Kerascoët

Ce tome termine le diptyque sur l'enquête lié aux meurtres des bords de Marne et l'immersion dans la maison de prostitution. J'ai préféré le premier tome car celui-ci est plus centré sur l'enquête et moins sur l'ambiance années 1930. Sous ses airs un peu crue, cette BD traite de sujets plus profonds sur la société et les relations de pouvoir. Lecture agréable qui change un peu.

Lecture plaisante de cette BD dans le Paris des années 1930 où l'on fait connaissance de Blanche dont le destin bascule à la mort de sa sœur et qui se fait embaucher de façon singulière dans une maison de prostitution de luxe. J'y ai trouvé plein de gaité et d'entrain même si le sujet peut être plus grave avec ces meurtres de jeunes filles et les conditions de ces prostituées.

Années 30, Paris. Agathe et Blanche, deux sœurs employées comme bonnes dans une maison bourgeoise. Contrairement à Blanche, Agathe aime sortir avec son amie Eugénie dans les guinguettes du coin alors même qu'un tueur s'attaque à de jeunes prostituées. Il est appelé "le boucher des guinguettes".

Une nuit alors qu'Agathe est une fois encore sortie s'amuser, Blanche assiste, par une fissure dans le mur de leur chambre du grenier, à un meurtre en cours dans l’immeuble mitoyen. En tendant l'oreille, elle découvre que l'un des deux hommes n'est autre que le tueur recherché.

Dès le retour d'Agathe, Blanche lui expose les faits. Agathe regarde à travers la fissure mais une balle de révolver l'atteint en pleine tête. La police est appelée mais découvre une scène de suicide est non de meurtre. Le lendemain Blanche est congédiée, mais décide de mener sa propre enquête et pour ce faire réussit à se faire embaucher dans un bordel de luxe non pas en tant que simple prostituée mais en tant que dominatrice.



Un premier tome dense qui pose les personnages et l'ambiance de la série, ambiance diablement sordide puisque le personnage que l'on suit dans les premières pages se fait tuer. C'est alors sa sœur qui prend le relais de l'histoire en enquêtant sur ce meurtre, et l'on peut dire que cette jeune fille est un obstinée puisqu'elle n'hésite pas à se faire embaucher dans un bordel pour parvenir à ses fins. Miss Pas touche porte bien son nom car chose étrange pour une employée de bordel: elle refuse de perdre sa virginité.



Un bien joli portrait de l'époque, une chronique sociale autour d'une maison close, de ses clients et de ses filles de joies qui n'ont pas grand chose à perdre.
Lien : https://stemilou.over-blog.c..

Playlist musique

1. Le printemps de Vivaldi (https://www.youtube.com/watch?v=BYUASTjanyQ)

2. Dancing in the dark de Bill Charlap et Renée Rosnes (https://www.youtube.com/watch?v=BGYlDeqFPJI)

3. Girl talk from Harlow (Remastered 2024) de Cedar Walton (https://www.youtube.com/watch?v=bXkNzlet79A)

4. Alba (feat. Sofiane Pamart) de Bon Entendeur (https://www.youtube.com/watch?v=kfzDMDSGcU0)

5. Corazon de Sofiane Pamart (https://www.youtube.com/watch?v=yUp8H2mr2GM)

Lucie 6-4, collège Berlioz

Un peu dérangeant, un peu bizarre, très cruel et parfois gore j’ai eu du mal à comprendre à la première lecture. Puis j’ai tout recommencé en me laissant porter. On sent bien qu’il y a des messages cachés mais comme je n’ai pas toutes les réfs je n’en ai pas vu beaucoup. Je garde cette BD pour pouvoir la relire dans quelques temps.

C’est joli, les illustrations sont splendides. J’ai bien aimé.

Un clap de fin !

Ce troisième et dernier chapitre clôt en beauté cette série de trois tomes.

Si le premier épisode m'avait semblé un peu long, le second et ce dernier tome remontent le niveau.

Je retrouve bien ici le ton décalé d'Hubert.



Beauté maintenant complètement convaincue de la dangerosité de ses charmes va tout tenter, dans ce dernier chapitre, pour réparer les torts qu'elle a causés.



Le scénario prend des chemins détournés, très intéressants et inattendus et ça c'est très agréable.



Mon avis



J'ai beaucoup aimé ce dernier tome.

Il reprend bien évidemment la trame de fond, à savoir que la beauté fait fondre n'importe quel homme. Tous vraiment ?

Mais, les rebondissements sont surprenants. Et le résultat à la hauteur de mes attentes de lectrice au commencement de la série. Et oui, j'avais lu peau d'homme quelques temps avant ! Bref, une bonne série, même si elle aurait pu être raccourcie légèrement !

Après la déception à la lecture du premier tome, les deux suivants se sont avérés plus exaltants.

Le personnage de Morue/Beauté gagne en profondeur. Cependant, je reste sceptique quant à la portée de ce conte, ne comprenant pas forcément où l'auteur veut nous emmener. Veut il nous faire accroire que tous les hommes succombent à la beauté et en deviennent idiots et cruels ou encore complètement ensorcelés ? Si c'est le cas, c'est bien triste.

Heureusement qu'Eudes finit par s'échapper de cet ensorcellement en tombant amoureux de l'impétueuse et intelligente Claudine.



Peut être ne faut il pas forcément chercher la morale de cette histoire et juste se laisser aller au plaisir d'une fable amusante et distrayante.

Je suis un peu déçue par ce premier tome. Du scénariste Hubert, j'avais adoré ses derniers albums : Ténébreuse et Peau d'homme.

Celui-ci est bien en dessous quant à la qualité du scénario. La morale de l'histoire veut sans doute nous amener à comprendre le concept de beauté intérieure et on imagine sans peine la suite de ce conte de fée. À voir si les deux prochains tomes réservent des surprises.



La quatrième page de couverture nous promet un conte de fée caustique et flamboyant. Je dirai plutôt une historiette plaisante mais un peu fade.



J'attends de voir la suite.

Des bonnes idées mais, une très bonne réalisation (dessin, composition et découpage) mais c'est pas parfait. La première moitié est vraiment très prenante, je m'attendais pas à tant de violence mais je crois que l'histoire aurait pu se finir après la fin de la première intrigue (je divulgache pas) parce qu'après j'ai l'impression que la miss elle a plus grand chose à raconter. Après peut être que ce changement d'ambiance et d'enjeux à plu à d'autre et que je suis juste un peu borné dans le plaisir que j'ai pris dans la première partie.

Je ne suis pas encore très sûr de ce que je viens de lire, c'est une bande dessinée assez atypique qu'on nous propose là : évoquant, sans vraiment s'y plonger, des thématiques d'une rare violence avec un trait très enfantin, merveilleux. C'est glauque, violent, il ne faut pas se laisser tromper par la couverture. Difficile vraiment de s'en faire un avis.

Notre Beauté poursuit sa nouvelle vie, idyllique en apparence. Derrière les paillettes, les difficultés s'amoncellent dans le royaume. Le roi, fou d'amour entoure sa bien aimée du mieux qu'il peut, la couvre de cadeaux et lui cache la dure réalité, les conditions de vie innommables des paysans du royaume.



Voilà, notre Morue devenue Beauté, a vite oublié sa vie d'avant. Elle se vautre dans le luxe et ne soupçonne pas la supercherie. On nettoie, déblaie, astique, avant son arrivée. On cache la misère sur son passage. Mais elle ne voit rien. Les caisses du royaume s'amenuisent et le peuple commence à la détester. Mais tout ceci, elle n'en a pas encore conscience...



L'histoire un peu simpliste du premier tome, prend de l'ampleur et devient plus complexe. Tout n'est pas si simple au pays des belles princesses. A grande beauté, grande responsabilité !

Je suis agréablement surprise par ce tome tout en nuances. La beauté qui rend fou, n'est pas un cadeau si merveilleux. Notre Beauté n'en demandait pas autant.

Beauté conduit le roi à sa perte et le royaume à feu et à sang. Beauté n'a finalement aucun pouvoir. Elle ne maîtrise rien. Pire sa seule présence aveugle ceux qui la croisent et envenime les situations. Sa beauté devient une malédiction.



Mon avis



Une seconde partie très intéressante où l'on égratigne le mythe de la jolie princesse dans son beau château. Une vie luxueuse, oui, mais au dépend du peuple. Et une femme mise sur un piédestal, une allégorie de la beauté, devenue un bijou précieux, tant convoité qu'il va falloir se battre pour le conserver. J'attends la suite bien évidemment. Ce tome ouvre de belles perspectives. J'ai hâte de voir comment tout cela de termine.

Le troisième et dernier tome de Beauté revêt une dimension beaucoup plus sombre.



Après avoir kidnappé Beauté, le roi-sanglier place la jeune femme au service de la reine afin de pouvoir abuser d'elle quand il le souhaite.

Eudes et Claudine forment quant à eux un duo inattendu. En toile de fond, la rivalité entre les fées Mab et Mara est évoquée. Je pensais cependant que l'auteur développerait un peu plus cet aspect.



Dans ce tome, le personnage de Morue a acquis une certaine maturité. Elle veut se montrer à la hauteur pour sa fille Marine, une enfant très intelligente.



On est beaucoup moins dans le comique de situation dans ce troisième volet, notamment en raison des violences sexuelles dont est victime le personnage principal.



J'ai suivi la suite de cette histoire avec intérêt. Je n'ai pas été éblouie par cette série (il m'a manqué quelque chose), mais j'ai passé un bon moment de lecture. Personnellement, j'ai trouvé ce récit plutôt original dans l'ensemble.

En épousant le roi Maxence, Beauté (anciennement Morue) est devenue la reine du royaume du sud. Et tant pis pour la reine de la paix qui a été répudiée !



Parvenue au sommet, Beauté est vaniteuse, stupide et insupportable ! Pour la princesse Claudine, il s'agit de la personne idéale pour occuper la fonction de reine. Et oui, il faut dire que les affaires de l'état intéressent peu Beauté, qui n'y comprend pas grand chose. La princesse, plutôt habile en politique, obtient ainsi plus de poids.



Mais l'apparence de Beauté (issue d'un sortilège rappelons-le) agit comme un envoûtement sur tous les hommes et sera la cause de bien des maux pour le royaume. le roi Maxence pourrait même sombrer dans la folie... Ce don serait-il finalement une malédiction ?



J'ai davantage souri par rapport au premier tome. J'ai apprécié ce scénario dynamique, l'humour noir et l'univers du conte. J'étais plongée dans l'histoire et j'avais envie de connaître la suite.

Un bon moment de lecture.

Dans Désirs exaucés, premier tome de la série Beauté d'Hubert et Kerascoët, nous découvrons le personnage de Morue. Cette jeune fille pauvre au physique ingrat est exploitée par sa tante. Elle passe ses journées à écailler le poisson et en conserve l'odeur. Tout le monde se moque d'elle, excepté son cousin Pierre. Un jour, elle rencontre la fée Mab qui lui propose d'exaucer son vœu le plus cher. Morue choisit la beauté.



Ce que j'ai apprécié dans ce livre, c'est que la jeune fille ne soit pas véritablement transformée. En réalité, la fée change la perception que les autres ont d'elle.



J'avoue avoir été légèrement déçue au cours de ma lecture. Cela faisait longtemps que je voulais lire cette série et peut-être que j'en attendais beaucoup. C'est surtout le milieu du livre qui m'a semblé un peu plat. Les évènements s'enchaînaient assez vite pour le personnage principal et je ne voyais pas bien où cela allait mener. Heureusement, l'histoire reprend un "petit coup de fouet" notamment avec l'arrivée du personnage de la princesse Claudine.



Au niveau des personnages, le seul que j'ai trouvé véritablement attachant est Pierre. J'ai eu de la compassion pour Morue au début de l'histoire, mais peu à peu le lecteur découvre son tempérament. C'est ce qui fait l'originalité de cette histoire. Nous ne sommes pas véritablement sur une histoire de Cendrillon. Ici, les réactions de Morue surprennent, et pour moi, c'est un peu une anti héroïne : elle semble un peu idiote, ses émotions sont vite digérées, elle est un peu ridicule. C'est plutôt un personnage comique.



Dans l'ensemble, l'univers de conte me plaît. J'attends de voir ce que la suite réserve.

Pour public averti !



Jolies ténèbres ... un titre déroutant qui colle à merveille avec cette lecture.

Des dessins très doux à l'aspect mignon/enfantin et une histoire très glauque.

Graphiquement tout fait penser à une histoire douce pour les enfants mais non, les interactions entre les personnages et le contexte sont cruels.

C'est très déstabilisant comme lecture, très surprenant. J'ai beaucoup aimé et j'ai été trèèèèèèès mal à l'aise. Pour faire court : des petits personnages tentent de survivre dans la nature après être sorti du corps d'une enfant en décomposition.

Une rencontre entre "Sa majesté des mouches" et "Les emprunteurs" sous forme de BD morbide et très bizarre! Les personnages, aussi mignons que cruels, sont précipités dans une robinsonnade sinistre, dans un cadre qui se révèle de plus en plus macabre.



Le contraste entre les illustrations enfantines et la violence qu'elles représentent crée un malaise. C'est voulu et c'est réussi! On ne comprend pas tout, et la fin laisse le lecteur avec plus de questions que de réponses. C'est voulu aussi... C'est un livre original, étonnant et très, très glauque! On peut aimer ou détester, mais quoiqu'il en soit, c'est assurément une lecture mémorable!

Club N°50 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget jeunesse

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Petit conte en BD, plutôt à destination d'un public adolescent ou de jeunes adultes je pense.



On se fait vite une idée de la direction du texte et des personnages.



Ce n'est pas vraiment un problème, cela participe je pense à l'aspect conte de l'oeuvre.



On n'est pas vraiment surpris au fil du livre, mais on peut facilement apprécier les personnages dont le stéréotype est généralement attachant ou drôle (peu instruit mais rusé, peu visible mais influent, autoritaire mais ridicule…).



Je ne pense pas que ce livre révolutionne le genre, mais il est assez doux dans le graphisme et drôle par la part d'absurde qu'il accepte.



C'est plutôt un bon moment à passer.



Perceval

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Histoire très sympathique, amusante, rythmée.



Dessin qui s'y accorde bien.



Un moment bien agréable.



Éléphant

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Histoire rafraichissante mais un peu trop longue à mon gout.



Aaricia

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Lien : https://mediatheque.lannion...

Cette histoire m'a laissé un sentiment de survole. Les idées sont là, bien présente et présenté mais le côté épisodique de la descente en enfer les rend assez peu explorer et donc assez vain. L'histoire était agréable et les idées de l'égoïsme de chaque personne se battant pour ces idéologies reste très cohérent tout au long de l'histoire mais si elles avaient été poussé plus loin le livre aurai gagné.

Les dessins reste par contre magnifique, ce qui n'est pas étonnant de la part des illustrateurs et rien que pour les planches je vous conseillerai de le feuilleter (penser juste à dépassé le début, les planches sont au départ très banal)

Des petits humanoïdes vivent dans le corps d'une petite fille

Sauf qu'au début de l'histoire l'enfant meurs et ils sont obligés de quitter le corps pour survivre et vivre dans la forêt

On a l'héroïne qui essais toujours d'être gentil avec toustes et d'aider tout le monde a s'en sortir

Sauf qu'en fait les personnages sont calqué le modèle réflexif de jeunes enfants donc égoïste, ayant peu de mémoire, avec peu d'empathie, égoïste, sensible aux effets de groupes, inconscients des danger de la forêt dans laquelle ils sont amener a vivre et très imaginatif

Et peu a peu, tous finissent par mourir

Avec l'héroïne seul survivante mais profondément transformé par tout ce qui se passe

L'histoire fait frissonner, dés le début on comprend l'ambiance qui sera horrifique mais en sois le cadavre de l'enfant est un des éléments les moins affreux de l'histoire... ce qui montre à quel point l'histoire est affreuse

Les dessins sont magnifiques et extrêmement graphique avec un environnement glauque assumer comme commun (on vois la purification du cadavre de la petite fille comme un élément banal du décors ou un objet a utiliser pour construire des choses) et les morts montré frontalement ne sont pas dramatisé du fait de l'état d'esprit des personnages et mettent très mal à l'aise étant donné la banalité de la violence

Au décès de son père adoré, Serine se rend à la cours dans l'espoir d'échapper à un éventuel mariage arrangé. Une fois au palais, elle constate qu'elle n'a ni les moyens, ni les habits, ni les codes pour s'intégrer à cet univers sans pitié. Elle va pourtant persévérer pour se trouver une place de choix et s'émanciper des carcans de son époque.



Cette adaptation du roman de Flore Vesco par Kerascoët m'a beaucoup plu ! Je n'ai pas lu le roman éponyme (et je le regrette un peu à présent). Je me suis rapidement attachée au personnage de Serine : intelligente, perspicace, espiègle, drôle et courageuse... Un bel étendard pour le féminisme ! J'ai apprécié l'humour, les jeux de mots, et la façon dont les artistes nous plongent dans l'univers d'un palais royal : des galeries aux douves en passant par les cuisines et la "laverie"...



Les illustrations sont plutôt enfantines, ce qui correspond bien aux facéties de Serine. La mise en page "sans cases" permet plus de liberté graphique, ce qui reflète bien le propos sous-jacent de l'histoire.

L'esthétique est attractive, l'histoire intéressante, les "bons" personnages sont touchants. Que demander de plus ? Pour ma part, j'aurais apprécié un peu plus de profondeur (qui est sans doute présente dans le roman) et un peu moins de puérilité dans les traits. Le côté "saupoudré" à "l'eau de rose" m'a un peu déconcertée.