Lewelyn

Rien à dire ...

Ou plus exactement, rien à ajouter de plus par rapport aux deux tomes précédents que j'ai eu le plaisir de lire et de chroniquer.

Je vais donc cesser d'encenser les auteurs pour le travail remarquable qu'ils nous livrent.

L'univers créé est remarquable et prometteur, si l'on considère que "L'amour d'un imbécile" est le tome 3 du Premier Cycle (Angleon) des Cinq Terres. Le risque, avec une saga, c'est l’essoufflement progressif, le risque de répétition. A ceci près qu'en plus du talent des auteurs en matière de rythme ou de découpage, l'univers est si riche qu'il permet sur chaque tome (du moins jusqu'à présent) de varier les approches, de développer quelques intrigues secondaires, de tenir le lecteur en haleine ... Alors bien sûr, certaines des péripéties sont prévisibles. Mais il n'en reste pas moins que bien des questions restent en suspens à l'issue de ce troisième opus.

Le synopsis est de nouveau à la hauteur : Mederion, qui accède au trône après que ses frères se soient entretués, n'est pas si ingénu qu'il y paraît. Mais parviendra-t-il à faire face aux complots qui se multiplient, à la volonté à peine déguisée des lions de remonter sur le trône d'Angleon ? Qu'en est-il d'Astrelia, fille du roi défunt ? Et quel est le rôle de This, jeune cadet de la garde royale ? Va-t-il demeurer fidèle à ses idéaux ? Se fourvoyer dans la soumission au nouveau maître d'Angleon ?

Bref, vivement la suite !!! En commande dans ma crèmerie habituelle !

Ce premier cycle vient de s'achever tout en apothéose. Encore une fois, le récit va prendre non seulement une accélération mais également une toute autre tournure à la merci d'un événement qui retourne incontestablement la situation du royaume d'Angléon.



Je ne l'avais pas vu venir malgré des signes précurseurs et cela m'a plutôt marqué. C'est vrai qu'après coup, on se dit que cela devait bien arriver. Cela nous fait dire qu'un dirigeant ne reçoit jamais une gifle pour rien même si l'acte est tout à fait répréhensible et condamnable. Il paye le prix de la contestation populaire suite à de difficiles décisions politiques prises. C'est tout à fait d'actualité.



Je rêve d'une adaptation au cinéma de cette saga digne de la série désormais culte « Game of thrones ». Cela serait une bonne idée mais attendons également la suite et surtout la fin.



Evidemment, je donne la note maximum car on a atteint la perfection à tous les niveaux : un dessin magnifiques, des personnages très intéressants aussi bien les uns que les autres, un rythme de parution rapide, une intrigue qui donne envie de poursuivre.

« De toutes mes forces » qui inaugure la série « les 5 terres » est un tome d’introduction dense et c’est peu de le dire. Ce 1er volet est ambitieux et très touffu.



La mise en place de ce qui s’annonce comme une saga à rebondissements est efficace est bien menée. S’il s’agit d’un tome d’exposition qui nous présente contexte, personnages et enjeux, « de toutes mes forces » n’est pas avare en action ni en surprises. Ces luttes de pouvoirs et ces conspirations dans un monde anthropomorphique s’annoncent passionnantes, à l’image du dénouement de ce 1er tome, à la fois surprenant et audacieux.

Le dessin est très beau même si j’avoue être un peu gênée par les sortes de chevelures dont sont affublés certains personnages, notamment les personnages féminins. Ceci dit, je m’y suis habituée au fur et à mesure de ma lecture. Tout le reste est très convaincant, en premier lieu la colorisation qui est de toute beauté.



J’espère que la suite va être du même niveau que ce 1er tome très prometteur.

J'attendais la sortie d'une intégrale avant de me lancer dans les cinq terres. J'ai récemment vu un article des auteurs dans une revue spécialisée disant qu'ils étaient contre les intégrales et qu'il n'y en aurait pas tant qu'ils seraient aux manettes, alors je me suis lancé.

§Le graphisme est excellent tant dans les décors que les costumes ou les personnages pour lesquels, malgré le style animalier, les émotions passent bien au travers d'un simple regard ou d'une attitude. C'est du grand art.

Le premier album est un tome de présentation, mais la trame est déjà dense et complexe et se termine par une belle dramaturgie.

Tout le monde dit que c'est dans le style game oh throne. Je veux bien le croire, je n'ai pas vu cette série. En tout cas, pour ce qui est de cette BD, les ingrédients y sont pour avoir un très bon cru.

J'aime beaucoup les intriques de cour.

J'aime bien les BD anthropomorphiques surtout quand elles sont bien dessinées et que les caractéristiques spécifiques de chaque espèce animalière soient bien utilisées.

Le concept et l'esthétique de cette série entaient donc très prometteurs et j'ai été très heureuse de pouvoir enfin les emprunter.

Ce tome est surtout introductif, le contexte est placé, les personnalités (bien identifiées et identifiables) sont présentées avec les grandes lignes de leur personnalités, de leurs forces et de leurs faiblesses.

Les rapports entre les individus sont, en plus, pimentés de rapports spécifiques entre les races ce qui apporte un tout plutôt nuancé et déjà addictif.

Côté dessin, je suis déjà une grande fan de Lereculey qui m'avait déjà séduite avec Arthur et Wöllodrin et qui fait ici montre de son talent et de la finesse de son trait.

Une vraie réussite.

Je me jette sans attendre sur le tome 2.

Cette série est incontestablement l'une des meilleures de ces dernières années avec un plaisir de lecture toujours aussi présent d'un tome à l'autre. On peut se féliciter d'un rythme de parution plutôt rapide et d'une qualité graphique incomparable avec des personnages animaliers qui font très humains. Que dire également d'un découpage des planches qui respectent la cohérence du scénario ? C'est époustouflant.



Dans les trois premiers tomes, on a assisté à une valse du pouvoir à Angléon avec pas moins de trois monarques différents. Depuis trois tomes, malgré la tentative d'un coup d'état, le jeune roi Méderion se maintient au pouvoir mais cela lui coûte plutôt cher. Il faut procéder à des arrestations parmi les étudiants dont la révolte était pourtant légitime. On commence à voir une césure dans son couple au sens large qu'il compose avec son ombre Térys.



A noter que c'est la critique d'un pouvoir monarchique absolue même si un conseil composé de nobles élus conseillent le monarque dans la gestion du royaume. J'ai bien aimé car on va jusqu'au fond des choses dans l'analyse de ce que doit être le pouvoir. Il s'agit de transformer une société profondément inégalitaire. Or, le jeune roi ne croit pas du tout à l'égalité. C'est un concept qui lui est étranger.



Pour autant, ses arguments sonnent comme une évidence car l'égalité n'a jamais existé dans la nature entre les forts et les faibles. Il y a également la disgrâce provoqué par la trahison familiale car on sait comment le jeune Méderion a fini par occuper le trône. Il ne croit pas non plus au peuple qui n'a aucune sagesse pour prendre les décisions qui s'imposent. Bref, on s'aperçoit qu'au bout de la logique, il ne faut pas simplement vouloir changer les choses mais le faire concrètement en accordant plus de pouvoir au peuple dans l'égalité.



Ce jeune roi veut cependant réformer les choses mais cela ne peut pas se faire du jour au lendemain. Il a besoin de temps pour abolir certains privilèges. Il a besoin également de réaffirmer son autorité pour se maintenir au pouvoir et ne pas être destituer de ses fonctions. Il sait qu'une minorité active et déterminé peut faire basculer une majorité indécise. On l'a vu récemment avec les partisans de Donald Trump au sein de la plus grande démocratie au monde. Il s'agit pour le jeune roi de ne pas remettre en cause les institutions. Plus que jamais tout ces thèmes sont d'actualité au sein même de notre monde. C'est en cela que cette série fort intelligente pose les bonnes questions.



L'objet de votre haine ne sera pas l'épisode le plus riche de la saga mais certainement le plus remarquable pour la qualité de son univers.

Tome 1 : De toutes mes forces

J'attendais une série comme celle-là depuis bien longtemps. Il faut dire qu'elle a tout pour séduire avec ces personnages animaliers anthropomorphes, dans un univers médiéval-fantastique. Il y a également un croisement avec une intrigue à la Game of Thrones dont les auteurs s'inspirent sans se cacher ce qui n'est pas pour me déplaire tant que la qualité est bien présente sur le fond et la forme.



Le premier tome se termine d'ailleurs sur un coup de théâtre ahurissant que je n'avais pas vu venir. A chaque fois, le lecteur est pris de court. Il croit qu'une scène se terminera comme il se l'imagine mais ce n'est pas toujours le cas. Il y a un véritable effet de surprise à de nombreuses reprises qui déjoue tout les pronostics.



J'aurais cependant deux bémols sur la forme à apporter :

- Dans la postface, on nous indique qu'il y a eu une bataille à Drakhenor. Or, dans le récit, il s'agit bien de Dhakenor. Une petite faute de frappe est venue se glisser ce qui peut entraîner le lecteur dans une petite incompréhension.

- Par ailleurs, une carte des 5 terres est dessinée ce qui nous permet de prendre connaissance de la typologie des lieux d'action. On remarquera un point désignant une ville non nommée sur le continent d'Ithara. Or, on remarquera que ce point a totalement disparu dans la carte du second tome.



C'est vrai que ce ne sont que des détails mais c'est cela qui fait ou pas la qualité d'une oeuvre. C'est dommage qu'il n'y a personne de compétent pour relire et signaler ces fautes qui alourdissent l'oeuvre avant sa publication.

Un spin off de la série "Les 5 Terres" intéressant à plis d'un titre.

Dans ce tome, in y découvre la personnalité de Demeus Lor, le Maître d'armes félin de l'île d'Etyrna.

Demeus est rentré d'Angleon après la mort de son maître, This, également propriétaire du bastion d'Etyrna.

Contre toute attente, une troupe d'ours débarque sur l'île pour la mettre à sac et Demeus tue un de ces soldats, ce qui a le don d'énerver le commandant du détachement au plus haut point.

Quelques félins arrivent à s'échapper et se réfugier dans la montagne, d'où ils entendent bien mener une rébellion.

Mais la population est au centre de toutes les attentions, et ils pourraient payer le prix fort en cas de confrontation ou autre acte de sabotage.

Demeus va donc devoir la jouer serré, et jouer un double-jeu, au risque de perdre la confiance et le respect des uns et fes autres....

Le premier tome était prometteur.

Le second est à la hauteur !

Il y a toujours la crainte de voir un fléchissement dans le scénario, la mise en images, les péripéties, surtout lorsque l'on a, dans "De toutes mes forces", réussi un tour de force.

Premier point très positif : un rappel en introduction de l'épisode précédent. Utile si l'on espace ses lectures !

Second point : une mise en couleurs qui magnifie le trait. J'avais été frustré du premier tome lu en noir et blanc, qui m'avait semblé manquer de profondeur. Le travail est ici remarquable d'un point de vue graphique, en gardant les qualités déjà évoquées sur le tome 1 (dont l'extraordinaire "humanité" des personnages de cette saga).

Troisième et dernier point (et pas le moindre) : le propos. Ne rien dévoiler (ou "divulgâcher" comme l'on dit) tout en donnant envie ... disons simplement que dans les Cinq Terres, les félins à la tête d'Angleon assument une forme de leadership. Mais au prix d'intrigues de palais, d'un savant équilibre ou dosage entre diplomatie de bon aloi et moyens de pression moins reluisants ... Or, la mort de Cyrus ouvre la voie à une querelle de succession entre ses trois neveux Hirus, Moron et Mederion. Le tout alimenté par une volonté de vengeance de la soeur du roi défunt. Et on pourrait rajouter bien des intrigues secondaires qui, loin de noyer le coeur du récit, viennent au contraire l'enrichir ! Bref, du grand art !

Et, cerise sur le gâteau, les dernières pages lèvent le voile sur un aspect du récit, et permettent de mieux en saisir tous les ressorts.

Un ensemble remarquable donc.

A vos médiathèques et autres bibliothèques ou librairies !!!

« Une série coup de cœur de votre libraire ! » Il nous a suffi de lire cette déclaration écrite à la main, sur un post-it en forme de coeur, pour faire un achat compulsif (un de plus...) et rentrer à la maison avec les cinq premiers tomes parus à ce jour de la série « Les 5 Terres ». On a une si grande confiance en notre libraire spécialisé en BD préféré qu’on était certain de découvrir une pépite.



Imaginez donc... Une société médiévale. Un royaume, Angleon : une île perdue au milieu de l’Océan central Athrys. Un royaume qui a l’air tout petit et qui pourtant dirige quatre autres terres bien plus vastes mais pour combien de temps encore ? Des complots, des trahisons, des vengeances, des intrigues politiques, où se mêlent jeux d’influence et soif de pouvoir, une monarchie vacillante, un air de révolte. Une intrigue qui ressemble à un « Game of Thrones » en BD me direz-vous... Oui... mais... non...



Le royaume d’Angleon est peuplé des félins, dirigés par les tigres, tandis que les lions, rois déchus d’autrefois attendent leur revanche. Les autres Terres, Arnor, Ithara, Lys et Erinal sont quant à elle peuplées d’ours, de lézards, de gorilles et de cerfs. Autant de races qui ne peuvent se mélanger et qui se considèrent d’un œil suspicieux. Toutes ces créatures anthropomorphes soutiennent à merveille l’intrigue de cette BD d’heroic-fantasy.



Les dessins sont superbes, colorés, réalistes (Oui oui, même si les personnages sont des animaux humanisés...), vivants. Une large place est laissée aux décors : certains dialogues, centrés au départ sur les personnages, se déroulent ensuite dans un plan plus large montrant le paysage. C’est superbe ! Il y a beaucoup de texte, l’intrigue est fouillée, dense, pleine de rebondissements et les personnages sont nombreux. Les points de vue s’enchaînent rapidement : une planche ou deux et hop ! On passe à un autre moment de l’histoire, ce qui crée du suspense et tient le lecteur en haleine.



Le petit plus : chaque tome se referme sur un texte qui détaille un pan de l’histoire passée d’un des personnages et est introduit par un résumé des tomes précédents. Sachant que cette série devrait compter en tout trente tomes paraissant à raison de trois par an, les auteurs ont eu là une idée excellente... Les couvertures, en plus d’êtres très belles sont aussi très intéressantes : chaque sous-titre est une citation que l’on retrouve quelque part dans le tome et les deux personnages représentés sur la couverture tiennent un rôle particulier dans le tome en question. C’est d’ailleurs comme ça que je me suis fait spoiler la fin du premier tome par mon fils de 5 ans qui, bien qu’il ne sache pas lire, avait « regardé les dessins pendant que papa lisait et, tu sais maman ces deux-là, à la dernière page... »



Vous voulez savoir ? Vous savez ce qu’il vous reste à faire !

Je n’étais pas particulièrement attiré par cette bande dessinée, je ne suis pas un grand fan des intrigues de cour, et je préfère des graphismes moins académiques et aussi plus bruts, plus personnels. Mais parfois, sortir de sa zone de confort offre de belles surprises. C’est justement ce côté soigné qui donne sa valeur à cette bande dessinée, tant au niveau du graphisme que du scénario, les deux s’accordent d’ailleurs particulièrement bien. L'anthropomorphisme des animaux est utilisé avec un souci de cohérence très étudié. L’intrigue de cour en elle-même est aussi solide, surprenante, et addictive. Pas besoin de prérequis, on découvre ce monde au fil des pages, les personnages sont tous bien campés, ils nous envoient dans plusieurs direction, certaines intrigues vont se boucler à la fin de ce tome, d’autres n’en reste qu’au prémices pour nous donner envie d’aller plus loin, c’est très efficace, sans complexités inutiles et pourtant très riche. Le graphisme offre de beaux moments baroques, digne de grandes tragédies classiques. La scène finale de ce premier tome confirme que c’est bien de cela qu’il s’agit.

Le nouveau roi à peine couronné que voilà déjà le trône d'Angleon vacant. Astrelia ayant fuit le pays, il ne reste plus que le jeune Mederion pour devenir roi. Les lions y voient l'occasion de reconquérir le pouvoir.



Décidément le rythme de parution des 5 Terres est soutenu mais ce n'est pas au prix de la qualité et c'est tant mieux.

Nous avons là une saga avec des intrigues politiques et familiales riches en rebondissements. Et il semblerait que même chez les plus jeunes il ne faille pas sous-estimer la propension à manipuler.

Il y a plusieurs personnages, plusieurs intrigues entremêlées. Cest assez dense mais intelligemment fait. Vraiment très bien à lire et les dessins toujours au top.

L'heure de la vengeance a sonné après qu'Alissa, membre du Sistre - un des principaux clans qui dirige Lys - a été salement passée à tabac et laissée pour morte. Une bataille entre le Sistre et le Coucal se prépare et seul l'anéantissement pourra mettre fin à cette colère.

Keona , de retour au palais, quant à elle continue son chemin et fait de son mieux pour s'imposer avec ses idées nouvelles, sans oublier Eren, celui qui avait ravi son coeur à Angleon...



Ce deuxième cycle (Lys - sur le continent des singes) redynamise de façon toujours aussi efficacement cette série qui s’essoufflait un peu à la fin du premier cycle (Angleon - sur le continent des félins) !

Pas le temps de se reposer, entre combats, enlèvements, fuites de justesse et embuscades, impossible pour le lecteur de poser le livre ou de se reposer avant la fin. J'espère que le tome suivant approfondira davantage le parcours de Keona au palais afin de dresser un portrait plus précis dans ce Game of Thrones anthropomorphique au niveau de la cour royale.

Voilà, je viens d'engloutir ce premier tome en à peine une soirée et je trépigne d'impatience à l'idée de commencer le suivant.



Je n'ai pas vraiment l'habitude de lire des bandes dessinées, cela m'arrive quelques fois mais se sont celles des enfants.

Ici, on est sur une bd adulte, le roi se meurt et il doit choisir son successeur mais les aspirants sont nombreux.



L'intrigue est captivante, les manigances et autres combines se mettent en place. On découvre succinctement les différents peuples mais surtout le domaine des tigres, Angleon, ce qui nous promet de belles perspectives dans les tomes suivants.

On passe d'une scène à une autre sans se poser de questions, l'ensemble est fluide, les graphismes sont somptueux, le coup de crayon est maitrisé et apporte un aspect "mature" aux personnages alors que ces derniers sont représentés par des animaux. J'aime beaucoup d'ailleurs les séries mettant en scènes des anthropomorphe, je trouve que cela enrichi l'univers et apporte une multitude de possibilités aux scenarios.



Grace à un univers riche et des décors magnifiques, Les 5 terres a réussi me séduire. J'aurais aimé que les pages se tournent moins vite, profiter un peu plus de ce moment magique où je me suis retrouvée hors du temps.

Génial ! Comme d'habitude ! Les graphismes sont toujours aussi incroyables et toutes les intrigues avancent à leurs rythmes. Alors que Mederion et son ombre ont leurs opinions qui divergent, les étudiants sont emprisonnés par le roi par "intuition pour complot". Les otages eux, sont séparés et subissent le contrecoup de leur tentative... et Astrelia est retrouvée. Manipulations, violences, coups d'épées, un vrai film anthropomorphe qui se déroule page après page sous mes yeux. Quelle joie d'avoir d'ores et déjà le tome 6 sur ma pile en attente !

Le roi se meurt.

Résigné à mourir, le roi Cyrus d’Angleon désigne son neveu Hirus comme successeur, écartant du pouvoir ses deux filles. Pourtant, Mileria, son ainée, sachant Hirus belliqueux, trame dans l’ombre pour accéder au trône et prévenir une guerre ravageuse.

Premier jalon d’un projet ambitieux (5 cycles de six tomes soit 30 volumes au total, à raison de trois albums produits par an soit 10 années au final), la bande dessinée est visuellement superbe avec des cadrages éloquents et une mise en couleur somptueuse. L’histoire est immédiatement accrocheuse avec une narration limpide et fluide. L’anthropomorphisme trop souvent galvaudé par Disney et Compagnie pourrait paraître limité et irritant mais ici, le récit animalier ancré dans un Moyen Âge tardif est riche de forces et de promesses, d’expressivité et d’émotion. « Les 5 Terres » surprennent et captivent avec leurs intrigues de cour, les scènes extérieures et la richesse des personnages exposés. La dernière image de l’album excite vivement l’intérêt du lecteur.

Nous sommes sous le règne d'un nouveau roi...Dans ce second tome, nous plongeons un peu plus dans les intrigues politiques de la série et le résumé de la mythique bataille du passé en fin d'album nous aide à mieux comprendre les liens ou les haies qui se sont forgées au sein de la famille régnante.

Le dessin et la mise en couleur sont toujours très soignés. Peu d'action dans ce tome essentiellement tourné vers ces histoires de familles avec une fin qui laisse un vide. On a hâte de lire la suite...

Ce n'est plus un secret que le vieux roi Cyrus d'Angleon, héros de la bataille de Drakhenor, est en train de mourir. Son neveu Hirus, un jeune tigre plein d'ambition et d'impétuosité, hériterait de la couronne. Hirus rêve de prendre le pouvoir des 5 royaumes ,mais comme d'habitude avec les grands félins, les choses ne sont pas si simples, car beaucoup de monde à la cour a les yeux rivés sur le trône. Et les royaumes voisins font déjà des plans pour exploiter sans pitié tout signe de faiblesse ...

Intrigue et trahison, tromperie et guerre, famille et histoire d'amour . Voici un mélange qui me convient tout à fait. Une épopée commence ici , une histoire dans le style de Game of Thrones!

Un large éventail des personnages nous est présenté dans ce premier tome: par exemple, l'ambassadeur lézard qui ne mâche pas ses mots, le louche This, qui postule pour la Garde des rois, et le Kirill, chasseur de primes, peu scrupuleux.

L'histoire se concentre principalement sur les événements dans l'État insulaire aux grands félins d'Angleon, qui glisse au milieu d'une crise politique. Angleor est représenté comme un immense bâtiment, une structure de ville surdimensionnée, une maison royale, un château et une forteresse en même temps. Au-dessus des nobles, au-dessous des gens ordinaires. Toutes sortes de conseillers, de serviteurs, de messieurs et de dames sont présents à la cour. Ils y tissent des intrigues et des plans; des scènes tragiques et romantiques ont lieu.

Je dirais donc, qu'il y a assez de matériel pour une histoire extrêmement intéressante, passionnante et complexe.

Les dessins sont riches en détails! J'étais curieuse de voir si les animaux anthropomorphes me dérangeaient, mais ce n'est absolument pas le cas. Au contraire, cela donne une dimension intéressante à l'histoire. Et les lecteurs de fantasy ont l'habitude d'être confrontés à différentes ethnies (nains, elfes, orcs, ...) avec leurs traits de caractère respectifs .

Dans l'ensemble, un très bon début pour une nouvelle série qui me donne l'impression que je viens de mettre les pieds dans un nid des vipères ... la vie à la cour n'est pas de tout repos!

Ce 4e tome est tout aussi réussi que les précédents et, plus j'avançais, plus je désespérais de voir la dernière page se rapprocher tant j'aurais voulu y rester plongée (et je n'ai pas le dernier tome sous la main...oh rage, oh désespoir)

Les rapports entre les personnages s'affinent de plus en plus et les rebondissements n'ont rien à envier à certaines grandes sagas, d'autant que les auteurs n'ont pas peur de malmener un peu (ou beaucoup) les intervenants, qu'ils soient puissants ou misérables.

Les dessins sont impeccables, la mise en couleur est à l'avenant.

Une réelle réussite pour les amateurs du genre.

Ce tome 6 poursuit les différents arcs narratifs commencés dans les précédents. Nous avions terminé le 5 sur un assassinat pur et simple et un Mederion qui se transformait tout doucement en tyran, malgré ses envies de réformes.



Emprisonner des étudiants qui lui avaient demandé audience était une erreur, pour moi, tout comme le pensait son ombre et amant.



En faire exécuter un des plus virulents par son jeune garde, Thys, en était une autre et montre que dans le fond, sous ses discours de changement, rien ne changera vraiment, puisqu’il est un dictateur, même s’il le cache bien.



Cet album commençait donc tranquillement… non, commençait doucement ? Non, gentiment ? Non, aucun de ces mots ne convient, rien n’est "tranquille" dans Angleon et ses jeux de pouvoirs. La vie au palais continuait, dirons-nous...



Pourtant, j’avais l’impression de me trouver dans un tome de transition, un tome qui avançait bien, sans pour autant être aussi explosif que les précédents, bien que certains étudiants soient en colère, cela restait une minorité, les autres, les étudiants gosses de riches, ne voulant rien risquer pour le changement.



Et puis bardaf, un coup d’épée dans mon ventre ! Là, je n’avais rien vu venir (d’ailleurs, je n’ai pas vu venir grand-chose dans cette série qui a toujours réussi à me surprendre)…



Eh bien, quel final, mes aïeux ! Une fois de plus, ce tome 6 est excellent et relance, une nouvelle fois, les dés.



Pourvu qu’en Angleterre, il ne se passe pas la même chose, parce que sinon, on n’en sortirait plus !



Cette bédé a beau se dérouler dans un monde imaginaire, elle n’en reste pas moins solidement ancrée dans notre réalité et ne fait jamais que dénoncer (d'énoncer marche aussi) ce qui est propre à nos sociétés, que ce soit du présent ou du passé, avec les mouvements contestataires que nos pays ont connus, dans le temps.



Les personnages sont travaillés, bien distincts et il est impossible de les confondre. Plusieurs arcs narratifs composent les différents albums et on suit leur évolution au fil des pages.



Les dialogues font mouche à chaque fois, on ne sait jamais comment l’album va se terminer, qui va mourir, s’il y aura des morts et comment le récit va évoluer, la fois prochaine. Les surprises sont toujours au rendez-vous.



Une bédé intelligente à l'excellent scénario ! Vivement le tome 7 !