècle, en Angleterre. Le fiancé d'Emma a disparu lors d'une expédition en Laponie il y a environ un an, mais la jeune femme garde espoir. Pleine de vie, elle trouve du réconfort dans les poèmes virevoltants qu'elle écrit.

Elle finit par se lancer à sa recherche, malgré les remarques misogynes de son entourage et des membres de la Royal Geographical Society.



Elle fait équipe avec l'un des membres de la Royal Geographical Society basé en Norvège, et une sorte de jeu de séduction, très léger, va naître entre eux, tandis que la jeune fille est toujours obsédée par son objectif de retrouver son fiancé.



J'ai bien aimé les dessins et le design du livre, même s'il n'est pas très pratique pour lire en étant allongé !



Je reste un peu déçue par la fin, qui selon moi retombe un peu comme un soufflet.



Je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages. Emma est trop insaisissable à mon goût et difficile à suivre, bien que j'apprécie qu'elle ne se laisse pas abuser par le sexisme ambiant.

Les personnages secondaires auraient gagné à être plus développés. Une liaison entre la sœur d'Emma et son fiancé est rapidement évoquée, mais sans donner de détails. Pareil, le départ de la mère et le vide qu'elle a laissé n'est pas assez creusé selon moi.



C'est donc une belle BD, mais qui m'a laissée sur ma faim.
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Emma G. Wildford



" Emma G. Wilford" est un album rare, un magnifique objet, une sorte d'écrin agrémenté de doré et ayant presque la forme d'un coffret de jeune fille ( de bonne famille et de bon goût, car ici aucune variante de rose Barbie n'apparaît). L'ouvrir nous plonge immédiatement dans un univers que l'on imagine intime et secret, car nous tombons sur une sorte de cahier relié à la couverture au luxe non ostentatoire mais que l'on imagine acheté chez un papetier anglais raffiné. Puis l'histoire débute dans l'Angleterre des années 20 dans le parc d'une vaste demeure familiale de l'Essex, un jour d'été caniculaire. Deux jeunes femmes devisent sous les frondaisons. L'une est enceinte, l'autre, plus jeune, écrit des poèmes et semble un poil plus délurée. En quelques planches, le décor et le genre semblent posés, l'esprit d'une certaine littérature anglaise féminine aux allures légères mais toujours trompeuses plane. Mais l'histoire se noue, se déploie et c'est vers Jack London que la suite va faire penser, mais un Jack London qui aurait pris une femme pour héroïne.

Sur un habile scénario de Zidrou, aux dialogues ciselés, nous suivrons les aventures d'Emma jusqu'au fin fond de la Norvège où son romantisme échevelé n'enlèvera rien à sa détermination ni à son absolu sentiment de liberté. Les dessins d' Edith, somptueusement mis en couleur dans des tons automnaux et doux, accompagnent malicieusement cette jeune fille exaltée et sans complexes ! Ce doit être l'époque qui veut cela, mais il semblerait qu'enfin, même scénarisées par un homme, les femmes en bandes dessinées n'ont plus le rôle de pauvres filles qui subissent les événements tout en étant soumises et joliment déshabillées. En route dont pour de vraies histoires où, même si de pures jeunes femmes subissent encore les assauts de certains hommes ( dans les années 20, #balancetonporc était inimaginable), celles-ci savent user d'intelligence, de confiance et courage pour avancer dans la vie.

"Emma G.Wilford" , album aussi beau à l'extérieur qu'à l'intérieur, passionne, captive de bout en bout. En un mot, une réussite !

PS : Quand vous l'ouvrirez pour la lecture, ne le feuilletez pas, de petites surprises se trouvent cachées entre les pages, petits éléments qui vont donner encore plus de plaisir et de force à la lecture !
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Les Hauts de Hurlevent : Intégrale

Même si elle ne dispense évidemment pas de la lecture du roman, cette adaptation du chef d'oeuvre d'Emily Brontë en bande dessinée est plutôt réussie. Certes l'histoire est un peu trop résumée, surtout dans la deuxième partie, ce qui donne parfois l'impression que les évènements se précipitent mais cette faiblesse relative est largement compensée par un dessin splendide qui capte à merveille l'esprit du roman. Autre point positif : le personnage de Heathcliff n'est pas édulcoré comme c'est malheureusement trop souvent le cas dans les adaptations (notamment cinématographiques). Une bonne surprise.
Lien : http://www.takalirsa.fr/
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Les Hauts de Hurlevent, Tome 2 (BD)

Suite et fin de mon aventure avec Les Hauts de Hurlevent (version BD). Rappelez-vous, j’avais beaucoup aimé le premier tome. J’ai retrouvé les personnages relatifs à l’univers d’Emily Brontë avec beaucoup de plaisir : Catherine et Heathcliff n’étaient encore que des enfants dans le premier volume, nous les retrouvons cette fois-ci à l’âge adulte. Je dois vous avouer que peut-être pour cette raison, j’ai presque préféré ce second tome au premier. Afin d’apprécier la puissance du roman, rien ne vaut la lecture de l’œuvre initiale. Néanmoins, j’ai à nouveau été surprise (voire bluffée) de découvrir que le graphisme de cette BD rend réellement hommage à l’univers du roman. Des couleurs sombres. Un superbe travail sur les tonalités de vert, de noir. La dessinatrice Edith retranscrit à merveille la noirceur ainsi que la violence du roman. De plus, j’ai adoré la mise en images de la lande : on y entendrait presque le vent souffler. Ce second opus est donc une nouvelle fois une réussite.



Au niveau de l’intrigue, le fil rouge n’est autre que le retour d’un des personnages principaux : Heathcliff. Et quel retour ! Comme lors de mes lectures du roman, je n’ai pu m’empêcher de repasser par les mêmes émotions. Au risque de tout vous dévoiler, je ne peux réellement vous en dire davantage. Une chose est certaine, suite à son absence se comptant en années, Heathcliff est bien décidé : il souhaite se venger. Le final est toujours aussi bluffant, révoltant, peut-être inattendu pour qui ne connaît pas du tout l’intrigue. Je ne peux que vous inviter à vous y pencher. Si je suis toujours un peu plus réservée au niveau du scénario pensé pour cette adaptation, l’ensemble est plutôt réussi. Et surtout, le tout est relativement fidèle à l’atmosphère du roman. Alors un seul mot : foncez !
Lien : https://labibliothequedebene..
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Les Aubépines. Les zobs et pines - Le Dico de..

“Les mots sont sens et sons.”



Le titre, les Aubépines, ouvre la danse pour celui qui sait écouter les sons des mots cachés dans les mots. Vous ne captez pas ? Encore un effort. Fermez les yeux et répétez doucement les aubépines. Toujours pas ? Tant pis pour les obtus (Et là ? Non plus ?).



Oui ? Enfin ! Bienvenue dans cet exercice de style amusant et déroutant.



Une construction régulière en cinq étapes de plus de 250 mots courants de la langue française.



Le mot, le son du mot autrement découpé, son étymologie par le nouveau Petit Robert, une définition revue et corrigée et comme tout bon dictionnaire un exemple.

Aqueux (Ah queue !)

De ha ! « Interjection qui marque un sentiment vif » et de queue « membre viril »

Qui contient du liquide séminal.

« Ah queue je t’aime »



Le sel du livre est l’invention toujours renouvelée de la définition et de l’exemple qui bien souvent vient accompagnée d’une nouvelle blague cachée dans le mot.



Compétent (con pétant)

Du latin cum « avec » et de péter « expulser des gaz intestinaux par l’anus avec bruit »

Qui a une connaissance approfondie en la matière. (il faut aller le chercher tout de même…)



Avertissement

Interdit aux moins de quinze ans, choquant pour les pudibonds et abstrus pour les esprits fermés par la fatigue, la paresse ou la télévision.



Publié en autoédition : Libre & ris ! éditions, illustrations Paul Herail, 250 définitions, format carré 13 par 13, 2009.




Lien : http://quidhodieagisti.kazeo..
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Séraphine



Séraphine. Les filles du siècle.

Marie DESPLECHIN



Paris, butte Montmartre.

1885.

Les parisiens sont affaiblis par la commune et le sacré coeur est en construction comme un rappel constant.

C’est dans ce décor que vit Séraphine (Fifi) qui a 13 ans habite chez Jeanne (une sorte de nourrice un peu brutale), veuve et couturière qui va initier Fifi aux travaux d’aiguilles.

Il faut remercier Jeanne d’avoir accepté de s’occuper de Fifi puisque sa mère est morte en couche et son père disparu.

Le premier a avoir sauvé la vie du Fifi c’est le père Jules Sarrault puisqu’il l’a confié aux soeurs juste après sa naissance.

Et Charlotte bien sûr, sa tante prostituée qui lui rend parfois visite et lui laisse entrevoir une autre facette de la vie.

C’est donc dans ce Paris-village que se déroule le quotidien de cette fillette entre pauvreté, petits boulots, famine, portraitistes et croyances.

La seule croyance de Fifi c’est Sainte Rita à qui elle confie toutes ses prières, tout ses espoirs d’une vie autre que couturière…et il semble que cette dernière l’écoute.

Encore un joli tome de cette série « Les filles du siècle ». Le côté historique de la commune, de Louise Michel et des parisiens des années 1880 est très intéressant.

L’écriture est agréable et cette pauvre enfant attendrissante par son espièglerie et sa naïveté.

Je recommande cette série qui s’adresse autant au public jeunesse qu’au public adulte.

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Séraphine (BD)

"Séraphine" se déroule en 1885 à Montmartre. Le récit suit la vie de Séraphine, une jeune fille de treize ans qui est pauvre. Elle n'a pour protection qu'un vieux curé, une tante prostituée et une veuve ronchon. Cependant, Séraphine ne veut pas devenir nonne car elle est trop insolente, et elle ne veut pas non plus devenir couturière car elle désire parler et voir du monde.



Séraphine rêve d'une vie libre et sans misère. Elle espère même qu'un jour Dieu sera une femme. Pour l'instant, elle décide de se tourner vers sainte Rita, la patronne des causes désespérées, afin de trouver une solution pour atteindre sa vie idéale.



La bd met en avant le désir de Séraphine de vivre une vie différente de celles qui sont traditionnellement proposées aux femmes de son époque.



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Séraphine (BD)

Marie Desplechin a écrit ce roman pour la jeunesse et Edith l’a adapté en bande dessinée. C’est l’histoire de Séraphine qui se retrouve orpheline quand sa mère meurt à l’hospice. Elle est recueillie par le père Sarrault qui se charge de lui trouver une personne qui puisse prendre soin d’elle. Elle est placée chez Jeanne une couturière un peu revêche mais qui la traite convenablement. Mais le rêve de Séraphine c’est de trouver une autre travail, alors elle prie sans cesse Sainte Rita, la sainte des causes perdues. Dans cette BD on découvre la vie sur la butte Montmartre au XIXe siècle environ 15 ans après les événements de la commune de Paris. Séraphine n’est ni pauvre, ni riche, elle mange à sa faim mais doit travailler sans cesse pour gagner son pain et son logis. C’est une autre époque où les enfants étaient considérés comme des travailleurs à part entière. Mais Séraphine a des amis qui prennent soin d’elle et elle pourra accomplir ses rêves. Grâce à Sainte Rita, qui sait ?
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Basil & Victoria, tome 2 : Jack

Les références qui ont inspiré cette série sont dès le début, ouvertement déclarées, Charles Dickens accompagne les policiers dans les foyers pour les pauvres pour trouver l’inspiration à ces romans, et le Docteur Watson, compagnon de Sherlock Holmes y tient un rôle non négligeable.

On est en 1888 et le Jack du titre est évidemment Jack l’Eventreur. Basil et Victoria vont évoluer dans Whitechapel en même temps que le célèbre assassin, peut-être le croiser.

Le récit est intelligemment mené, mêlant plusieurs intrigues dans l’intrigue, les personnages sont toujours aussi pétillants, le propos devient encore plus dur, ce n’est vraiment pas une série pour les enfants. Peut-être que cette série a eu du mal à trouver son public, et pourtant, c’est ce que j’apprécie chez Yann, faussement enfantin, faussement naïf et finalement assez cru, n’ayant pas peur de parler de violence et de sexe, j’ai connu Yann avec la série Bob Marone que j’ai beaucoup aimé. Ce n’est pas non plus de la littérature trash, cela reste assez mesuré et visuellement pudique.

Les deux personnages centraux sont vraiment bien imaginés, rien à voir avec Oliver Twist, leur caractères sont plein de contradictions, de défauts, il ne sont absolument pas lisse, Surtout le personnage de Victoria, qui se servira du couteau à des fins pas très reluisantes.

Le graphisme d’Edith est assez brut, dans le style de Conrad mais en plus agressif, pas d’encrage à postériori, le crayon reste apparent, malheureusement, la colorisation terne et sombre ne met pas en valeur la dynamique du trait, au contraire, elle l’enfonce.

Malgré ce point négatif (qui pénalise quand même ma note finale), je continue à apprécier cette série, surtout grâce à son formidable duo. J’ai vraiment envie de découvrir la suite.

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