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Critiques de J. Courtney Sullivan (280)
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Les débutantes

Smith College, la plus grande université féminine des États-unis... dans quatre chambres voisines, quatre jeunes-femmes on ne peut pas plus différentes, vont démarrer une amitié qui connaîtra des hauts et des bas.



Avec chacune d'elles alternativement, nous découvrons leur histoire, leur personnalité, leur perception des trois autres, leurs affinités, mais aussi le fonctionnement de ces universités réservés aux femmes et quelles sont les motivations de celles qui les choisissent.



L'ambiance "réunion de copines" peut paraître légere, mais de nombreux thèmes très sérieux sont abordés... le féminisme, l'émancipation des femmes, le sexisme, la violence faite aux femmes, l'homosexualité féminine, etc.... tout en n'excluant pas les "papotages de filles"... beauté, amours, mariage, etc... qui font défiler agréablement ces 517 pages.



J'ai déjà un petit regret d'avoir laissé ce groupe d'amies en refermant le livre.

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Maine

Les fêtes approchent, et avec elles le rassemblement des familles, l’inévitable repas chez Mamy avec les frères, les belles-sœurs, les cousines, et toute la smala.

Ce roman ne se passe pas à la Noël, mais en juin. Nous ne sommes pas dans une chaumière au coin du feu de bois qui pétille, avec une bonne tasse de chocolat chaud, mais au bord de la mer, dans le Maine. Nature luxuriante, paysages de toute beauté, bois de pins, cottage familial.

Mais la famille est bien là, d’autant plus qu’il s’agit d’une famille issue d’immigrés irlandais, donc à première vue, soudée.

A commencer par Alice, l’octogénaire propriétaire du cottage et de l’immense terrain, plage incluse. Veuve depuis un certain nombre d’années, elle accueille chaque année ses 3 enfants flanqués eux-mêmes de leur progéniture. Depuis que ceux-ci ont grandi, les enfants se sont partagés les périodes de vacances : juin pour Kathleen, l’ainée fantasque et bordélique, ancienne alcoolique et tenant une ferme de vers de terre de l’autre côté du pays ; juillet pour Pat et Ann Marie, les « parfaits- en- tous- points » ; août pour Clare qui, à vrai dire, prend de plus en plus ses distances.



Je m’arrête là dans la description de la famille tentaculaire et génératrice de problèmes en tout genre. Je vous dis juste que nous nous partageons, de 4 en 4 chapitres, les points de vue d’Alice, de Kathleen, d’Ann Marie (cinquantenaires toutes deux) et de Maggie, jeune trentenaire, la fille de Kathleen. Bien des frictions vont avoir lieu, en n’excluant pas le rôle de l’Eglise catholique, de l’alcoolisme, des souvenirs qui plombent une vie, de l’amour difficile, ô combien, et des relations mère-fille.



Même si les caractères s’entrechoquent, si la culpabilité rôde de toutes parts, et que les conflits n’attendent qu’une occasion pour éclater, je me suis un peu ennuyée, sauf à partir des sept huitièmes du roman, à peu près. Pourtant, c’est intéressant de suivre la condition des femmes à travers les générations, leurs pensées intimes, leurs petites vengeances et leurs attachements indéfectibles. La vie n’est jamais un long fleuve tranquille, pour personne, je pense, et ici encore moins.

Mais je répète, l’ennui rôdait, car je n’ai pas trouvé que le style était particulier ni saupoudré d’humour – ou alors, à de rares occasions - .

N’empêche que ce petit voyage dans le Maine ne m’a pas déplu outre mesure, ne fût-ce que parce que j’aime découvrir une autre manière de vivre (les Irlandais immigrés dans le Maine, c’est plutôt folklorique) et que les relations mère-fille m’intéressent toujours au plus haut point.



Alors, si vous voulez passer de bonnes fêtes, je vous conseille de vous inspirer de ce roman, ou pas...
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Les débutantes

Qu'est-ce qu'on ne ferait pas sans les amies ! Quand le monde autour de nous s'effondre ou tout simplement quand la vie se fait moins douce, c'est bon de se confier à ses amies.



Les 4 filles de ce roman se rencontrent à Smith College, l'université exclusivement féminine de Northampton, et tout de suite, le courant passe, comme on dit. Et pourtant, elles sont bien différentes ! Elles viennent toutes avec leur bagage de difficultés, de deuils, de problèmes de toutes sortes, mais elles sont aussi pleines de joie de vivre et de confiance en l'avenir. L'une d'elle, April, veut lutter pour la cause des femmes.



Ce roman n'est pas une simple histoire d'amitié car le féminisme, dans le sens de la défense des femmes, de toutes celles qui sont opprimées d'une manière ou d'une autre, de toutes celles qui sont blessées par les remarques et les comportements de la société sexiste, de toutes celles qui en crèvent, ce féminisme est exalté. J'ai vraiment adhéré à toutes les idées émises et mises en pratique par ces filles sans aller jusqu'au boutisme de la dernière partie du roman.



Nous suivons la vie de ces jeunes filles pendant quelques années, et nous changeons de narratrice régulièrement, ce qui est très intéressant car ainsi l'individualité est préservée. Ce n'est pas un roman superficiel du genre « déconnades au campus », ça dépasse largement ce cadre. Les familles sont impliquées ainsi que les rencontres importantes, les années qui précèdent cette période et qui lui succèdent sont détaillées, mais toujours du point de vue féminin. La relation mère-fille est d'ailleurs très bien détaillée.



Franchement, j'ai trouvé ce tableau de la vie de jeunes filles américaines devenant de jeunes femmes (période assez difficile à établir, n'est-ce pas ! ) instructif, je m'y suis retrouvée particulièrement à certains moments comme lors de leurs études. La Femme est là, dans tout le roman, de la petite fille à la femme mûre, et je suis fière d'en faire partie.

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Les affinités sélectives

C'est un roman dans lequel j'ai mis longtemps à rentrer , mais une fois cela fait, je me suis régalée. Car ce n'est pas uniquement une histoire d'amitié féminine, mais bien un roman social, politique , un constat amer sur ce que l'Amérique est en train de devenir, sur les classes moyennes qui perdent peu à peu leurs avantages, sur les pauvres qu'on maintient encore plus pauvres, et sur les privilégiés qui s'en sortent toujours...



Lorsque Sam rencontre Elisabeth, personne n'aurait pu prédire qu'elles deviendraient amies, jusqu'à se faire des confidences qu'elles ne font à personne. Sam est étudiante, elle postule pour le job de baby-sitter, ou nounou quelques jours par semaine du bébé d'Elisabeth. Elles n'ont pas le même âge. Alors que Sam est en couple (à distance) avec un londonien, Elisabeth est mariée. Sam est étudiante dans une université non-mixte, elle a fait un emprunt pour payer ses études, "qu'elle remboursera toute sa vie" dit-elle, malgré le fait qu'elle travaille , année scolaire comme aux vacances. Elisabeth vient d'une famille très riche, et a déjà réussi sa vie professionnelle - elle est journaliste et a écrit deux livres dont le premier a été un véritable succés .

Seulement voilà : elles se rencontrent, chacune, à un carrefour de leurs vies : Elisabeth a une panne d'écriture, elle regrette d'avoir quitté New York pour s 'enterrer dans une petite ville près de ses beaux-parents, elle n'a pas d'amis, trouve tout le monde bête ou ringard. Et Sam, se voit mise sous pression par son petit-ami qui voudrait construire (et donc, qu'elle quitte tout pour lui).

Sam va être gentiment fascinée par Elisabeth, sa réussite tranquille, sa classe, son bon goût, jusqu'à finir par comprendre qu'Elisabeth et elle, ne viennent pas du même milieu social. Elle va se mettre à observer les conditions de vie de ses collégues au self de son université et celles de ses cothurnes de milieux très aisés, elles.

Une entrée dans le monde adulte pour l'une, qui nous parait loin de notre univers étudiant français ( fac de filles) . Une écrivaine dont les "malheurs" et interrogations peuvent paraître dérisoires à certaines lectrices et qui de ce fait, n'est pas de prime abord , sympathique : voilà une mise en bouche qui n'est pas des plus faciles pour rentrer en empathie, tout de suite, avec les personnages. Courtney Sullivan opére une mise à distance qui me fait dire que c'est tout sauf une auteure complaisante, "raccoleuse", facile.

Mais petit à petit, au rythme des découvertes de Sam, et dés que le beau-père d'Elisabeth commence à parler de sa théorie de " L'arbre creux", j'ai adoré ! Parce que ce roman très sobre, très nuancé, nous raconte l'Amérique nous parle d'argent et de politique avec beaucoup de finesse.

Cette histoire se termine tel qu'elle se terminerait dans la vraie vie. de façon très réaliste. A la fin , quand la lectrice fait le bilan de ce que les personnages sont devenus, ce qu'ils ont obtenu de la vie, on se dit qu'on aurait pu le prédire... Ça s'appelle , le déterminisme social et c'est plus clair quand une auteure de talent met le doigt dessus, grossit certains destins à la loupe.



Une histoire d'amitié, mais pas que...

Brillant, sobre, intelligent, percutant , comme un polaroïd d'une époque," la fin de l'American Dream".



PS : Le titre en VO est" Friends and Strangers " Le titre français fait allusion à celui de Goethe : Les Affinités électives , dans lequel Goethe démontre que les relations entre êtres humains sont comparables à celles qu'on trouve entre les substances chimiques. Telle combinaison impliquant telle réaction... Les deux titres correspondent parfaitement au contenu de ce roman...
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Les anges et tous les saints

Fin des années 50, deux soeurs de 21 et 17 ans quittent leur ferme irlandaise , pour l'Amérique.

La pauvreté , le droit d'aînesse, le fait qu'elles soient des femmes, tout les pousse à partir, mais la raison principale, est Charlie, parti un an avant elles, et fiancé de l'ainée, Nora. La ferme de sa famille était la plus proche de celle de la famille de Nora . Cette dernière a servi de mère de substitution à sa soeur dés l'âge de huit ans, aussi leurs liens sont-ils très forts malgré leurs différences de caractère.

Mais une fois arrivées , rien ne se passera comme prévu, Nora n'est pas sûre de vouloir se marier avec Charlie, déclaré fiancé après juste un baiser, et Thérésa... Thérésa va faire une chose qui impactera les vies autour d'elle et la génération suivante.

Ce roman ne raconte pas vraiment l'arrivée en Amérique d'émigrées, les découvertes, les étonnements, l'adaptation ( comme dans le "Brooklyn "de Colm Toibin ) . Il raconte les faits, la vie de ces soeurs, de leur départ d'Irlande jusqu'en 2009, lors d'un événement dramatique, le point final pourrait-on dire ... Une porte qui se ferme, et à la toute fin, une autre qui s'ouvre, littéralement...

C'est un roman psychologique, qui révéle les failles d'une famille, les disputes, les mésententes, les choix sexuels des uns, l'ascension sociale d'un autre, l'argent, la différence, l'échec , le chouchou, le petit dernier, la seule fille, les espoirs maternels déçus, l'adoption, ...et tout ça dans la même fratrie .

C'est un roman sur une époque, les années 50, le poids de la religion sur ces familles irlandaises, ce que le " quand-dira-t-on" a fait comme mal.

Les mauvaises décisions, les décisions cruelles.

On en ressort en se disant qu'il y avait comme un énorme potentiel d'amour et d'entraide avec ces gens biens , et que la religion a tout gâché, que des personnes sont passées à côté de leur vie tout doucement, sans faire de bruit, ou avec aigreur, ou avec l'alcool, mais que le résultat est le même : un gros gâchis ! On en ressort en se disant que la vie d'une femme n'est pas la même selon l'époque ou le pays dans lequel elle nait.

414 pages et une fin qui arrive un peu abruptement comme si elle vous claquait la porte au nez, d'autant qu'après il y a (avec les remerciements), encore neuf pages dont certaines sont vierges, et que du coup elles m'ont trompé et fait croire qu'il me restait encore un peu de temps avec les familles Flynn et Rafferty, que j'avais appris à aimer.

J'aurais aimé être une petite souris et les suivre encore un peu...
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Les débutantes

Tu vois, en fait, ce serait une espèce de mélange entre les Chroniques de San Francisco et ce que j’imagine de Sex and the City (jamais vu la série). Un groupe de nanas qui se rencontrent dans une fac réservée aux femmes, bastion du féminisme étasunien, et qui grandissent et découvrent la vie ensemble. Celia, Bree, Sally et April ont été mes meilleures amies pendant le temps qu’a duré ma lecture, j’étais réellement impatiente de les retrouver, de rouvrir mon bouquin, ça faisait longtemps que je n’en avais pas emmené un avec moi en pause cigarette voire même aux toilettes de mon entreprise! (si mon patron ou mon chef passe dans le coin, promis, pas plus de cinq minutes!) J’ai retrouvé mon âme de midinette à la lecture de ces pages, rendue à l’époque des soirées pyjama où on parle des hommes, des femmes, de la vie, de l’amour et de vernis à ongles en mangeant des cookies.







Et pourtant, les Débutantes n’est pas un roman de chick-litt. D’abord parce qu’il est bien mieux écrit que la plupart d’entre eux, et ensuite parce qu’il y a un fond que je trouve vraiment intéressant sur les différentes versions du féminisme qu’on peut avoir dans les années 2000, sur cet aspect de lutte qui s’est faite sans nous, avant nous, et qui tout en nous libérant semble nous conditionner. Sur cette supposée impossibilité de militer en se faisant les ongles des pieds, sur cette image d’Épinal de la féministe qui se tresse les poils des aisselles tellement ils sont longs, qui vit en couple avec une femme et refuse de laisser sa fille aller à des cours de danse pour leur préférer une équipe de foot.







J’ai adoré ce roman qui a fait remuer en moi des rages et des plaisirs que je pensais enfouis depuis longtemps. J’espère qu’à ce niveau de mon billet, je n’ai pas perdu tous mes lecteurs masculins!
Lien : http://www.readingintherain...
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Les débutantes

Quatre jeunes filles se rencontrent sur le campus universitaire de Smith, célèbre école féminine privée américaine (dans le Massachussets). D'illustres femmes ont suivi leurs études ici comme Sylvia Plath, bouleversante auteure et poétesse, et Gloria Steinem, journaliste féministe. Smith est l'un des sept établissements féminins que compte les Etats-Unis, créés pour promouvoir l'éducation des femmes ( regroupement ayant pour nom Les sept soeurs).

Celia, Sally, April et Bree logent dans la même résidence. De contrées et de niveaux sociaux différents, elles entament pourtant rapidement une amitié sincère. Chacune est arrivée là avec ses raisons et ses envies, mais toutes sont motivées pour réussir dans leur spécialité. Célia est une jeune femme plutôt équilibrée entourée par une famille aimante, la littérature l'attire, son souhait le plus cher est de devenir écrivain. Sally est fragilisée par le décès récent de sa mère, épreuve qu'elle a évidemment beaucoup de mal à surmonter. Elle étudie la biologie avec l'ambition de travailler dans la recherche scientifique. Bree est une beauté du sud, elle attire les regards de tous. Elle vit très difficilement la distance qui la sépare de son fiancé. Etre avocate est son rêve. Quant à April, rien ne l'effraie, féministe convaincue, elle a des idées plein la tête et aspire à changer le monde.

On suit le parcours universitaire de ces quatre étudiantes : au travail intellectuel s'ajoutent fêtes, histoires d'amour, discussions à bâtons rompus sur le quotidien et l' avenir, joies et peines, désirs et déceptions... Puis, c'est l'heure de la remise des diplômes, il leur faut quitter cet endroit qu'elles affectionnent tant, entrer dans la vraie vie, chercher du travail, trouver l'âme soeur... car si les fondations sont posées, leur existence respective ne fait que commencer.

On partage alors leurs premiers pas professionnels et amoureux. Un mariage, un bébé, une rupture familiale, des amours contrariés, des luttes et des revendications... chacune se heurte à des difficultés d'ordres différents. Une dispute éclate et c'est l'éloignement. Mais, quand l'une d'entre elle disparaît, le clan se reforme, plus fort que jamais, indestructible.

Un très joli roman d'initiation où les sentiments profonds liés à l'amitié sont évoqués avec justesse. On est vite happé par les existences parfois chaotiques de ces jeunes femmes, on s'attache à elles, on se retrouve en elles. Tantôt drôle, souvent émouvant, parfois dramatique, ce roman est passionnant aussi pour son regard sur la société américaine et sur la place accordée à la femme aujourd' hui.


Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
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Maine

Famille nombreuse, famille heureuse ?

Ce n'est pas la tribu Kellehan qui va m'en convaincre.

Sous son vernis de veuve octogénaire coquette et respectable, Alice Kellehan est une femme de caractère qui a des idées bien arrêtées sur tout et mène la vie dure à ses proches - ses trois enfants, ses six petits-enfants, ses trois arrières-petits-enfants et tous les "rapportés". Elle entretient des relations houleuses avec ses deux filles quinquagénaires (notamment avec l'aînée dont elle désapprouve ouvertement le mode de vie) et n'est jamais avare de la petite pique bien vacharde qui ratatine le moral. Le courant passe mieux avec Ann Marie, son unique belle-fille, mais il faut dire que celle-ci, modèle de patience et d'abnégation, fait énormément d'efforts pour supporter la vieille garce et se plier à ses caprices. D'autres membres de la famille préfèrent quant à eux éviter Alice - instinct de survie.



Se repérer parmi tous ces personnages est un peu ardu au début du roman. Mais on se concentre ensuite essentiellement sur quatre femmes, réunies quelques jours dans la superbe résidence secondaire familiale en bord de mer : Alice, sa belle-fille Ann Marie, sa fille aînée Kathleen et la fille de celle-ci, Maggie. Les masques tombent, des failles apparaissent. Pourquoi s'en vouloir autant ? Est-on finalement très différentes les unes des autres ? Et si on faisait des efforts ?



Quelques aventures, des souvenirs émouvants, des dialogues jubilatoires, des portraits qui sonnent juste, des seconds rôles tout aussi réussis. Tout ceci avec beaucoup d'humour et des réflexions pertinentes sur le vieillissement, le veuvage, la famille, l'éducation, la maternité, les relations mère-fille, le couple, les mesquineries entre femmes, la religion, l'alcoolisme...

On peut s'y retrouver et rire (jaune ou franchement) si l'on a soi-même une famille où les femmes sont beaucoup plus nombreuses (et présentes/pesantes) que les hommes.
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Les affinités sélectives

Le champ des possibles



Dans l'Amérique contemporaine, ce roman a deux voix explore l'amitié improbable entre deux femmes à l'univers totalement différent et que tout oppose.Pourtant,elles vont peu à peu se rapprocher et se confier l'une à l'autre.



Bien ficelé, ce jeu de miroirs équivoque interroge les choix d'une vie,le mariage,la maternité, la carrière et les privilèges de classe.



Tous les ingrédients sont là pour faire de cette histoire une série addictive dans l'air du temps :

L'argent,le pouvoir qu'il donne,les relations qu'il empoisonne.

La politique, qui déclasse,appauvrit et malmène la "middle class".

La famille,unie ou désunie.

Les mensonges et les trahisons.



Mélangez bien et vous obtiendrez une pyramide de cupcakes au glaçage un peu indigeste...
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Les affinités sélectives

Elizabeth est mariée, écrivaine, a un bébé . Après quelques années comme journaliste à New York, elle vient d'emménager en province et peine à trouver ses marques.

Sam est en fin d'étude, issue d'un milieu modeste et amoureuse d'un anglais bien plus âgé qu'elle. Recrutée par Elizabeth pour s'occuper de son bébé, une improbable amitié va naître entre ces femmes, toutes deux à un tournant de leur vie.

Pour l'une comme pour l'autre en effet, c'est le moment des choix….

Après les débutantes, Maine et les liens du mariage, J. Courtney Sullivan m'apparait toujours aussi douée pour raconter les bouleversements, questionnements, les points de bascule et l'entrée dans l'âge adulte.

Elle fait un portrait très vivant de ces 2 femmes qui se cherchent et décrit avec habilité une société américaine en perte de repère. C'est un roman qui parle bien sûr de maternité, mais également d'injustice, de pauvreté et de liberté.

C'est enfin un texte très actuel, quasi prémonitoire sur l'évolution de la société américaine (« …le roman nous rappelle qu'il suffirait d'une élection pour qu'on en revienne aux avortements clandestins. »). Merci à Netgalley et aux éditions les escales pour ce chouette partage.
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Les liens du mariage

Voilà de la bonne littérature étrangère comme je les aime , un roman dense et d'une ampleur totale . Au travers de cinq destinées apparemment sans lien entre elles (il faudra attendre le dénoument pour en saisir le lien), ce roman dépeint les différentes formes que le mariage a pu prendre au cours de l'après-guerre aux USA.



Ces 5 histoires de couples, étalées sur 50 ans, de 1947 à 2013 propose également une belle et profonde réflexion sur la place et le rôle de la femme dans nos sociétés occidentales depuis près d'un siècle. A lire, plutot à dévorer toutes affaires cessantes!!




Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Les débutantes

J'ai été davantage enthousiasmée par ce roman que par un autre de l'auteure, lu il y a quelque temps" Maine". Je l'ai trouvé plus prenant et intéressant.



Elles sont quatre jeunes filles américaines qui se sont rencontrées en première année à l'université : Bree, Sally, April et Celia. Très différentes, elles vont pourtant nouer un lien fort. Et même si des disputes les sépareront un temps, ce lien perdurera.



Mais le livre n'est pas qu'une simple histoire d'amitié, aussi touchante soit-elle. A travers le parcours de ces " débutantes" dans la vie, durant leurs quatre années d'études puis jusqu'à leurs vingt-cinq, vingt-six ans, l'auteure laisse entrevoir comment chacune vivra sa féminité, comment chacune contribuera aussi au féminisme, par ses engagements, ses interrogations, ses prises de conscience. D'autant plus qu'elles se trouvent dans une université réservée aux femmes ( j'ignorais cet aspect du cursus universitaire américain) d'où sont sorties des figures essentielles de la défense des droits des femmes.



Les personnages sont attachants, complexes: Sally, en manque maternel, April, la pasionaria des causes animales et du féminisme, Bree, partagée entre ses préférences sexuelles et sa famille, Célia, dévouée mais tranchante aussi parfois. Mais ce n'est qu'un bref aperçu de leurs personnalités bien fouillées par l'auteure. Chacune gagnera en maturité et en autonomie.



Et comme on aime être avec elles, dans leurs folles soirées entre filles, où elles se confient des secrets tout en écoutant Bob Dylan et en buvant un peu plus que de raison... La mélancolie qu'elles éprouvent de leurs années passées ensemble , elles nous la communiquent aussi...
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Les anges et tous les saints

J'ai vraiment apprécié cette lecture.

Nora et Thérèsa, toutes jeunes filles, quittent l'Irlande, leur père, leur grand-mère et leur frère pour s'embarquer pour Boston.

La vie, un évènement douloureux va séparer les deux sœurs.

Il est questions de déracinement, de mariage presque imposé, de deuil, d'émigration, de quête d'identité, du poids de la religion mais surtout de secrets familiaux.

Quels dommages entrainent ces non-dits, quel gâchis.

Alors on suit Nora et Thérèsa pendant 50 ans avec un peu de tristesse et notre cœur balance de l'une à l'autre tout au long du roman sans vraiment les juger.

L'écriture est élégante et nostalgique.

Le rythme, un peu hors du temps, parfait pour nous attacher à cette famille.

J'ai adoré.





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Maine

L'Irlande est omniprésente dans ce roman, oui tout à fait, ne vous fiez pas au titre. Enfin pour être exacte disons que ce roman est un bout d'Irlande niché au cœur de ce territoire américain qu'est le Maine, état sauvage balayé par le vent et les embruns de l'Atlantique, assailli de touristes l'été, attirés comme des mouches par son côté pittoresque, so old fashioned. Cette terre qui peut sembler inhospitalière est le territoire de quatre générations de femmes, de purs produits de l'immigration irlandaise, 4 femmes au caractère bien trempé, quatre destins que tout oppose, qui s'entrecroisent et s'expriment à travers ce roman, donnant toute l'ampleur de leurs frustrations, de leurs regrets, de leurs rêves et de leurs espoirs. Notre quatuor est dominé par Alice, la matriarche, la granny, coquette et très lunatique, tendance acariâtre. Elle régente sa grande fratrie d'une main de maître, alternant effusions et gestes tendres avec la plus parfaite froideur parfois même cruauté, surtout quand il s'agit de sa fille aînée, Kathleen (55 ans), l'électron libre, la rebelle, celle qui l'a toujours rejetée et ne masque pas la rancœur accumulée contre cette mère intransigeante un brin castratrice. Et puis il y a Maggie, la fille de Kathleen, la petite-fille trentenaire un peu paumée, en recherche perpétuelle de stabilité, elle qui a connu tant de souffrances avec l'alcoolisme de sa mère et la désintégration du mariage de ses parents. Enceinte d'un bellâtre instable (une sacrée raclure à qui j'ai eu envie de tordre le coup tout du long !), pourtant bien décidée à élever seule son enfant, elle vient se réfugier au cœur de la vaste demeure familiale du Maine, là où elle a connu ses instants de bonheur et d'innocence les plus marquants, protégée au sein du cocon rassurant de la famille. Enfin, nous avons Ann Marie, la belle-fille, parfait exemple de la housewife américaine accomplie, pas un pli sur le chemisier, jamais un mot de travers, jamais d'effusions, toujours sous contrôle, les apparences sont essentielles vous voyez. Femme fidèle, mère dévouée, elle se sent pourtant abandonnée et frustrée car les enfants sont grands, son mari travaille beaucoup, que faire sinon ressasser le passé et faire le bilan de ses choix ?



Rien de grave, pas d'événement perturbateur ne viendra bouleverser notre histoire. Et pourtant, vous passeriez à côté d'un beau roman. J Courtney Sullivan nous sert de beaux portraits de femmes, fragiles à leur manière, portés par une écriture subtile et une vraie fluidité et justesse dans les dialogues. J'ai été séduite par ces héroïnes touchantes et attachantes à leur manière (même l'horrible Alice et pourtant quelle vieille carne !), ressentant une véritable empathie vis à vis de leurs états d'âme. Dur d'être une femme, que l'on soit dans les années 40 ou de nos jours. Et puis, j'ai été transportée par les descriptions de ce Maine impétueux. Je me suis vue balayée par le vent marin, arpentant avec les héroïnes les hauteurs verdoyantes, dominant le vaste océan ou encore, emmitouflée dans une couverture, une tasse de thé et des muffins à portée de main. Mais méfiez-vous. Car sous l'apparente tranquillité de ce roman choral, tout est en ébullition, ne demandant qu'à exploser à la surface. Pour clore cette critique (c'est mon côté militant suffragette) je dirais que Maine est un roman de femmes où les hommes en prennent pour leur grade mais c'est pour la bonne cause !
Lien : http://livreetcompagnie.over..
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Les débutantes

Un très beau roman d'apprentissage "Commencement", Le roman de la rentrée, un doux mélange de "Desperate Housewives" et "Sex in the city" où l'on voit 4 jeunes étudiantes de la prestigieuse université pour filles "Smith" devenir amies, vivre des moments intenses lors de leurs études et garder des relations après la fac, et arriver aussi à se retrouver à des moments clé de leur vie.

Qui sont-elles?

Quatre jeunes femmes ici de milieux différents: il y a Celia issue de la bourgeoisie bostonienne d'origine irlandaise, dont la mère est une sorte de superwoman qui a brillamment réussi dans la pub, il y a Bree (!!), la magnifique fiancée blonde issue d'un milieu ultra-conservateur de Géorgie; Sally, dont la mère vient de mourir; et une troisième fille du nom d'April, avec un piercing au sourcil et au look résolument destroy.

Toutes quatre vont avoir des parcours professionnels très différents.. et des orientations personnelles diférentes.

Si Sally suit un parcours traditionnel "mariage jeune et maternité "précoce", les autres jeunes femmes vont s'affranchir des "normes classiques", ainsi Bree va vivre avec une jeune camarade de fac, au grand dam de sa famille ultra-conservatrice et April va verser dans le féminisme ultra-radical encourant ainsi des risques pour sa sécurité.

Un très beau livre vivant et authentique qui nous montre l'évolution de la place de la femme dans la société américaine.
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Maine

Juste après avoir lu le premier roman de cet auteur, Les Débutantes, que j’avais peu apprécié, on m’a proposé de recevoir le second texte : Maine. Étant rarement rancunière envers les auteurs, je me suis dit que j’allais lui laisser une deuxième chance ! Je remercie les éditions Fromentin pour cet envoi.



Et mon flair de lectrice ne m’a pas trompée : sans être un chef d’œuvre, la lecture de Maine fut prenante, intéressante. D’une plume déjà plus affirmée, J. Courtney Sullivan nous plonge dans l’univers de quatre femmes : la grand-mère, la petite fille, la mère, la belle-fille, qui se retrouvent une dernière fois dans leur maison de famille du Maine, et vont mettre à jour les différends d’une vie entière faite de mécontentements, frustrations, incompréhensions mais aussi amour, pardon, et famille.



"Elle n’avait rencontré aucune famille aussi éprise de sa mythologie."



Sans originalité par rapport à son premier texte, l’auteur a opté pour un récit croisé, un chapitre par femmes, qui construit l’histoire d’une famille sur 3 générations de femmes ayant fait des choix différents. Cependant, elle choisit de privilégier la description à l’action des romans à tiroirs qui font les best-sellers de nos jours, ce qui n’est pas rien.



Un plus : cette fois-ci, le féminisme dont elle se prévaut est plus subtil, mieux amené que dans Les Débutantes.



Ni anges ni démons, les personnages sont aussi plus nuancés, dans leurs caractères et dans l’image qu’ils offrent à leur entourage. Entre Anne-Marie, la belle-fille parfaite, trop parfaite ; Kathleen, la mère proche de sa fille, trop proche ; Maggie, la petite-fille, naïve, fragile ; et Alice, la doyenne, dure comme de la pierre ; ces femmes sont bien vivantes et parfaitement dessinées. Au centre de tout : la maternité, et la manière dont elles l’envisagent toutes très différemment, et sur laquelle elles se jugent mutuellement. La parole va leur permettre de s’en sortir, même si tout ne sera pas réglé pour autant …



Bref, une chronique familiale douce-amère qui se lit très bien, agréable, un bon page-turner pour les vacances !
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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Les débutantes

Ce roman est beaucoup plus sérieux que ce à quoi je m'attendais, mais cela ne m'a pas empêché de passer un très bon moment grâce à cette lecture.

Les débutantes, qui alterne les points de vue des quatre jeunes femmes est une réflexion intéressante sur l'amitié et le passage à l'âge adulte, ainsi que sur la vie sur les campus américains, un univers tellement différent des fac françaises.

J'ai cependant trouvé certains passages sur le féminisme, la libération de la femme et la libéralisation des mœurs un peu longuets parce que trop moralisateurs ou trop théoriques.

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Les affinités sélectives

Un roman qui nous plonge durant une année dans la vie de Sam baby-sitter chez Élisabeth, mère et auteure. Une relation d'amitié va naître entre les deux femmes sans jamais vraiment la nommer.

Sam étudiante doit travailler pour rembourser son prêt étudiant contrairement aux étudiantes qui gravitent autour d'elle. Elle est éprise d'un anglais plus âgé qu'elle qui lui promet un avenir tout tracé en tant qu'épouse.

Élisabeth, qui est un exemple pour Sam, vit mal son déménagement de New-York pour cette petite ville universitaire et essayent de s'immiscer dans la vie de sa nourrice plutôt que de régler ses problèmes familiaux, de couple ou de carrière.

Les chapitres alternent les deux voix féminines.

Un roman prenant où l'on est content de voir les personnages avancer. Il y a quelques longueurs et certaines fois le personnage d’Élisabeth m'a exaspérée, preuve que l'écriture est réussie.

Un roman sur la société américaine, sur les questionnements du destin de chacun après les études et un peu sur la maternité.

#LesAffinitéssélectives #NetGalleyFrance !
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Les anges et tous les saints

Après" Des diables et des saints", magnifique, voici" Les anges et tous les saints"! Décidément, le thème religieux me poursuit! J'avais beaucoup aimé de l'auteure" Les débutantes". Un peu moins celui-ci. Cependant, il est intéressant.



Le roman commence en 2009. Nora se rend à l'hôpital, où Patrick, cinquante ans , un de ses enfants, vient de mourir dans un accident de voiture. La fin du chapitre surprend le lecteur, c'est le moins que l'on puisse dire! Cette révélation sera au coeur de l'histoire. Puis retour en arrière, dans les années cinquante. Comme beaucoup de jeunes de leurs âges, Nora et sa cadette Theresa quittent leur pauvre campagne irlandaise natale pour les Etats-Unis, à contre-coeur, pour l'aînée. Un événement, lorsque les deux soeurs sont à Boston, va bouleverser de nombreuses existences, sur plusieurs générations...



L'auteure excelle dans l'analyse psychologique de ses personnages. Je n'ai pas tellement aimé Nora, timide jeune fille devenue exigeante , rigoriste et assez froide. Mais je reconnais que son évolution, due aux circonstances, est très bien rendue; de même le parcours de Theresa est surprenant et passionnant à étudier.



Quelques longueurs pourtant, dans ce va -et-vient entre passé et présent. Ainsi que des attitudes qui m'ont hérissée, même si je sais bien qu'il en était ainsi à l'époque, dans les milieux très catholiques. Et la fin m'a moyennement convaincue.



Néanmoins, j'ai aimė suivre le destin des deux soeurs, et constater, une fois de plus, que les secrets, les omissions, causent des ravages bien plus grands, même cinquante ans après, que la vérité, si pénible à dire soit-elle.







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Les liens du mariage

Après avoir observé et analysé les rouages de l'amitié dans Les débutantes, disséqué les relations familiales entre trois générations de femmes dans Maine, J.Courtney Sullivan se penche cette fois sur le mariage et ses ramifications : symbole, engagement, attachement, le « grand jour », le quotidien, le côté sacré, conventionnel, artificiel, son rejet aussi, ses promesses, ses déconvenus... et utilise, judicieusement, comme ligne directrice, l'emblème du lien amoureux éternel, la bague de fiançaille réhaussée d'un diamant.

Il est question de l'illustre pierre précieuse dès les premières lignes du roman. Nous sommes en 1947 aux Etats-Unis, Frances Gerety, une pionnière dans la publicité, doit trouver un slogan pour le compte de son client De Beers, un célèbre joailler, qui souhaite faire naître chez la future mariée le besoin psychologique, la nécessité de posséder un diamant... et c'est au milieu d'une courte nuit que Frances griffonne sur un morceau de papier, les yeux embués de sommeil les quelques mots qui résonnent encore aujourd'hui : Diamond is forever (Le diamant est éternel).

L'auteure explore cette institution qu'est le mariage à travers les époques (de 1947 à 2013), dans lesquelles se débattent des personnages de niveaux sociaux, de cultures et d'origines différentes. On suit le parcours de vie de Frances (qui a réellement existé), une femme carriériste, assumant son ambition personnelle et son célibat. On découvre Evelyne dans les années soixante-dix, un train de vie confortable, un mari aimant, mais un fils unique qui la choque beaucoup lorsqu'il lui annonce son divorce, chose alors scandaleuse. James, quant à lui, a bien du mal à joindre les deux bouts pour faire vivre sa petite famille, la fin des années quatre-vingt est difficile pour tout le monde. Ambulancier, déprimé par le malheur qu'il côtoie quotidiennement dans son travail. Il a peur de sombrer. Delphine, elle, est française. Nous sommes en 2003. Mariée avec Henri depuis quelques années, elle tombe éperduement amoureuse d'un jeune homme américain, violoniste. Elle quitte tout pour lui et débarque aux Etats-Unis. Déracinée, troublée, elle ne parvient pas à oublier Henri qui l'attend de l'autre côté du pacifique. Nous rencontrons enfin Kate, une jeune mère de famille d'aujourd'hui qui n'a pas hésité à laisser son travail pour s'occuper de sa fille. Elle qui a toujours fuit les mariages n'a pas pu se défiler cette fois-ci. Son cousin gay (un des mariés) lui a confié la responsabilité des alliances.

Avec un réalisme parfois déconcertant (roman très documenté, très détaillé), l'auteure tisse l'évolution du mariage des années quarante à nos jours. Une exploration « sociologique » intéressante. Le portrait qu'elle fait des hommes et des femmes est juste, il n'y a pas d'excès. Elle les dépeint avec naturel et simplicité dans leur environnement et dans leur époque. À aucun moment, elle ne les juge. En revanche, contrairement à ses deux précédents romans, on a ici plusieurs histoires indépendantes qui s'alternent. Le fait que ces vies ne se croisent pas (ou si peu) est dommage. Malgré cela, ce roman reste plaisant. J. Courtney Sullivan est une auteure à suivre.
Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
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— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

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